30 septembre 2005

fenêtres: épisode 2

ou l'incroyable mais vrai qui se produit dans mon salon (en live et sans trucage)




Hier soir vers 20.00, j'étais tranquillement en train de fouiller dans ma commode.
Nounette et son papa étaient dans la cuisine.
Mini regardait par la porte-fenêtre du salon.

Tout était calme et paisible (presque).
Tout d'un coup, un énorme bruit, de quoi vous retourner l'estomac de trouille (enfin, surtout moi, parce que j'y étais hein).
Je me retourne. Mini par terre dans des débris de verre.

AAAAAAAAARGH


Mais il se passe quoi encore dans ste baraque, c'est quoi ces pûtains de vitres de merde?
J'attrape ma fille au vol avant que des morceaux de verre ne retombent.
Elle a des micro-coupures partout. Rien de grave hein, mais moi, j'ai les jambes en coton, c'est pas possible, y'a une histoire paranormale là-dedans.

A ce moment précis, Pierre Richard m'interpelle:



HAAAAAAAN!!!




MAIS HAAAAAAAN!!!


Mais que fait ce FAISAN dans mon salon?


Son esprit est-il occupé par le cerveau diabolique en pantalons de golf de Monsieur Pineaut du Mocassin Vernis?

Incroyable.

On appelle les pompiers, qui débarquent à deux camions. Oh punaise, dix pompiers dans mon chez-moi dévasté. Du verre partout. Le faisan qui panique. Il laisse des plumes partout aussi. Finalement, les pompiers réussisent à l'attraper. Il est sous le choc, mais pas trop blessé.
Mini est coupée sur le visage. C'est superficiel. Je l'ai bien vue hein, à dragouiller les pompiers pour qu'ils lui remettent ses chaussons (qu'elle faisait exprès d'enlever).


Finalement, plus de peur que de mal. Au deuxième étage, la probabilité pour qu'un faisan pulvérise votre vitre pourrie est extrêmement réduite.
Mais un faisan qui traverse votre vitre de salon, alors que vous vous battez pour que les fenêtres soient changées, c'est space.
Un faisan qui traverse la vitre du salon, alors que Mini regarde par la même vitre, ce qu'elle ne fait JAMAIS, c'est encore plus space.

Ouh ouh, limite je croirais que c'est surnaturel.

Et à qui ça arrive hein?

Evidemment pas à nos couillons de voisins du dessus.

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27 septembre 2005

fenêtres: épisode 1


Il était une fois (ça commence toujours comme ça, quelle misère) un joli appartement refait à neuf, tout peint de blanc. OOOOh s'exclama le gentil petit couple, qui décida de louer ce fabuleux logement. Quoiqu'un petit peu onéreux, la proximité de tous conforts était comprise dans le prix.
Le loueur bailleur nous semblait alors un peu pète sec, mais bon, limite on s'en tapait le coquillard.
C'était en juin 2000.
Depuis, l'eau a coulé sous les ponts (et dans les plants de tomates).
Les hivers se suivent et se ressemblent. Ne parlons pas du vent.

Octobre 2001
Le chauffe-eau rend l'âme.Nous contactons notre monsieur pète sec (que nous nommerons "Monsieur Pineaut des Charentes de vilainefrechon de la Vantardière", avec quelques majuscules par ci par là, mais avec un nom pareil, le pauvre monsieur n'en est plus là). Il nous promet l'envoi d'un expert. On attend. On a un bébé de huit mois à la maison, et un peu ras le bol de faire bouillir de la flotte dans la marmite pour le bain. Ras les fesses aussi de prendre des douches froides. On menace donc Monsieur Pineaut des Hauts saunas dans mon Hammam j'ai Chaud de ne plus payer le loyer si personne ne consent à venir immédiatement changer notre chauffe eau 1961. Réponse de l'intéressé: "Mais voyons, ne mélangez pas tout, là n'est pas le problème". Ouais ouais. Dans les trois jours, le chauffe eau a été changé.

Février 2003
Nous contactons monsieur Pineaut des Ombrages à la Mords moi le noeud seulement Si je Veux, car les fenêtres de notre luxueux appartement semblent accuser le coup des ans. Bois gonflé, entre autres. Et moi, je n'arrive pas à fermer la porte-fenêtre de mon salon en cas de grand vent. Elle s'ouvre seule à grands renforts de claquements. Je n'arrive pas à ouvrir ni à fermer ma fenêtre de salle de bains (sorte de wasisdas rectangulaire, plus long que large). C'est fâcheux, me précise Monsieur Pineaut des Charentes de Vilainefrechon de la Vantardière. "Je viendrais voir samedi, entre 11h et 13h." OK.
13h. Pineaut des Machins Trucs qui Voltigent dans sa Face n'est toujours pas là. Sans doute sa partie de golf l'aura retardé hein. Il finit par arriver, la tronche enfarinée et le mocassin bien ciré. Me fait la morale sur le rabotage de mes fenêtres. Mais oui bien sûr. Réveille mes enfants. Leur fait peur. Il sourit. Bouh j'ai peur. Je crois que c'est à ce moment là que je n'ai plus pu le cadrer. Que sa seule voix suffit à me faire sortir de mes gonds. Que je ne peux plus le sentir, c'est physique, c'est épidermique. L'air passe sous les fenêtres. Mon bébé de 4 mois et demi attrape une rhino-pharyngite avec plus de 39°C de fièvre. Je lui dis. Il re-sourit (genre c'est ma faute). Vite, sors de chez moi, Pineaut du Ducon de la Sale gueule, je ne vais pas pouvoir retenir ma main très longtemps. Il se sent obligé de monter sur une chaise de la cuisine pour vérifier le montage du chauffe-eau. Avec ses mocassins vernis! Oh, mais il est bien élevé hein, il époussette la chaise avec sa main et se casse.

Novembre 2003
La vitre de la fenêtre de la chambre de Nounette ne supporte plus le gonflement du bois. Elle se fêle. Aaaaaaaaaaaaargh. Monsieur Pineaut de La Mollesse Inférieure de la Couille gauche se déplace et constate les faits. Il promet de réagir vite. Oui, vite. C'est ça, hein, et mon cul c'est du poulet, monsieur Pineaut des Armoiries de Pignouf?

Février 2004
Soutenus par les mamies de l'escalier, on écrit à la propriétaire. Marre. Monsieur Pineaut des Poils de Nez qui Frisent nous rappelle, outré: "C'est à moi que vous avez affaire, ne venez pas embêter cette pauvre dame". On lui précise que cela fait un moment déjà qu'on attend sa réaction, et la réparation de nos fenêtres. Il doit avoir trop de parties de golf en cours.


Hiver 2004-2005
Je n'arrive plus à fermer la fenêtre du salon. Suis obligée de fermer les volets (on se les pèle). La fenêtre de la chambre de Nounette se re-fêle. Monsieur Pineaut de la Partie de Golf de Saint Nom la Bretèche réagit promptement, tout comme à son habitude. On attend. Rien. Des fois, je me dis qu'on est vraiment trop cons d'y croire encore. Il se déplace quand même, nous donne le nom d'une entreprise qui viendra remplacer la fenêtre de la chambre et raboter les autres. Mouahahaha. Son rabotage va tenir 1 mois (s'il est effectué, rien n'est moins sûr).

Septembre 2005
La fenêtre est vraiment endommagée. Monsieur Pierre de Richard (roturier, mais il se cache) rappelle Monsieur Pineaut des Charentes du Cerveau Mou qui lui répond, devinez quoi? Il est incroyable. Il lui dit: "OOooooooooooooooooh justement, Monsieur Richard, j'allais vous appeler pour vous dire que quelqu'un allait passer aujourd'hui!" C'était samedi et on attend toujours. Pourtant, ce n'est pas faute de lui faire des menaces: "Dites moi, Monsieur Pineaut de La Dégoulinatitude Fatale, vous attendez que la vitre se brise sur ma fille ou quoi?". Il s'excuse, mais rien n'est fait.

Pierre Richard est très en colère.
Je vous le dis, Monsieur Pineaut du Mocassin vernis et du trench coat Couteux va s'en prendre plein la face.

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20 septembre 2005

3 ans

Il y a trois ans, croyez-le ou non, j'étais en train d'accoucher.
De jongler ma race oui. Mais oui madame, vous avez mal choisi votre jour. Ah ah ah.
Fallait que j'attende que tous les déclenchements prévus ce jour-là aient eu lieu, et ensuite enfin j'avais pu poser mes grosses fesses et mon énorme bide sur la table d'accouchement.
A 17.45, j'ai eu la péridurale.
A 18.15, elle a fonctionné (que d'un côté)(et encore)
J'étais presque au bout de l'effort. En fait, on m'a dit après que c'était comme si j'avais accouché naturellement.
Mon bébé est née à 19.31.

Aujourd'hui, mon bébé n'en est plus un, elle a trois ans et elle va à l'école maternelle. Elle parle encore un petit peu le tchéco-moldave et est fan de l'éfélant.

Aujourd'hui, c'est son anniversaire, et regardez donc ce que sa maman (moi) lui a fabriqué



Il va y avoir du chocolat sur le parquet!

17 septembre 2005

waiting...

Bon le montage n'est pas terrible, j'ai eu la flemme d'enlever les encadrements de certaines photos, mais après tout, ce n'est pas le plus important.
Et puis c'est mon blog aussi hein.






A deux mois, je trouvais que j'avais déjà un sacré ventre. On peut dire que j'ai changé d'avis. Et je me demande si je n'ai pas un peu enflé du U, aussi. On dira qu'il vaut mieux ça que d'avoir un melon à la place du cerveau.


Et puis de toute façon, l'année prochaine, je pourrais grave me la péter...



... si je veux d'abord.

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16 septembre 2005

waouh trop top

Ayé, il fait moche!
Ouéééé, il pleut même. Trop de bonheur, moi et mon excroissance abdominale are singing together in ze rain. Contrairement à certains mammifères qui dorment l'hiver -yeah, hibernation powa-, moi, c'était plutôt l'inverse. Il fait trop chaud? Dodo.
Sans nous cacher donc, on profite de la pluie, parce que finalement, on n'a pas honte. Et comme on me l'a toujours rabâché pendant mon enfance: le ridicule ne tue pas (et heureusement, car le temps que j'ai passé attifée en scoute, je serai morte plusieurs fois).

Les fois où je me suis sentie au top du ridicule vestimentaire(et j'ai survécu),les voici:


1- L'épisode de la barque au hameau de la Reine à Versailles

J'étais jeune mais pas large d'épaules, et toute de bleu marine vêtue. Genre un uniforme. J'ai horreur des uniformes. Bref. C'était avec mon groupe de scoutes, toutes aussi coincées les unes que les autres (qui a dit balai dans l'anu*s?). Là, on nous oblige à faire un tour de barque. Je déteste les embarcations plus petites qu'un énorme yacht cannois. Ben oui, j'ai mes exigences. Bon. On monte à quatre dans la barque, qui tout d'un coup est devenue bleu marine. Mais mais mais! Je déteste le bleu marine! Oups. J'essaie de trouver mon équilibre dans cette chose. En fait, ça tangue terriblement, et j'ai peur de me retrouver dans la flotte. Je mets donc ma jambe sur le bord de la barque (vachement logique). Toute concentrée que j'étais, je ne me suis pas aperçue de ma mauvaise posture. Là un gentil garçon approche son cercueil flottant et me dit: "mademoiselle, je tiens à vous dire qu'on voit votre culotte".
La honte: en bleu marine, sur une barque, les jambes en l'air et la culotte en point de mire. bonjour le pestacle.
Je ne suis jamais remontée sur une barque, je refuse.

2- L'épisode du pantalon à carreaux

Quand j'étais jeune, je détestais les fringues que ma mère m'achetait. Des trucs moches hideux affreux, avec des carreaux ou des rayures. Des assortiments d'une mocheté incroyable que je me sentais obligée de mettre, puisque de toute manière, je n'avais rien d'autre. J'ai passé mes années collège dans un établissement privé élitiste (que personnellement je qualifierai de boite à bourges, mais c'est un avis personnel). Quand je suis arrivée au lycée PUBLIC de ma commune, j'étais toujours attifée comme l'as de pique. Je le savais, mais je faisais genre mine que rien lalalalala. Le premier jour, j'avais mis un pantalon à carreaux rouge et violet. Le truc le plus immonde que vous pouvez imaginer. Je marche dans les couloirs, je ne connais personne. Un type me dit: "waouh, trop beau, le pantalon!". J'ai du prendre les couleurs du futal, tel un caméléon (ringard, le bestiau). La honte.
Je suis rentrée dare-dare chez moi mettre un jean bleu marine.
Et oui, on fait ce qu'on peut.

3- L'épisode du bloc opératoire

Quelques années plus tôt. Attention c'est gore (un peu).
Je dois me faire opérer des dents de sagesse. Les quatre en même temps, ça veut dire anesthésie général, donc bloc opératoire. Qui dit bloc dit tenue adaptée. A savoir une super chemise en papier ouverte derrière. Non on ne peut pas garder sa culotte. Même si on a mal choisi la période. Même si on est adepte du tampax. On me donne des calmants. Qui ne me calment pas du tout. On me descend au bloc dans mon lit. Même si je ne suis pas malade hein. Il faut que je transfère mon corps mince et musclé sur la table d'opération. Malgré ma silhouette sportive de l'époque (on ne rigole pas svp), je m'y prends comme un manche et la chemise s'écarte. Ok, les infirmières en ont vu d'autres. Mais la vue de mes fesses + du fil du tampax, quand même, elles ont du se retenir pour ne pas rigoler.
En salle de réveil, je saignais de la bouche, mais pas seulement.
Dans ma chambre, on m'a obligée à faire pipi dans un bassin et des potes sont venus me voir.
Argh, je déteste ce souvenir. Surtout qu'on m'a empêché de me lever, ça m'a flingué ma culotte (que j'avais habilement remise entre temps). Essayez de changer de tampon périodique avec une perfusion.


Comme dirait Pierre Richard (le mien, pas celui à la chaussure noire): on n'est jamais trop bien que dans de belles fringues.
Spécial dédicace à a n g e l et à sa braguette.

11 septembre 2005

au bonheur de la dame

Le chemin de la femme enceinte, de la conception jusqu'à l'accouchement, est surblindé d'embûches diverses et variées. Que celle qui a vécu une grossesse idyllique sans aucun souci vienne m'affronter en face, si elle ose. Pour le coup, je risque d'être atteinte d'un regain de vitalité soudain. Et oui, comme ça, d'un coup.
Déjà, le mois dernier, j'ai eu la jambe enrobée de compresses d'alcool (que ceux qui ont bien regardé la photo là à droite l'auront remarqué) pour cause soit disant d'une infection appelée érysipèle. Si si, un truc barbare du genre qu'il fallait absolument que je trempasse dans la mer des côtes d'armor. Que je me blinde d'antibiotiques. Etc. En fait, ce n'était même pas ça. Le gentil docteur qui m'avait tant plu (si je veux) s'était légèrement planté dans le diagnostic. Il s'agissait en fait d'une phlébite bénigne (encore heureux). Oué trop youpi la oij dans mon corps.
La rentrée a lieu. Je suis fatiguée. Et hop, qui se chope une rhinopharyngite laryngo-trachéite bronchite de sa race? Et oui, c'est bien elle la gagnante du jour, la femme enceinte. Qui se paie donc une voix d'homme qui la rend méconnaissable au téléphone (même si ça fait beaucoup rire angel qui me dit "bonjour monsieur"), des poumons ravagés et une petite irritation sub-nasale rougeasse fort charmante. Et que je m'essouffle dès que je franchis les 2 mètres entre mon lit et mon pécé, qui en profite pour rentrer en hibernation.
Je me sens trop trop sexy. Très séduisante. Belle et mince, belle et zen.
Et cette chaleur de juillet en septembre, elle commence légèrement à me courir sur le haricot. J'aimerais qu'il fasse 12 degrés (celsius), pour qu'enfin je dégonfle un peu et que je retrouve vaguement figure humaine.

Demain, si ma force corporelle me le permet, j'oserai poster une photo de moi en pleine séance d'aérosols. Et oui, c'est dur de soigner une femme enceinte.

Parce qu'en plus, je me drogue.

Ah, c'est joli joli hein.

PS: je suis super déçue et triste de ne pas avoir pu me rendre au festival blogs-bd qui a lieu aujourd'hui. Si j'avais voulu faire exprès, j'aurais pas pu, tiens.

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05 septembre 2005

de mon temps...

Mais non, je ne vous ai pas oubliés, mais la rentrée est dure-dure pour la femme enceinte que je suis: tous ces trajets école-maison m'épuisent (et oui, je suis une petite chose, mais ce n'est pas un scoop).

Je profite d'un regain de vitalité, quoique fort modeste, pour poster ceci:


"Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend..."

Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, et puis vous savez bien voyons, tout le monde l'a fait, ce quizz (sauf moi, puisque je ne fais rien qu'à dormir, pendant qu'il y en a qui bossent)

Donc voilà les fameux aliments

1- Les nonnettes

Vous n'avez jamais mangéces gâteaux ultra sucraillés fourrés à la marmelade d'orange? Ils se vendent encore, ce dont je doutais grandement, étant donné leur haute teneur en sucre et en graisse. Ce n'est pas mauvais hein, mais on a juste l'impression de croquer dans un confit d'orange. Quand j'étais petite, c'était ma grand-mère qui en achetait tout le temps. Ben oui, les nonnettes doivent se vendre par cinq maximum, donc c'était vite fait. Je crois me souvenir finalement que ça avait un vague goût de pain d'épices (sucré à hautes doses). Enfin bref, ces gâteaux me rappellent ma grand-mère (pas la vilaine, l'autre).

2- Le saucisson et la vache qui rit (avec un peu de chips)

Avant, il y a un peu de temps déjà, je mangeais du saucisson. Et oui. Je n'étais point végétarienne. Avant, je n'avais nul besoin de surveiller ma ligne. O rage ô désespoir ô vieillesse ennemie. Bref. Avec ma copine Lulu, on n'avait pas peur: pour le déjeuner? Du saucisson, de la vache qui rit et des chips. Ensemble mélangés. Miam. Au milieu de la nuit? Doucement descendre les escaliers pour atteindre le frigo de mes parents, sans qu'ils se réveillent et sans ricaner de préférence, et prendre le saucisson la vache qui rit (et les chips, mais pas dans le frigo). Ne pas oublier le couteau, quand même. Des fois, on y rajoutait du lait chocolaté en guise de dessert. Dame diététique s'est vengée grassement, en ce qui me concerne.


3- Les sucettes au caramel Pierrot Gourmand


Les sucettes pointues, vous savez, même qu'on n'avait pas le droit de courir avec (on risquait de se retrouver empalé, il est vrai). Elles me rappellent la maison humide pas très loin de l'église, dans laquelle on avait emmenagé. La voisine nous offrait des sucettes au caramel. Miiiam (et re et re et re miam)

4- La tarte au citron meringuée (de mon papa)


Attention! Il ne s'agit pas de n'importe quelle tarte au citron meringuée. Celle de mon papa ne collait pas du tout avec une photo de la tarte de chez Lenôtre, mais je suis sûre qu'elle en égalait le goût. Il n'en fait plus, quel dommage. Je me souviens du jour où j'ai récupéré tous les morceaux avant qu'il ne les jette à la poubelle. Ben oui, il trouvait la tarte moche,la meringue ratée et la crème au citron trop sucrée. Mais moi, je suis prête à jurer que non, parce qu'en fait, elle était délicieuse, cette tarte.

5- Les champignons de mon grand-père



Cuisinés sur sa cuisinière rustique. Mon grand-père faisait pousser toutes sortes de champignons dans sa champignonnière. C'était humide là dedans uhuhuhu. J'aimais la délicatesse avec laquelle il les ramassait, la tendresse avec laquelle il les cuisinait, et aussi le goût de ces champignons. Jamais retrouvé des pareils. Un jour, il s'est cassé la jambe dans sa champignonnière, et il a abandonné ses cultures (bouhouhouh)


Je veux bien passer le relais à qui veut, de toute manière j'ai trente-six wagons de retard, tout le monde l'a déjà fait, ce quizz.