30 novembre 2004

Au boulot, feignasse!

Quel bonheur ce congé parental, vraiment, un pur moment de repos bien mérité, après avoir enfanté deux fois dans la douleur. Oui, vraiment, c'est trop bon, je profite de chaque jour qui passe, à me prélasser sur mon fauteuil devant mon ordi à ricaner devant les bêtises de Kek, à m'extasier devant le don de Cali et de del4yo, à attendre le nouveau chapitre du roman d'Heidi, à admirer les photos de Pintel, à lire la prose d'Angel, etc etc etc. Croyez-moi, je profite de chaque moment, chaque heure, chaque seconde (je pèse mes mots).

Un léger petit rien, une toute petite crasse est venue enrayer le mécanisme. Oh, en soi, ce n'est pas grand chose, je ne vais pas me plaindre non plus, y'en a bien qui courent après leur bus tous les jours, qui supportent des collègues chiants, qui voient tous les jours des gens qui ne sourient jamais. Là oui vraiment y'a de quoi se plaindre hein.
Pour ma part, c'est ma fille qui a pris la décision d'aller à l'école l'après-midi.
Bon, je pense que j'ai ma part de responsabilité dans l'affaire, car je l'oblige à se reposer une heure dans son lit l'après-midi. Et ça la gave, apparemment. Elle sortait toutes les cinq minutes de sa chambre, pour assouvir des besoins naturels, ou alors pour demander un truc inutile. Et ça, oui, ça m'a saoulée aussi fort qu'une bouteille de Jack Daniel's. Je l'ai punie, repunie, parce que c'est moi qui décide d'abord.
Alors plutôt que de supporter sa mère, elle préfère aller à l'école (vous vous souvenez, de l'école où on oblige les gosses à mettre des chaussons? Oui, celle-ci même, exactement).
Bon, dans un sens, ça m'arrange, c'est plutôt reposant pour les nerfs, en fait.
Mais globalement, c'est fatigant. Car l'énergumène ne mange à la cantine qu'une seule fois par semaine. Du coup, c'est kiki ce coltine 4 aller-retours PAR JOUR entre la maison et l'école? Qui se tape 8 fois 500 mètres, flanquée d'une poussette et d'une MiniMoi de 2 ans -11.5kg? Ben c'est moi, la nunuche qui a accepté d'emmener sa fille en classe, oui, c'est moi (je me retourne, non, y'a personne d'autre)! Oups.

Avantage:
ça me fait faire du sport (ein zwei ein zwei ein zwei): à moi cuisse galbée et fesse musclée.

Inconvénient:
Crevant.
Je pars à 8h15, revient à 8h50.
Je prends mon petit déj, ma douche, fait éventuellement un peu de ménache, regarde vaguement mon ordi, et hop il est déjà 11.15, moment de repartir.
Je reviens à 11.45, on déjeune, les filles jouent, il est 13.10, il faut y retourner.
Quand je pose les pieds dans mon chez moi vers 13.50, j'ai déjà envie d'une seule chose: la sieste uhuhuh.
Mais non, y'a toujours quelque chose à faire au merveilleux pays du congé parental (faire semblant de ranger ou des choses comme ça). Et à 16.15, il faut encore que je reparte.

Han vivement ce soir qu'on se couche.

29 novembre 2004

Différence



ça m'a toujours travaillé, la différence entre un pingouin et un manchot. Alors, pour vous, en exclusivité bloguesque, voici écrite la différence, telle que vous ne l'avez jamais vue.

Un manchot est un oiseau palmipède de l'ordre des sphénisciformes (d'ailleurs ce sont les seuls représentants de cet ordre) qui vit dans l'Antarctique, en vastes colonies. Ses ailes, qui sont devenues inaptes au vol,se sont transformées en nageoires.

Un pingouin est un oiseau marin des régions arctiques (de la famille des alcidés, comme les macareux) au plumage noir et blanc, aux ailes courtes et aux orteils palmés. Souvent on les appelle des manchots, ce qui est faux.

Et vice versa.


Trouillomètre

Le lundi matin, c'est pas terrible comme moment. Je suis sûre qu'il y a des trucs chimiques qui se passent dans le cerveau à ce moment-là, des connections étranges qui dépassent l'entendement.
Je ne parle pas pour moi spécialement, mais en général, d'après une observation des gens, tout simplement.
Par exemple, ce matin, j'accompagne ma fille à l'école. Je ne suis pas étonnée par la propreté abjecte des trottoirs dont on ne voit plus le macadam (juste les feuilles d'automne emportées par le vent en ronde monotone lalalala). Je marche donc tranquillement dans une zone à moitié piétonne, la poussette dans une main, tenant celle de ma miniMoi de l'autre.
Tranquille quoi.

Quand soudain, à environ 50 mètres, sur la route perpendiculaire, j'aperçois une voiture genre break 605 pigeot bleu marine qui ralentit, et s'arrête. Il est quand même 8h45, la circulation n'est pas nulle, mais l'autre là, il s'arrête quand même. Jusqu'ici je n'ai pas trop fait gaffe à son manège, j'ai d'autres chats à fouetter que d'observer le trafic automobile dans cette rue. Comment ai-je remarqué qu'il s'agissait d'un break bidule alors? C'est très simple. Je vous ai dit qu'il s'était arrêté. Dans la voiture, ce n'était pas le sosie de Brad Pitt, croyez moi. Un type obèse, barbu (pas habillé en rouge, j'aurai pu croire que c'était le père Noël qui voulait passer inaperçu ou qui s'était perdu), l'air pas net, me sourit, puis me fait coucou. Hé je le connais pas ce type (monstre un peu)
AAAAAAARGH
Un pervers polymorphe, je les attire ou quoi?
Je fais mine que rien, passe mon chemin tout en pensant très fort: que me veut ce papy brossard barbu, moche, vieux, et je crois un peu atteint?
On traverse la rue, je ne suis pas très rassurée (oui je suis pas mal parano).Comme une gourde, j'ai oublié mon téléphone portable. Je me retourne à chaque bruit de moteur. Je parais très zen, mais je déteste ce genre de situation. Surtout que j'aperçois le break pigeot passer dans l'autre sens, derrière moi.
reAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH.
Vite
Vite
Vite

Je me dépêche, le feu aux fesses. Heureusement la rue n'est pas mal fréquentée le matin. Qui a dit que j'étais une trouillée?
ouf, j'ai réussi à rentrer chez moi, ouf.

Quand je vous disais que les gens sont pas au top le lundi matin. Je me demande s'il n'y a pas une concentration plus élevée de tarés en tous genres. Cela doit être une question de lune, ou de manipulations ésotériques tout ça. Elisabeth Tessier ou Isabella bidulechose manipule l'horoscope des gens, j'en sais rien,mais c'est louche.

28 novembre 2004

Et oui!



Non, c'est tout, j'avais envie de mettre cette photo sur mon blog, avec une rotation à 180°.
Oui, c'est mon blog, et après tout, j'en fais ce que je veux.

Tacot

Expédition ikéesque cet après-midi (non je n'ai pas honte de faire mes courses un dimanche).

Depuis la vente de ma voiture (pourrie), on ne peut pas dire que j'ai beaucoup conduit. Bon, certes, quand on est habitué (e) à tous les conforts et facilités (ABS, fermeture centralisée des portes, vitres électriques et tout ça), et bien on est rudement surpris quand on a affaire à un véhicule euh comment dire, ben, vieux.On a juste l'impression de conduire un tracteur (comme en Mayenne un peu -ceci est une private joke-).Ceci dit, c'est joli un tracteur, original en ville.Une pulsion, une envie d'être unique m'a alors submergée telle un raz-de-marée. Oui, messieurs dames, j'avais envie de conduire un véhicule de collection.

Du coup, j'ai appelé ma soeur, qui possède une fabuleuse Renault 11, 1988:202 000 kilomètres. Déjà tu dis ça, tu as tout compris. Elle est rouge pompier en plus, tu ne peux pas la louper. Je la conduisais beaucoup avant, quand je venais d'avoir mon permis et tout. Hé bé, elle a vieilli.
D'abord, pour rentrer du côté conducteur, faut être doté(e) d'une force physique (genre Hulk, mais en moins vert). Tu veux sortir? Tu ne peux plus, de l'intérieur. Il faut glisser sur le fauteuil passager et sortir par l'autre porte. uhuhuhu

Tu veux ouvrir la vitre? Le bitoniau est cassé, il faut avoir des biskotos maousse costauds.

Tu veux changer de vitesse? Gaffe! Le manche te reste dans la main.

Tu veux braquer pour te garer? Prévois un grand angle de manoeuvre, et surtout, bois ton Gatorade et mange ta barre de céréales avant, pour l'énergie.

Toute une aventure. Je n'osais pas aller trop vite, alors ça faisait genre mémé appuyée sur son volant, limite. Un peu coincée, frein à main dans le U uhuhuh. Heureusement y'avait Angel qui s'amusait follement avec les plaques d'immatriculation de toutes les voitures qui nous dépassaient (et elles étaient nombreuses, ça, je peux vous le dire). Alors ça faisait: "Han c'est marrant GBT, si ça avait été un P uhuhuhu" . J'aurais pu mettre la radio, mais j'avais peur que le truc détachable me reste dans la main. Quand même, ça l'aurait foutu mal.

Bon, faut pas être ingrat, elle nous a rendu un fier service, cette voiture. On a pu mettre toutes les choses achetées à ikéa avec les sous qu'on a pas dans le coffre, tout en se demandant comment on pourrait faire pour devenir riche (et aller faire ses courses de Noël en smart, comme les pétepéte du Printemps.

24 novembre 2004

De l'incohérence

Un mercredi ordinaire...


Je suis d'une humeur de iench (plus dogue allemand sous amphéts que pékinois dans son panier). Ma fille est insupportable.
Bon, je suis quand même sympa, malgré le bazar sans nom qu'elle a mis cet après-midi, je l'emmène à son cours de danse. On arrive à la nouvelle maison des associations high tech, inaugurée récemment par la mairie. Pour y accéder, il y a quand même au choix des escaliers, ou une rampe adaptée pour poussettes et fauteuils roulants.
Jusqu'ici, tout va bien hein. Lalalalalalèreuh.
On arrive à la porte.
Close.
Pourtant y'a des gens dedans.
Gn?
Je jette un coup d'oeil à gauche, à droite. Ah oui, à droite (évidemment... no comment), à environ 1m60 du sol, un bouton sur lequel appuyer pour déclencher le mécanisme d'ouverture de la porte.
Qu'on m'explique comment fait pour rentrer un handicapé sur son fauteuil? Il fait quoi? Il se lève et hop? Faut pas déconner hein.
Là, je marche avec ma poussette en direction de l'ascenseur (je pense conçu pour que les personnes handicapées en fauteuil ayant réussi à passer la première étape puisse monter à l'étage, par exemple). Un type, en train de lire l'Equipe dans son aquarium m'interpelle (sans bonjour, sans rien, faut pas charrier)
"Les poussettes sont interdites dans les étages"
Gn?
"Oui, c'est interdit!"
Ah bon, c'est nouveau, ça vient de sortir?
"Non non, c'est marqué dans le réglement, là haut"
J'ai pensé très fort que le réglement devait être aussi buté que lui.
"Euh oui, et pourquoi c'est interdit je vous prie?"
"Bah parce qu'en cas d'alerte incendie, les gens pris de panique risquent de buter dans les poussettes et de tomber"

Retenez moi!
C'est possible d'être si CON, il le fait exprès, c'est naturel?
Je crains que cela ne soit la dernière option qu'il faille retenir, oh oui j'en ai peur.
Pourquoi faire un accès handicapé, pourquoi construire un ascenseur, pourquoi adapter toute la structure pour les handicapés si on ne peut MEME pas monter avec sa (son) poussette (fauteuil)? On nage en plein délire. Enfin, on surnage dans la connerie plutôt.

Au moment de repartir, je récupère ma poussette. La personne suprêmement intelligente qui sert de Cerbère à la MDA (maison des anfers uhuhuhu) a la délicatesse ultime d'appuyer sur le bouton (situé à 2 m de la porte: pratique). Et là je découvre qu'il faut POUSSER la porte. Avec ma poussette dans une main et ma miniMoi dans l'autre.

Je crois que j'ai dit un gros mot, là, c'en était trop.

23 novembre 2004

Attention, travaux

Bon ok je vais encore me plaindre (ça va si je ne crie pas trop fort?)

J'habite dans un sublime 3 pièces (bon j'enlève le sublime, ça fait trop quand même), dans un immeuble construit avant Moïse (vers 1960 par là environ). Bon c'est bien quand même, les filles ont chacune leur chambre et nous avons notre lit dans le salon (très babos staïle ou touareg sans ses tentures). Le premier qui se la pète avec sa villa à la Eddie Barclay, je lui envoie Lucette sur le champ (et c'est pas un cadeau).
On a même pas d'ascenseur, c'est pour dire la misère en cas de flemmingite absolue (comme ce matin, c'est bizarre, mes jambes ont totalement refusé de se lever pour emmener ma minette à l'école, du coup grasse matinée contrainte et forcée, si c'est pas malheureux d'être une mère indigne à ce point?).
Par contre, on a des caves super grandes (et j'ai même l'éléctricité dans la mienne dites donc, quel luxe!), des grands placards à bazar, du parquet dans le salon et les chambre. Enfin, on est pas malheureux quand même.
Bon, l'installation électrique est pourrie: un fusible commun à l'est du salon et à la cuisine, un autre commun entre une chambre et l'ordi, c'est pas super pratique.
Mais encore ça, ça passe.
Ici y'a aussi un vilain vaudou qui jette des sorts sur les chauffe-eau, parce qu'il nous est arrivé exactement la même chose qu'à Angel, y'a 3 ans.

Mais bon, globalement, on se prend pas le chou avec le bailleur, agence gérée par un type bourré de thunes et au nom interminable. Enfin, là je ne le blâme pas trop, il a enfin consenti à nous changer les fenêtres. Oui, notre porte fenêtre de salon s'ouvre par grand vent. Oui, le bois antidéluvien ayant servi d'encadrement pour la vitre de ma fille a tellement gonflé que ça a fêlé la vitre. Oui, je n'ai jamais réussi (depuis bientôt 5 ans) à ouvrir la fenêtre de la salle de bains.

Salle de bains, salle de bains, ça me dit quelque chose ça.





Ah oui, c'est vrai! On a des infiltrations d'eau du dessus, et on croyait naïvement que c'était de notre faute, le plafond tout jaune, la peinture qui tombe par paquets dans la baignoire pendant un bon bain chaud à la lavande (par exemple).
Comme par hasard, on s'en rend compte alors que nos voisins déménagent à la fin de la semaine, et qu'il va tout falloir faire à grande vitesse.


Donc résumé de la situation.
Novembre, bientôt décembre.
Pas des mois de canicule, par conséquent.
On va nous refaire les fenêtres (une journée glagla en manteaux écharpes et moon boots dans l'appart), la salle de bains (ne pas se laver à l'eau chaude).

Uhuhuh, j'ai hâte, ça va être tout neuf chez moi, j'aurai l'impression d'avoir déménagé.

18 novembre 2004

Gougueul time

Juste un petit mot sur mes google rik-wests, car elles m'amusent au plus haut point. Bon, mon père et ma mère ne m'ont malheureusement pas attribué les gènes d'une écriture fluide et efficace (et marrante)(ne vous attendez donc pas à l'inénarrable prose d' Angel).
Globalement, je ne me sens pas visée par tous ces mots, je me demande si Gou-gueule n'aurait pas bu, ou fumé des cigarettes qui font rigoler, par hasard.

- on abat les chevaux sauvages : euh ben non, désolée, je n'abats pas les chevaux sauvages (ni même ceux d'élevage), je suis assez respectueuse de mon environnement, je trie mes déchets, j'évite les sacs en plastique, je n'ai pas de voiture etc etc. Et puis je suis végétarienne, je ne vois pas pourquoi je tuerai des chevaux sauvages, je ne les mangerai pas, et puis c'est mignon un cheval.

- dacour hopital: euh ben non encore une fois, désolée, je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler, monsieur ou madame dacour, ce n'est pas moi qui veut vous faire interner, je vous promets, c'est pas mon genre.

- chaussons broderie: au risque de vous décevoir, monsieur gouhouhougueule, je ne vends ni chaussons ni patrons de chaussons, et la seule broderie que je pratique, c'est le point de croix (pas super souvent non plus).

- maman testeuse: argh, rien que l'expression me fait sursauter. Je ne teste rien sur mes filles ni sur moi même, je ne prends à ma connaissance aucune substance illicite. Bref, je ne teste pas, oui je sais, c'est dur à lire. Mais dans un sens, vaut mieux dire les choses franchement.

- insecte : oui, c'est une partie du nom de ce blog.Remarque, on ne trouve pas beaucoup d'insecte ici, quand même.


- insecte : déjà dit, oulà, tu radotes, cousin.

- "bruno bellone" : pour être crue et sans détours, je ne suis pas la présidente du fan club de bruno bellone (il a vieilli ces temps ci non?)

- j'écrirais ton nom: Liberté: j'écrirai ton nom, oui, et sur les murs (on écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime, dixit Demis Roussos)

- recette tarte citron avec pulco: pulco pulco,c'est au citron ça non?

- sosie bellucci: oui, c'est bien moi, ne cherchez pas plus loin.

- ramolli: ceci ne concerne ni mon cerveau, ni un endroit de mon corps, ramolli n'est pas DU TOUT un adjectif qui me convient( bon d'accord, j'ai fait la sieste cet après midi, et alors?)

- jambes qui piquent: ah non, j'évite, c'est rédhibitoire pour les beaux kinés masseurs de dos endoloris

- l'odorat du consommateur en psy sociale: ah, j'avoue ne jamais avoir étudié la question, mais cela mérite réflexion. Les mauvaises odeurs, c'est vrai que ce n'est jamais agréable, il faut le reconnaître.

- photos de bébés petits diables: j'aimerai avoir le talent d'Ann Geddes, mais non, en fait (et puis faire des photos avec Céline Dion, j'aurais pas pu, rapport à tympans fragiles)

- "gagner un ordinateur portable": ah non, personne de riche ne me sponsorise, pardon de gâcher votre plaisir. D'abord je suis assez mauvaise joueuse.

- problemes adsl versatis: gn? Mon adsl marche nickel, merci. Et versatis, c'est un nom pourri, quand même, je me serai méfiée.

- insecte ET prise telephonique ET ADSL: quelle alliance originale! Quel poéte. Mais que fait donc cet insecte sur la prise téléphonique??

- insecte "ton" : "mon" insecte ou insecte "thon"? C'est ambigu, veuillez renouveler votre demande, merci.


Bon voilà c'est tout pour aujourd'hui, mon kiné m'attend.
uhuhuhuh

17 novembre 2004

Délit de mollesse

Sans entrer dans les détails (qui fâchent systématiquement), je comprends pourquoi les jeunes, en général, en France, se désintéressent de la politique.

Option A
L'homme politique de droite classique, rigoureux sur la réglementation (genre Sarkozy poil au zizi oui elle est facile mais je m'en fous), belle cravate, beau costume de marque, adultère de préférence (mais la femme soutient ouvertement, quand même faut pas pousser mémé dans les orties hein). Il fait genre je suis démocrate trop la classe, le petit peuple me captive, je lui demande son avis pour faire genre. Bon, j'en ai rien à taper de ses revendications, mais j'écoute, je hoche la tête sournoisement, mais je m'en bats l'oeil à un degré, ce n'est pas croyable. Par devant ce sont donc sourires et courbettes,et par derrière...euh par derrière...vous savez très bien ce qu'on peut faire par derrière uhuhu. Je rigole mais c'est pas drôle. Bref, l'homme politique de droite rigoureux blablabla (alias HMRDB, ils aiment bien les sigles là dedans, ça fait genre) se la pète, monte ses indemnités personnelles non imposables, trompe tout le monde, bref pète plus haut que son cul.


Option B
L'homme politique de gauche, rigoureux sur la réglementation (genre euh ben Sarkozy tiens un peu), belle cravate, beau costume. Il fait genre je m'oppose à l'HPRBD, mais en fait, il s'en fout aussi du petit peuple. Il s'en bat les testicules mais d'une force. IL déploie donc son arme suprême: le discours consensuel (mais mollement tout de même, parce que ce n'est pas très efficace). Il dit: oui, les logements sociaux, ils en faut plus. Mais il approuve la construction d'une maison de retraite pour vieux riches (ultra riches même) dépendants. ouééééé, vive l'opposition. Moi, j'aime.Bon quand même, il a un point positif, c'est qu'on a la permission de lui donner son avis, et ça c'est pas rien quand même.
Il évite l'affrontement avec l'homme politique de droite, parce que ça risquerait de lui couter sa réputation (taux de célébrité: 0.2% TTC). Bref: pas vigoureux pour faire respecter la démocratie, lent, mou, évite les questions pouvant l'amener à dire son avis profond. EN un mot: un homme courageux.

Option C
L'homme politique indifferencié, plutôt centriste, dynamique, grande gueule et rentre dedans(mais centriste quand même, ça n'empêche). La cravate oui mais pas tous les jours, et lui s'en fout pas du petit peuple. Bon il est centriste tout de même hein, ça calme un peu, mais bon d'un autre côté, il a l'intelligence de voir plus loin que le bout de son nez, ce qui n'est pas une sinécure (comparativement aux deux options précédentes, qui, elles nagent en plein marasme). Dans la vie de tous les jours aujourd'hui, il est difficile de dire réellement ce qu'on pense, être écouté, respecté, et tout ça (et pourtant, je n'ai voté qu'une seule fois à droite, et ça m'a bien fait mal: ah, la super démocratie youpi youkaïdi tagada tsoin tsoin). Même si on vit dans le pays des droits de l'homme, c'est quand même un pays de vieux riches qui protègent grosso modo leurs propres intérêts plutôt que ceux des autres.

Tout ça pour dire que dans notre patelin, banlieue parisienne, se prépare une mini-révolution, le peuple averti gronde (ouh ouh j'adore cette expression), et mes instincts d'étudiante remontent à la surface: à quand les manifs, les pétitions, les sittings, les distributions de tracts que tu les touches t'as les doigts plein d'encre? Quand?
Révolution, j'arrive, un peu d'air dans cette chambre confinée, qu'on respire, crébindiou!





16 novembre 2004

Sciatique du cerveau

Bon.
L'heure est grave les amis.
J'ai une sciatique (comme les vieux un peu), mais du bras (parce que je ne fais jamais rien comme tout le monde). C'est pour ça que je n'ai pas beaucoup posté la semaine dernière, car j'ai été shoutée (bon aussi parce que je suis allée enrichir Mickey, mais c'est une autre affaire). Bref, mon docteur que j'aime beaucoup m'a dit: il faut changer de meuble informatique, car tes bras doivent reposer quand tu tapes sur ton clavier (et pas sur des bambous), et pareil quand tu manipules la souris. Ah oui j'ai fait, ma tablette ne coulisse plus jusqu'au bout. Tout en pensant intérieurement: il veut faire les choux gras d'ikéa lui, il a des actions? Mais je ne lui ai pas dit hein.
Bref, du coup, je me retrouve avec une dose de cortisone pour éléphant et une ordonnance pour des massages à visée décontractante chez le kiné.
C'est là que soudain, je suis devenue bête.
J'appelle le cabinet de kinés (au téléphone, pas au porte-voix)-dans lequel j'allais souvent il y a un moment- pour avoir rendez vous avec ma kiné attitrée. Elle n'est pas là, c'est donc son (sublime) charmant collègue à la voix suave et sensuelle qui me répond. Je me présente, il ne me reconnait pas, le goujat. Finalement, il me demande mon nom. Je le lui donne.
Il s'extasie alors: "MAIS C'EST ALIX?"
ben oui, c'est bien moi, ouh ouh ouh, tu me reconnaissois?
Hé dis donc pépé, je me suis présentée pourtant, hein!!
Je n'ai pas bien entendu ce que tu disais au début, j'avais les mains pleines de crème et blablabla blablabla blablabla (il me raconte sa laïfe)
C'est là qu'intervient la bêtise de mon cerveau à cellule unique qui, au lieu de dire: "Tu peux me donner un rendez vous là?" j'ai dit "N. peut-elle me rappeler?"
Han la nouille, j'y crois même pas.


15 novembre 2004

Les chaussons magiques

Tout à l'heure, j'ai rendu une petite visite de courtoisie à Angel, tout en passant par les caves, n'était-ce pas une formidable idée?
Pour ce faire, mes MiniMois et moi-même avons revêtu nos plus beaux atours, avec dans la panoplie nos paires de chaussons: une paire de pattes de tigre, griffes comprises pour ma grande, et une paire de chaussons tigrou usagés et dix fois trop grands pour la petite. Quant à moi, j'étais chaussée de mes fabuleux chaussons isotoner coupe ballerine et motif tigre (ou jungle, c'est comme vous voulez). Il faut savoir, pour la petite histoire/anecdocte, qui ne manquera pas de passionner les foules, que c'est la maman d'Angel herself qui m'a offert les chaussons. Oui. Ce qu'Angel s'est bien gardé de vous dire, c'est qu'elle a les mêmes.

Fin de la parenthèse. Nous sommes donc chez Angel maintenant, nous avons traversé la cave avec courage en pourchassant les fantômes (les ancêtres de Lucette rôdent).

Je passe certains détails, mais en fait, au départ, je venais apporter à ma copine un timbre, pour qu'elle puisse poster ses impôts locaux (joie suprême). Sauf qu'elle ne pouvait pas sortir, rapport à son chauffe-eau décédé.
Vêtue d'un gilet immense prêté par Angel (oui, je suis pas naine hein, mais pas géante non plus quoi), et de mes chaussons magiques tigrés (n'oublions pas le petit neuneu noir), me voilà ti pas dehors dans la rue (il fait moins quarante douze de température en plus!) avec l'enveloppe des impôts dans la main (han crotte de bique, je ne suis même pas recoiffée). Une tite photo pour immortaliser l'instant? Non non, merci, ça va bien hein.
Par chance, une boîte aux lettres estampillée la poste n'habite pas loin. Jetant des regards furtifs gauche droite gauche droite incessants, j'espère ne pas être repérée ainsi attifée. Je jette les lettres dans la boîte et repart dans l'autre sens. Mes chaussons magiques de la jungle me donnent un super pouvoir, je saute par dessus le tas de feuilles toute mouillées (que voulez vous, les rues ne sont pas nettoyées ici).
HOP
HOP
HOP
Quelle élégance dans le style!

Des chaussons magiques, oui, vraiment.
(en fait, j'ai même pas eu honte, et ça m'inquiète)




EDIT EXCLUSIF/ et oui, mesdames, malheureusement le produit est désormais indisponible, mais vous pouvez toujours vous en délecter par procuration ICI

sans artifice, sans maquillage, brut de décoffrage, naturel et tout ça...
TOUT SIMPLEMENT MAGIQUES

14 novembre 2004

Survivor

Mes aventures au pays du centre commercial bondé un 11 novembre.
Oui, je sais, ma vie est palpitante, mais d'une force (merci Angel pour l'expression, depuis le temps que je rêvais de la reprendre, j'ai enfin mitonné une petite phrase où je pouvais glisser cette savoureuse locution pas latine uhuhu).
Bref.
Angel est coupable de pas mal de choses, finalement. Elle savait que j'avais mal au dos - on ne pouvait pas me louper remarque, j'étais en mode plaintif depuis 1 semaine-, mais elle m'a suggéré la chose suivante:
"Tiens c'est ouvert la Défense le 11 novembre (oui) Ah cool, je vais aller faire mes petites emplettes de Noël, comme ça, pas de courses le 20 décembre, pas de recherches infructueuses de jouets en rupture, pas de mauvaises surprises, oh yaiss c'est trop bon, mais d'une force! (ah ah ah tu n'arrêtes pas de dire "mais d'une force" uhuhuh *gloussglouss*)"
Puis ensuite: "TU VIENS AVEC MOI? ON VA TROP SE MARRER"
Moi: "euh oui, mais j'aime pas trop le monde"
Elle:"Hé t'inquiéte, je sais jouer des coudes, on prend ce qu'on veut et on se barre, c'est bon, on en a pas pour la journée non plus!"
Pour info: 11 novembre, jour férié.

Je réchéflis vitesse grand V (tout étant relatif) et hop, je la suis dans ses pérégrinations. On se dirige nonchalemment et super fringantes, méga enthousiastes et tout et tout vers la gare. On prend nos petits billets, parce qu'on est consciencieuses et surtout qu'on est vraiment des citoyennes modèles uhuhu. Enfin, remarque, on a bien fait, parce que des messieurs dames habillés bizarrement (j'ai cru un moment que c'était des sorciers, et qu'on se dirigeait vers Poudlard) nous ont demandé nos titres de transport. Clic clic, deux petits trous et c'est reparti.
On arrive à la Défense.
Pour qui ne connaît pas, c'est un immense centre commercial gigantesque (je pèse mes mots), géantissime même (vous verrez que je n'insiste pas pour rien). Et quand vous sortez pour accéder au parvis (longueur 500m au moins, largeur 300m), de l'autre côté y'a encore le CNIT, ensemble de commerces, restaurants, bureaux etc.
Le décor est planté, c'est beau, ça brille et tutti quanti.
On commence par aller à HM et tout, et ensuite je vais faire mon petit pipi aux toilettes (refaites à neuf, sauf qu'il n'y avait plus de papier). Il est 14.45.

Un petit tour à auchan, merde, c'est déjà méga lourd. Vais-je survivre? Il est 15.30.

La galère commence. Vraiment. C'est plein de gens cet endroit, ils se sont donné rendez vous ou quoi? Il fait une chaleur, mais une chaleur, on se croirait à Tahiti (enfin, juste au niveau de la température, parce que la vue, l'odeur, et tout, c'est pas ça du tout).

Ensuite, mission jouets, toys r us, le temple des rêves d'enfants, et quand tu descendras du ciel avec des jouets par milliers lalalalalèreuh.
Bon allez, on prend tout ce qu'on voulait prendre (pas tout trouvé, hélas, ce qui implique un retour au temple, et ça c'est terrible), on paie. Il est 16.30
Vous connaissez l'expression "chargées comme des baudets?"
Ben voilà, sauf que ça aurait été plus simple d'avoir un baudet, sur le coup.
Surtout que j'ai très très envie de faire pipi. Je n'aurai pas du boire la moitié de la volvic là, car ma vessie menace d'implosion.
Les sacs de toys r us aussi, remarque. En plus, ils te niquent les doigts quelque chose de bien.
Ah tiens, c'est indiqué "toilettes" là, coooool.
J'y vais. En abandonnant Angel dans un mont-blanc de sacs toys r us.
Pas de toilettes.
Juste une plaque, avec des indications succintes concernant la localisation desdits toilettes.
Rien sur le plan.
Punaise, c'est où, là, je vais pas tiendre!
On marche encore un peu, retour à Auchan, niveau 2. Les toilettes sont au niveau zéro.
Ah cooool!
Je laisse Angel encore une fois avec tous les sacs et je cours jusqu'au lieu sacré.
Rien.
Closed closets.
Aaaaaaaaaarrgh, mais y'a donc pas de put*ain de chiottes dans leur centre commercial pourri?
Ah si madame, à côté des cinémas
Ah mais c'est à l'autre bout du cc, faut faire 3 kilomètres pour y aller (chargées comme des ânesses avec des sacs nikdoigts)!!
Je vais pas tenir! C'est incroyable!
Ah tiens, on est pas loin du mac do, je vais y aller là bas, quitte à m'exposer à une attaque de candida albicans.
Mac do en rénovation.
S'il vous plaît, dieu des toilettes, apportez moi un cadeau, un petit sanibroyeur, j'en sais rien, une palissade, n'importe quoi, mais un endroit où je puisse pisser TOUT DE SUITE!
Evidemment, il n'existe pas, ou il m'écoute pas.
Je me dis, tiens, allons au cnit, là c'est sûr, y'a des put*ain de chiottes.
On y va. 300mètres qui en paraissent 3000. Surchargées, sans doigts vivants désormais. Telles des survivantes en quête du saint graal, on rampe jusqu'à la porte. On pose nos affaires à la fnac (y'a un joli petit salon pour s'asseoir). Angel me file ses sous, pour payer le monsieur pipi.
J'y vais, la délivrance est proche, je la sens.
Mon périnée travaille à 4000% là.
J'arrive, c'est mal barré, c'est tout noir dans ce couloir.
Ben oui, c'est fermé, hein, monsieur pipi ne travaille pas le 11 novembre.
Aaaaaaaaaaaargh, mais c'est pas possible! Y'a pas des gens qui distribuent des libras gratos dans le coin, là?

...
Les toilettes se sont évaporées, ça n'existe plus, maintenant NicolasHulot le couillon se bat pour sauvegarder cette espèce menacée.
Je commence à délirer, je sens que ça va très mal se passer là.
Mon dernier espoir: la fnac.
Je vais direct voir le vigile et lui fais mon grand numéro:
"S'iiil vous plaaaaaaait (je me dandine) vous n'aurez pas des toilettes, j'en peux plus!"
Il me répond, si là bas, au fond du couloir (tout noir)
"Mais c'est ferméééééééé, j'en peux plus, y'a aucun toilette ouvert dans ce (put*ain) de centre commercial! Je suis allée partout, j'en peux plus, s'il vous plaît!! "
Il se tourne vers son chef et lui demande pour moi.
S'il vous plait monsieur, soyez béni sur 44 générations, mais indiquez moi des toilettes!
Je le supplie (ça frôle le ridicule, mais je n'en suis plus là)
Première porte à droite.
VITE
Merci, oh merci, des toilettes valides!
Je me soulage en répétant mercimercimercimerci aaaaaaaaah mercimercimerci.

ça va mieux, oh merci!

Enfin, j'ai perdu au moins 5 kg de liquide d'un coup là, je crois que le retour va être plus léger.
Que nenni, y'a encore les sacs à porter.

L'expédition s'achève, après l'attente sur le quai, le parcours en train de banlieue, et les 300 ou 400 mètres qui séparent la gare de notre auguste demeure.

Ah, enfin, c'est pas trop tôt.

La prochaine fois, j'emmène:
- un diable pour porter les courses
- un pot de chambre de poche
- un porteur (genre Orlando Bloom, par exemple)




13 novembre 2004

C'est pas possible

Excusez moi bien les gens, je doute bien que vous vous bousculiez par milliers à mon portail pour tenter de m'aperçevoir, moi la star de la toile. Je m'en doute, je m'en doute, mais j'ai comme qui dirait toujours mal au dos, et il m'est difficile de rester devant mon pc (enfin, c'est bon aussi, je ne vais pas raconter ma vie hein).

Je vous prie également d'excuser le bref accès de haine (bref, j'ai dit) qui va suivre, mais il faut que ça sorte, là, publiquement.

Ma grand-mère (précédemment décrite sur ce blog) et son mari, mon grand-père, qui se vouvoient depuis environ 55 ans, ont en plus d'un esprit étriqué une mentalité de merde et des idées pire qu'à la con.
Figurez-vous qu'ils ont ouvert une bouteille de champagne pour célébrer la victoire de ce crétin de buisson maudit. J'y ai pas cru quand on m'a rapporté ces évènements, et peu après j'ai déclaré "c'est pas ma famille" (pardon pour la syntaxe, mais je suis énervée).
C'est possible d'être aussi con ou pas, là j'ai un doute.
L' horreur ultime étant de comprendre pourquoi? Pourquoi fêter ainsi l'élection d'un abruti? Ben voyez vous, il parait qu'il est contre l'avortement.
No comment.

Je suis énervée là, faut que je bute un truc.
VITE

06 novembre 2004

Rebelzzzzz

Bon ce soir, juste une petite anecdocte (parce que je suis complétement tarée et atteinte du bulbe, des fois).
Comment je suis trop rebelle des fois (je précise qu'il s'agit d'ironie, on ne sait jamais uhuhu)
En plus je me tape une double névralgie cervico-brachiale (grosso modo, j'ai super mal au dos, j'ai les nerfs en pelote et ça résonne dans mes bras).

Tout à l'heure je chantais Metallica dans la rue (oui, je sais rester très puérile, très djeunz powa). Enfin, j'ai repris "Ride the lightning", pour ceux qui connaissent.
Bon, j'avais un peu pris ma voix de yakatata black metal, il faisait nuit, tout était moyennement éclairé dans la superbe ville de droite dans laquelle j'ai la chance de loger depuis 25 ans.

[Tout en chantant allégremment, et ce avec un enthousiasme non feint, je tenais ma fille par la main. Elle était captivée par son ombre. A un moment, on passe devant un grillage et elle s'exclame: "Maman, mon ombre est prisonnier". Pauvre petite ombre. Deux pas plus loin, la petite ombre s'est sauvée, et elle a eu le coeur plus léger.]

Du coup, j'en perds le fil, de ce que je disais.
Ah oui.
Ride the lightning ("chevauche l'éclair" grosso merdo")
Quand au loin, dans le noir de 18 heures 17, on aperçoit
.
.
.
.
.
.
.
.
.
des scouts.

Argh.
J'ai poussé un cri terrifié (mais ils ne se sont pas senti visés, tant mieux, car on m'a dit qu'il ne fallait pas se moquer, que c'était vilain tout plein).
J'ai continué mon chant (oui, ça fait bien 500 mètres que ça dure, c'est pas un peu fini non?
"My fingers grip with fear
What am I doing here?"
et encore
"Wakened by horrid scream
Freed frome this frightening dream"
PARDON "flash before my eyes" PAAAAAAARDON (ces scouts stationnant sur le trottoir) PARDON JE VOUDRAIS PASSER "burning in my head I can feel the flaaaaame" (je suis polie, mon keum leur a dit PARDON CARNAVAL)

Je me demande un truc là: c'était nous ou eux, les jeunes rebelz?

Post écrit sous médicaments altérant l'intelligence et les facultés mentales en général

Libellés :

04 novembre 2004

Mindless black

Un concert thrash death black metal, vous avez essayé?



J'étais invitée.
Oui, ça commençait bien à 16.30. C'est pour tous les petits jeunes qui avaient environ la moitié de mon âge et qui avaient classe le lendemain, en fait. Et puis après le concert, il paraitrait qu'il y avait bal musette.
Heureusement, nous ne sommes pas arrivés à l'heure. Mon dieu, l'angoisse, ça aurait voulu dire qu'on se serait encore plus fait iéch dans les escaliers en attendant le groupe de notre jeunesse (bubu, our idol uhuhuh). Comme vous pouvez le voir sur le billet d'entrée, il y avait environ 15000 groupes avant, et franchement, j'ai les poils des oreilles qui frisent en vieillissant.En fait, je n'ai pas eu le courage de tout écouter, parce que franchement, j'aimais pas déjà de dehors, je ne voyais pas du tout comment j'aurais pu apprécier du dedans hein.
Donc, ma copine Lulu et moi, nous sommes restées plantées dans les escaliers, en crevant la dalle parce que "toute sortie est définitive". Merde, on est pas futées (pour rester poliche), on aurait pu rentrer seulement à 20 heures, et aller se baffrer, au lieu de fantasmer sur des nems transgéniques!
Bon, après, ce qui a egayé ma soirée, c'est vraiment le groupe Anorexia Nervosa. Je ne met pas de lien ici vers leur site, cherchez donc par vous même.
Splendide.
Déjà les déguisements étaient top. Alors là, on ne pouvait pas faire mieux. Le chanteur et son imitation cotte de maille, huuum un vrai plaisir. Et puis leurs petits pantalons moulants en faux plastique, wouch, je veux le même hein! Bon, la musique en elle-même, je trouve ça plutôt pas mal, assez mélodique (y'a pire). Mais la voix, purée, je ne réussirai jamais à m'y faire.Je vais essayer de vous restranscrire mon ressenti.
[chanson terrifiante, où on parle de choses sataniques un peu, enfin la seule chose que j'ai comprise c'est : Redemption process]
le chanteur parle (voix d'homme normal): BONSOIR PARIS! COMMENT çA VA? (tout d'un coup il se transmute en troll géant qui mange un plat de barbelés): VOUS CONNAISSEZ NOTRE NOUVEL ALBUUUUUM? REEEEEDEMPTION PROCESSSSSSSSSSS!
(un peu serpent en fin de vie qui vient de s'enfiler 3 litres de jack daniel's)

Argh. Remarque j'ai bien ri hein, mais bon c'était pas un spectacle comique. Si tu étais surpris(e) en train de rire, y'aurait sûrement eu des trucs vaudous sataniques (ces gens là n'ont peur de rien voyons, ce sont de courageux couards uhuh han merde, je rigole encore!) . Après, prise d'une crise de curiosité soudaine, je suis allée voir leur site, et ça a fini par m'achever définitivement. Comment ils se la jouent genre "je suis toute la haine du monde, l'origine de toutes ces choses immondes blablabla", les terreurs du quartier qui boivent de la bière, fument des cartouches de clopes à la journée et disent haïr les enfants.
Quels cornichons. Je parie que ce sont des extrêmistes aigris qui votent à droite (bien bien à droite).
Et puis fallait voir tous ces gens en transe lors du concert, cette voix d'outre tombe devait être suffisamment envoûtante pour galvaniser tout le monde (et moi qui riais: enfin pas trop au début, j'avais plutôt la bouche ouverte l'air circonspect, mais à la fin, ouh, quel plaisir de danser sur cette voix angélique magnifique...nan, j'déconne,)

Libellés :

03 novembre 2004

Young blood

Quand on va à un concert, on revient toujours avec plein de tracts dans les poches. Pas du meilleur goût, j'en conviens.



Cliquez sur l'image pour parvenir au site (je ne sais pas ce que ça vaut, je n'arrive pas à y aller, mon écran refuse) Je compte sur vous pour me dire si c'est bien
Pour ma part, je trouve déjà le tract prétentieux; c'est pour ça que j'ai pris une photo floue:
He*mo*ra*gy SAN*G POUR SA*NG heavy/thrash metal (déjà là j'ai envie de rire)
ensuite en bas: sort son premier pre-album (euh oui? pourquoi pas un album directos hein? quelqu'un peut m'expliquer la subtilité?)
(le pré album s'appelle donc) FIR*ST BL*OO*D (écrit avec une police qui suinte)

Bon d'accord, j'arrête de me moquer, moi aussi j'ai été jeune.Mais quand même, c'est sûr que ça s'écrit comme ça h*em*or*ag*y?
Oui, j'arrête, d'accord.

EDIT: bah oui je reçois des mails me demandant d'effacer ce message. Ben non. Et ça s'appelle la liberté d'expression.

Libellés :

Les Furieuses

Excusez mon absence prolongée, mon week end fut riche en émotions et en sorties (deux uhuhu) et du coup, j'étais tellement fatiguée que j'eusse préféré dormir (ou du moins essayer).
Comme vous êtes tous de gentils amis, je vais tout vous raconter (mais ça risque de prendre du temps, alors une seule chose à la fois please).En fait, j'en profite, ça fait tellement lonngtemps que je n'étais pas sortie que j'avais perdu de vue certaines choses, mais je ne regrette pas du tout les avoir retrouvées. Enfin, j'ai aussi été témoin de la connerie humaine, et celle-là, je ne l'avais absolument pas perdue de vue. Enfin bon.
Dimanche soir, avec une vieille copine (qui n'est pas vieille, mais qui se reconnaîtra), nous sommes allées dans un bar plutôt rock à Bastille. . Oh, c'est super comme endroit, vraiment. Très underground, très vieilles pierres, enfin, niveau ambiance, c'était très rock quoi. Personnellement, j'y retournais pour voir des copains d'antan (eux). Enfin, c'était toute une partie de ma jeunesse, leurs concerts d'il y a 8 ans (je vais encore me faire vanner, mais c'est pas grave,j'assume), les entrées gratos à leurs concerts, même des backstages des fois. Et ils étaient au bar, dimanche soir.
J'étais toute contente, vraiment, en partant. Ouais, je vais les revoir, ça va être top canon méga groove, lalalalalèreuh. En arrivant, le bar blindé (et enfumé). Pas une place, faut attendre que quelques énergumènes déguisées en monstres s'en aillent. Ah? Ah? A moins que! Juste là, à côté de Bubu, on puisse se coincer, allez, en se serrant un peu! (Sachant que Bubu était notre fantasme absolu, y'en a pour qui c'est Leonardo di Caprio, hein, alors!). Et puis il est plutôt (toujours) plutôt sexy quand même. Waouh.
Sauf qu'on avait pas compté sur sa chasse gardée. Vraiment incroyable. Deux nanas qui apparemment n'avaient pas beaucoup de jugeotte ni de savoir vivre, ni même une once de sourire à partager ont alors déclaré quasi en coeur:" NON MAIS IL N Y A PAS DE PLACE POUR 3 ICI!" C'est vrai, on était 3. Mais bon, étant donné la place de choix, on se serait serré un peu quand même. Pff, du coup, on était verts, et on a déblatéré sur leur tronche toute la soirée. Vous savez, des trucs de filles qui crachent sur des filles.
Fallait pas qu'elles commencent. En plus, on a pu mater Bubu toute la soirée quand même.
Je ne comprends pas pourquoi elles ne voulaient pas qu'on s'assoient en face d'elles. Je crois que le seul défaut qu'on avait, c'est qu'on était des filles.

Beaucoup de choses changent en 8 ans, même si on a l'impression que non, au premier abord.

Allez promis, dès que j'ai compilé mes souvenirs, je vous raconte le concert auquel Bubu (lui même héhéhé) m'a invitée lundi soir.

Libellés :