Ah ben pourquoi pas

C'est beau le monde avec des lunettes roses uhuhuhuhu

Walk and see

Quelque part, c'est un peu mon lot quotidien, de marcher dans la rue. Quand on a pas de voiture, on est un peu condamné(e) à ce mode de transport (écologique). Dimanche matin, alors qu'on se promenait tranquillement, j'ai pris l'appareil photo de ma soeur et j'ai immortalisé plusieurs instants. En voici un extrait. Oui, il y en a d'autres, mais je me les réserve pour une prochaine fois.

Je l'ai un peu colorisé, c'est pas tout mauve par chez moi hein, faut pas rêver non plus. Quoique.

Des fées sur la pelouse

A l'initiative de Del, une petite exposition interbloguesque de fées a lieu. J'aime bien les expositions, on y voit tellement d'"oeuvres" différentes. La différence, c'est ce qui est le plus intéressant, en ce bas monde. Et dans ce cas, j'y vois une ode au printemps qui s'est bien fait attendre cette année je trouve quand même un peu.
Vu que je ne sais absolument pas dessiner -c'est de notoriété publique- j'ai préféré faire un petit clin d'oeil que chacun prendra comme il veut.



Un peu de magie dans chaque brin d'herbe et dans chaque fleur, finalement ;)

Et allez voir les fées de CassioP, elles sont super super chouettes.

flemmasse

Bon voilà.
Depuis quelques jours, je ne poste plus, je ne lis plus, et à vrai dire je ne fais plus rien. Un immense ressenti de flemmasserie m'a envahite. A vrai dire, je ne peux même pas dire qu'il s'agisse uniquement de flemme, je dois faire un rebond de mon régime, c'est pas possible d'être aussi fatiguée. Oh j'entends d'ici les remarques de ceux (celles) qui vont trouver l'argument bien facile, mais bon, en même temps, j'en ai pas d'autres, donc forcément, ça limite.

Bon en tout cas, je me sens un peu mémé sur les bords, à faire ma sieste l'après-midi et mes insomnies du petit matin.
Tout à l'heure, le regard dans le vague et le cerveau embrumé, j'ai quand même réussi l'exploit incroyable de saisir mon appareil photo (sans pierrerichardiser et le laisser tomber, notez bien). En fait, c'était flippant dehors, je l'ai vu dès que j'ai ouvert mes volets. Une ambiance lugubre, limite fin du monde Nostradamus staïlie, l'orage en sus.




Pourtant hier les petites fleurs de la pelouse sacrée de Lucette faisaient les belles...





Correction de dernière minute

Deuxième effet kiss cool

Hier matin (dimanche donc), alors que je me promenais (gaiement) dans les rues de ma ville (oui il m'arrive des choses extraordinaires, le truc de ouf quoi), j'ai vu des choses bizarres. D'habitude tout est tranquille, quoiqu'il fut extrêmement rare que je sorte un dimanche matin, car je dors. Mais je suis sûre que tout est calme, que les gens marchent paisiblement tout ça, que rien ne sort de l'ordinaire par rapport aux autres jours de la semaine.

Ce qui n'était absolument pas le cas hier.
En fait, des tas de gens se baladaient avec des branches d'arbres dans leur main ou leur sac (si ça avait été dans les cheveux je me serai rapidement enfuie et cachée dans ma cave). Et le plus étonnant, c'est que ces personnes avançaient toutes dans le même sens. Oh non, ils ne formaient pas une foule, mais se suivaient à distance raisonnable. Du coup, je me suis immédiatement posé la question suivante: pourquoi ce petit sourire au coin des lèvres, alors qu'usuellement par ici ça se fait rarement?

Du coup j'ai mené ma petite enquête, et j'en ai rapidement conclu ceci: ces dames et ces messieurs revenaient de la messe. Allélouia et compagnie, c'était hier le dimanche des Rameaux, ce qui est un dimanche important, qu'on se le dise. C'est pour dire, au début, j'ai cru que c'était la secte des branchages, mais non pas du tout, c'était le dimanche des rameaux. Oups. Si vous voulez en connaitre l'histoire, tapez donc dimanche des rameaux sur google, vous n'êtes pas au cathéchisme ici.

Alors toute cette ferveur religieuse, ça m'a rappelé des souvenirs d'enfance. A vrai dire, quand j'étais jeune, mes parents m'obligaient à aller à la messe, et comme j'étais une vilaine vilaine fille, je m'enfermais à double tour dans la salle de bains pour éviter la cérémonie dominicale. Une fois, je me suis même ouvert le crâne pilpoil à l'heure H, si ce n'est pas un acte manqué ça hein! Et dans ma famille, c'est hyper mal vu de ne pas se confesser, de ne pas aller à la messe, de ne pas réciter ses prières quand on te dit de les réciter. C'est surtout devoir se confesser qui me rendait dingue. Genre l'être humain est foncièrement mauvais, l'âme noire mais repentissant, il se dirige vers le confessionnal, où il va vomir ses péchés et s'en débarrasser comme on va aux wc. Mais après ce grand moment de fausse peine, tu peux recommencer à loisir.
A dire vrai, tu peux même mentir, ce qui compte, c'est d'être entré là où il fallait.
Quand je me suis détachée de tout ça, j'avais 14 ans, et on m'a prédit que j'y retournerai un jour. Ben oui, j'ai Madame Irma dans ma famille, elle prédit des trucs trop wesh wesh. Hum, quand j'y pense, c'est quand même une sacrée veinarde de pouvoir lire dans l'avenir des gens, et surtout pouvoir ainsi sonder une âme aussi noire que la mienne, chapeau.

Attention, ces propos n'engagent que moi, mon rapport personnel à la religio, mon éducation. Ne pas généraliser s'il vous plaît et encore merci.

Aujourd'hui, je ne me suis jamais sentie aussi loin de tout ça, de tout cet engrenage dans lequel tu peux tomber enfant et qui enclenche certaines pseudo obligations. Finalement, j'ai eu l'impression d'avoir la tête blindée de préceptes dans lesquels je ne me suis jamais sentie à l'aise, et se débarrasser de cette carapace inutile n'est pas chose aisée. En fait, tout cette embrigadement (oui le mot est fort et c'est fait exprès) emprisonne les personnalités dans un halo qui les empêche de s'exprimer telles qu'elles sont.

Sinon, c'est le printemps, et c'est super joli, le printemps. D'année en année, je trouve ça de plus en plus joli d'ailleurs.

Extase

Imaginez un endroit tout vert, plein de champs et de vaches (mais où ne vivent pas des Hobbits).
Imaginez un village, perdu sur une route départementale.
Imaginez un lotissement orangé à l'extrêmité dudit village.
Imaginez un monde où votre téléphone mobile ne capte qu'un pas sur deux.
Imaginez un lieu finalement quasi secret, au nom étrange mais pas mystérieux, où la technologie n' pas sa place.
Imaginez dans cet endroit des gens qui se connaissent tous, et qui observent "l'étranger" derrière des rideaux en dentelle.
Imaginez vous à devoir vous soumettre aux coutumes locales, à avoir l'obligation mondaine de prendre l'apéritif chez René, dans des verres opaques.
Imaginez vous sans espace de promenade, juste une route qui ne mène nulle part, qui longe les habitations et aussi les vaches en train de copulationner gaiement. Heureusement, il n'y passe qu'une voiture par heure. Ou un tracteur, c'est selon.
Imaginez un endroit sans distraction possible, même pas un GR sur lequel vous pourriez passer la journée à faire une randonnée.

Pas de magasin, pas de marché, pas de cinéma, pas d'espace vert (sauf le champ de Maurice, mais c'est interdit de marcher dans un champ de betteraves).
Juste une grande place vide, une église, une mairie.
Ah j'oubliais la cabine téléphonique.

Perdu au milieu du monde, sans lien vers l'extérieur que celui qu'on vous propose.
Remarquez, c'est calme et silencieux, on n'entend que les chuchotements des voisins quand vous sortez prendre l'air.
Mais oui, je ne vais pas me plaindre, je vais passer un super WE du premier mai avec mes miens.
Quand il n'y a rien à faire, de toute manière, je dors.
Après je me lève pour ne rien faire, ensuite je regarde TF1, et après le plus grand cabaret du monde, et ensuite je vais me recoucher.
S'il fait beau, j'irai me mettre une couverture sur la pelouse et j'y dormirai.

Peut-être que si j'ai envie de me cultivationner, j'emmènerai une palette de livres.

On ne sait jamais.

ça aurait pu être pire

Ma mission du jour (d'hier): réussir à arriver à l'heure à l'école pour chercher Nounette, 4 ans, qui m'y attend.


16.05, branle-bas de combat.

Ma mini, qui a refusé de s'endormir avant 15.19, dort profondément. L'ouverture des volets n'y fait rien. Ni Depeche Mode à donf. Elle pionce, elle en écrase sur son oreiller.

16.10

La petite personne refuse de se réveiller. Il faut dire que depuis la rentrée du 7 mars, elle fait les 4 aller-retour école-maison avec ses petites jambes, monte et descend les escaliers. Exercice physique important pour de si petites jambes (déjà qu'en tout elle ne mesure que 88 centimètres uhuhuh).
Bref. Je décide de mettre mes chaussures. Je les enfile et au moment de faire le lacet gauche, ben ce couillon me reste dans la main. Waouh, me dis-je sur le coup, j'ai trop de la force dans les poignets. Ensuite, le mot qui me vint à l'esprit est "merdeuh".

16.12

Mini pionce toujours.
Je décide donc tout en la sommant à grands renforts de voix de stentor de se lever.
Pendant ce temps (j'aime bien faire plusieurs choses alors que je n'ai que deux mains), je décide d'aller chercher un lacet neuf dans le placard. Vu que je suis légèrement pressée, je me dépatouille trop mal, fait ma Pierre Richard, et fait tomber le tube de multivitamines dans un verre à moutarde folklorique portugais qui s'effondre au sol et se pète en mille milliards de petits morceaux.


16.14

Je prends la balayette et ramasse. Ben oui hein, quand on a pas de cerveau... Et puis on fait partie du clan "je circule pieds nus dans mon home sweet home", donc les éclats de verre, tout ça, c'est interdit. Protection des pieds oblige. Oups, j'espère que j'en ai pas oublié des morceaux. Quand même, c'est bientôt la saison des tongs hein.

16.15

Je réveille la minette de force. Je l'habille en trois secondes (lalalallala wonder woman lalalala)

16.15'30

Je prépare le goûter. Un biberon que la miss ne boira pas en plus. Trop dégoutée. En plus je passe trop de temps à essayer de trouver une boite pour y ranger des biscuits, qu'elle ne mangera pas non plus. Pff. Vraiment, ça vaut la peine de se décarcasser hein!

16.17

Je mets mon gilet, je suis fin prête à sortir. Wééé.

16.17'23

Ah ben non, la mistinguette n'a pas son manteau.

16.18

Enfin je réussis à sortir de mon appartement sans avoir l'impression d'avoir oublié quelque chose. Normalement, à cette heure-ci, je suis à mi chemin. Je rappelle que je circule avec une nana qui ne mesure que 88 cm, par conséquent ses jambes ont une taille proportionnelle à celle de ses pas.

16.21

Ne pouvant plus porter 12 kg, je pose les minipieds sur le sol. Ils peuvent bien marcher un peu hein, je ne suis pas un baudet (ça se saurait).

16.31

On arrive à l'école. Han comment je suis à la bourre, incroyable.

16.32

Ouf, ma fille n'est pas toute seule dans la classe avec sa maitresse. Y'en a qui sont encore plus en retard que moi dites donc. Comme quoi, j'aurais pu faire pire. Deux minutes seulement.

Impressionnée par mon propre exploit, je m'auto-congratule mentalement, me promettant que demain serait autrement. Mais autant vous le dire de suite, je vis sans montre, j'ai une horloge intégrée, mais pas tout le temps. Nobody's perfect.

Fan

Comme le philosophe Patrick Fiori aime à le fredonner:"encore un jour qui se lèveuh encore un jour inoutile où la vie balaie les rêves alaurs qu'ils étaient trannequilles", voilà encore un jour qui se matin même je crois s'est levé, mais je ne pense pas qu'il ai été inoutile... M'enfin, qui sait.
C'est vraiment incroyable, vous ne trouvez pas?
J'aime bien analyser les paroles des chansons, françaises ou pas d'ailleurs. Et parfois, hop hop tagadac, un chanteur tombe dans mon colimateur, comme ce cher Patrick (d'où une ironie non masquée qui m'a poussée à le propulser au rang de philosophe, ce dont je ne doute pas. Persone n'a besoin de diplôme pour pondre des phrases profondissimes non plus). Et puis, d'un autre côté, j'ai parlé de Whitney Houston (je t'aimerai tououhouhouhouhjouhouhouhrs), et je n'avais pas trop envie qu'on se fasse une opinion hâtive sur mes goûts musicaux. Souvent, j'essaie d'écouter attentivement jusqu'au bout (sauf si c'est humainement impossible, j'y reviendrai plus tard). Après tout, l'habit ne fait pas toujours le moine.

Là j'allais parler de choses sérieuses, mais au bout du compte, je me suis dit que non, franchement, c'est impossible que soient visibles sur le même post, du même jour les mots "Patrick Fiori" et "reproduction sociale" (non ce n'est pas sessuel). Je préfère continuer sur la musique en tant que telle, ce qu'elle nous propose aujourd'hui, et finalement si les talents divers et variés ne sont-ils pas étouffés par une industrie surpuissante (genre téléchargez moi légalement powa).
Je crois malheureusement que tout art est soumis au capitalisme, ce qui me désole profondément, mais quand on est artiste, on est on obligé de se soumettre à certaines vélleités. L'argent fait vivre hein, c'est triste mais c'est ainsi. Le talent ne fait pas tout.

Avant de parler de tout ça, je voulais écrire un truc pertinent sur les paroles paroles paroles des chansons qu'on peut entendre, et même des fois c'est en anglais donc on ne comprend pas sauf si on cherche à analyser. Ce qui n'est pas souvent le cas, car croyez moi, les mélodies sympatiques ne sont pas particulièrement celles sur lesquelles sont entonnées les meilleures réflexions. Oh je vous vois venir hein, genre j'écoute Whitney Houston en cachette et ensuite je viens critiquer bodyguard. Désolée, mais non. Remarque, ça aurait pu. Je voulais avant toute chose revenir sur ce qui était humainement écoutable, et bien sûr ces propos n'engagent que moi et ne sont en aucun cas pensée universelle. A mon sens personnel privé tout ça, une musique engendrée par l'attrait du profit et de la gloire - ne serait ce t'elle qu'éphèmère- est fortement différente d'une musique pensée composée vécue. Y'en a qui m'énervent beaucoup (je ne dis pas qu'ils n'ont aucun talent hein, je dis juste qu'ils m'énervent), Pascal Obispo en tête. Oh alors lui, il m'agace d'une force! A se la péter avec son faux look, son sourire j'attire les minettes. Brr. Garou, pareil. Il fait pas naturel ce type, vous ne trouvez pas? Mais non je ne suis pas méchante.
Prenons un exemple, une chanson de Garou que je vais analyser pour vous. De rien. Je le sais Heidi que cela te fait plaisir aussi.
oh en cherchant des paroles j'apprends que ce bel homme a fait un disque avec sardou. Ils font une ligue maintenant? Help me if you can. J'ai trouvé. La chanson "je n'attendais que vous". Oué.

On garde un soleil (bon)
Au fond de nous (ce qui me gêne)
Un feu qu'on réveille (c'est ce "on")
Malgré tout (ouhouhouh pleurnicheries)
Malgré les douleurs d'hier (et seulement celles d'hier hein, trichez pas!)
Tout à coup on espère (ah ouf)

Au hasard d'un jour (lequel je te prie monsieur garou?)
Pareil aux autres (ah non ça jamais!)
On se sent moins lourd (lui aussi fait un régime?)
La vie nous porte (trop pratique quand on a mal aux pieds d'avoir tant marché)
Pour un regard de lumière (waouh: dois je avoir la bave qui dégouline?)
Un seul aveu à faire (cause toujours)

Je n'attendais que vous (qui, moi?)
Je n'espérais que vous (moi, ou nous?)
J'ai marché si longtemps (je croyais que la vie vous portait?)
Je viens de loin (fallait prendre le bus!)
Le monde était grand (ben oui hein c'est pas nouveau en même temps)
Et long le chemin (long grand loin hé bé!)
Je n'attendais que vous (je répète: qui?)
Nulle autre que vous (moi, lui, elle, nous, vous, eux?)
J'attendais votre voix (ah donc la mienne)
Vos soupirs (gn? pourquoi soupirerai-je?)
Donnez-moi votre air (mais oui bien sûr, et la marmotte...)
Qu'enfin je respire (euh si vous chantez c'est que quelque part y'a un souffle en vous non?)

On garde un peu d'or (où?)
Au fond de l'âme (c'est trop beau finalement)
Mais le temps dévore (devrais-je pleurer là?)
Éteint la flamme (oh non pas maintenant je commençais à y croire!)
Jusqu'à ce jour de hasard (jouer sa vie au dés, c'est mal)
Et soudain on repart (un mars?)

On remplit nos yeux (oulà ça va plus là)
D'autres couleurs (ah non, merci, sans façon)
Est-ce qu'on y voit mieux ? (ah j'ai compris, c'est une sorte de figure de style!)
Est-ce qu'on est meilleur ?(on remplit pas vraiment les yeux en fait!)
Quand tout redevient si clair (au oui c coule, je viens de comprendre)
Un seul aveu à faire (encore?)

Je n'attendais que vous (blablabla)
Je n'espérais que vous (blablabla)
J'ai marché si longtemps (oui, et c'était qui la pétasse avec vous dans voici la semaine dernière?)
Je viens de loin (bus train taxi?)
Le monde est trop grand (cela dépend comment on voit les choses)
Trop long le chemin (oh un banc!)
Je n'attendais que vous (oui oui, à d'autres svp)
Nulle autre que vous (je ne suis pas intéressée)
J'attendais votre voix (désolée)
Vos soupirs (quelqu'une est intéressée?)
Donnez-moi votre air (il est collant ce type)
Qu'enfin je respire (il parle d'amour là?)
Vous, vous (ouh ouh ouh)

Bon j'en ai marre, il répète toujours la même phrase.
En plus je risque de m'attirer les foudres de ses fans. J'en ai moyen envie en fait. Et puis je parle de Garou, mais y'en a plein, des chanteurs qui beuglent. Certes, j'aurais pu parler de musique underground. Oui, j'aurais du. Avec des si, c'est fou, on pourrait refaire le monde. Avec seulement deux lettres.

Et ce qui me dégoûte, c'est que demain soir, au Palais des Congrès, y'a le concert de Dead Can Dance, complet depuis des lustres. Et j'y vais pas. Alors ça me rend un peu aigrie.

De l'intelliscience

L'intelligence, c'est comme un poisson qu'on essaie d'attraper avec les mains dans une rivière. Elle glisse, se débat, se tortille. Elle ne veut jamais rester où elle est, la salopiote. La contenir, c'est un dur labeur. Et ce n'est pas à se confiner dans ses connaissances qu'on l'exprime, mais bel et bien en cherchant toujours plus loin. C'est même un peu le but, en fait. Voici comment je vois les choses. A l'origine, d'une intelligence, il y a deux intelligences. Je ne parle pas de l'intelligence au sens littéral, mais bien dans le sens que l'homme a été élu animal le plus futefute du monde, et ce il y a plusieurs années déjà. Ce n'est pas tout le temps mérité ceci dit, car quand on en voit certains, ça calme. Je ne vise personne en particulier (pour le moment). Bref, un enfant naît un beau jour (ou une belle nuit)(il peut pleuvoir aussi), et avec lui un autre corps, et à l'intérieur d'icelui, un cerveau. Dans cette petite cervelle toute neuve, des neurones. Des interconnexions (ne me demandez pas non plus de vous faire un cours de bio sur le cerveau humain non plus), des lobes temporaux tout ça, tous neufs (et point lavés avec mir laine, qui ne lave que la laine).

On peut donc naître avec des prédispositions (moi par exemple, j'en ai aucune en maths), mais au final ne pas les utiliser et laisser partir ses neurones en décrépitude. L'intelligence dépend donc de deux facteurs: de ce avec quoi on est né (patrimoine génétique) d'une part, et ce qu'on réussira à construire tout au long de notre vie d'autre part. Mais de manière globale, il est tout de même indispensable de cogiter à max pour développer un esprit critique, un caractère propre, une indépendance d'esprit. Le savoir ne suffit pas à l'intelligence (quoiqu'il y contribuasse largement).

Tout ça pour dire qu'hier, j'ai été fortement déçue. J'ai eu le malheur de faire un test de QI sur internet (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs ne me le demandez pas). Bon, à la base, il faut savoir que je suis d'une nullité inhumaine dans tout ce qui est logique, calcul et tout le tintouin. Je m'en fous complètement de savoir quelle forme va suivre la suite de zigouigouigs. Ce sont des réflexions qui m'échappent totalement. Que des gens passent du temps à concevoir des tests du genre, ça me laisse toute pantoise (et bouche ouverte, la bave aux commissures, lasse de ne point la logique qui m'est imposée). L'intelligence doit-elle correspondre à une nomenclature bien précise, que si tu débordes (ou pas), tu es catégorisé? La réponse est oui, j'en ai bien l'impression, et cela me désole. Nous sommes tous différents, et c'est bien qu'il existe différentes façons de voir le monde, différentes compétences. L'intelligence n'est pas unique. La connerie non plus, remarquez.
J'aime à savoir que je suis unique. Que mon intelligence ne ressemble à aucune autre. C'est plutôt rassurant, même. Je ne demande qu'une seule chose aux concepteurs de tests, c'est qu'ils arrêtent de penser que les maths sont base à tout, la logique indispensable. C'est vrai quoi, cela m'a toujours choquée (c'est ptêtre parce que je n'ai jamais compris MON intérêt aux maths). A y réfléchir, il faudrait presque autant de tests qu'il y a d'innombrables intelligences.

Bon, ce qui me console un peu, c'est quand je me dis qu'il est difficile de tout avoir. Quand on a la beauté, quand on a du coeur, on ne va pas non plus tout exiger.

Quoique. Pourquoi pas?

Exercice abdominal

Cet objet est une torture pour les muscles. Alors, c'est comment, on ressent quoi, à se faire contracter les abdominaux comme ça, par un machin électrique? Des témoignages, peut-être?
M'enfin, moi, je dis NON



J'ai trouvé une méthode efficace, peu coûteuse, qui demande finalement peu d'investissment. Ptêtre bien que je vais la breveter, d'ailleurs. Quoique cela a dû être expérimenté par plein de gens. Bon, autant vous le dire franchement, y'a quand même un inconvénient, qui n'est pas majeur, mais qui peut nuire à votre réputation si vous êtes très célèbre.
Si vous avez décidé de faire des abdominaux et de vous sculpter des fesses de rêve, vous pouvez lire la suite. Sinon, ben, à bientôt hein, et merci, c'est très gentil d'être passé. Enfin, c'est vous qui voyez.

Voilà.
Il s'agit de profiter des trajets à pied, de les rentabiliser efficacement. Pour ce faire, il suffit de contracter les muscles du ventre, comptez jusqu'à 20, relâchez. Ensuite, même chose avec les fessiers. Hop hop hop. Relâchez. Cela vous donne l'air passablement constipé, mais à la fin de la journée, vous avez mal aux muscles. Enfin, moi, j'ai mal, car je ne les utilise pas souvent, vous voyez. Abstenez vous de contracter quand vous rencontrez quelqu'un. Le sourire crispé relié à une respiration qui se relâche bruyamment, c'est très mauvais pour votre popularité. Le tout, c'est de maîtriser le geste. Heureusement cela vient vite, mais il ne faut pas avoir de sentiment de gêne, ou pire, de honte. Chacun fait ce qu'il veut, après tout.

Aïe huile olouaiz lowe you ou ou ou ouh

Bon, certes, c'est un titre bien long, mais cela ne veut rien dire croyez-moi, il ne faut pas se fier à l'apparence. Quoique des fois elle ne soit pas vraiment trompeuse. Je ne sais pas en tout cas si ce titre vous dit quelque chose (prononcez à voix haute, vous verrez bien hein).
Hier, rattrapée par un mal de dos intense, je me suis plantée devant mon poste (de télévision). Oh non, j'ai pas regardé l'émission des pseudo-célébrités qui se déguisent en soldats (même pas peur). J'ai la chance inestimable d'avoir le câble, donc un minimum de choix. Je ne sais pas si vous connaissez la chaine TF6, mais rien que sur leur fausse page d'accueil, on a tout compris. Un mix de tf*1 et de M*6, oh my god, incredible. Ben sur cette chaine, ils passent toujours des films catastrophe comme je les aime, avec plein d'erreurs de script et de scénario. J'adore (sans avoir honte en plus). Une fois j'avais vu aussi un film d'amour allemand trop pétant copié sur le film avec Tom Hanks là, dont je ne me souviens pas du nom. Bref, vous cernez la chaine qui cible la ménagère sans même se cacher.
Hier ils ont passé ce film.
Grandiose.
Je l'avais vu à sa sortie, en 1992. J'étais jeune et peu exigeante. A l'époque, j'avais pas ri, ni rien, j'avais juste trouvé que l'acteur qui jouait le rôle du garde du corps était diablement sessy boy, si vous voyez ce que je veux dire. J'était djeunz. Plus maintenant.

J'explique.

Premier point: Regarder un film étranger en version française, c'est nul. Si à la base le film a peu de crédibilité, le français par dessus, ça sonne encore plus faux. Là, quand Whitney Houston parle, c'est ridicule. Elle ne parle pas français, et le beau Kevin encore moins. Les voix ne vont pas du tout, mais alors pas du tout avec les personnages. Whitney H a une voix de goliote décérebrée (désolée pour la dame qui double, je n'ai rien contre elle ceci dit hein), et Kevin, il a une voix beaucoup plus mieux en vrai. Ben oui, le film passait en français, j'y peux rien hein, je n'allais pas me coltiner Le Pic de Dante non plus.

Deuxième point: Bon, pour dire vrai, je ne la trouve pas excellente, Whitney. Outre le fait qu'elle chante démodé, elle est bien mignonne, mais bon, ça casse pas trois pattes à un canard non plus. Elle devait être au faite de sa gloire, en 1992. 13 ans. Punaise. Et puis son rôle, je ne sais pas s'il a été taillé sur mesure, mais bon, c'est moyen glop quoi. Une star névrosée qui se tape son garde du corps (pas laid, j'en conviens), et qui se la pète star, ça fait revival Mariah Carey. Qui a su évoluer, elle, malgré son fort coefficient de pétasserie intégrée. Et puis on a l'impression qu'elle joue tout le film avec un balai planté là où vous savez (le U).

Troisième point: Kevin Costner devait avoir de sacrés impôts à payer, en 1992.

Quatrième point: bon d'accord, je critique, mais j'ai quand même regardé jusqu'au bout. Pourquoi? J'en sais rien. En tout cas, c'est quand même triste comme histoire, parce que finalement, ils ont eu une histoire d'amûr, et à la fin c'est fini (mais aïe huile olouaiz lowe you ou ou ou ouh), enfin c'est ce que j'en ai compris. Ptêtre que je me gourationne sur toute la ligne. Mais finalement, qu'importe. Je trouve qu'il existe des histoire d'amûr plus jolies et moins chaud bizness. Finalement, je dirai ptêtre la même chose des films avec Jenifer Lopez dans 10 ans. Mais comme chacun sait, les histoires d'A les histoires d'A les histoires d'amour finissent mal en généraaaaaaal.

Cinquième et dernier point: (et moralité) certains films vieillissent mieux que d'autres, et quand on vieillit, on les interprète différemment. A mon sens. Et avec le recul, Bodyguard, j'ai bien aimé, pour rire. Alors qu'il y a 13 ans, j'ai bien aimé, pour Kevin Costner. Quoiqu'il soit toujours aussi charmant dans le film. Si, quand même.

Tout ça pour dire qu'hier soir, j'ai eu une merveilleuse soirée, manger de la soupe en regardant un film mal doublé, waouh (tout simplement).

Nom de code: Pierre R.

Pierre Richard, vous connaissez?
Toujours à l'affût de la moindre gaffe, toujours en train de renverser la carafe en verre pleine de sirop de grenadine sur le parqet ou bien de faire tomber le pot plein de terre sur le sol mouillé que tu viens de nettoyer. Il ne fait pas attention, en fait, c'est ça son problème. Ne faire attention à rien, et surtout, réfléchir après coup. Et hop, ainsi soit-il, c'est beaucoup plus pratique de tomber à la renverse à bras raccourcis dans LA seule chose qu'il ne fallait pas faire.

Et ben moi, j'ai de la chance figurez vous, parce que je vis avec Pierre Richard. Pas le vrai, mais un admirateur secret. Oh, il rivalise avec le maître, croyez moi.
Vous voulez des exemples?
En voici donc, en voilà :

- La peinture vient d'être refaite dans la salle de bain? Pierre Richard nettoie la baignoire et ne fait pas attention au jet de la douche. Du coup, il ne s'attendait pas à ce que l'eau aille se projeter sur la peinture fraiche. Méchant, méchant pommeau de douche. Après, le Pierre Richard éponge l'eau avec un sopalin (il insiste en plus).

- Le matin, il se lève tôt. Bon, c'est pas vraiment un choix, ce que je peux grandement comprendre, mais j'aimerais évidemment qu'il ne réveille pas la maisonnée entière à 6 heures moins le quart. Il ne prépare pas ses affaires la veille au soir. Le Pierre Richard va jusqu'à brancher le radio-réveil sur une prise électrique située à perpét. Le fil traverse par conséquent son chemin entre le lit et la salle de bain. Et que fait-il, à votre avis? Evidemment, il se prend les pieds dans le fil (il n'allume pas la lumière), se prend une chaise sur les pieds, puis le réveil qui vient de se casser la goule. Du coup, il hurle (ça fait mal). Voilà, le Pierre Richard a non seulement cassé le réveil, mais s'est broyé le pied. Pour en faire profiter tout le monde, il nous a toutes réveillées. Han trop merci.

- Bon ce soir, c'est grande cuisine dans la famille Pierre Richard. Il prend un plat tout prêt, le met dans un récipient en verre, et le fourre au micro-ondes. Ting c'est prêt! OUééééééééé. J'ai faim. Il ouvre le four, mais il a oublié de mettre une petite protection à ses mimines. Or, c'est très chaud. Comme il n'a pas préalablement réfléchi à l'effet brûlure au 3ème degré, Pierre Richard empoigne le plat, se brûle, se prend pour un surhomme et insiste, et fait tomber le plat par terre, avec tout ce qu'il contenait. Il a été obligé de faire cuire des pâtes. Et de tout nettoyer. Pieds nus.

- Autre exemple, autre jour. Pierre Richard aime beaucoup la ville dans laquelle nous vivons. Dans un sens, il se prend un peu pour un mécène. Indirectement. Il ne range pas ses sous dans un porte-monnaie, mais dans sa poche. Du coup, quand il prend un truc dans sa poche, il oublie le billet. Qui tombe par terre.

Bref, vous l'avez compris. La pierrerichardité n'est pas simple à vivre. Il suffit de peu pour qu'une avalanche de pierrerichardactions se déclenche. Un seau par terre, une bouteille d'ajax ouverte, du vernis pas sec, un trou dans lequel tomber, il a toujours le mauvais réflexe. Bon, c'est attendrissant, mais y'a des limites quand même à la tolérance. En fait, il faut tout prévoir, tout anticiper pour éviter les catastrophes. Bien sûr, il est inutile de lui mettre une combinaison molletonnée, ça empirerait tout. C'est sa nature d'être maladroit. Il ne fait pas exprès, ça non (par ailleurs, il peut avoir certains dons manuels, mais faut éviter de lui faire faire des choses dangereuses). Cela exige une surveillance de tous les instants. Quelque part, c'est épuisant. Après coup, ça fait bien marrer, mais au moment M, c'est top pénible. Surtout que globalement, tu sens venir le coup, parce que tu as beau anticiper, la gaffe trouvera toujours son chemin jusqu'à Pierre Richard.
Toujours.

Objectif maillot deux pièces

Vous avez tous pu remarquer la fabuleuse météo de cette dernière semaine.
Extraordinaire.
Des températures ultra négatives, de la neige, ça glisse par terre et patatras (pas moi hein, la maitresse de ma fille qui s'est cassé le bras).




Tout ça c'est bien joli, le blanc dans les arbres, le paysage immaculé, c'est bon pour les poètes, mais quand on est sportive comme moi, on regrette de ne pas pouvoir faire son petit jogging matinal, parce qu'on a peur de glisser sur le sol verglacé à moins de trois semaines du printemps.

Nan j'déconne, je fais pas de jogging, je suis asthmatique, je peux pas courir 1 kilomètre sans que mes poumons se déchirent bruyamment dans une crise de sifflements effrayante.

En fait, l'hiver, c'est quand même pas un mec sympa, il te force à rester chez toi à manger des trucs bien caloriques pour compenser ta sortie au supermarché (perte de calories dans le froid: 14 milliards). Du coup après, ton popotin s'élargit pernicieusement, et vers fin mars, tu te retrouves avec un pourtour graisseux méga disgracieux.

Et bien moi, les amis, à l'instar d'Angel, j'ai décidé de dire non à cette graisse superflue qui déjà s'est immiscée inélégamment sur mon corps de nymphe. Elle ne s'est pas gênée, la sournoise. Me faire payer de la sorte le fait d'avoir ingurgité des petits fours aux réceptions de l'ambassadeur, c'est lâche. Ma balance lui en veut énormémment (oui, je raconte nawak, et alors?).
Alors voilà le topo: je veux perdre 10 kg.
Je les offre à qui veut, en fait. Dans un grand élan de générosité, je peux faire un kilothon (mouhahahahaha). J'y crois fort cette fois, ptêtre même que je vais retourner à la piscine. M'abîmer les cheveux et maltraiter ma cellulite.

Hop glup hop crr taptaptaptap (je nage avec des palmes)

Mais pas en maillot deux pièces, faut pas charrier non plus hein.

Design pas suédois

Le dieu Hic et Aaaaaah ferait sûrement un infarctus en voyant l'état de mon humble demeure.




C'est beau magnifique et pas du tout salissant.

Ensuite, vous serez magnifiquement accueillis par des bâches:



Pour terminer la visite, voici un fabuleux art déco de pseudo-lustre avant-gardiste:



J'invite tout le monde le WE prochain pour un nettoyage en règle de partout chez moi(déplacer les meubles pour enlever la poussière, enlever tous les livres pour les dépoussièrer, nettoyer le parquet meurtri, profiter de l'absence de gazinière de son habitat pour nettoyer dessous, de même pour le frigo, frotter tout ce qui est frottable...)

VENEZ NOMBREUX

Flippe

C'est fou ce qu'on peut faire avec un appareil photo. Ou comment rendre sa fille quelque peu effrayante (et oser le poster sur son blog). Je vous assure, elle n'a pourtant rien d'un monstre.


PS: je suis toujours dans une ambiance peinture/enduis/poussière. Pour vous en décrire l'ampleur, c'est tout juste si je vois les touches sur mon clavier (noir).
Au secours, libérez moi. C'est tout mal rangé et tout sale chez moi, ça me rend dingue (et en plus, ça pue).