28 décembre 2005

examination (je dis ce que je veux)

les joies de l'hôpital, suite et fin
(promis)
Examen de sortie de maternité.
J'ai comme l'impression que toute l'équipe médicale m'a dans le collimateur. Déjà parce que j'exige de sortir alors que, vous le savez sans doute, mon bébé n'a pas repris de poids. Ouh la vilaine mère indigne! Ouh la méchante mère qui pense qu'à son bien-être et refuse d'entendre les cris de son enfant! Ouh qu'elle est mauvaise, elle n'entend donc pas les fabuleux conseils qu'on lui donne? Hein? On ne dirait pas qu'elle sait comment faire pour nourrir son nouveau-né, elle s'y prend comme un manche et en plus elle pleure quand on lui fait des remarques (désobligeantes).
La sage-femme:" oh non c'est pas possible madame, comprenez bien, il y a un problème avec votre bébé, il a perdu TROP de poids"

Enfin bref (oui, ça me reste sur le coeur, surtout que tous les conseils que j'ai reçus à propos de l'allaitement, je n'en ai suivi aucun et tout marche super bien, genre les protège-mamelons en silicone, hum, même pas la peine; déjà que je pleurais dès qu'il s'agissait de donner un des trois biberons de complément au début, je n'allais pas faire tout foirer avec des accessoires à la con). Bref.
Samedi matin.
Brigitte (nous l'appelerons Maïté, ça vous donnera une idée plus réaliste de la personne) vient me chercher pour m'examiner. Elle me dit qu'elle ne voit aucun inconvénient à ce que je sorte ce jour. Quand même. Et là elle me demande de monter sur la table d'examen qui sert à.... examiner. Han. Elle m'appuie sur le bide comme une forcenée. Oulà, ça doit faire un bail qu'elle n'a pas accouchée celle-là, parce que ses grosses mains me manipulent l'utérus comme si c'était un bout de bidoche (bon ok, c'est un bout de bidoche, mais même). J'obtiens un "parfait", oué, trop je suis ravie, merci madame, c'est trop bon. Là, elle m'enlève le pantalon comme si elle allait changer une couche à un gamin récalcitrant et me tripote avec ses gros doigts plein de gants. Je regrette que la péridurale ne fasse plus son effet hein. Bon, c'est fini? Tout est encore là, très chère? Je peux me rhabiller? Parce que le U à l'air face à Maïté, c'est quand même super moyen glop, et surtout vachement gênant (pourtant, il faut savoir que quand on accouche, il faut oublier toute pudeur). Après ce super examen, elle me prescrit une sonde vaginale pour ma rééducation périnéale. Rééducation dont je garde un immémorable souvenir, quand je l'ai suivie après avoir accouché de Mini. Essayez de vous concentrer avec un machin pareil dans le v*agin, trucchose n'ayant rien à voir avec les effets d'un vibromasseur. Cherchez pas. Surtout quand vous avez votre bébé hurlant à côté de vous. Oui, j'ai hâte d'y être.

Dimanche
On revient pour la prise de sang du bébé. La puéricultrice, qui nous prend pour des allumés de service, nous avait dit: vous allez quand même lui faire faire son test de Guthrie? J'ai beaucoup aimé le "quand même". Genre on est un couple d'irresponsables (on a pourtant déjà deux enfants, mais bon) qui font tout de travers. Maïté arrive dans la pièce pendant qu'on pique le talon de mon nourrisson (qui dort). Elle me sort: "Venez, je vais regarder votre utérus". Mouahahahaha. Elle me fait trop rigoler. Uhuhuhuh. Ah? C'est pas une blague? Faut que j'y retourne? Han. Ses gros doigts sur mon ventre, et son laissez-passer écrit à l'éosine sur mon dossier "tout va bien". Trop merci, au revoir.

Ah, j'ai quand même réussi à récupérer la boite rose et tous ses échantillons. C'est angel qui a tout trié, et moi, je n'ai même pas eu le temps de tout ranger.

Maintenant, il faudrait que je fasse/réalise les faire parts. Toutes les bonnes idées sont les bienvenues. Et ui, les hormones de grossesse, ça se barre pas à l'accouchement. ça stagne un peu entre les deux hémisphères.

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26 décembre 2005

désenvoûtement

Les hôpitaux, je déteste. Je sais que c'est rare de rencontrer des gens qui aiment y séjourner, hein. En fait, c'est tout l'environnement qui me déplait. La nuit, les couloirs sont fantômes, et il y a comme qui dirait une odeur particulière.
Lors de mon dernier séjour, j'étais dans une chambre double. Les deux lits séparés par un rideau, ce qui est d'un glauque absolu. Lorsque je suis arrivée mardi 13 et que j'ai été hospitalisée, il y avait donc une jeune femme accouchée à qui on avait fait une césarienne. Hum, le bébé qui pleure toute la nuit alors qu'on a soi-même des contractions et qu'on rêve de voir son bébé, c'est un peu déprimant.
Vers six heures du matin, alors que vous avez eu grand peine à vous endormir, on vous réveille avec le néon direct dans tes noeils et dans ta face, accompagné d'un tonitruant:"allez on se réveille mesdames, tempéééérature, tensiiiiion!" Argh. Help me. Au secours.
Le lendemain, avec un bébé tout neuf de quelques heures, c'est le même topo. Franchement, je n'ai jamais réussi à me reposer à l'hosto, y'a toujours quelqu'un pour rentrer dans ta chambre à toute heure pour te donner des ordres ou te faire des examens. Tout va bien, je vous assure, laissez moi dormir!
En fait, je préfère vous dire la vérité. Je suis sortie avec mon bébé sous le bras le 17 décembre midi, contre avis médical. Mon tit loulou avait perdu 340 grammes. Il fallait donc absolument que j'attende qu'il reprenne au moins un gramme pour avoir le pass vers la liberté de la sortie de l'air pur de mon lit confortable et de mon chez-moi pas rangé (si, presque). Sauf que je pétais le plomb en direct, avec mes filles que je voyais que deux heures par jour, avec les nuits dans l'ambiance "les langoliers" (pour ceux qui connaissent). J'ai tenu le coup deux nuits, deux nuits sans baby blues, deux nuits pendant lesquelles j'ai pleuré une demi-heure seulement. La pédiatre et la puéricultrice en chef sont arrivées comme des bombes dans ma chambre, en me culpabilisant à mort parce que je n'avais pas encore eu ma montée de lait, parce que mon bébé crevait la dalle, qu'il fallait absolument que je donne des compléments et patati et patata. Que j'étais une mauvaise mère de refuser de donner du gallia pure premium fourni gratos par la maternité. Et que je te fourre la seringue (sans aiguille, je vous rassure) pleine de lait dans la bouche de mon nouveau-né. Que je te pince les nénés, en déclamant que c'est impossible pour mon bébé de téter ça, voyons madame, c'est beaucoup trop gros pour sa bouche. C'est ça, cause toujours, j'en ai eu deux autres, des enfants, et ils ne sont pas morts. Y'en a même une que j'ai allaité 15 mois dis donc! C'est fou non? Alors bien sûr, les conseils et les propos blessants, je m'en passerai bien. Heureusement que mon Pierre Richard a insisté pour que je sorte, avec mon bébé. Oui, on a filé des compléments (trois) pour qu'il prenne trois grammes et qu'on nous foute la paix.
Le lendemain, nous y sommes retournés pour une prise de sang et un pesage obligatoire. La puéricultrice était limite vexée que mon bébé ait repris du poids. Elle a essayé de me torturer le mamelon avec ses gros doigts, mais je l'ai repoussée. Imaginez vous avec les nénés en forme de tetrabrik. Imaginez une main qui vous manipule ça sans ménagement, et qui pousse furieusement la tête de votre bébé contre votre sein. Ledit bébé qui refusera le sein toute la nuit à cause de ce mauvais souvenir. C'est bon, hein, elle avait presque gagné à tout faire foirer. Oui, on va lui donner une chance, à cet allaitement, a-t-elle dit lorsque nous sommes partis.

Depuis, tout va bien.Non, il ne fait pas ses nuits (mais il dort beaucoup).
Il est très calme, tranquille.
Il a repris presque 200 grammes depuis notre départ. Oui, bon, Ok, il n'a pas récupéré son poids de naissance. Mais je retrouve ses bonnes petites joues.

Au prochain épisode, la sage-femme qui examine votre périnée post-accouchement (âmes sensibles, s'abstenir).

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19 décembre 2005

14 décembre 2005, 20.47

C'est seulement maintenant que je trouve le temps d'allumer mon ordi uhuhuh. Et oui, les joies du post-partum, comme ils disent, avec trois enfants à la maison dont un qui mesure 51 cm.
Plus jamais cet hôpital, plus jamais jamais (jamais). L'art de faire trainer les choses, ils connaissent, eux. Champions du monde. Et je ne parle pas du séjour en suites de couches (nom élégant, déjà, ça calme).

Donc je suis arrivée le 13/12 vers 14h à la maternité avec des contractions toutes les 10 minutes (depuis la veille quand même, voyez ci dessous). Le col n'avait pas bougé d'un iota. Par contre, au monitoring, le coeur du bébé faiblissait à chaque contraction. Ils n'ont pas aimé, vu que j'étais quasiment à terme. Même que par trois fois, le truc n'a plus capté plus le coeur, hop le tout à zéro, imaginez mon état de nerfs. Je voulais rentrer chez moi le soir, mais ils m'ont hospitalisée dans une chambre double avec une nana qui avait accouché par césarienne et dont le bébé-fille avait 3 jours. Ledit bébé n'a pas arrêté de pleurer de la nuit. Moi, je me demandais à quelle sauce j'allais être mangée le lendemain. On m'a dit que je serai peut-être déclenchée. J'en sais pas plus. Bref. J'avais toujours des contractions pendant la nuit. Les choses se mettaient en place, mais super lentement.
Le lendemain, monitoring à nouveau. Toujours pareil. Le coeur fait des zig et des zags (dans l'autre sens). Ils décident donc de me déclencher pour 10h( il est 9.45)et je suis admise en salle de naissance juste après avoir appelé mon Pierre Richard et pris une douche.
A 10.45 ils me posent le gel. Je reste en salle de naissance pendant 2heures. Ils ne me réexaminent pas, mais j'ai des contractions toutes les 5 minutes.
C'est encore supportable. La sage-femme me pose une voie de perf, foire son coup. Je jongle grave, ça pisse le sang, et en plus elle est obligée de recommencer, la veine a explosé. J'ai un bleu qui me prend tout le poignet! Trop moche.
Vers 13.30, ils m'envoient bouffer du yaourt. Je commence à douiller ma face, je capte plus ce que dis Pierre Richard, qui essaie de me distraire. Les sage femmes m'ont demandé de revenir vers 16.30, mais à 14.30, j'en peux plus et j'y retourne.
Elle me réexamine, je suis toujours à 2 cm.
Argh.
Vers 15.30, j'en peux plus du tout, je pleure ma race. Les contractions ont lieu toutes les deux minutes, j'essaie de rester zen, mais au bout d'un moment douleur +douleur+douleur, je pète le boulard.
Vers 16.30 je pleure dans la salle, jusque vers 18.00. Je pense que ça va s'éterniser, j'ai super mal. Je crie pas comme pour Mini, je sens juste que la douleur va finir par me faire faire des trucs de psychopathe(genre envoyer bouler le monitoring). La sage femme me donne des médocs (du spasfon mouarf vachement efficace hein en plein travail!). Rien n'y fait. Evidemment.
Je ne supporte plus la position allongée, je reste assise.
Vers 18.00 elle me dit qu'on va enfin me poser la péridurale, et une perf d'ocytocine pour accélérer les choses. ENFIN! bourdel di merde, j'y croyais plus! J'ai envoyé Pierre R. téléphoner à angel (avec des news périmées, puisque ils ont attendu qu'il soit sorti pour me dire que j'allais avoir la péridurale), j'étais paniquée, en plus le monito décelait bradycardie sur bradycardie.
Quand il est revenu, c'était pour voir l'infirmier anesthésiste (adorable). Oué, le doc arrive super vite, à 18.30 la péri est posée, vers 19.00 elle fait vraiment vraiment effet, je respire. Mais 'ils ne captent plus le coeur du bb, alors ils me font changer de position. Je me retrouve en position assise, ce qui fait dévier le liquide de la péridurale.
Sauf que vers 20.00, la péri ne marche plus que d'un côté, pas de bol, heure de changement d'équipe d'anesthésie. Du coup, l'infirmière arrive et me déplace le cathéter. Vers 20.30, elle a fini, j'espère que ça va faire effet VITE, parce que punaise, je douille grave. L'interne m'examine. Je suis à dilatation complète. Han, c'est allé super vite là. Déjà? Et la péri alors, on peut pas attendre qu'elle remarche? S'il vous plait? La sage femme me dit: ben en fait, il va naitre là, on peut attendre, mais si il nait maintenant vous aurez très mal, mais de toute manière ça ira très vite. Je dis OK.
Je sens que ça pousse. La péri n'a pas le temps de bien refaire son effet. Faut que j'accouche maintenant. Et oui.
J'ai vu une certaine partie de mon anatomie dans la vitre de la salle d'accouchement. Avec les cheveux de mon bébé là, vous visualisez?
Je vais accoucher quasi naturellement. Han.
La sage femme (une autre que celle qui a fait trainer les choses toute la journée) et une interne dont c'est le premier accouchement m'aident.
En deux poussées la tête est sortie, punaise ce que ça soulage de pousser, la contraction est insupportable.
Finalement, il est né à 20.47.
Je l'ai sorti moi-même. C'est indescriptible ce que je peux ressentir, je revois toute ma grossesse, je prends mon fils (qui me pisse dessus) qui pleure puis hurle, il est trop mignon, trop beau, trop parfait.
IL pèse 3.660 g pour 51 cm (j'avais une poche des eaux du feu de dieu en plus, ils me l'ont percé juste après la pose de la péri, d'où le fait que le bébé avait à max de place dans mon ventre). Il tète vers 21.15. Son pôpa lui a donné son premier bain (mais n'a pas voulu couper le cordon).

J'ai envie de rentrer chez moi tout de suite. Qu'on m'enlève ce brassard à tension, cette perf, tout ça.
Finalement je retourne dans ma chambre vers 23.00.
J'ai faim, manger, vite.
(c'est pas bon, mais ça ira, merci).

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12 décembre 2005

moins six

J-6 (officiellement, J-4)
Han vous n'allez pas me croire.
Depuis ce matin, j'ai des contractions.
Waouh.
Bon, ça ne veut rien dire, mais quand même. Cela faisait bien une semaine qu'elles avaient déserté mon ventre. Même qu'à un moment, j'ai cru qu'on allait devoir partir à la maternité. Le truc de ouf. Incroyable. Toutes les huit minutes. La folie.
Puis finalement, elles se sont un peu espacées.
Le 18, c'est le 18.

Un petit sondage (ça m'amuse, et puis y'en a qui ont dit qu'on pouvait prendre des paris mouarf)





quand vais je bien pouvoir accoucher crébindiou?
aujourd'hui 12 décembre
demain 13 décembre
mercredi 14 décembre
jeudi pleine lune 15 décembre
jour du terme 16 décembre
J+1 17 décembre
J+2 18 décembre



Resultats du Sondage

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10 décembre 2005

c'est l'heure non?



...ou la fin des illusions (planquer son ventre sous un t-shirt noir pour faire genre, ça ne peut pas durer éternellement).
Neuf mois de grossesse, ça vous change le physique d'une femme, mouajdi. Remarque, j'ai perdu trois kilos depuis la semaine dernière, va comprendre (et ce n'est pas le bébé, je vous l'aurais dit, voyons)

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09 décembre 2005

cuit

Hier, un monsieur de chez les pompiers est passé pour les traditionnels calendriers.

Et j'en ai appris une "belle" qui m'a fort attristée (traumatisée limite)

Ils ont bouffé mon faisan . Pour de vrai.

Avant:




Après



BOUHOUHOUHOUHOUH BOUH OUH

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08 décembre 2005

et de deux

pour aujourd'hui.
C'est fou hein!
Non non, on ne m'a pas annoncé de naissance imminente, faut pas rêver.
Juste que mon terme a été avancé de deux jours, soit naissance prévue le 16 décembre (et non plus le 18). Bon, ça n'a l'air de rien comme ça, mais deux jours, dans mon état, c'est énorme.
Verdict: rien n'a bougé, prochain rv le 16, déclenchement prévu le 18 si rien avant (que celui qui vient me dire que ça revient au même c'est coup de boule-balayette-manchette). On ne peut pas me déclencher maintenant car le bébé est remonté dans mon bidon, qu'il s'amuse à faire l'ascenseur et que grosso modo, je suis le stade Charléty. Et que si le déclenchement ne fonctionne pas, c'est césarienne. Argh.

Sinon j'ai vu mon bébé, environ 3.5 kg, et de grosses joues. Trop chou. C'est impressionnant ce que l'échographie peut montrer, je trouve.

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c'est pour aujourd'hui ou pour demain?*

J-10
Toujours là... En deux parties.
Tout à l'heure rendez-vous hebdomadaire à la maternité.
Hum.

DECLENCHEZ MOI CE PUTAIN D'ACCOUCHEMENT!

Je marche comme une mémé de 150 ans (au moins). Même que ça fait crr crr quand j'avance.

Mon ventre est énormissime. J'ai des contractions, puis elles s'en vont. Relouses.

Pas de signe de perte des eaux, de toute manière je ne les ai jamais perdues celles-là: la première fois on m'a percé la poche à 5cm et la deuxième fois cinq minutes avant la naissance de Mini.
Cela fait 5 mois, 12 jours, 16 heures et 24 minutes (environ) que je ne vois plus mes pieds quand je suis debout.
Je tiens à préciser qu'il est hors de question que je dépasse le 18 décembre. Je suis prête à tout pour ça. Na mé. Qui c'est qui commande ce corps hein?
Ce n'est plus moi, j'en ai peur.

Et puis j'ai bien envie de rencontrer mon bébé, que je porte depuis 265 jours (et oui).

* expression non adaptée

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06 décembre 2005

ça vient oui?

Si quelqu'un connaît une astuce de grand-mère QUI MARCHE pour déclencher l'accouchement, je suis preneuse DE SUITE.
Contractions tout le temps, j'en ai ma claque. Si encore je n'avais pas de symptômes d'un accouchement imminent, je prendrais mon mal en patience. Là ce n'est pas le cas. En fait, je me sentais bien la semaine dernière, quasiment plus de contractions, pêche d'enfer... Et là depuis dimanche, je ne dors que très mal, mal au ventre, les ligaments qui tirent mon énorme appendice ventral, tout le temps fatiguée, les cernes en bas des joues.

J'ai déjà essayé un certain nombre de trucs, mais ça marche pas.

Le bébé est aux dires de la sage-femme extrêmement bien installé (et fait déjà au moins 3.5kg AU SECOURS), il bouge et change de sens à volonté. C'est bon hein, on est pas au stade.
Ah oui, je suis aussi d'humeur charmante.
Je ne peux pas sortir et croiser des gens que je connais sans avoir droit à "Ben alors, t'es encore là?"
Je me retiens pour ne pas répondre: si si je suis partie et revenue, j'ai accouché, mais vous comprenez, les dernières semaines de grossesse m'ont tellement plu que je prolonge le plaisir avec un faux bide.
Argh.

Presque fini les courses de Noël, j'ai été héroïque, l'autre jour, dans les magasins, enceinte de huit mois et demi. Si si.

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