31 mai 2007

la fille dans le sas

Quand même, presque deux mois ont passé, comme ça, le temps de le dire, vlouf, hop lalala depuis que la Boulette d'angel est né. Et moi, je n'ai pas raconté comment j'avais vécu l'accouchement, de Mon côté, parce que faut que vous le sachiez, du début à la fin, j'étais là, derrière la porte, à attendre.
Voyons voir
Entre le moment où elle m'a appelée, j'étais en train de batifoler dans le jardin de mes parents (ah non je crois que j'étais en train d'effacer les 15 milliards de mégas de fichiers temporaires qu'il y avait sur leur pc). Hop départ, et moi, quand on m'appelle, je cours voyez vous, je vole limite même.

On arrive à l'hôpital, même que je réussis à me garer pas trop loin (j'ai du rebouger la voiture après car j'étais sur une place réservée)(mais si je sais conduire voyons).
Angel n'assure pas trop, elle n'arrête pas d'avoir des contractions, punaise c'était relou vous auriez vu ça, comment il a fallu que je la supporte tout ce temps, je me demande encore comment j'ai pu avoir ce courage hein (me tape pas je t'aime moi). En plus, on ne les voit même pas les contractions, sur le monitoring, nan mais c'est quoi cette arnaque? On les a toujours vues, les miennes d'abord. Hum bizarre. C'est là que l'inspecteur Barnaby himself a décidé de mener l'enquête aux urgences gyn-obst. Il a rapidement été débouté, les hommes d'un certain âge étant rapidement pris pour des pervers dans le service. Bref, trêve de plaisanterie.
La gentille sage-femme fait une prise de sang, c'est là que ma copine a failli me balancer son poing dans la goule, pourtant je cherche juste à aider moi, alors je fais la conversation: "ah oui c'est super votre système à prise de sang là, le petit tuyau, je trouve que c'est waouh trop moderne!". Il faut savoir que certaines personnes n'aiment pas trop parler de sang, de circulation sanguine tout ça, et moi, ça ne me dérange pas, je regarde tout le temps quand on me pique, il faut que je vois. Là, pareil donc. Mais j'ai failli mourir pour ça.

Après tout ça, la sage-femme envoie angel en vadrouille, elle mange des kitkat SANS M'EN PROPOSER, c'est franchement dégoulasse je trouve. Quel égoïsme crasse. Nan mais en plus le petit couple là, ils essaient de me virer en disant que je peux rentrer chez moi, que c'est bon maintenant, et non ce n'est pas un faux travail, la dame va accoucher aujourd'hui. Ah ah ah, c'est mal me connaître, parce que quand j'y suis j'y reste, genre super glu 3000.

Au bout d'un moment, on retourne aux urgences, parce que ce n'est plus possible, ça fait bobo à la dame et quand la dame a bobo, la dame pas contente, alors voilà. Je ne sais pas combien de fois j'ai ouvert la porte de la petite salle pérave où jonglait angel avec bravoure pour dire: "euh faudrait voir à se dépêcher, mesdames, ma copine a MAL, et je vais devoir l'assommer si vous faites pas quelque chose, vite" . Oui, c'est ma vraie nature, complaisante et agréable, utile et aimante.

Au bout d'un moment interminable, il faut le dire, ils l'emmènent en salle de naissance.
Et c'est là que commence ma longue attente. Je ne suis pas prévoyante, je n'ai ni bouquin, ni mp3, ni forfait de portable. C'est dimanche de Pâques et la boutique est fermée, pas moyen de s'acheter 20 ans ou Jeune et Jolie. La loose je vous dis.
Jusqu'à 20 heures, ça va à peu près. Je m'occupe en jouant au bubble trouble sur mon portable. Je joue même à iznogoud. C'est looooong. Ah tiens, le futur papa vient me dire que ce n'est pas pour maintenant. Elle ne peut pas se grouiller un peu? J'en ai marre moi, c'est long et chuis toute seule dans mon sas, et à chaque passage, je manque de me prendre une porte dans la goule. Bah oui, par définition, un sas, c'est entre deux portes, mais ils y ont mis des chaises pas confortables, alors je m'y suis installée hein. Avec mon portable. Ah tiens, si j'envoyais des sms? A din, et à Lulu? Yeah, ça m'occupe trois minutes et je suis toute émerveillée d'avoir des réponses. Surtout de Lulu, qui en profite pour me dire qu'elle s'enquille des moules frites chez Léon, alors que moi, tout ce qu'on m'offre en guise de dîner, c'est une bouteille d'évian et des madeleines au distributeur. Bonjour la gratitude hein (je surveille les sacs, mission super importante).
Après 20 heures, je pète un peu le boulard. Je n'ose pas partir, parce que je me dis que sinon, le bébé en profitera pour naître dès que j'aurais franchie la porte 1 du sas. Alors je reste. Je fais les cent pas. Je vais faire peepee. Je relis pour la 478è fois le cosmo du moi de mars. De temps en temps, le Chéwi d'angel vient me dire que les choses n'avancent pas. Mais bourdel, qu'ils lui fassent une césarienne, qu'on en finisse, c'est insupportable! Je suis dans le SAS punaise, j'en PEUX PLUS, libérez moi donc cette mère et cet enfant que j'aille me coucher.
Non.
J'attends.
Je discute avec une future grand-mère, super sympa. Et blablabla la péridurale c'est formidable et blablabla. Quand même, ça m'a occupée pendant une demi-heure, merci madame, il est 22 heures.
J'attends encore.
C'est impayable comme on peut s'éclater dans un hosto désert la nuit. Je HAIS les hôpitaux, ça me met mal à l'aise, je me sens à côté de la plaque, je me sens seule, brr brr, des gens passent et j'ai peur qu'ils soient psychologiquement atteints et se mettre à attaquer la femme dans le sas.
Alors le soulagement intense quand le papa de la Boulette vient me dire qu'il va naître, là, incessamment sous peu, vous le captez? Je lui dis: mais vazy, et sors le toi-même, dépêche toi, j'en peux plus d'attendre (mais non voyons je ne pense pas qu'à ma gueule)(mais non je ne lui ai pas dit de l'accoucher lui-même, j'avais pas envie qu'il s'évanouisse non plus).

Quand il vient me dire qu'il est né, je me sens au bord de l'hystérie, je suis sur le point d'imploser vous voyez, j'ai tellement attendu, à regarder derrière la vitre, essayant de surprendre le moindre mouvement, j'étais devenue folle, oui, on peut le dire. Je saute dans tous les sens, j'arrache une page de cosmo pour écrire un mot à angel, comme quoi il était hors de question que je quitte cet hôpital sans avoir vu le bébé.
Ce que j'ai pu faire.
Voir un bébé d'une demi-heure sans que cela soit le sien, c'est terriblement émouvant. Il est beau et tout tranquille, tout dodu des cuisses, trop choubidou. Bon j'ai fait ma niaise grave, angel pourra en témoigner, y'en a eu du cri suraigu là-dedans (mais pas trop, parce que je respecte beaucoup les nouveaux-nés). On aurait facilement pu me prendre pour la foldingotte du coin, avec ma blouse et mes surchaussures. Mais je suis si contente, même que je fais des bisous à angel, ce qui franchement n'est pas commun, d'habitude elle me paie pour. Après je prends des photos, je bondis encore pendant deux ou trois minutes, sans qu'on puisse m'arrêter.

Bon après, j'ai attendu pendant deux heures dans le hall de l'hôpital, j'ai failli m'endormir sur les chaises moches, mais finalement non, parce que j'avais trop peur de me faire enlever par les extra-terrestres. Ou de me faire marabouter. Mais j'étais super contente et heureuse d'être restée, parce que j'ai pu voir ce bébé et lui dire:"han mais mon chéri, tu sais comme tu as pu enquiquiner ta mère toi, maintenant c'est respect, compris?"

Après je suis rentrée chez moi, et j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir.

Je crois que je me souviendrai longtemps, voire toujours, de ce 8 avril 2007.

Le récit de la fin de l'accouchement d'angel, c'est par .

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29 mai 2007

quatre etc

Remerciez donc Heidi de me solliciter pour un questionnaire un tant soit peu surélevé rapport au niveau de mes dernières notes. J'en conviens fort sincèrement, ça ne volait pas très haut, ça pataugeait grave dans la choucroute (garnie) et avec les saucisses de Morteau, on ne voyait plus trop trop l'intérêt quand même. Je ne dis pas non plus que là ça sera le summum de l'absolue quintessence de l'intelligence, mais remarquez l'effort. Merci.

Il s'agit donc d'un questionnaire sur les lectures, les livres, les auteurs et tout le tintouin.
Accrochez vous aux branches quand même (oui j'ai lu sept fois Alice et le vase de Chine)

Quatre livres de mon enfance

Les récrés du Petit Nicolas par Sempé et Goscinny (à l'époque s'appeler Nicolas c'était sympa).

Voyage au centre de la Terre, de Jules Verne (et tous les autres Jules Verne d'ailleurs)

Sacrées sorcières, de Roald Dahl

Le chien des Baskerville, d'Arthur Conan-Doyle (celui-là, je le lisais de jour, uniquement)



Quatre écrivains que je lirai encore et encore


Charles Baudelaire
John Grisham
Robert Merle
Stephen King

Quatre auteurs que je ne lirai plus

Marc Lévy,
Mary Higgins Clark, je devine toujours qui est le méchant à la douzième page
Kessel, je n'accroche pas, après il ne faut jamais dire jamais hein
Durkheim, trop barbant


Quatre bouquins que j'emporterai sur une île déserte

Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda
L'intégrale d'Harry Potter, de J.K Rowlings
Malevil, de Robert Merle
Cent ans de solitude, de Gabriel Garcia Marquez


Quatre premiers livres de ma PAL (pile à lire)


L'intégrale d'Alexandra David-Neel (et en prolongement le bouquin de Fabienne Verdier, Passagère du Silence)

La trilogie de Maxime Chattam

Je pense que ça fait plus de quatre, ça?


Quatre x Quatre mots (derniers) mots d'un de mes livres préférés


"L'aurore grelottante en robe rose et verte
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
"


Quatre personnes à qui je refile ce fabuleux questionnaire

Paula
isadora
Soeur Anne

Bon voilà trois aussi c'est bien, ça laisse la place à un quatrième inconnu, c'est intéressant, l'inconnu, aussi. Quoi?
Bon l'inconnue s'est faite connaître, c'est deedeen. Merci de ce dévouement au dieu questionnary.





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27 mai 2007

c'est quoi ce travail?

On se demande bien!
J'ai repris 1.5kg (ça se voit au rapprochement des cuisses qui se retouchent).

Pourtant, je suis montée au moins quinze fois sur ma balance ce matin, pour essayer sans doute de la convaincre que non, ces chiffres là sont physiquement impossibles hein. Ce n'est pas comme si j'avais mangé des trucs en plus sur mon programme wégte watcheurs.

Bon l'avantage, c'est que je sais ce qu'il me reste à faire.
Une bonne petite diète aux poireaux et aux choux, et dans quinze jours, je fais cinquante kilos. Par contre, je ne sais pas si il restera quelque neurone de mon cerveau. Ptêtre que mes dents de devant seront pourries et que je développerai une allergie subite aux poireaux, que mon corps se recouvrira de cloques et autres furoncles remplis de pus. Comme j'ai de la chance, il y aura des promos de choux au marché, je pourrai en acheter plusieurs palettes. Je passerai donc mon temps à roter et à péter. Je serai alors transformée en trucbidule de cinquante kilos (voire quarante-huit, rapport à l'allergie aux poireaux), recouverte de plaques rouges putréfiées avec des gaz dignes du concorde. So charming.

Ou alors je retrouve un minimum de volonté et d'énergie, je refais attention (essayons de diminuer la consommation de sucre à moins de 50%)(par exemple). Pour ce faire, il faut absolument que le restau chinois d'à côté déménage à quinze cents mètres minimum. Rapport à l'élimination. Puis acheter des gatals dégueus aux enfants. Trop le bon plan, isn't it?

Ou alors je garde mon gros derche, que je trimballerai à center parcs, toute cellulite dehors. La cellulite, ça bouge quand on court en maillot de bain. Mais pourquoi courir en maillot de bain? Rien ne sert de courir. A la limite, je ne m'épile pas, pour compléter le tableau, comme ça personne ne viendra m'embêter. Comment je serai trop top canon comme ça, qu'on m'appelerait Monica Bellucci là-bas, sans nul doute aucun. Faudrait juste que je me lave les cheveux, sinon tout ma superbe stratégie tomberait à l'eau (ah ah ah). Hum, I like it.

En fait, j'en sais rien.
J'hésite.
Monica Belluci ou thon en maillot decathlon?



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24 mai 2007

xanakse and co

J'ai décidé de rentrer en dépression nerveuse.
Nervous breakdown lalalalala

Non contente d'avoir trouvé des poux dans la tête de Mini, vlatipa que les squatteurs ont envahi MON espace capillaire. O rage, ô désespoir.

En plus j'ai mes ragnoutes, je fais rien qu'à des couneries. Tout à l'heure, j'ai préparé le sac de sport de Nounette en mettant la basket gauche de Nounette, good point, mit la basket gauche de Mini, ahr la grosse rigolade.

Je suis tellement sur les nerfs que je dors extrêmement mal (treize heures en trois nuits), j'ai donc présentement la tronche des plus moches jours, les cernes au niveau du cu*l, so glamour. On dirait que je me suis droguée, alors que non, tout est naturel.

Je ne fais rien qu'à me plaindre, ce qui est passablement saoûlant au dernier degré, et malheureusement, je ne peux pas me saoûler moi-même (juste les autres, c'est vot' fête), j'allaite toujours. D'ailleurs ça fait tellement longtemps que je n'ai pas bu, qu'à mon avis en m'enfilant deux gorgées de panaché, chuis grave bourrée.

Pierre Richard bosse tout le week-end (le fameux slogan travailler plus pour gagner plusse), même dimanche de pentecôte que l'esprit saint atterrit dans l'âme des apôtres ou chais pu trop où que je préfère ne pas le savoir. Même le lundi de pentecôte, proclamé jour de solidarité pour les vieux, donc le slogan sus-cité vaut quedalle. Avec quoi je vais me payer ma deuxième roue de vélo pour rouler à center parcs, alors? Font iéch les ieuvs, j'vais aller cramer un truc leur appartenant tiens.

Bon c'est pas tout ça, pour l'heure je vais mater Vincent Perez sur télé-nabot.



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23 mai 2007

was ist daß?*

Bon.
Ce n'est plus possible.
J'en ai marre.
Les poux.
Ils sont revenus.
Je fais quoi, je rase la tête de tout le monde?
Mini, 15 cheveux et demi, 12 poux, VOUS TROUVEZ CA NORMAL? Et je peux vous assurer que 1/un pou c'est moche 2/un pou ça a un corps laid, une tête laide et des pattes qui vont vite 3/les poux me donnent envie de vomir 4/si je parle encore de poux, je vais vraiment vomir.

Sinon
J'ai dormi dix heures en deux nuits. Que le gros connard qui m'a appelé sur mon portable hier soir à 23h40 se dénonce. Je dormais depuis dix minutes et j'ai mis une demi-heure à me rendormir.

J'ai mal au bide parce qu'ELLES sont revenues.

Mini est partie avec son père faire une échographie cardiaque, rapport à sa toux chronique. C'est pas grave mais ça me stresse. En plus, son allergologue a rempli les papiers que je dois apporter au médecin scolaire en oubliant de marquer à quoi elle est allergique. Top, le mec.

Chonchon refuse de faire la sieste sous prétexte qu'il s'est endormi de 11 à 12h avec sa mère, sur le canapé. Il chantonne puis dis "ala" genre "voilààààà j'ai fait la sieste tu peux me sortir de ce plumard maintenant?" Ah non, il m'appelle, et il n'est pas content.


Nan mais il vont me lâcher, là, tous?


PS: Qui va à center parcs du 4 au 8 juin?

* prononcer wasse iste dass

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21 mai 2007

xl, s et gros boudin

En ce moment, alors que je suis en plein "régime", une pub m'agace prodigieusement. Je ne crois pas qu'il y ai encore quelqu'un sur cette planète pour croire à ce genre d'ineptie. Comment avaler quelques capsules peut faire fondre gras, cellulite et autre bourrelet disgracieux?
Je demande des preuves scientifiques.
Enfin bref.
Voilà l'objet de la pub.
La fille là avec son jean et la grosse étiquette "S" qui dépasse, c'est vraiment insoutenable. En plus, je ne veux pas dire, mais on ne sait plus à quoi correspond la taille S de nos jours. Maintenant qu'ils sont inventé le XS voire le XXS, dès que tu dépasses le 36, t'es fichée parmi les grosses, critiquée car t'as juste des toutes petites poignées d'amour ou ton tout petit bidon mit vergetures. Et le string est de rigueur mesdames. Sans string, t'es pas sekchy, tes fesses sont moches et ta cellulite pousse plus vite. Heureusement que ça tombe bien dis donc, je me suis acheté un lot de culottes couvrantes genre Bridget à laRedoute. Bon je me sens moyen mode, mais au moins je me sens soutenue voyez-vous. Attention hein, je ne dis pas non plus que fesse recouverte=fesse tombante. Par contre qui dit string ne dit pas fesse musclée et rebondie.

Bref, dans la pub, une voix niaise vous scande un message à la con genre "pour passer de la taille XL à la taille S". Nan mais vous avez bien regardé la consommatrice de base? Elle est si naïve qu'elle penserait que par hasard avec un petit peu de chance, elle passerait d'une taille 44 à une taille 34/36, en buvant leur produit chimique ou en avalant leurs gélules énormes que le risque de fausse route est de 97%? Nan mais chuis d'accord, ça m'arrangerait aussi que ça marche. A mon avis, faudrait manger des tomates crues et boire environ 17000 bouteilles et/ou avaler 54000 gélules pour arriver au but. Pas d'écart autorisé.

Elle m'énerve cette pub.

D'ailleurs ça me fait penser que sur le câble, le matin, souvent il y a des télé-achats. Y'en a pour tous les goûts. Une fois, non deux fois, j'ai vu une pub avec un mec qui se prenait pour "le gourou de l'amincissement". Nan mais je rêve! Gourou? Et puis quoi encore, Raël aussi pendant qu'on y est hein. Les gens là-dedans, ils parlent américain mais ils sont doublés en français et ont AU MOINS perdu 10 kilos en un temps record en bouffant de la laitue en gélules. Ah ben chais pas c'est ptêtre efficace (c'est ), mais que c'est pénible d'entre la bande pub passer vingt-sept fois de suite et entendre Marie-Brigitte dire : han c'est trop formidabeul cette méthode, j'ai perdu 87kg avec, trop super! Faut faire la taille S parce que sinon t'es moche, et il ne te reste plus que la lipposuccion, l'abdominoplastie et le redressage de mollet pour être certifié (e) conforme.


Voilà.
Je suis en plein syndrôme pré ragnoutes, un rien m'agace. Sauf que là c'est pas rien quand même. Et ça m'agace.

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20 mai 2007

j'ai chaud à la tête

Pour de vrai.
C'est qu'hier j'ai frôlé les 38° de température, ça faisait bien longtemps que le thermomètre n'avait pas vu mon u dites donc. J'avais oublié quelle sensation ça donnait. En fait, sachez d'abord les gens, qu'habituellement je suis plutôt genre serpent (36°7 en moyenne)(ne viendez pas me dire que les serpents ont le sang froid, pas le sang tiède, je sais, malgré ma perte massive de neurones).
Bref, déjà que Pierre Richard et Nounette m'avaient abandonné jeudi pour aller chez mère-grand. Dites moi, cette personne ne vous rappelle pas quelqu'un?
....
Et moi, me diriez vous? J'ai tout bonnement slalomé l'invitation grâce à l'hépatite, la diarrhée et les 37°8 perpétuels de Chonchon. A qui on dit merci, hum? Bah le pov tit père, il n'allait pas se coltiner les kilomètres engoncé dans son siège auto, faut pas charrier?
Bref. Je me suis donc retrouvée toute seule avec 1/Chonchon malade (donc chiant, disons le franchement, même si ce n'est pas charitable, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de la vérité vraie) 2/Mini souffrante, qui tousse ses poumons et enrhumée version dents de morse.
La question est: pourquoi n'avoir pas tout simplement interdit à Pierrot d'aller là-bas?
Hum?
A votre avis?
Indice: Nounette. Je sais, c'est bas, c'est mal, mais c'est ainsi. Il lui a vanté les mérites de la forêt, du parc de mémé, des animaux et de l'étang. Alors que bon, tout le monde sait que c'est LUI que ça branchait d'aller faire mumuse avec la débroussailleuse.

Me voilà donc seule chez moi avec les deux nains, y compris le soir quand ils dorment, et que moi j'ai peur toute seule (du psychopathe à la hache/du vendeur France Loisirs/du tueur en série au coup de poing américain). Oui, j'ai beaucoup d'imagination. Voilà le topo. Il fait tout noir. J'allume la télé, je regarde de bonnes grosses bêtises que d'habitude, non, je ne me laisse pas avoir par la manipulation sépridentielle (oh oh je l'ai vu faire son jogging d'ailleurs ce matin en zappant par hasard sur ElleCéHi, non mais vous avez vu ses grosses et courtes cuisses?)(et il transpire du menton). Je dors que très peu, vous l'auriez compris.
Bref, sur le pont de 8h du mat' à 20h et quelques, et encore, c'est sans compter sur les crises d'angoisse de Mini toute seule dans sa chambre.

Les deux déserteurs sont rentrés hier soir, je m'étais endormie devant "un gars une fille", et ils ont INTERPHONE. Tel l'ours qu'on réveille de son hibernation, j'ai braillé dans l'interphone ce qui ressemblait à l'accueil habituellement réservé aux scouts: "QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIII?"
C'est méchant, je savais que c'était eux, là dehors sous la flotte. Je leur ai ouvert après avoir ignoré le premier appel. Puis je me suis recouchée et j'ai fait semblant de dormir. C'est mal. J'aurais pu leur faire la fête comme Médor quand il reçoit ses frolic, mais je n'ai pas pu.


J'avais la super pêche ce matin.
Tellement la frite que je viens de me lever.
Oui oui, j'ai vu l'heure.


C'est beau, une mère de famille nombreuse.




Nan mais c'est pas possible hein, déjà que je ne suis pas au comble de l'allégresse en ce moment, mais vlatipa qu'ils nous concoctent un gouvernement pourri rempli de personnalités moisies. Nan mais vous avez vu que quand même, Roselyne et Christine B. sont ressucitées, il ne manquerait plus que le Puy de Dôme entre en éruption, et ça y est, on aurait la totale. Tout foutu en l'air, comme ça, d'un claquement de doigts.
Rhaaaa ça m'énerve. Je le savais que ça allait être tout nul, mais c'est terriblement agaçant. C'est moi, ou bien j'ai l'impression qu'on est dirigés par une bande de tafioles, exsangues en mars, lumineuses en mai?
Nan mais quand même, Jupette, fallait oser. Vachement crédible, non?
Je cauchemarde. Pincez moi.

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17 mai 2007

le mercredi, jour des enfants

La sagesse populaire dit bien "à chaque jour suffit sa peine".
Tu m'étonnes.
Sauf qu'avant-hier, j'avais l'impression d'avoir vécu le pire mardi du monde. Maintenant je sais qu'il existe aussi le plus nul des mercredis. Hier, donc.
J'ai commencé par courir, contre mon gré soyez-en sûrs, et ce toute la matinée pour emmener Mini à son atelier Terre. Que pendant qu'elle s'éclate à tripatouiller (voire bouffer, mais c'est une autre affaire) la terre, j'attends dans le hall avec Nounette et Chonchon, bah oui, il pleut dehors, c'est la cata. Mon fils est au top de la chonchonitude d'ailleurs. On ne serait pas moins enquiquiné à sa place, avec la tronche qu'il se tape. Je ne le reconnais pas, mon fils. C'est une douleur à lui tout seul et ça me déchire le coeur, croyez-moi. Non seulement il a le teint jaunâtre, mais en plus, il se retape son prurigo, mais je vais trop vite dans l'intrigue. Avec 38° de moyenne et le nez qui coule dégueu. On rentre, on déjeune, je couche Chonchon.

Réveillé à 14h45 avec le nez crabouillé (on le savait déjà), qui coule, mit oedème sur l'oeil droit, vlà que mon petit Quasimodo chouinasse à qui mieux-mieux. Quand même, ça m'embête de le laisser comme ça, je ne comprends pas cet oedème, sans doute parce qu'ai oublié mon cerveau quelque part, impossible de dire où. Ben ui, je le saurais, ptêtre que j'irai le chercher. Or, non. J'appelle le doc, je tombe sur sa remplaçante qui me dit de venir avant 16 heures. Muy bien. Il est 15h25. Arf.
J'embarque la marmaille, hop, en route pour l'aventure.
Sauf que.
Mini, à qui j'ai demandé pendant dix bonnes minutes de se préparer, hurle à la mort:

"JE VEUX MON GILET JE VEUX MON GILET
"

Insupportable. Je continue mon chemin, sans m'énerver ni rien. Mais entendre ainsi beugler, c'est comme qui dirait gênant pour les oreilles. Je m'arrête donc et lui dit: bon écoute, va le chercher ton gilet. (Elle y va) Et n'oublie pas de te faire écraser par une voiture hein. Comme ça, Maman n'aura plus de Mini, c'est triste ça.
Re hurlements.
La gamine nous poursuit en criant "je veux ma maaaaaaman" qui se transforme vite en "je veux mon giiiiiilet" à environ 200 000 décibels. Toute la ville est au courant que je prive ma fille de gilet. Je suis une mère monstrueuse.
Deux cents mètres plus loin, elle continue de crier. Je m'arrête encore une fois. Je rappelle que j'ai Chonchon de Quasimodo avec moi, et Nounette aussi, qui n'en loupe pas une. Je pose Mini sur un muret et lui dit: reste là à crier. Je viendrais te chercher tout à l'heure, si t'es encore là.
Cris stridents en courant.
Je suis maudite.
Finalement, elle braillera jusqu'à ce qu'on arrive dans la salle d'attente.
Je balance à la cantonnade: Bonjour! Désolée d'importuner votre attente! (ton jovial)
Mini continue de réclamer son pauvre gilet abandonné sur le porte-manteaux à la maison. Nan mais vous comprenez ce qu'elle a pu ressentir? Pauvre gilet, sérieux!
J'en ai marre qu'elle gêne les gens, et je la met sur le palier en lui disant: bon maintenant ça suffit. Tu restes ici sur le paillasson, tu pourras rentrer quand tu seras calmée. Je ferme la porte. Elle hurle de plus belle. Tu m'ETONNES. Il fait NOIR foncé sur le palier. Han la mère indigne.Bouhouhou, balancez la à la ddass, cruelle bonne femme sans coeur.
Il est 16 heures, on s'installe dans la salle d'attente.
Comprenez mon horreur quand je vois quatre personnes avant moi, qui me regardent comme si j'étais une bête féroce.
LALALALALA. Tout va bien.
Au début, ça roule. L'attente se passe dans la convivialité. Chonchon est vraiment fidèle à son nom, si vous voyez ce que je veux dire. Je suis obligée de le promener en lui chantant les petits poissons dans l'eau, ou petite poule noire. Les filles regardent des livres.
Encore deux personnes. Deux mémères qui jacassent sur leurs séances de kiné respectives. Les filles sont devenues intenables. Elles crient en courant, en se jettant sur les chaises. Elles prennent des anneaux de jouet pour bébé et les font parler de manière sonore genre:"ahahaha moi je suis la maman, je suis groooooosse et toi tu es le bébé tu est petiiiiit". Super programme.
Chonchon se met à pleurer de manière constante. Néné time. Pour une fois que je ne mets pas de soutif d'allaitement, je me retrouve quasi à pwal. Pendant ce temps, les filles en profitent pour ricaner en faisant des glissades sur le parquet. Je ne peux pas crier. Je ne peux rien faire, sauf sortir.
J'avoue que ça m'a traversé l'esprit.
C'est avec un soulagement énorme que je vois arriver Pierre Richard. Je lui dis laconiquement:

"Prends-les. Sors. Vite"

Après, c'est rapidement notre tour.
Chonchon a donc une hépatite + une rhinopharyngite fébrile + un prurigo qui gratte à donf. Il est défiguré avec son bobo sur le pif, son oedème sur l'oeil, ses multiples boutons et son nez dégoulinant immondasse.

C'est pas tout ça, mais j'ai rendez-vous chez la dermato, juste après. Faut bien soigner sa verrue, ma bonne dame.

I want to sleep forever, là maintenant.

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15 mai 2007

le jour le plus long

C'est aujourd'hui. Déjà que d'habitude, le mardi, c'est pourri, et bien là je crois que ce mardi-là, c'est irrémédiable, c'est vraiment une belle grosse daube toute pérave. Une conjoncture astrologique de planètes qui ne peuvent pas se blairer, un assemblage de pièces de puzzle qui ne vont pas ensemble.
Oui, c'est un fait, c'est indéniable.
Ce matin, je me suis pourtant levée pleine d'espoir quant à la beauté de la vie, ptêtre que par hasard un séprident assez petit récemment élu aurait été attrapé par une rupture d'anévrisme (mais c'est mal de souhaiter la totale muerte des gens, c'est pour ça en fait que tout arrive, c'est vaudou!), ou que les Seychelles seraient temporairement venues jusqu'au bassin parisien, genre. Je rêvais d'un monde où la lune serait blonde, tout ça.
Mais en fait, ça ne s'est pas passé comme ça. Et puis y'a pas à dire, ça ne se passe jamais comme on veut. Jamais. Ou alors ça veut dire que quelque chose cloche.

Bref, commençons par le commencement, c'est ainsi qu'a fait Dieu lorsqu'il créa le monde (mais si, puisque amen je vous le dis).

Hier, Mini a passé des tests d'allergie. Elle ne voulait pas y aller, parce qu'elle savait déjà ce qu'on allait lui faire. J'ai donc du la contenir alors qu'elle hurlait, pendant que le doc, fort aimable et aux tympans temporairement explosés donc, lui fait ses prick tests. On sait maintenant qu'elle est allergique à la pomme crue (si si c'est possible), à la noisette, et à la cacahouète (arachide). C'est pas grave hein, mais c'est CHIANT. L'arachide, surtout.
Et donc, ce matin, je suis allée chercher ses résultats d'analyses (parce que je suis une traumasatrice d'enfant, elle a subi aussi une prise de sang jeudi dernier). Hop hop, au moins un kilomètre et deux cents euros dans ma face. Pour apprendre qu'elle a vraiment un énorme terrain allergique, ah ben pas merci, je le savais déjà. Surtout au bouleau. Cherchez pas. Et ces histoires d'allergie, ça implique un PAI (projet d'accueil individualisé) avec la mairie pour la cantine, et avec l'école. Prévenir la maîtresse et la directrice, qui contacte le médecin scolaire. Trop le programme génial, pour s'occuper, au cas où on s'emmerderait, éventuellement.
Donc je passe chercher les papiers à remplir à la mairie, en haut de la côte, près de l'école mais même. Hop, re, neuf cents mètres.

On attend devant l'école, parce qu'on est en avance, et oui, ça arrive. Chonchon s'amuse à grimper sur sa poussette. Il se met debout, parce qu'il est cascadeur un peu, couillon, beaucoup. Et devinez ce qui arriva? La poussette tombe à la renverse et Chonchon, son front, son nez, tout ce petit monde s'éclate sur le bitume. Les minutes qui suivirent se passèrent dans les hurlements et le sang. Chonchon est super beau, avec le nez rouge, mon petit poivrot. Même que ce soir, un papy qui abuse sûrement de la binouse m'a dit: "ah ah ah ben c'est pas carnaval aujourd'hui, petit clown". Trop morte de rire j'étais. Littéralement écroulée par terre tellement j'en pouvais plus.

On rentre à la maison, mes trois enfants et moi. On déjeune. Sauf moi (pas le temps) et Chonchon (pas faim). D'ailleurs je trouve qu'il est quand même bizarre, Chonchon, avec sa gastro persistante. Et son teint jaune remarqué par le papa d'angel.Le fait qu'il ne mange pas bien, qu'il soit fatigué, qu'il se frotte la tête en disant "aïe aïe". Hum... Je décide, soyons fous -ou plutôt soyons folle- de l'emmener chez le doc.
Ramener les filles à l'école. Sept cents mètres.
Aller chez le doc. Au moins la distance Terre-Lune. Au moins.
En plus y'a vachement de monde, on a attendu une heure trente.
Verdict: hépatite A.
Mon fils a l'hépatite du caca. Glorieux, non?

Alors comme qui dirait, une certaine lassitude m'envahit.
Ce soir, je crois qu'il va y avoir une entorse au régime et commande de dîner au restau chinois. A bon entendeur.


Ben quoi, j'ai le droit, j'ai perdu 5.5kg, quand même (et ça se voit même pas).Quand je dis qu'il y a vaudou!

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13 mai 2007

voyage

Hier, j'emmène les filles à la Défense, centre commercial géant s'il en est un, et samedi après midi en plus, genre peur de rien.

Objectif: acheter un imperméable pour Nounette (et accessoirement aussi un pour le PitiGasson d'angel)

Pour y aller, nous prenons le train. Déjà ça commence mal, sur le quai je repère trois poux sur la tête de Mini. Des gros bien adultes, bien dodus, se prélassant sur la tête de ma fille comme notre cher séprident sur son yacht. Là, une injure qui vient de mes entrailles profondes sort:"mais put*ain de bourdel à chiottes, elles peuvent pas traiter la tête de leurs rejetons, les grougnasses!"Moins sept points sur l'échelle de la merperfectitude, minimum. Nan mais c'est plus possible, ça fait trois mois qu'on se bat contre les bêtes. Et dans l'école, les bourgeasses font des cultures. Enfin bref.

On monte dans le train. Je bute encore deux poux. I'm the butor of poux, the one who kills the poux with her fingers. No protection.

Deux gares plus loin, alors que j'ai renoncé à chasser la Bête sur le crâne innocent de ma fille, monte une famille de quatre personnes. Parmi eux, un petit mec à l'accent chantant. Super mignon, et super accent.

Le train continue son voyage, et on arrive à la gare suivante. Là, des scouts. Pas un peu. Beaucoup de scouts en bleu marine. Je me sens mal, moi, quand je vois autant de bleu marine d'un coup, ça me refile de ces hauts le coeurs, je vous dis pas. Des filles, des garçons, en jupe-culottes ou en short bleu marine, avec des bérets bleu marine, et plein d'insignes cheulou sur le pull.

Nounette les regarde avec circonspection, puis s'exclame:

"Attention maman! Chut! Il y a la police!"
Mais non, ce n'est pas la police ces gens, ce sont des scouts, mon enfant.
"Ah? Et c'est quoi, des scouts?"
Des gens qui aiment bien mettre un uniforme (bleu marine) et qui font des activités...
Et là, le p'tit gars en face de moi, qui rajoute avec sa voix chantante:
"Ah ben quand même, on dirait la police hein"

Son père gloussait de l'autre côté de l'allée, je l'ai vu.


Finalement, on est revenus avec deux imperméables, deux robes, un t-shirt hello kitty et des tonnes de barrettes. J'ai survécu aux scouts et au centre commercial bondé du samedi après-midi. Et oui, quand on s'y prend au dernier moment...Lundi, toute l'école va à Thoiry, et lundi, il va pleuvoir comme vache qui pisse des hallebardes.

I'm a survivor, guys.

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11 mai 2007

heroix quotidianex

C'est quand même bizarre que quelques jours après l'avénement du plus mégalo des nains du monde, y'a comme qui dirait une sorte de virus pérave venant s'incruster. C'est louche les amis, je serai parano que je crierai au complot. Il devait y avoir un truc sur les bulletins sego.
Bref.
Mercredi matin, je me lève, fraîche et dispose (ou du moins quasiment), et je donne la tétée à mon fils. Celui-ci, pris de hauts le coeur, se met à gerbouiller sur ma couette. Ah ben pas merci le réveil hein. Je comatais encore à moitié quand il a commencé, et j'ai fait comme j'ai pu pour sauvegarder ce qui pouvait l'être. Hop gerbouille sur le parquet, sur mes tongs et encore sur le parquet (nous maudissons le dieu de la moquette, la moquette ABSORBE le vomi, et après ça pue puissance vingt millions). Encore un petit coup dans le lavabo. Ouééé, bravo mon Chonchon, t'es formidable. Je change les draps, je mets le tout à laver, et j'appelle Pierre Richard. Si, faut qu'il partage ce moment ultra glamour.
Mais euh! Pourquoi ne répond-il pas?
Ah si "bah alors, t'es avec ta maîtresse ou quoi?" (trait d'humour vachement drôle, notez bien)
Lui:"bah non j'dégobille tant que je peux là, je rentre, j'en peux plus"
Ah ben super.
Les filles sont en pleine forme, mon fils est chonchon car nauséeux et légérement fiévreux, et maintenant je vais me taper le père au fond du pieu. Trop la oij.

Hauts les coeurs!
J'emmène ma smala dehors pour laisser l'homme dormir. Comme je suis gentille, je vais même lui acheter du coca (au pionch, environ beaucoup de centaines de mètres).
Je reviens, lui part chez le docteur Colique (mouarf), je fais déjeuner les enfants.
Là, encore, je me sens bien hein, genre wonder woman qui assure trop. Comme quoi, ça peut m'arriver aussi.
Finalement, je réussis à coucher Chonchon, à calmer les filles et on décide de faire la sieste. Je suis soudainement fatiguée. C'est louche, mais je ne me suis pas méfiée. Bah non, d'habitude, j'attrape ce genre de virus toute seule et personne d'autre ne l'a. Alors qu'au contraire, ce que tout le monde chope, je ne l'ai jamais. Prions le seigneur allelouiah.

Je me réveille avec une de ces nausées monstrueuses, phénoménales. Je bois un peu de coca, mais ça passe pas. Comme j'ai décidé que je résisterai, ben je résiste et j'emmène les enfants acheter le goûter au pionch (à des milliards de kilomètres). Pierre Richard continue de pioncer comme un bienheureux. Et moi, je peux vous dire que c'est l'apocalypse inside. Je ne veux pas craquer devant les enfants. Je les emmène gouter dans le parc. Ma nausée puissante résiste à la vue du brossard écrabouillé par Chonchon sur le banc.

Finalement, je rentrerai en bus avec angel, de retour de ses courses hebdomadaires. C'est une lutte de tous les instants, un parfait contrôle de soi pour ne pas vomitationner sur la chemise à carreaux du mec de devant. C'est super loin, chez moi, en fait! Et dire que je me sentais si bien ce matin, si fraîche et épanouie comme une rose au petit jour!
Cahin-caha, je réussis à me propulser dans les escaliers, j'arrive en trombe dans l'appart, j'allume la chaîne hi-fi pour que personne ne m'entende.
Et là, le soulagement. Il était moins deux quand même.
Après, je ne vaux plus rien. Telle une grosse masse, je gis désormais sur mon lit, la bouche ouverte et l'oeil vitreux.
Deux heures plus tard, rebelotte.
J'ai mal au veeeeentreuh.

Et hier, je suis restée au lit, à regarder des trucs débiles à la tévé. C'est comme ça que j'ai appris qu'on avait maintenant le plus petit séprident du monde. Y'en a qui vont venir nous voir pour ça. En plus, ses idées aussi n'ont pas grandi. Et avec son faux bronzage, il ressemblait à une carotte naine, on aurait dit un jet-setter ringard, qui a abusé de vinasse millésimé.
Buark, j'arrête, je me sens mal.

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07 mai 2007

ça commence bien

Ce matin, mon Pierre Richard est allé démonter les bureaux de vote, dans la ville pour laquelle il travaille. Il s'est levé à quatre heures du matin, a pris la voiture du boulot, une estafette kangoo et est allé dans chaque bureau retirer les isoloirs.
Alors qu'il roulait, dans son estafette kangoo, vers 6h15 du matin, son pneu a rendu l'âme. Il a crevé, quoi. Il a donc garé la voiture sur le bas-côté, comme il pouvait, et est allé chercher de quoi changer le pneu (c'est une voiture de la ville)(no comment).
Quand il est revenu dix minutes plus tard, les coyotes étaient passés et hop, 35€ sous le pare-brise de l'estafette kangoo.
C'est pas du moquage de figure, ça?
Le voilà donc contraint d'écrire une lettre de contestation, parce que franchement, c'est abusé sur toute la ligne. Une voiture de la ville, avec le pneu crevé, hop, verbalisé.
Et ce que j'en dis, moi, c'est que ça commence bien, les cow-boys sont en liberté maintenant.

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06 mai 2007

espoir, où es-tu?

Quoi dire?
Ne pas subir.
Du courage, il va en falloir, il nous en a déjà fallu avant et lors de l'annonce des résultats.
On s'y attendait peut-être, mais on n'est jamais assez préparés.
On a lutté, et on le fera encore, encore et encore.
Encaisser et se relever.
Y'a pas de raison qu'on ne puisse pas se relever.
Ne pas subir.
54% ont voté pour des idées pourries, et moi, je pense à tous les enfants de France.

C'est plus que jamais le moment d'ouvrir nos bouches.
Jamais la fermer. Jamais.
Je ne peux pas regarder la télé, j'ai mis Pink Floyd à fond et avec mon casque, je pleure ce soir.

Courage, et ptêtre qu'en juin, une éclaircie surviendra dans ce marasme idéologique.

Maintenant on a un président d'un mètre cinquante. Avec des idées moisies. Espérons que la République soit forte et résiste. J'y crois. On est là pour ça.

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04 mai 2007

mon avis

France, pays des droits de l'Homme,
Les gens, l'heure est venue de faire mentir les sondages à la botte du Figaro et autres instruments de manipulation sarquozzistes.
Demain, mettez le bon bulletin dans l'urne. Ségolène pourra se faire de la compote avec les coucougnettes extra gonflées du nain mafieux. Et ça, je paierai cher pour le voir. Se faire botter le cul et les bouboulettes par une femme, ça lui fera un bien fou.

Pitié, ne nous mettez pas ce mec au pouvoir! Ne vous laissez pas avoir avec ses bonnes paroles sur le travailler plus. Sur sa pseudo-tolérance et son racisme latent. Sa capacité à diviser et à haïr. Ce mec emploie le mot "kärcher" dans ses meetings, faut arrêter le n'importe quoi là. Je peux comprendre les gens qui votent à droite, ok. Mais pas pour lui!

Réagissons, regardez, même la Ligue des Droits de L'Homme s'est prononcée pour son adversaire, ce qu'elle fait qu'en cas de danger clair et avéré. Ne nous voilons pas la face, ne mettons pas les années 2007/2012 entre parenthèses, parce que c'est ce qui va arriver. Vous croyez sincérement que ce sinistre personnage va faire son Robin de Locksley et prendre aux riches pour donner aux pauvres? Il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. Ce sera l'ère de l'égoïsme et du mépris. L'angoisse.

Moi, gauchiste pourtant élevée dans des idées politiques de droite (comme quoi, ça peut arriver à tout le monde!), ça fait longtemps que je n'ai pas manifesté, mais une chose est sûre, c'est que je ne serai pas la seule à le faire si jamais...

Non, ça n'arrivera pas, l'espoir s'est niché au fond de mon coeur (mais loin, très loin hein). Mais il est là.

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03 mai 2007

better way

Alors que je sens qu'on est au bord d'un gouffre, sur le point de dépasser le point de non retour, je suis également dans une espèce de tourment interrogatif, sur les motivations diverses qui amènent les gens à soutenir le candidat contre qui la Ligue des Droits de l'Homme , entre autres, s'est prononcée il y a quelques jours.
J'ai l'impression de vivre dans un brouillard médiatique: l'info est cachée derrière une somme inconvenante de faux-semblants, de non-dits et autres mensonges. J'ai aussi le sentiment que chaque intelligence dans ce pays est niée, à partir du moment où elle est contraire à la pensée unique. Cela s'est bien vu hier soir, lors du débat télévisé. Qui n'a pas regardé l'autre dans les yeux? Hum? Les lectures que j'ai, les émissions que je regarde, les papiers qui me passent dans les mains, tout ça est axé sur ce qui peut se passer dimanche 6 mai. Je me sens limitée dans ma réflexion, en fait, mon esprit n'arrive pas à s'échapper de cette muselière présidentielle. C'est moi, ou alors la donne a tellement changé qu'elle en devient oppressante?
J'ai peur. Et pourtant je ne cours pas me réfugier dans les bras barbelés de celui qui propose l'immoral et l'indignité. La communication maîtresse de notre avenir, qui nous dit comment penser, quoi faire et en quelles circonstances? A ça, je dis non merci.

L'espoir m'a presque quittée, ça me désespère. Les mots sont forts, l'ambiance est crispante. Pourquoi donc le chacun pour soi a t'il autant de succès? C'est cela qui m'attriste le plus, le manque de confiance, de manière générale. On regarde l'inconnu comme une menace potentielle.
Mais regardons-nous, bon sang! On a l'air de quoi avec nos préjugés et nos a prioris? Ce qui ferait du mal à personne, je crois, c'est qu'on se prenne un bon seau d'eau froide dans la tronche. Un truc qui éclaircit bien l'esprit. Et qu'enfin les endormis, les hypnotisés, les mous du bulbe, les inconscients, les léthargiques se réveillent et réalisent ce qui leur a échappé.

Ficher les délinquants potentiels de trois ans, c'est quoi cette idée? Je m'offusquais il y a quelques semaines de ce bilan des 4 ans que ma fille a subi, parce qu'elle ne rentrait pas dans une certaine petite case. Que va t'il se passer, si...? Je m'interroge, et mon coeur de mère pleure de ce qu'on peut faire à ses (ces) enfants.

Cracher sur la misère des gens, l'encourager, la développer. Leur dire que mais non voyons, c'est tout le contraire qu'on fait, vous vous trompez. Les gens ont tort, moi j'ai raison, moi je moi je, parce que voyez-vous, c'est moi qui commande.

Penser que ce sont les femmes uniquement qui s'occupent des enfants, qui les élèvent, qui font les courses. C'est leur rôle, après tout.

Vulgariser le mépris de l'étranger, l'amalgamer au pacha avec son harem, ses moutons et ses 27 gosses.

Oser dire qu'on puisse naître dangereux pour la société. Philosophiquement intenable. Humainement dégueulasse.

Ma conscience me dicte ces mots, et puis c'est mon blog hein, et si j'ai envie de manifester dessus, c'est mon droit le plus strict.




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01 mai 2007

love sur TéTé

Le concert, alors, c'était bien?
...
Oui, ça l'était. Tété assure sur scène, même si il parle à toute vitesse entre les morceaux.
On a d'abord eu une première partie. Et là, comment dire? Il faut de tout pour faire un monde, et la première partie, j'ai trouvé ça anesthésiant. Limite pénible. Pourtant, le gars, ce n'était pas un mauvais bougre et j'aime plutôt le style. Genre folk guitare slide, tout ça. Mais bonjour le larsen, ça m'a un peu ébouriffée, on va dire.
On a attendu un long moment avant de voir arrivé Tété sur scène. Il a chanté des chansons de son nouvel album, et ensuite il a parlé. Je me suis demandé comment un gars qui peut être aussi rythmiquement en place quand il chante, peut également trouiller si fort qu'il en parle super vite. J'ai enregistré, mais l'enregistrement est totalement intégralement pourri, ça m'afflige un peu. Mais c'est incroyable, jamais entendu quelqu'un qui parlait si vite.
Et ça fait du bien d'entendre un artiste avoir les mêmes opinions que les miennes, franchement. J'en ai crié, si si, je vous assure. Limite je l'ai aimé encore plus d'avoir osé se prononcer, car on ne sait jamais devant quel public on se retrouve. Il a d'ailleurs eu droit à une ovation (pour peu, on se serait crus à Charléty tonight uhuhuhuh), ce qui réchauffe le coeur, parce que je vous assure que l'espoir est malheureusement faible.
Bref.
Il y avait Joey Star dans la salle, je l'ai juste entendu, pas vu.

J'ai aimé la prestation de Tété sur scène, je dirais même que j'ai été séduite. En toute simplicité, avec sa guitare, ses trois musiciens et ses deux choristes. Bon, il n'a pas voulu enlever son bob. Tout le monde l'a supplié, mais il n'a pas voulu. Il a bien sûr chanté "A la faveur de l'automne", repris en coeur par le public. J'aurais bien aimé entendre "Une bonne paire de claques", parce qu'en ce moment, y'a vraiment des baffes qui se perdent. Le concert a duré quasiment deux heures. Deux heures que je n'ai pas vues passer. Il ne se la pète pas du tout je trouve. A la fin, tout le monde était debout, et moi, même que je me croyais comme à la maison, car j'étais pieds nus, à dandiner en levant les bras pour m'aérer les aisselles. Faut dire qu'il faisait une chaleur incroyable là-dedans, de bonnes odeurs circulaient (non mes pieds ne puent pas)(mes aisselles non plus, merci).

J'ai fini par acheter une petite affiche, pour mettre dans ma chambre. Ah non, mince punaise, je n'ai pas de chambre.
Après j'ai voulu aller m'acheter une salade au couic de St Lazare, et là, j'en ai oublié mon poster. Je m'en suis souvenue sur le quai de la gare et j'ai du courir avant que le train parte pour aller voir si par hasard, mon poster y serait encore. Ouf hein, personne me l'avait pris (le vendeur de hamburgers s'est un peu foutu de ma goule, ceci dit)(on me dit "madame" quasiment à tous les coups maintenant). Et puis j'ai même eu mon train, trop l'aventure.
Je l'ai mise dans mes toilettes, cette affiche. Ben quoi, c'est bien un espace de liberté comme un autre hein, pourquoi pas? J'ai aussi Keanu Reeves et Dali, là-bas. Quoi?




PS: une nouvelle note sur PiyaPiyon

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