30 novembre 2006

tribute to 29

Dans la famille, je demande: Jonathan. Non, Christelle. Oups, plutôt Jérôme, ou Benoît? Cathy, Carmen ou Julie? Brigitte ou Serge, c'est vieillot quand même. Wallem? Mais je ne suis pas sûre de l'orthographe. Judith, c'est pas laid, finalement. Ou alors Brandon (92010) et John-Ross (la classitude)? Bruce-Lee est prometteur, surtout s'il n'est pas trop loin de Madison. Enfin, c'est vous qui voyez, mais Roselyne a son petit plus. Comme Michael (pas Scofield, malheureusement). Linda ou Annaëlle ne sont jamais loin. Quant à Alex et Olivier, je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue. Celui que je préfère pour sortir, c'est Deejay. Il emmène toujours Muriel et Ludovic, mais ils ne sont pas trop de gros boulets, donc ça passe. Laurence est trop jeune, et Benoît a un homonyme. Marguerite est cachée quelque part, et Joseph aussi. Quant à Magali, elle est encore dans les jupes de sa mère. Ne parlons pas d'Anémone, elle qui n'a pas encore coupé le cordon.


Vous n'y comprenez rien?
C'est normal.



J'adore farfouiller sur dailymotion.
Oui,c'est parce que je n'ai que ça à faire (je ne m'occupe plus des enfants, je suis trop accro)(c'est décidé, ne cherchez pas à me convaincre).

Et j'aime beaucoup celle-ci




même que je l'écoute trois fois de suite quand l'envie m'en prend, ça met du baume au coeur.

Ah ah, famille nombreuse, hein!

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29 novembre 2006

U

Il y a des moments dans la vie où il faut savoir faire des (petits) sacrifices. Quand on a décidé de ressembler à une bombasse (genre au hasard, Monica Belluci), il faut d'abord combattre le gros monstre marin qui s'acharne contre la pauvre petite étoile de mer tremblante et ultra sensible, mais cependant courageuse que vous êtes. Donc, vous avez décidé en regardant le dernier James Bond au ciné que c'était injuste que toutes ces grognasses touchassent les muscles de Daniel Craig, tout en ayant leur petit regard de tueuse dans ses yeux bleus (il aime ça). Oui, c'est injuste, ce sont toujours les mêmes counasses qui peuvent toucher mine que rien genre ça leur fait queud (non je ne suis pas jalouse!)(je vous ai dit que NON), alors que vous essayer d'atteindre l'écran avec vos doigts boudinés en rêvant à qui à quoi, mais sûrement pas à l'espoir, stop dreaming darling.

Bref, en fait, ma conclusion est la suivante: "si toi pas bombasse vénale, toi pas pouvoir toucher"

Life is so so cruel.

Comme j'avais envie d'écrire une note ultra superficielle, je vais continuer sur ma lancée, parce que. Cherchez pas, l'envie, le désir, toutes ces choses un peu humaines, ça se commande malheureusement (heureusement) pas, et j'avoue aimer à regarder les petites fesses des hommes, tout en ayant en arrière-pensée: "ma grande, arrête ça quand tu deviendras grand-mère, ça risque de mal tourner cette affaire". Des fois, je regarde des matchs de volley ball sans suivre le jeu juste pour voir toute l'agitation de ces petits shorts là, je me contrôle, enfin, presque. J'aime bien le biathlon aussi, elles sont géniales leurs combinaisons. La vie est si courte, faut savoir profiter, on a des yeux, c'est pas uniquement pour faire des trucs pratiques, on a le droit au plaisir (visuel, s'entend) (mais si). Quand mon esprit vagabonde -quand je m'emmerde sévère par exemple, en attendant quelqu'un, j'ai dit: par exemple-, je regarde les fesses qui passent. C'est pas seksuel. Juste je pense comme un artiste, que je ne prétends aucunement être, loin de moi cette idée (angel, ne rigole pas, je sais que tu rigoles là, je le sais, je le sens), j'aime le beau. Remarquez, mon Beau n'est pas forcément celui d'un(e) autre. Quoique, des fois, il y a unanimité quand même.

Hé! J'ai dit: SUPERFICIEL. Laissons tomber les réflexions philosophiques, hop hop, toute cette réflexions sous-couche, direction biba.

Donc voilà, j'avoue, je regarde. Je l'ai toujours fait. Et j'ai établi des catégories (c'est mal, houhou qu'elle est viiilaine la dame han!). Les petits U, les gros U, les U bas, les U musclés, les U plats, les pas de U... C'est un critère de choix, figurez-vous, mesdames. A la fac, je m'amusais à regarder les chaussures des gens, je trouve qu'une paire de pompes révèle beaucoup sur la personne qui la porte. Depuis, y'a eu évolution (même si j'aime bien regarder les chaussures, on ne se refait pas hinhin -genre fashion victim, sa reum la pouf-). Je crois que la transition s'est opérée quand, à une soirée, j'ai rencontré une tribu de types (au U pas extraordinaire, sans parler de leur QI) les plus coincés du monde. Et c'est là que j'ai VU que le U était un révélateur de la coincitude. Mais pas seulement, heureusement, les statistiques jouent toujours en faveur des belles fesses.

Hé, j'ai dit: SUPERFICIEL. Laissons tomber les réflexions scientifiques, hop hop, tout ça direction point de vue images du monde.

Comme quoi hein, quand on creuse un peu dans le superficiel, on tombe toujours dans des excès incroyables. En fait, je me demandais si toutes les femmes du monde avaient en elle ce pouvoir de percevoir par le "détail" physique toute l'importance que celui-ci revêt, finalement. Vous l'aurez deviné au travers de mon exemple, j'y ai réfléchi.
Mais bon, je ne fais pas une fixette non plus hein.

Ce qui compte plus que tout, c'est la beauté de l'âme, tout le monde sait ça, voyons.



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26 novembre 2006

la Niaise est de retour

Je vous rassure, tous et toutes qui venez nombreux en cette place, que la Niaise qui est en moi n'est absolument pas mourrute. Vous vous en doutiez, je sais, je sais, mais là c'est une sorte de coming-out de la niaisitude, alors please respect. Quand on reconnaît plaisamment un de ses défauts, hein, c'est comme qui dirait, on en profitera donc pour ressortir l'adage (ou le proverbe?)(ou la bonne blague?)"Faute avouée à demi pardonnée".

Il est donc expressement demandé de ne pas se foutre ouvertement de ce défaut minime qui orne mon auréole (par derrière vous pouvez, j'aurais juste les oreilles qui sifflent, je vous facturerai ma prothèse audika). Je suis Niaise, je l'assume, même si c'est pas facile tous les jours, dans ce monde qui exige tant de perfection(s) et mise tant sur l'apparence, snif snif, tout n'est pas si rose, demandez donc à Bree , elle en connaît un rayon. Quoique. Bah, si on me donnait la possibilité de m'améliorer, je ne crois pas que j'ôterai ma niaisitude, c'est so so charming si on y regarde d'un peu plus près, c'est comme un vent de fraîcheur dans ce monde psycho-rigide, mais non je ne m'emmêle pas les pinceaux, pas du tout c'est pas vrai vous mentez.

Bref.

Comme toute mère d'un bébé, je subis les assauts du marketing en ce qui concerne les jouets (j'y reviendrai), et malgré l'imminence de son premier anniversaire, je lui ai acheté un téléphone à mon chonchon. Ben oui, pris dans les affres de la communication, il prend tous les téléphones, toutes les télécommandes qu'il croise, joue avec les touches et les balance violemment sur le sol, on se demande pourquoi (il n'y a habituellement pas accès, mais faut croire qu'il y ait des âmes mal attentionnées par ici). Enfin, vous voyez le plan, il a beau être chauve, c'est extrêmement trompeur quant à ses capacités motrices.

Et là, aujourd'hui, je vois mon Chonchon qui prend son Super Rigolo Phone Trop Dla Balle, et le plaque sur son oreille, et fait son rire de greluche (oui il a appris ça de sa mère, que voulez vous).
J'ai été obligée d'interrompre fissa ma séance d'épilation trimestrielle pour m'exclamer:

(vous êtes prêts?)



(vraiment prêts)


(Super Niaise va encore agir)


(Bon j'aurais prévenu, hein)



"OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH TU ES TROOOOOOOOOOOP MIIIIGNON MON BEBEEEEEEE! TU TELEPHOOOOONES MON TIT COEUR? RHOOOOOOO C'EST TROP CHOU MIGNON MON BEBE D' AMOUUUUUUR"

Hum.
Lui évidemment se rengorgeait grave en poursuivant son gloussement et en plaquant l'objet sur son oreille. Il était fier comme Artaban avec son chosetruc qui braillait "Si on appelait Mamie?"

Par contre, personnellement, j'ai quelques doutes quant à ma santé mentale. J'avais repris ma voix suraigue et en plus, j'ai eu une petite larme de fierté. Heureusement, pendant ce temps, Mini comptait "un, deux, trois, quatre, sept, vingt, quarante, trente-deux, trente et un, cinquante-quatre", ce qui m'a permis de retoucher terre rapidement.

Ah ah, famille nombreuse, famille heureuse, certes, mais moi, j'ai surtout l'impression que mes neurones se désagrègent à chacun des progrès de mes nains. On ne va pas dire que ça m'inquiète, mais bon. Si, en fait, ça m'inquiète. J'ai peur de ne pas pouvoir me contrôler dans quelques années "RHOOOOOOOO TU AS EU TON PERMIIIIIIS MON DOUDOU! BRAVOOOOO MON AMUR!".

Va falloir que je fasse suivre mes nerfs, moi.

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24 novembre 2006

je vais buter du jardinier

En général, j'aime la nature, les animaux, les végétaux tout ça, je les respecte. Je fais attention à mon empreinte écologique. Je ne cueille pas les fleurs qui font joli et je ne tue pas les animaux. Je suis gentille quoi, je n'emmerde personne et j'aime quand le paysage est tout vert avec des vaches qui broutent dans le pré (pas trop près de moi non plus hein). Je déteste les crottes de chien sur le trottoir, par contre. Nature oui, crados puantos, non.
Bref.
Je suis fatiguée (dans le genre exténué) par ma semaine, et pour la première fois donc, je me dis: cet aprèm, je fais une sieste, soyons folle.
Pouvez-vous m'expliquer pourquoi donc les jardiniers viennent souffler les trois feuilles d'automne en bas de la résidence alors que je suis couchée dans mon canapé depuis un quart d'heure? Et pas avec la nouvelle technologie qui souffle les feuilles en silence, oh ça non, mais plutôt avec la souffleuse au moteur de 747 pile poil sous mon balcon.
Réveillage de ma personne et du chonchon, présentement d'une humeur de choix pour un bébé qui n'a fait qu'une sieste d'une heure cet après-midi.

Je vais me faire de la pâté au jardinier, que je ne vais plus avoir faim pendant douze ans (et au diable mon végétarisme, pour une fois).

Alors, tronçonneuse ou chanson de James Blunt dans les oreilles ad vitam eternam?


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21 novembre 2006

pétage de plombs live tonight

Pour casser l'image, ça la casse, mais d'une force...
Voici ma version de cheri cheri lady, modern talking dans la place (comment ça je suis obsédée?).
Et puis comme ça vous verrez ma nouvelle coupe de veuchs, terrible.







Bon, ça arrive hein, de péter les plombs.

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20 novembre 2006

II, le retour

Comment décrire mon extrême animosité envers Gastro (II, le retour)?
Celle qui revient et qui met plein de cacavomi chez vous, sans que vous n'ayiez rien demandé du tout, au contraire? Depuis début octobre, elle ne nous avait pas manqué, mais ça ne l'a pas empêchée de se rappeler à notre bon souvenir, messieurs dames.
On dirait qu'on ne se lave pas pour attraper autant de miasmes, c'est pas possible.
Bilan: trois enfants touchés. Nounette en premier lieu: trois jours de fatigue intense avec 38°5, deux jours de vomi avec amorphe attitude. Chonchon ensuite: vomi everywhere he can, chiassitude débordante exacerbée immondasse et 39°. Enfin, Mini, 38°5 et petites culottes atteintes (douze environ), plus vomiparquet.
Pourquoi? Mais pourquoi, hein?
Y'a quelqu'un qui doit faire du vaudou sur not'goule, pas possible autrement.
Résultat: passé la journée entière (je pèse mes mots) à laver nettoyer javelliser toutes les pièces de l'appartement, et aussi laver sécher environ quinze tonnes de linge abject de cratitude gerboïde.

Aujourd'hui, les éléments Mini et Nounette vont mieux et vont aller de ce pas à l'école cet aprèm, parce que. Chonchon toujours totalement à l'ouest, avec ses 8kg230 tout mouillé, il ne fait que téter à longueur de journée.

Moi, fatiguée et lasse? Mais non voyons!

Et une remarque pertinente de Pierre Richard, alors qu'il sortait la boîte de suppositoires, à ses risques et périls: "Tu te souviens quand on n'avait pas d'enfants?"

Oué oué, je me souviens.

Gloups.

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17 novembre 2006

les veuchs de chonchon

Vu que Monsieur Chonchon himself refuse de faire une sieste de plus d'une heure et qu'il chouinasse à merveille, voire même hurlasse à la mort que sa mère est la plus mééééchante du monde à le laisser dans son lit, alors qu'il ne veut pas du tout du tout du tout rester dans ce lit pourri dans cette chambre de naze, et bien j'ai executé ma menace.
Je lui ai dit: je te préviens, si tu continues de pleurer comme ça, je blogue tes cheveux (ou plutôt leur rareté, m'enfin, il n'a que onze mois).
Donc voilà:






Bon finalement, j'ai eu une coupure noos sa mère la truie, plus de téléphone, plus d'internet tout ça, du coup je n'ai pas pu mettre cette somptueuse photo plus tôt. Remarquez, chonchon boy plus chonchon que ronchon est toujours actif dans la chonchonnerie, normal, son père pense que cinq heures du mat', c'est une heure pour se lever. Du coup, décalage sur la journée entière, super, trop merci.
Bref, voilà donc la dense chevelure de mon petit dernier. Je me surprends à penser qu'au printemps, si ça se trouve, on ne verra plus son cuir chevelu (comment ça, je rêve?)

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16 novembre 2006

attendre

En ce moment, je ne sais pas ce que j'ai, je n'arrive à rien. Une force irrépressible m'y oblige, c'est de la folie. Je me lève le matin, sans enthousiasme aucun, après une nuit peuplée de rêves étranges et de quelques réveils de chonchon. Je me traîne jusqu'à la salle de bains, où je fais ce que j'ai à faire avec une mollesse sans bornes.
Il m'arrive quoi, là?

Les filles n'écoutent rien et font n'importe quoi toute la journée. J'ai beau leur faire des remarques, elles s'en contre-tamponnent le coquillard, d'une force, incroyable. Elles se vautrent dans le canapé à qui mieux-mieux en réclamant midi les zouzous avec une voix soit geignante et chouineuse, soit avec l'option "je gueule comme un putois castré". Je sais qu'il faut que je serre la vis, je le sais, je le sais. Mais pourquoi ça marche pas comme d'habitude? Pourquoi il manque un marcassin dans le parc animalier des playmobils, elles en ont fait quoi? Elles l'ont bouffé ou bien? (Je précise qu'elles croquent la verdure playmobil EN PLASTIQUE alors qu'elles ne sont même pas chiches d'avaler un morceau de courgette sans haut-le-coeur). Pourquoi leur chambre ressemble-t-elle à l'annexe de la forêt communale: humus, marrons et feuilles de chêne toutes séchées par branches entières? J'ai fait quoi pour mériter ce châtiment, je suis leur mère, crébondiou, j'ai pas envie de passer mes journées avec l'aspirateur dans une main et le plumeau dans l'autre, la tête auréolée d'un torchon pour protéger de la poussière. Pitié, je ne veux pas ressembler à ça, c'est horriiiiiiible! Remarque, je pourrais toujours faire une pause à plat ventre dans leur chambre pour chercher tous les petits accessoires qu'elles laissent traînasser et que leur frère ne manquera pas de trouver un jour ou l'autre et d'avaler, je le connaîs, il bouffe tout, lui.


Ensuite, apparemment, je fais que de la cuisine dégueu. Tout ce que je prépare, c'est abject, leur palais affiné par de nombreuses expériences culinaires (hum) ne s'abaisse pas à goûter ces moules-frites, ou ces pâtes à la sauce tomate, oh my god, quelle infectitude prononcée! Elles voudraient des nouilles au beurre ou des frites au ketchup à tous les repas, le tout agrémenté de poisson pané pas brûlé de préférence. Je sais bien qu'il y en a qui sont so perfect, à mitonner des petits platounets pour leurs rejetons à chaque repas, tout en s'occupant de glues humaines. Mais moi, j'y arriiiiiiiive pas! Et si je fais preuve d'un minimum d'originalité, elle quitte fissa la table avec une moue dégoûtée. Et que je te finis les assiettes, et que je te prends cinq kilos dans les hanches et dans les cuisses aussi, soyons fous! Bouhouhouhou.

Dans la salle de bains, c'est le bronx, au sens propre du terme. Le Bronx. Y'a que moi qui range? Ben vu qu'en ce moment, c'est pas trop mon truc, ben imaginez. Et que je te jette la serviette en vrac, que je te mets tout derrière le lave-linge, genre c'est planqué et personne ne voit. Que je te pose la tondeuse à veuchs dans le panier, mais sans enrouler le fil, comme ça on se prend la tête/les pieds dedans (ou pire, que l'intégralité du panier tombe sur celui ou celle qui aura tiré sur le fil). Et celui que je préfère: que je te surblinde le lave-linge. C'est kiki doit mettre les mains dans les tissus pas ragoûtants pour en retirer la moitié, parce que Vedette, c'est pas Houdini, elle ne lave pas quinze kilos de chaussettes, de jeans et de t-shirts EN MEME TEMPS? Faut pas s'étonner si la glamour girl so classe que je suis a des nausées dès qu'elle regarde le hublot.

Enfin, à ce propos, je vais vous en apprendre une belle, mais le linge ne se lave pas tout seul. Les petites housses de couette ne se déhoussent pas comme par magie et ne courent pas avec leurs petits pieds dans le lave-linge, qui ne se lance pas tout seul avec le bon programme, qui ne se vide pas non plus une fois le cycle terminé, et expédie encore moins tout son contenu dans mon nouveau sèche-linge (que j'aime très fort cependant). Il faut que je m'en occupe, évidemment. Que je retire les vingt milliards de peluches (éléphants: 87%) du lit de mini, et que je fasse tout moi-même, les machines sont d'une bêtise affligeantes, elles restent là où on les branche, et après on dit qu'on est au XXiè siècle, mouais mouais mouais. Ensuite, remettre les draps propres (compter le nombre de lits et multiplier par le chiffre trouvé puis par le nombre de draps, ce qui donne environ une demi-journée ininterrompue de boulot, sans machin chonchon collé aux chaussettes, sinon, c'est carrément trois jours). Pourquoi j'y arrive plus? Avant j'avais l'impression d'être so perfect, mais en fait non, je suis nuuuuuuuuulle.

Résumons la situation:
Le linge de lit attend d'être changé et lavé. L'aspirateur attend d'être passé. La chambre des filles attend d'être rangée correctement. Les papiers qui traînassent sur mon bureau attendent d'être triés. Les filles attendent avant d'obéir et de respecter les minima sociaux. Chonchon attend d'être pris dans les bras pour que je ne puisse rien faire.

Et moi, j'attends que tout se fasse tout seul, mais je pense que je peux attendre longtemps.




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13 novembre 2006

le velleda c'est sympa

Vous souvenez-vous du moment où vous avez appris à lire? Les essais de déchiffrage, le décryptage de mots, tout ça dans une volonté de pouvoir tout lire, mais vite?
Je me souviens de quelques séances de lecture en CP, de mes premiers livres poches, ceux que j'ai toujours et qui me paraissent maintenant si désuets. Je me souviens aussi des pages de cahier que ma mère arrachait à tour de bras parce que c'était mal écrit ou pas très propre.

Et bien là, c'est à ma fille de rentrer dans ces apprentissages (qu'on qualifie de fondamentaux, chacun comprenant pourquoi). Quoiqu'on dise, ça fait bizarre, je la vois encore bébé le bib à la bouche. Je ne parle pas de Mini, qui écrit son prénom en hiéroglyphes (sans mentir, le E correspond au soleil et le L à un insecte, mais il y a aussi des gâteaux au chocolat et des bonhommes dans son prénom). C'est véridique hein, bon en plus, elle écrit de droite à gauche, mais quand c'est terminé, ça se voit pas hinhin.

Je parle de Nounette, six ans en janvier, toutes ses dents de lait, un bagout du tonnerre, et une envie folle d'apprendre à lire et écrire. Maintenant, tout de suite. J'ai dit à sa maîtresse au début de l'année:"Attention hein, elle est plutôt rapide, apprend vite, retient tout." Elle m'a répondu:"Si elle demande, elle aura, mais sautez le pas, apprenez lui à lire". Vous croyez que c'est prudent, de dire ça à une instit, vous?
Alors au début, j'étais quand même quelque peu réticente à lui apprendre moi-même, alors elle disait:"Bon puisque personne ne veut m'apprendre, ben je vais apprendre toute seule, voilà d'abord". Et puis finalement, on a pris notre petit cahier, notre petit livre et on s'est mis au "travail". Il y a des jours où, dès le réveil, elle demande sa leçon. Elle est actuellement en grande section et lit ce qui est écrit sur les paquets de céréales. Les titres des dvds et des livres. Elle essaie même de déchiffrer ce que j'écris sur MSN (dans ses rêves) (je vais vite exprès, imaginez donc). Evidemment, elle est fière comme Artaban lorsqu'elle réussit à lire un mot voire une phrase.

Et c'est tout con, mais moi aussi, je suis fière. Elle se débrouille comme un chef.






Il me reste un peu de temps en rab avant que Mini n'apprenne à lire, après je devrais acheter les paquets de croc miel en double pour que chacune ait sa lecture au petit-déj.

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09 novembre 2006

défoulage

Juste parce que ça me fait rire...

Modern Talking, ce sont vraiment des grands, surtout dans les années 80 uhuhuhuhu:



Comme quoi, les bottes étaient déjà à la mode (et les effets spéciaux aussi). Tout dans la chorégraphie, le placement de jambes, le déhanché. Fabuleux.





Enfin, je veux pas dire, mais y'en a qui se sont fait refaire les dents. Je préférais les coupes de cheveux d'avant, ils avaient l'air plus naturels, plus détendus.



Juste pour me défouler hein, je suis morte de rire, après on pourra rajouter à ma démence en me laissant rire toute seule, je ne me vexerai pas.

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07 novembre 2006

no comment please

D'abord une immense tristesse, mêlée à d'incompréhension: "pourquoi, mais pourquoi?".
Ensuite une colère sourde, qui hérisse le poil, qui soulève l'estomac.
Arrive enfin le désespoir, un désespoir fou rempli d'une haine et d'une violence infinies.
Suivi ensuite un cortège de sentiments diffus, qui se rejoignent cependant,
Unis dans le même vertige, la même spirale, qui attirent et font plonger,
La haine attisée par l'acte ignoble se répand tel du poison dans mes veines
Jamais ressenti cela avant, jamais.
Je pleure et je crie,
Et en même temps j'essaie d'écraser cette nausée permanente
Qui m'envahit chaque fois que j'y pense,
Que j'imagine dans un haut le coeur la perversité de l'être humain,
Noirceur de l'âme, bardée de mauvaises intentions.
Je m'insurge, j'unis ma révolte à celle des miens,
J'aspire à l'espoir, entre l'inquiètude et le malaise.


Que justice soit faite!

EDIT: si je demande de ne pas mettre de commentaires, c'est bien parce que j'ai mes raisons, et que OK, je suis bien d'accord que ce qui est écrit ici est flippant, et sûrement incompréhensible pour qui ne me connaît pas personnellement. Je suis consciente de tout ça. Cependant, il s'agit d'un message à chaud et écrit sur fond de colère et de tristesse. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il s'agit de mes sentiments, il ne m'est rien arrivé personnellement, juste un truc affreux à une personne que j'aime profondément.

05 novembre 2006

vincent, i love you

...suite et fin (n'abusons pas des bonnes choses)(pourtant des fois, hein)

Bref, le matin, je téléphone au salon Dessange le plus proche, avec mon bonnet vissé sur la tête façon Puddle of Mudd, heureusement que seuls les enfants me voient, c'est une catastrophe, JE suis une catastrophe.
Salon Dessange, Olivier à votre service! (ouééééé)
Allô, serait-ce possible (je vous en prie, pitié) d'avoir un rendez-vous aujourd'hui?
Oui mais bien sûr madame, quel horaire vous conviendrait le mieux?
Bah, le plus rapidement possible, ma coupe a été ratée, c'est affreux (delivrez moi du mal, amen)(VITE).
Ok, 11h30 (oups, il est 10h20 et je suis ENCORE en pyjama -desperate? non si peu-)
J'aaaaarriiiiive!
Avec ma casquette vissée sur la tête afin de garder un semblant de staïle, je descends l'escalier et je croise ma voisine du dessous.
ça va?
La coiffeuse m'a raté ma coupe et...
Ah oui, ça vous va pas, bouaaaah!
Merci pour le moral en hausse, Madame, justement je retourne chez le coiffeur, parce que là, socialement, avec une tronche pareille, c'est vraiment mort.
Oui oui, vous faites bien, ne restez pas comme ça.
Moral: -36 (ème dessous).

On arrive dans le salon, avec chonchon dans sa poussette-tank, et angel qui en profitera pour prendre un rendez vous pendant le sublime shampoing auquel j'ai eu droit (j'avais les veuchs propres, mais je n'ai pas protesté). C'est Vincent qui va s'occuper de me redonner apparence humaine, ce qui franchement est quasi mission impossible (sans Tom Cruise, j'ai moyen accroché sur top gun). J'hésite à le regarder sans couvre-chef, mes trois tifs sont une abomination, je me sens tellement mal à l'aise, bouhouhouh.
Vincent a les cheveux longs, Vincent est très mimi dans son petit uniforme blanc ((je fais ce que je veux avec mes pensées).

On discute pendant facile vingt minutes sur la coupe qui pourrait me convenir, on feuillette un catalogue (que des blondes, entre nous soit dit), on parlemente, et on parvient à un accord. Il me confesse ne pas aimer beaucoup couper, il préfère arranger sur la longueur, mais dans mon cas, on coupe, faudra bien que je m'y fasse hum.

Là, on passe au shampoing, et à dire vrai, en toute franchise et sans mentir, c'est mon moment préféré. Leur petit massage à l'argile, le massage de cuir chevelu, j'adore, et Vincent sait y faire (quoi?mais si!), je ferme les yeux, extatique. Oh hé, j'ai bien le droit hein, c'est pas vous qui vous êtes baladés entre 18h30 le 3 novembre et midi le 4 novembre avec une tronche de playmobil.
Ensuite, il coupe avec une dextérité incroyable, je sais que je vais douiller à la caisse, mais j'oublierai vite, je pense.
Donc voilà: grosso modo j'ai gardé de la longueur dessus, par contre c'est plutôt court derrière. Je ne suis pas habituée, mais je suis SUPER contente, je suis enfin sortable, j'ai une coupe top glamour, Vincent est un as.

La prochaine fois que je devrais aller chez le coiffeur, je connais l'adresse.
Ils sont adorables (Vincent, surtout).

Je ne montrerai pas de photos de la séance intermédiaire, par pur respect que je porte à ma personne. Une telle laideur, c'est tout bonnement digne de films d'horreur comiques. Ne me dites pas non non non, je sais que si vous m'aviez vu, vous auriez ricané sous cape. J'en suis consciente.
Maintenant, je suis bellissima, figurez-vous, et ce grâce à Vincent, prince charmant de la cisaille, qui a appris à s'en servir, contrairement à d'autres que je ne nommerai pas.
Je n'ai pas pu prendre une photo correcte, donc ça attendra, par contre. J'ai un talent inouï pour rater les photos de ma personne, et en plus sur celles que j'ai prises, chonchon m'a embrassé le t-shirt alors qu'il venait de manger un boudoir.

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04 novembre 2006

à la tronçonneuse

Il était temps de couper mes cheveux. Je ressemblais à un épouvantail, manquait plus que le manteau de Papy et quelques brins de paille deci delà pour parfaire le tableau. Ce n'est pas que je déteste aller chez le coiffeur, au contraire, j'adore qu'on me touche les cheveux, mais j'ai toujours une petite appréhension avant de franchir le seuil d'un salon. On devrait toujours se fier à ses appréhensions et autres pressentiments.

J'avais les cheveux aux épaules, et ça rebiquait de partout, c'était vraiment laid, croyez-moi. Rien n'allait plus en fait, je ne pouvais plus voir ce semblant de coiffure envahir mon miroir qui me répondait:"coupe coupe coupe aaargh vite vite vite" (oui il répète beaucoup). Alors qu'ai-je fait à votre avis? Je me suis résignée au look broussaille réponse A. Je me suis rasé le crâne à la tondeuse réponse B. Ou bien je me suis rendue chez le coiffeur qui m'a si bien coiffée la dernière fois réponse C. Si vous répondez B, je n'ai qu'un seul mot à vous dire, vous n'êtes vraiment pas nets, j'ai quand même un minimum de classe, et c'est pas parce que je trouve Michael Scofield so sekchy que je vais m'adonner au mimétisme.

Bref, Angel m'a traînée chez le coiffeur (je donnerai l'adresse où ne pas aller sur demande), j'ai essayé de m'enfuir, believe me, mais elle m'a rattrapée, femme héroïque qu'elle est. J'ai poussé la porte, je suis entrée. On m'a mis la blouse, on m'a lavé les cheveux (ah tiens je suis encore plus laide les cheveux mouillés) et ensuite, on est passé à l'étape coiffage.
Hum.
J'aimerais tellement oublier cette demi-heure.
La jeune fille me demande ce que je veux, j'explique, je veux un carré dégradé sans frange, une coupe qui donne du volume à mes trois tifs.
Elle coupe.
J'entrevois le massacre sans y croire.
Premier essai: horrible. On dirait une bourgeasse mochasse qui se serait découpé les veuchs toute seule. Je ne me reconnais pas. C'est vrai, ça ne vous a jamais fait cet effet? Ne pas vous reconnaître, l'impression de voir quelqu'un d'autre avec vos cheveux. J'en frissonne. Je me vois déjà avec une perruque, ou un bonnet ad vitam eternam.
Deuxième essai: elle recoupe, ça va pas. Il ne me reste plus que deux cheveux et demi. Bouh (pourtant, halloween, c'est fini). Je me dis que ça ira, quand ça sera sec. Erreur.
Troisième essai: le brushing de sa mère. Oulà, catastrophe, déclenchez le plan orsec! C'est moi la grognasse avec la sale goule dans le miroir? J'ai vraiment mis un jean ce matin?? Mais euh!
Quatrième essai: j'ébouriffe les cheveux de quelqu'un d'autre qui n'est ni moi, ni Monica Bellucci, tout ça sur le trottoir.
Bilan: playmobil.
Sans déc!
Sans la frange zigzigouigouitée devant, en fait, j'ai une espèce de mèche par devant, et le carré ultra strict qui m'entoure la tronche, tout droit.




Une grande déprime m'a envahie, profonde et intense.
Je me suis baladée toute la soirée avec le bonnet.

Au réveil, j'ai remis le bonnet, la nuit n'avait pas porté conseil à ma coupe et j'étais toujours aussi playmobil staïle.

Incredibeul.

Douze heures après ma première coupe, je me trouve si affreuse que je me demande si je vais pouvoir ressortir avant le printemps.
Sur les conseils d'angel, je finis par appeler un salon dessange, remplie d'un désespoir inouï, car même sans me regarder, je SAIS que je suis moche. En avant les histoires.
Je peine à croire que même le plus qualifié des coiffeurs puisse arranger quoique ce soit au massacre. Déjà, je n'ai jamais eu les cheveux courts. La tondeuse, un miracle? No, no.
J'ai vissé une casquette sur ma tête, j'ai croisé ma voisine qui m'a dit que je faisais bien de les refaire couper car, je la cite "ça ne vous va pas, c'est pas vous" (je n'invente rien), et hop, on part direction l'ESPOIR.
Angel et chonchon m'accompagnent.

Et franchement, sans rentrer dans les détails, je suis tombée amoureuse.


...to be continued

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