31 mars 2006

wesh monsieur chonchon

Sortie shopping avec Monsieur Chonchon (gerbouilleur inside).

Etape hache et aime
Après environ une courte demi-heure de sommeil, Monsieur Chonchon se réveille. Pas content il est. Pour dynamiser sa sortie et améliorer son humeur, je le place dans l'écharpe face à la route. Une demi-heure après, il en a marre, juste au moment de passer à la caisse, évidemment. Je le retire de l'écharpe, et en attendant angel, je vais m'installer sur un banc à l'extérieur. Là est assis un jeune in ze wind casquette à l'envers pantalon au niveau des cuisses et mp3 plein volume. Il regarde mon fils en souriant, puis il me dit "han zyva madame, il est trop mignon le bébé". Monsieur Chonchon est ravi, il n'a pas perdu sa journée. Surtout que les potes arrivent: "wesh wesh le bébé". Uhuhuhu.
Il faut dire qu'avec un bébé dans l'écharpe face au monde, environ 99% des gens le regarde en souriant (voire en s'exclamant oooooh qu'il est mignon han lalalala).
J'ai un peu peur que mon enfant s'enorgueillisse et prenne la grosse tête.

Heureusement, pour parer à cela, il y a l'étape "je gerbe en jet dans ta boutique".

Première version soft: chez virjine. Rayon mangas. Splatch. Personne n'a vu, on décampe vite fait.
Deuxième version, plus hard: dans une jolie boutique d'accessoires de cuisine. Je discute avec angel, calmement. Des gentilles dames regardent monsieur Chonchon qui se mordille les doigts tant qu'il peut. Lalala. Je suis devant un joli ensemble de maniques et de torchons, mais instinctivement, je me recule. Deux secondes plus tard: BEURPS AAAA SPLATCHCHCH. Une flaque vient inonder le sol. La vendeuse me regarde l'air furibond. Faut dire que c'est immonde et que ça pue, mais d'une force! Elle n'a toujours pas déridé quand on quitte la boutique. Une autre vendeuse, plus aimable, me fait justement remarquer qu'heureusement que le bébé était placé face au monde et non face à moi, car sinon, c'est kiki se serait pris le liquide nauséabond sur elle hum?

Ah, le shopping avec Monsieur Chonchon, une vraie régalade.

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29 mars 2006

questionnements existentiels

J'espère qu'après avoir lu ce post, vous m'aimerez encore un peu. Moins glamour, c'est impossible.


C'est catastrophique.
Je n'ai plus rien à me mettre.

Mes t-shirts préférés sont complétement détendus, et ce à cause de la grossesse. Bon d'accord c'était pas malin de les mettre, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, car comme je viens de le dire, c'était mes t-shirts préférés donc... Je me retrouve alors avec de vagues tissus laches qui pendent, et quand je me penche, ce qui arrive souvent, c'est comme si j'étais à poil. Horizon soutif d'allaitement top tendance (j'ai essayé le soutif normal, et c'est carrément impossible avec un bébé qui réclame à bouffer 578 987 fois par jour, quand je soulève la chose, ça me cisaille le néné d'une force, j'étouffe quoi).

Et là encore j'ai de la chance, parce que des fois, je me balade les vergetures à l'air. T-shirt trop court, ce qui est parfait sur des midinettes de vingt ans, mais sur moi, on oublie. Miaoumiam, la brioche pendante et mollasse du bidon (si si je suis parfaitement objective). Et comme je suis une grosse flemmasse qui déteste faire des abdos, je vais attendre un moment avant de récupérer un ventre....j'ai du mal à le dire...pl..pl..plat. Ceci dit, j'avais bien dix kilos de trop avant la grossesse, alors le ventre en plaques de chocolat maousscosto, c'est loin d'être une description de ma zone nombrilesque, on va dire. Je n'arrive pas à m'en préoccuper plus que ça en fait. Limite je m'en fous même. Par contre, me débarasser de ma culotte de cheval made in cellulaïte, je veux bien. Surtout après la super séance de sondam d'hier, j'ai pu apprendre par le biais d'un magazine à la con comment maigrir du bas. Faut arrêter de bouffer des hydrates de carbones, faut faire un bilan hormonal et faire du sport. Trop merci. Bon, quand on vient de lire que Catherine Zeta Jones a un problème de poids, on doute de la crédibilité de l'article. Enfin moi, je doute.

Pour ce qui est des bas, j'ai définitivement abandonné les tenues de grossesse au sortir de la maternité. Je rentrais dans quasiment tous mes futals quand mon bébé a eu un mois. Oh ce n'est pas glorieux hein (re-lire plus haut pourquoi). Maintenant, j'ai perdu sept kilos, et je flotte dans tout. Imaginez ma dégaine.

Fabulous
, isn't it?


[Sans compter que j'ai bien l'impression que je vais me taper incessamment mon retour de couches. Ou le grand retour du tampax. Pourquoi si tôt? C'est trop injuste. Mon bébé fait ses nuits depuis ses deux mois, il semble apparemment que cela en soit la cause. Pour Mini, je ne l'avais eu que lorsqu'elle atteignit quasiment l'âge de dix mois, et elle ne tétait que trois fois par jour. Avec son million de tétées par jour, minimec (enfin, mini, c'est relatif, il mesure quasiment 65 cm), est entièrement allaité, sans compléments, sans carottes ni haricots verts (dont il se fout éperdument). Franchement, j'espère me tromper, je veux paaaaaaas. J'ai pas envie quoi. Pitié.]

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28 mars 2006

contractum per sondinam

Grand moment de solitude aujourd'hui.

J'ai commencé la rééducation périnéale.
Somptueux et délicieux.
Vaginus contractus per sondina electrica
Nan c'est pas un vibro la redoute.

Oui je sais, j'ai une vie absolument palpitante, il m'arrive des trucs de ouf, comme par exemple l'aventure extrême d'aller acheter la sonde ce matin à la pharmacie. Evidemment, cette chose est vendue dans un sac en plastique transparent, et non dans un joli écrin en satin. Ohlà non, on pourrait s'imaginer des choses, surtout que la sonde puisse servir à autre chose que sa destinée fatale*, qui n'est en aucun cas agréable. On n'en rêve pas quoi.

Munie de ma sonde dans mon sac planquée, je me rend chez ma kiné préférée, que je connais depuis douze ans. Ben non je ne suis pas enthousiaste. C'est de bon ton apparemment chez les mères de famille du coin de profiter d'un moment de tranquillité loin de sa marmaille. Han punaise, mesdames, trouvez vous une autre distraction qui est celle de supporter un truc électrique dans votre intimité (ça fait très walnut grove ça non? Charles? Passe moi ma sonde s'il te plait et occupe toi des enfants). Bouhouhou.

Je suis une exploratrice de la maternité, maintenant vous me connaissez, je tente des expériences ultimes. La sonde n'en est pas vraiment une, mais on va faire mine que rien. D'abord, sachez lorsqu'on vous tend ce machin enduit de gel, il va bien falloir que vous le mettiez là, oui, juste là. Et que cette chose est reliée à un appareil électrique, et que oui, ça va bien finir par vous déclencher un truc là-dedans. Comme vous êtes disciplinée, vous vous exécutez poliment. N'y voyez aucun signe tangent, ce n'est absolument pas un plaisir, faut pas déconner. Si le plaisir était remboursé par la sécu, je pense que toutes les femmes qui accouchent se précipiteraient dans les cabinets de kinésithérapie dès la sortie de la maternité (soyons fous).



Oué, ça donne envie à max, non?


Avant toute description de mon ressenti à moi personnel, sachez qu'il existe deux programmes (purée, à parler de sonde et de programmes, je vais avoir des gougueule requests étranges uhuhuh): d'abord un qui vous contracte le vaginus contractus toutes les six secondes. Pause de six secondes. Recontractus pendant six secondes. Pause de six secondes. Pendant dix minutes. Deuxième programme: pause de vingt-quatre secondes. Contractions PLUS EN PROFONDEUR de six secondes. HAAAAAAAAAAAAAN. Comment ça déchire la f******ne, ce bourdel! J'avais beau lire un fabuleux magazine qui décrétait que Catherine Zeta-Jones était limite obèse, je suis très loin de l'extase. Dix minutes de ce délicieux deuxième programme.

Bon c'est marrant deux secondes hein, mais je sens que je ne vais pas être copine avec sondinam vaginam non plus. Dix séances en tout.

Plus que neuf.


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27 mars 2006

with my own two hands

Mon bébé grandit.
Si si, je vous assure.
Il a maintenant trois mois bien sonnés.
Même qu'il a les yeux bleux, les yeux bleus il a.
Il sait se retourner du ventre sur le dos (je sais, ça fait gnotte de parler des exploits de son bébé, mais que voulez-vous, on ne se refait pas, voyons. C'est quand même mon tit bébé que j'ai porté neuf mois dans mon ventre, oh ui, comment l'oublier).
Il rit aux éclats aussi, et je trouve ça so cuuuuuuuuuute.
Bon, il est assez chouineur dans son genre, alors parfois je l'appelle Monsieur Chonchon. Si. Croyez vous que cela créera chez cette toute petite personne un trauma post-freudien psychanalytique de sa face? Hum?
Je pourrais faire pire comme surnom, vu ce qu'il crachouille et ce qu'il *BIIIP*...

Maintenant, il a découvert quelque chose de fantastique.
Vraiment extraordinaire.
SES MAINS.
Oui oui oui. Il les bave, il les tète, un vrai bonheur (mouillé)



Vous pouvez aussi apprécier le fait qu'il ne sait pas encore se couper les ongles tout seul, qu'il s'est arraché le nez et la joue à de maintes reprises.
Je crains que l'esprit perfect mum m'oublie, des fois, en fait.


*I can change the world
With my own two hands
Make a better place
With my own two hands
Make a kinder place
With my own two hands
With my own
With my own two hands
I can make peace on earth
With my own two hands
I can clean up the earth
With my own two hands
I can reach out to you
With my own two hands
With my own
With my own two hands

I’m gonna make it a brighter place
I’m gonna make it a safer place
I’m gonna help the human race
With my own
With my own two hands

I can hold you
With my own two hands
I can comfort you
With my own two hands
But you got to use
Use your own two hands
Use your own
Use your own two hands

With our own
With our own two hands
With my own
With my own two hands

(Ben Harper)

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24 mars 2006

cinq ça suffit

Post en live (et oui c'est possible)
Pierre Richard et moi expérimentons l'extrême.
Nos trois nains+ les deux d'angel en même temps.
Waouh, trop d'aventure(s).

Premières minutes intenses
Les enfants largués dans notre 58m².
Le plus petit dort dans son cosy.
Toujours ça de pris.
Nounette clame à qui veut l'entendre qu'elle a écrit "maman" en attaché, aujourd'hui, à l'école.
Mini hurle en faisant parler ses poussins avec un éléphant en peluche.
Monsieur Deuzan déboule dans l'appart en criant "agni agni" (c'est moi).
La Lutine se pose dans le canapé, tranquille.
DVD powa
Silence
Quatre paires d'yeux ouvertes, mais pas les bouches hin hin hin

Finalement, cinq enfants de moins de sept ans, han, trop facile.

Hé, je plaisante hein

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23 mars 2006

warning

La route, c'est une de mes grandes terreurs.
Vraiment.
Je trouve que les gens vont trop vite en ville, je trouve que les gens ne font pas assez attention, ça me révolte quand je vois des parents qui ne se donnent pas la peine d'attacher leurs gamins dans un siège auto. Je n'ai pas de voiture, mais j'ai mon permis, et il m'arrive de conduire. Quand j'ai obtenu mon permis, je conduisais très mal, très vite, très imprudemment. Mais il y a certaines nouvelles qu'on apprend au petit matin qui vous révulsent l'estomac, de part leur cruauté et leur caractère irréversible. La mort d'un enfant, en voiture, ça vous marque à vie. Maintenant, quand je prends le volant, c'est avec une extrême prudence (sans virer mémé on board non plus hein), et je fais particulèrement attention aux piétons. Sans doute parce que j'en suis une, la plupart du temps. Souvent, la voiture est une solution de facilité, même si c'est bien pratique. Je vois beaucoup de mères à l'école qui font 300 mètres dans leur monospace plutôt que d'emprunter le trottoir avec leurs (petites) jambes.

Tout ça pour dire qu'hier, Nounette, cinq ans, m'a fichu une peur bleue. Quand elle avait trois ans, un énorme véhicule avec ses gros pneus avait failli lui écraser la tête parce qu'elle était tombée au mauvais endroit. Hier, c'est parce qu'elle a cinq ans et qu'elle ne réfléchit pas qu'elle a manqué de se faire renverser par un camion. On traversait sur le passage piéton, mais à notre droite se trouve une route extrêmement passante, et sur cette route circulent des véhicules qui vont à toute blinde. Ma fille, afin de me doubler, trouve la bonne idée de le faire par la droite, alors qu'à droite justement, c'est la ROUTE bourdel. Je l'ai attrapée par le col, et renversée par terre. Je ne sentais plus mon coeur battre, j'ai fait tout ça sans réfléchir. Quand j'ai vu le camion arriver, qui n'a pas freiné, ni klaxonné, une seule pensée m'a traversé l'esprit:"au secours!".

Bilan: ma fille a la marque de mon ongle incrustée dans la joue, et je crois qu'elle se souviendra toujours du cri que j'ai poussé.

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21 mars 2006

face to face

Quand vous rencontrez quelqu'un que vous n'appréciez pas du tout, au coin de la rue, alors que vous ne vous y attendez pas du tout, vous faites quoi?

Lamentablement, j'ai regardé l'horizon mine que rien, genre je ne l'ai pas vue. Pourtant, je ne pouvais décemment pas la louper. Ben oui, je me suis retrouvée nez à nez et yeux dans les yeux avec elle. Passé le moment de surprise, j'ai certes agi de façon puérile en l'ignorant, mais d'une force. D'ailleurs ça m'a rappelé la fois où j'avais séché la philo en terminale pour aller à roland garros (je ne suis pas responsable, et puis je ne suis pas vraiment allée à roland garros...enfin bref), et que, comme par hasard, je suis tombée face to face with the philo teacher. Han. Heureusement, elle ne m'a pas reconnue, car j'ai du aller à trois cours, mais même. Ben là, j'ai presque treize ans de plus, et finalement rien n'a changé. Je suis toujours aussi cruche dans ce genre de situation.
Je rencontrerai de manière imprévisible un de mes amours de jeunesse, quitté dans des conditions lugubres, je ne vaudrai guère mieux.

Pourquoi agir ainsi? Hum?

C'est ptêtre à cause de mon quotient émotionnel inférieur, ou un truc du genre. Ou tout simplement parce que je n'ai pas envie de me prendre la tête. J'estime qu'à mon âge vénérable, je n'ai plus besoin de me justifier de différentes attitudes débiles. En fait, j'ai trouvé plutôt prudent de ma part de faire semblant de ne pas voir cette personne. Déjà y'a quinze ans, je ne pouvais pas la supporter (c'est épidermique, on ne peut pas aimer tout le monde hein). Remarque, ça aurait pu être marrant et donner un truc du genre:

- "Salut! (ou bonjour, quand même, si ça se trouve elle est encore plus coincée qu'avant)
- Elle m'aurait répondu: bonjour (j'ai bien vu qu'elle me reconnaissait, même si j'étais flanquée de mes trois nains)

Et puis c'est tout, parce que je n'ai rien à lui dire, et que je suppose qu'elle non plus. Je l'évitais déjà auparavant, ce n'est pas pour lui tailler une bavette aujourd'hui. Mes vieux réflexes de languedeup auraient pu ressortir. Et ça, c'est vraiment méchant.

Encore plus que d'écrire sur mon blog que, décidemment, pour certaines personnes, l'habit fait le moine. Et surtout que, vraiment, le bleu marine, les mocassins, la coupe de veuchs versaillaise et moi, ça fait dix mille.


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16 mars 2006

new

Han, trop de changements dans ma petite vie depuis samedi...C'est dur à gérer, finalement je dois être une fille plutôt plan-plan, toutes ces choses qui s'agitent autour de moi me stressent. Mine que rien, j'ai mes petits rituels. Et surtout j'aime que les choses s'organisent vite. Très vite.

Samedi, je suis allée chez le coiffeur, par exemple. Hormis le fait que ça faisait deux ans que je ne m'étais pas fait couper les veuchs, sur le coup, j'ai vachement bien géré. Genre. Bien sûr, je ne cacherais pas que j'adôôôôre qu'on me touche les cheveux. Du coup, lorsque le professionel de la coiffure (je cache mes sentiments derrière des mots quelque peu rébarbatifs) s'est mis à me tripoter le cuir chevelu, j'ai manqué de peu l'orgasme. Mais non voyons, je ne suis pas en manque. uhuhuh. Bref, pour en revenir à nos moutons, je suis ressortie du salon (pas le mien) plutôt satisfaite. Bien sûr, j'ai eu une grande frayeur lorsque j'ai vu ma longueur décimée de vingt centimètres environ. J'ai contemplé mon reflet avec une sorte de moue dégoutée. Il faut dire que j'avais les cheveux mouillés, aplatis sur les côtés, au carré. Trop moche. Cela me rappelait une nana qui m'accompagnait au collège avec ses mocassins et son bleu marine (pardon: traumatisme d'enfance) et qui avait les cheveux pas lavés, aplatis sur les oreilles. Beurk. Heureusement, le gentil garçon (qui ressemblait vaguement à M.Pokora, sorry, private joke) maniait les ciseaux à la perfection et je suis satisfaite de ma nouvelle tête. Même si ça fait bien vingt ans que je n'ai pas eu les cheveux si courts.

Mercredi, deuxième grand changement très stressant. J'ai changé d'ordinateur. Ne pouvant plus supporter mon écran 15", mes 18 gigas et surtout une lenteur excessive de la bête, j'ai opté pour l'écran 19" (mais non je ne me la pète pas du tout!), un disque dur avec tout plein de mémoire dedans, et même un graveur dites donc. On n'arrête plus le progrès (ceux qui me traitent de mémé, miroir incassable magique, et je l'ai dit en premier, d'abord). Toute la journée, j'ai transvasé des fichiers avec la clé usb 64 méga d'angel (mon vieil HP ne reconnaissant pas ma clé 256...), imaginez mon état de nerfs vers 22h00. J'avais le cerveau en ébullition.

Maintenant, ça va mieux, j'ai récupéré mon clavier sans fil, ma souris lumineuse, réinstallé mon modem, recustomisé mon firefox, et je me sens plus détendue.

Evidemment, il faudrait que je trouve du temps pour surfer, mais pour ça, il faudrait me rajouter au moins quatre heures dans la journée.

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14 mars 2006

poète

Il y a des âges dans la vie où les sujets de discussion et autres trucs qu'on trouve particulièrement marrants sont légèrement décalés avec nos pensées d'adultes. Quoique, pour certains, on se pose la question hein. Nounette aime beaucoup parler de trucs scatos, ça la fait hurler de rire, et sa soeur n'en parlons pas. Je ne sais pas comment ça leur est venu, mais une chose est sûre, c'est que j'ai hâte que ça leur passe.

Ma Nounette est en moyenne section. Elle est plutôt avancée pour son âge, a un humour assez développé et est particulièrment à l'affût de la petite phrase qui tue.

A l'école en ce moment, ils travaillent sur les rimes genre "Nounette aime les cacahouètes" ou "Julie aime le riz". Elle essaie tous les jours d'en trouver des nouveaux.
Hier c'était au tour de Léa.
Léa aime le chocolat.
Léa aime les koalas.
Léa aime le caca aussi, mais faut pas le dire hein, c'est pas gentil du tout, hein maman?

Oui, ma fille, et toi, tu n'en loupes pas une.


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11 mars 2006

presse and cie

Des fois, je m'en veux d'être aussi consommatrice. Je le suis, et en même temps, je me dis: han la vache, quand même, je ne devrais pas. Mais c'est plus fort que moi. Quand je suis sortie de la maternité, j'ai eu la fameuse boîte rose, avec tout un tas d'offres inutiles, de magazines, d'échantillons divers. Elle sert actuellement de porte papier U dans ma salle d'aisances (j'appelle ça comme je veux d'abord, même si ça fait prout-prout...quoique je vous rassure, au quotidien, je ne parle pas comme ça). Bref. J'ai succombé à la tentation en offrant à mon bébé son premier cédé (offre promotionnelle bien sûr). J'aime beaucoup ce label, et puis le disque est très sympa. Mais qui dit offre spéciale dit également offre cumulée. Je vais donc recevoir pendant trois mois le magazine famili. Ouais trop je saute de joie là (mais d'une force). Evidemment, famili est sur le point de se faire bloguer sa face, là, maintenant.

Couverture alléchante (jolie bébé habillée en rose)-limite je me suis dit: c'est pour moi ça! Titres accrocheurs:
Après bébé, notre méthode pour mincir là où il faut (ouééééé)
Future maman: l'ordonnance antifatigue (trop tard)
1ère année avec bébé: passez en douceur les caps délicats (nuits blanches, tétées...une question de rythme/les bons réflexes santé/les étapes clés à ne pas brûler. Tout un programme (limite ça fait peur non?)
Garde alternée blabla
Envie d'un deuxième? Comment le convaincre (je peux rire là? mouahahaha. merci)
Devenir père...des hommes se confient.

J'ouvre.
Pub pour un shampoing où la mannequin à l'air profondémment débile (je fais ce que je veux hin hin avec mes cheveux han han)
Pub pour des couches (no comment)
Sommaire: des photos qui donnent envie d'être enceinte (nan, j'déconne)
Pub pour une voiture familiale

Premier article pages 8 et 9: "allez les hommes, au boulot!"
Autant dire tout de suite que mon Pierre Richard ne l'a pas du tout aimé. Tout d'abord, je vous signale que des fous furieux se sont donné la peine de chronométrer et de faire des statistiques sur les heures passées aux tâches ménagères. Messieurs, il n'y a pas de quoi être fiers. C'est abusé franchement, vous en foutez pas une rame, ça devient fatigant. On est en 2006, bourdel! On peut voir une photo d'un beau mec avec un bébé dans l'écharpe (si si!) en train de passer l'aspiro. Légende: un spectacle qu'on aimerait voir plus souvent. Ridicule. On prend les femmes pour des crétines notoires ou quoi? Un spectacle? L'aspirateur? Argh. Heureusement, famili donne sept pistes pour que cela change. Je trouve qu'on pourrait regrouper ces sept pistes en une seule: prendre son homme entre quatre yeux et lui dire clairement ce qu'on en pense. Pourquoi tourner autour du pot, hum? Genre "faites vous aider pour le ménache, embauchez une femme de ménache": mais oui, tout le monde y croit, le lectorat de famili se permet de s'offrir une femme de ménage. "Apprenez à votre famille à se prendre en charge"="énervez vous à max pour que les choses soient faites comme VOUS voulez qu'elles le soient" Mouahaha. Interview de gens par rapport à leur vécu sur le partage des tâches. Je doute que les gens disent la vérité, hein.

Double page suivante: pub pour de la crème hydratant bébé

Page 13: cent propositions pour la famille ET une interview de super nanny

On nous fait part ici du bilan réalisé par la mission d'information sur la famille. Un truc me choque un peu: "dépister les troubles de l'attachement dès la grossesse" Dès le quatrième mois. ça me laisse dubitative.
Quant à super nanny, elle a écrit un livre..

Page 17: le carnet de santé alimentaire.

Sur 800 000 et quelques naissances en 2005, 675 000 mamans ont eu ce livret. Pas moi. Ces vingt pages me manquent, si vous saviez.

Page 18: l'homéopathie en salle de travail

Il faut de tout pour faire un monde. A moi, ils ont essayé de me refiler du spasfon, alors...Accoucher, ça fait très mal, ceci dit. Sinon, en news, il parait que les bébés aiment la vanille (c'est le CNRS qui le dit).


Page 21: des habits et des bijous très chers. C'est comme on veut.
Page 22: la même chose, mais pour les bébés. C'est moche en plus.

Page 24: les quatre filles de jenna de Rosnay.
Un seul truc m'échappe. Ils disent que cette fille est née dans les années 70. Ok. Elle a sa première fille à l'âge de 18 ans. Ok. Or, sa fille a aujourd'hui 22 ans. Quelqu'un peut m'expliquer, y'a gourance là non?

Pages 35-36: un mois pour...qu'Aurélie perde ses kilos superflus.

Han. Aurélie se fait analyser son régime alimentaire par un nutritionniste. Pour un magazine. Faudrait me payer (mais je suis pudique). Enfin, j'ai lu son régime, ça me fait peur. Quand on mange des petits plats savoyards, c'est qu'on a pas de problème de poids. Ou alors j'ai loupé un truc. Encore?

Page 38: un petit air de famille.

Gagnez un abonnemment d'un an à famili pour que Martine, morphopsychologue, compare votre visage bébé et celui de votre enfant et fasse des comparaisons. C'est vous qui voyez.

Page 40: raconte-moi ton prénom.

Un assortiment de jolis prénoms originaux (souvent), inventés (parfois), ridicules (ça arrive) ou classiques (il en faut). Ce mois-ci: Waren, Manola, Eloïse, James, Jules, Emma, Adelin, Olwen, Kenya, Leyton, Cenzo, Shad, Anaé. Je vous laisse libre, tous les goûts sont dans la nature. Je pourrais aussi appeler ma fille Ségolaide hein.

Page 43: pour ou contre l'homoparentalité.

Avec une analyse des pour et des contre par une psychanalyste. En mettant de côté tout esprit partisan (quoique), je trouve que les arguments du contre sont mal choisis. Ou alors ils ne tiennent pas la route. Exemple: "Moi, je suis contre, sans être homophobe car je respecte trop la différence (sic). Mais on ne défend que l'intérêt des couples homos à être "comme les autres"! Et l'équilibre des petits au milieu de cette confusion sexuelle? Qu'on regarde les dégâts chez les enfants d'homos". Brr. Il y en a une autre qui parle de "survie de l'espèce". Je me demande ce que ça vient faire là-dedans.

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pages 62-63: fatiguée, moi? Jamais!

Femme enceinte radieuse en photo. No comment. A l'instar de Laurence Pernoud, famili promulgue ses conseils tellement évidents si on dispose d'un brin de bon sens. Ceci dit, quand on est enceinte, c'est pas forcément facile, on dira.

pages 64à66: portraits de sage-femmes

J'ai beaucoup de respect pour les femmes qui exercent ce métier. Personnellement, je ne pourrais pas. Chapeau bas, mesdames. Même si j'ai eu très mal à mon accouchement.

page 68: à quoi sert la consultation d'anesthésie?

A ton avis, patate?

pages 70-71: allaitement, mode d'emploi.

Exclusif! Dans cet article, on voit des nénés. Des vrais.

pages 72 à 79: première année avec bébé: surmontez les caps délicats

Tout un tas de conseils et astuces à appliquer dès la sortie de la maternité. Voyons. Premier paragraphe: ça épuise, les nuits blanches... J'aime les a prioris genre "les bébés au sein se réveillent encore à pas d'heure jusqu'à 4 ou 6 mois, et cela n'a rien d'anormal". Contre exemple: mon fils a presque trois mois et fait ses nuits depuis un mois. Après, c'est genre "les tétées nocturnes entretiennent l'allaitement et doivent être aussi fréquentes que possible". Je sais bien qu'un nouveau né se réveille la nuit, c'est normal. Il tète et finit par se rendormir. Mais l'enchaînement des deux phrases, c'est un non sens parfait. Bref.
Deuxième paragraphe: allaitement, ne vous découragez pas
Après ce qu'ils viennent de dire, faudra être courageuse, madame.
Troisième paragraphe: donner le biberon, on ne fait que ça
Encourageant. C'est faux, en plus. J'ai donné le bib à Nounette, et j'avais le temps de faire autre chose. Faut pas déconner, c'est pas de l'esclavage non plus (quoique, allaiter, c'est moins contraignant aussi sur le plan matériel).
Quatrième paragraphe: à la recherche de la tétine idéale
Une nouvelle recherche passionnante, que poursuivra sans aucun doute toute nouvelle accouchée.
Bon ensuite, ils parlent des petits ennuis de santé, là encore, ça va. Parler de cacas, de régurgitations, de vaccins, de température, toute femme ayant mis au monde son bébé y a droit.
Les grands tournants: les dents, le sevrage (apparemment obligatoire lors de la première année), l'entrée à la crèche, le passage à la petite cuillère. Témoignages.
J'avoue ne pas arriver à tout lire, je trouve ça chiant. Oups.

page 81: mon tout-petit peut avoir l'appendicite?

...ou comment faire flipper toute maman d'enfant de zéro à trois ans, par Edwige Antier herself.

page 87-88: il fait des caprices à table

Malgré la photo attenante à l'article, qui montre une pauvre fille recouverte d'épinards, je trouve les conseils intéressants etles astuces plutôt bien pensés. Comme quoi, tout arrive hein.

pages 92 à 95: des as de la paternité, nos hommes?

J'en déduis donc que ce magazine est entièrement dédié aux femmes. Des messieurs posent avec leurs enfants, ça casse pas trois pattes à un canard. Mais bon, globalement, ce ne sont pas des hommes banals: des écrivains, un pédiatre, un directeur de crèche, un prof de maths...N'empêche, ils font beaucoup référence à leur éducation et à l'image que leur a rendu leur propre père (je trouve).

page 98-99: il n'a pas envie d'un deuxième enfant

J'ai lu un témoignage affreux dans cet article qui passe carrément l'envie de faire un enfant plus ou moins dans le dos de son compagnon. Le père rejette le gamin qui recherche à tout prix son amour. C'est horrible, je trouve.

pages 104 à 112, le tout entrecoupé de pubs pour des produits amincissants: c'est décidé, je prends mon corps en main.
Ils disent: faites de la gym, des abdos, du sport et achetez des produits raffermissants hors de prix, et vous retrouverez votre ligne. Ils m'emmerdent avec ça. J'ai perdu tous mes kilos de grossesse, mais j'ai toujours dix kilos de trop, et c'est pas leurs crèmes à la con (perdez jusqu'à 4 cm de tour de hanches, laissez moi rire svp) qui vont arranger ma silhouette. Sous couvert d'analyse pseudo scientifique, ils donnent des conseils agaçants pour les nénettes qui ont maxi cinq kilos à perdre. Des cuisses fuselées nianianiania.



Je m'arrête là, je pense que cela vous a donné une bonne idée générale de la chose.
Vous avez de la chance, je vais encore en recevoir deux.
Prochain numéro: sur la grossesse. Je sais pas, je sens que ça va m'énerver (faudrait que je pense à mettre un peu du mien aussi hein)

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08 mars 2006

bu leche

Bon. Je sais que c'est facile de se servir de ses enfants pour trouver matière à nourrir ce blog.
En ce jour de la femme (yeux qui roulent à toute vitesse dans leurs orbites respectives), j'ai décidé de faire une note sur l'allaitement.

Oh j'en vois déjà qui s'en vont là, mais c'est pas grave (j'ai trop regardé friends ces derniers temps, j'ai certaines remarques qui me viennent en anglais).

Je ne vais pas parler de généralités mais de mon vécu à moi que j'ai.
Waouh! Encore une dizaine (au moins) de lecteurs potentiels qui viennent de cliquer sur la petite croix en haut, à droite.
Je n'ai pas allaité ma Nounette, par inexpérience, immaturité et tout le tintouin. Je voulais, mais je n'y suis pas arrivée. Je m'en suis (beaucoup) voulu par la suite, mais il faut dire pour ma défense que j'ai un rapport complexe avec les hôpitaux et le personnel soignant en général. Pour Mini, j'avais abandonné à la maternité, pris un médoc (celles qui connaissent savent qu'il n'est pas exempt d'effets indésirables vraiment vraiment indésirables) pour stopper la montée de lait et je suis rentrée chez moi. Malgré le médoc, j'avais quand même du lait (c'est peu courant, d'après ce que j'ai compris), et j'ai donc décidé, avec le soutien précieux d'angel, de relancer ma "lactation" (mode mot savant ON). Ma fille tétait, puis buvait des biberons. J'attendais d'avoir assez de lait. Hop, au bout de trois jours, une gastro épouvantable. Moment super dur. Je persévère. Finalement, on a pu supprimer les bibs quand elle a eu quinze jours, et j'ai pu l'allaiter quinze mois.

Donc, quand j'étais enceinte de Minimec, je ne me suis pas posé de questions. Je pensais que tout allait rouler tout de suite, j'avais l'expérience. Mouais. Déjà, à l'hôpital, les nanas qui vous triturent les nénés, c'est physique, c'est épidermique, je ne peux pas. Obliger mon nouveau né à téter alors qu'il n'a que trois jours (et demi), ça a donné: "non mais c'est bon là, LAISSEZ MOI FAIRE". Finalement, malgré les prédictions de mauvaise augure de Nostradapuéricultrice, mon fils tète encore (et même qu'il fait ses nuits).
J'avais cependant oublié:
- l'utilisation intensive de couches, de lessive, de vanish super nettoyant, de brosse et d'huile de coude.
- les poussées de croissance que je les aime celle-là, qu'on a l'impression de vivre avec un bébé vissé au néné toute la journée déjà de une et de deux, d'avoir la méga dalle également 24h/24, quoiqu'on puisse ingurgiter (oui, même trois kg de patates).
- les crachats dégobillages inattendus et parfois spectaculaires.

Quand on a la chance d'avoir un bébé qui refuse le biberon (absolument et clairement), qui est capable d'attendre sa mère pendant une heure ou deux en hurlant, même si c'est juste l'emballage qui change (je fais cette chose très glamour qui est de tirer mon lait avec ça, on se demande bien pourquoi d'ailleurs)...comment dire ça hum? ça bloque quelque peu mes possibilités de sortie(s) sans lui.

Quoiqu'il se couche tôt...Je pourrais aller en boîte, limite. Faut voir.


Ceci dit, l'allaitement est une expérience formidable. En plus, ça ne coûte rien. Juste une boîte de coussinets de temps en temps. A placer confortablement dans le soutif d'allaitement, qui n'a de "soutien" que le nom. Charming.


Please, no photos.

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07 mars 2006

sortie part II: le restaurant japonais

Même jour.
(hier)
Toujours avec mon fils dans l'écharpe, vingt-deux mille cinq cent soixante-douze couches de fringues environ. On arrive au restau. Enfin, merci mon dieu, il dort. Il vient juste de s'endormir, en fait. Non, je ne vais pas le réveiller maintenant, je tiens à déjeuner tranquille (il est environ 14h30). Je lui enlève son bonnet, et lui ouvre un peu la combinaison, histoire qu'il n'ai quand même pas trop chaud.
Manger des raviolis avec des baguettes, c'est facile.
Manger des raviolis avec des baguettes avec une excroissance bébémec sur le ventre, c'est moins facile.
Mais ce n'est pas le plus ardu. Non non non.
Vient le moment de la soupe aux pâtes (que les érudits en matière de bouffe japonaise ne viennent pas me faire la morale sur le vocabulaire correspondant, merci uhuhu).
Han.
Je me décroche le cou pour pouvoir déguster ma soupe sans en mettre partout. Aïe.
On dirait que j'ai fait un faux mouvement. Mais je continue vaillamment de manger, avec mes baguettes, parce que j'ai faim quand même un peu.
Mon fils se réveille. Techniquement, il devient impossible de manger ET de maintenir un bébé agité, même s'il est dans l'écharpe.
Je l'en retire donc, et, comme la mère (indigne que je suis) veut continuer son déjeuner, je dépose mon enfant sur la chaise à côté. Oui, ça va hein, l'assise est large et je garde la main sur son ventre, quand même, je ne suis pas si indigne que ça hein. Et puis j'ai faim, crébindiou.
Finalement je réussis, après moults exercices gymniques, à terminer mon déjeuner. Mon fils est ravi sur sa chaise, mais émane de son envers une odeur suspecte.
J'embarque ce petit monde et tout mon chargement de l'opération propreté aux toilettes. Et là, nul plan à langer, nul espace entre les lavabos. Bouhouh. Je pensais un instant, fort naïvement, que le couvercle de la lunette pouvait servir de support (mais non ce n'est pas sale), surtout pour un p'tit mec de soixante centimètres. Ben non. Les gens du restaurant, ils avaient collé une espèce de patin en mousse pour éviter que le couvercle heurtasse malencontreusement le mur. J'ai donc installé mon enfant par terre, sur son tapis à langer. Je me suis ruiné le dos, puisqu'il n'y avait pas assez d'espace pour que je m'assieds. Juste accroupie. Top glamour, isn't it?

Pour résumer: quand vous sortez avec votre bébé, pensez à emporter tous les accessoires (un caddie de supermarché rempli, environ). N'oubliez rien, surtout.

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06 mars 2006

sortie part I: le musée

Quelle idée d'emmener un bébé de deux mois et demi dans un grand musée parisien,hum?
Un lieu chargé d'histoire et rempli de culture, bref, un endroit magnifique.

Ne pas oublier: trois bodies, quatre couches, du nettoie-fesses, un t-shirt de rechange, le tapis à langer, un bavoir.

Oh je sens bien le regard culpabilisateur des perfects mums de la place hein, "na mé, elle n'est pas bien celle-là à sortir son nourrisson dans le métro et au musée!". Wesh. J'assume.
J'avais donc mis minimec dans l'écharpe. Et c'est parti.

Etape une: arrivés sur place, on passe devant tout le monde. Ben oui, un bébé si petit ne doit pas rester dans la file d'attente, hein. Hop hop hop.

Etape deux: enlever la combinaison polaire, le bonnet, les chaussons, le gilet. Mettre le tout au vestiaire. Remettre minimec dans l'écharpe.

Etape trois: admirer les sculptures. En prendre plein la vue. Faire des remarques pertinentes sur les oeuvres d'art. C'est beau.

Etape trois: nourrir son enfant affamé, sur une magnifique banquette en tissu rouge. No complex. Odeur suspecte émanant d'un très petit individu. Zone trempée. Mais où changer la couche? (Non, pas sur la banquette hein)

Etape quatre: atteindre les toilettes pour dames. Non sans mal. Oh? Pas de plan à langer. Installer minimec entre deux lavabos, sur le tapis à langer préalablement installé. Changer intégralement le petit être gigoteur, à poil dans les toilettes pour dame du Louvre. ça puire. Sécher la salopette à l'aide de l'essuie-main électrique chauffant (grave erreur, l'oubli de futal). Moralité: les cacaprouts de bébé allaité, ça déborde et aucune marque de couche n'a trouvé la solution.

Etape cinq: remettre le bébé dans l'écharpe. Admirer les sculptures. Minimec pique un petit somme. Eh bé, c'est noir de monde ici hein! S'arrêter un peu devant les sarcophages. Splendide. Bébé agité? Tétée. A côté de statuettes égyptiennes, ça le fait. Jeter encore un oeil sur les sarcophages. Magnifique.

Etape six: c'est l'heure de partir.Escaliers, ascenseurs, mais où est donc la sortie? Ah, là, ouf. Rhabillage et hop, tout le monde dehors.

Au deuxième épisode: comment manger au restaurant japonais avec un bébé endormi dans l'écharpe et les 1001 conseils avisés de moi-même.

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01 mars 2006

all night long, all niiiight

Nuit épouvantable.
Hachée comme le steak fou là.
Pire nuit depuis...oulà...la maternité tiens.

Je m'endors comme une masse à 23h00.
Me réveille à 1h06 pour me moucher.
Me rendort paisiblement et immédiatement.
3h26, le téléphone sonne.
+tain de cochonceté de daube pourrite.
Qui peut appeler à trois heures du matin?
Le BOULOT de Pierre Richard. Pas le grand blond, l'autre.
Qui a pris des permanences d'hiver en mairie LA NUIT (afin d'intervenir pour sabler les rues)? Hum?
Et qui sont les couillons qui se permettent d'appeler CHEZ MOI alors que JE DORS ainsi que MES ENFANTS? (Je précise que Pierre R. avait branché son téléphone mobile de son job-qui-réveille-les-gens-à-3h-du mat').

Un type qui a vu que les rues étaient recouvertes de neige et qu'il fallait donc procéder au sablage des rues. Mais au lieu d'appeler le portable-qui-vibre, il a appelé le fixe-qui-fait-de-la-musique-trop-sonore.).Argh.

La sonnerie flippante à trois heures et demie réveille: la mère (très énervée) puis le père (agacé la fille (qui tousse) et le bébé (qui chouine).

Mais je vais tous leur péter leur goule dans cette mairie!


Et hop le Pierre Richard qui allume la lumière, qui rappelle en parlant super fort, je sens que je vais imminemment péter les plombs.
Heureusement, vers 3h41, le bébé se rendort. La fille aussi.
Ouf.
Mais pas la mère qui ressasse toute la nuit cet évènement (très énervant).
Je me rendors vers 4h30.
A 5h00, Mini se réveille en toussant et en pleurant.
J'ai soooommeil! Je veux dormiiiiiir (geignements +++++).

A 5h40, minimec se réveille de sa nuit.
Bouhouhouh, je veux encore dormiiiir.
Finalement, ma fabuleuse épopée nocturne s'achève à 7h40 avec le réveil des filles.

Alors, bien dormi, chérie?
NOOOOOOOON

Et en ce qui concerne la mairie, je vais carrément couper mon téléphone la nuit prochaine. D'ailleurs, au prochain appel, j'écris au maire. Figurez-vous qu'une hystérique municipale me rappelle à 8h30 pour parler à Pierre Richard (qui est donc sorti depuis 3h40 du matin pour sabler les rues de la ville). Elle me demande comment va le sablage. Hum. Je dois encore rêver, suis-je bien réveillée? Il doit y avoir erreur madame, je ne travaille pas pour vous moi.
Au secours.