et bientôt...

Euh ben non, je n'ai toujours pas accouché.
Mouarf.
Remarque, je pourrais presque là, mon bébé pèse plus de deux kilos à l'heure qu'il est (et au jour d'aujourd'hui). Encore sept semaines, j'ai perdu un kilo (je suis contente de moi là uhuhuhu), tout est parfaitement normal pour le terme, juste un peu de tension. Mon ventre atteint des proportions qu'on qualifiera de raisonnables (quand je vous tourne le dos, seule ma démarche en canard peut laisser suspecter une excroissance abdominale).


Heureusement, malgré ma mobilité réduite, Pierre Richard (le mien) a trouvé le moyen de rentabiliser sa couvade. Il décore astucieusement l'appartement, lessive les murs peints avec de la peinture non lessivable et entreprend les finitions avant l'arrivée du bébé:

d'abord la table à langer


Chouette non? Fier qu'il était d'avoir nettoyé l'évier, il en a dédoublé l'usage. Et à qui on dit merci??

ensuite un début de déco (une suggestion)


Je vais ptêtre songer à lui ouvrir un blog...

plus que deux

(mois)

Pas besoin d'humoriste de renom à la maison, j'ai mon Pierre Richard, qui cumule les gaffes et les n'importe quoi.
Quand il monte un lit ikéa, il ne fait pas attention, il ne vérifie pas quinze fois si c'est la bonne vis, ou le bon écrou, ou la bonne cheville qu'il faut rentrer dans ce trou là. Non non. Lui ne se trompe jamais, figurez vous. Il croit que les suédois font dans la visserie anglaise, et que comme son nom l'indique, la visserie anglaise fonctionne à l'envers (à contresens).
Mouarf.
Je suis trop méchante et j'en rigole encore.
C'est très fatiguant tout ce branle bas de combat (flemme de chercher l'orthographe), ce remue- ménage en vue de la naissance. Même si on a le temps hein (deux mois). Je suis peut-être maniaque sur ce coup-là, mais je veux que tout soit prêt, qu'on rachète le matériel usé, qu'on remonte de la cave le landau pour le dépoussiérer, tout ça. Maintenant. La seule chose dont je peux concevoir l'acquisition tardive, ce sont les couches. Ah le bonheur absolu de les retrouver, celles-ci. Il fut un temps où j'ai joué les mères parfaites (si si, ça m'est arrivé), et j'avais cousu des couches LAVABLES moi-même. Après, j'ai un peu culpabilisé dans le sens où mon bébé avait commencé à se déplacer une fois ses huggies retrouvées. Bon sinon, j'avais bien protégé la planète hein (pendant quatre mois).

Il faut dire la vérité (il n'y a qu'elle qui blesse): ces machines lui faisaient un derrière énorme, et puis j'aurais très bien pu m'en servir aussi quand j'ai eu mon retour de couches, si vous voyez ce que je veux dire. Et elle qui n'était pas bien grande, on visait trois tailles de pantalons au dessus.
Donc bref, ce que je voulais dire, c'est que malgré mon expérience (punaise, trois gosses, je vais pas m'en remettre si?), j'ai envie que tout soit nickel avant la naissance. Niveau préparatifs.
Enfin, une dernière revendication, tant que j'y pense: je refuse de dépasser mon terme, je refuse de passer Noël à la maternité, et je refuse d'accoucher dans ma baignoire.
Et oui, rien que ça.

pirouette cacaouète

Tout d'abord, merci à angel pour la chaine de l'amitié bloguesque. Rechercher le 23ème post, puis dedans la 5è phrase, hum, il a fallu que je m'entraine à compter.

La voici


Le message, c'est que même le lait maternel est pollué aux dioxines et autres poisons.



Des fois, je me dis qu'avant, il devait me rester des neurones (plus maintenant, je vous rassure, ou alors ils se cognent tellement les uns aux autres que...). Il parait qu'il faut passer le message, et moi, comme d'habitude, je vais dire: hum, j'ai trois kilomètres/jours/années lumière de retard, je sais bien que tout le monde l'a reçue, cette chaine de blog, et que finalement, il ne me reste plus rien à faire. Ben oui, c'est facile. J'en profite, je suis enceinte. Uhuhuhuh.


Et voilà que je sens la fatigue de fin de grossesse qui arrive. La semaine prochaine, dernière échographie, à l'hôpital. J'aime bien leur appareil, avec un grand écran. Le matin, je me secoue mentalement (si c'est encore possible) pour trouver la force nécessaire qui servira à propulser les muscles encellulités de mes cuisses afin que je me lève. Ensuite, il faut que je me traine jusqu'à l'école, que j'y dépose les filles. Han, punaise, j'en suis pas encore à sept mois! Oh que ça va être joli-joli d'ici quelque temps (mon ventre pointe vers l'avant, ça fait bidibulle, un peu, pour ceux qui visualisent). Surtout que l'autre jour, j'ai basculé en bisoutant Mini, le soir. Je suis restée coincée. Rigolez, rigolez. Impossible de me relever. J'avais l'air fin (et pas fine, croyez moi). D'une finesse incroyable.

poudlard express

Que bloguer de sensationnel après l'histoire du faisan?

C'est vrai, quand même, un faisan dans mon salon! Et oui, je ne m'en remets toujours pas.

Je fais quoi, je raconte la fin du sixième tome des aventures d'Harry Potter, que j'ai fini en douze heures?
Non?



Alors en fait, voilà ce qui se passe:
Harry Potter perd tous ses pouvoirs magiques et plus personne ne lira le septième tome.
A la fin, on n'a pas du tout envie de le lire, de toute manière. Tous les gentils sont réincarnés en veracrasses et les méchants en licornes, ce qui est très injuste, étant donné la répartition des bonnes actions de chacun.
Sinon, je n'ai jamais autant été étonnée devant les rebondissements de l'histoire.
J'en dis pas plus, sinon je vais me faire taper.