28 septembre 2007

non, noos N'est PAS moldave

Et merci à mon blog qu'il est trop bien pour une fois. D'habitude il ne sert qu'à me défouler, et c'est toujours ça de pris diront certains. Mais comme je suis une grande râleuse devant l'éternel...
Merci donc au responsable de chez noos qui m'a contactée via mail, ptêt que mes soucis vont prendre fin, et si j'ai de l'espoir, parce que sans espoir la vie n'est pas aussi belle que dans une chanson de Graeme Allwright. Puisque je vous le dis. Des fois quand tu y crois plus, faut y croire encore (je ne me souviens plus si c'est la philosophe Lara Fabian ou la bouddhiste Céline Dion qui a dit ça). Et je suis très très forte en ce moment en citations Charles Ingalls like, je me fais peur oulà. Un exemple: ouh il fait pluie ce matin, je crois que demain sera meilleur, ah si chaque jour pouvait être beau et merveilleux. Vous ne voyez pas le rapport? C'est normal.

Pas merci à Gilles, c'est dégueu mais vraiment dégueulasse de me faire baver devant une pièce de théâtre hors de prïce mit Vincent Elbaz, parce que quitte à y aller, autant être au premier rang hein (oui j'ai des goûts de lusque, j'assume), et que tout mon argent est parti dans le remplaçage de ma dent à prix abusif. Nan mais je veux pas faire la groupie non plus, ça serait déplacé. Je ne suis pas une MADAME pour faire semblant.
Et puis c'est malin aussi, je suis totalement accro à Scott Matthews maintenant. Je l'écoute en boucle. Sauf quand j'écoute double creux, à mes moments de grosse marrade. Ce qui n'arrive pas souvent, faut le dire, je suis, comme angel, super sinistre et j'ai fait du faisage de tronche une condition sine qua non de ma vie quotidienne.


Sinon, pour tous mes fans en délire, et y'en a j'en suis sûre, prêts à se pendre en grappes à mon gilet roude, je serai demain au Festiblog. Ma première fois: il y a deux ans, j'avais une bronchite mit voix d'homme et l'année dernière, un gosse avec 39°. Cette année, qu'il pleuve ou qu'il vente, avec ou sans parapluie -qui me file un teint verdâtre gastro permanente- mais avec mes lunettes de soleil. Ce n'est pas un mythe, c'est la réalité. Je ne peux pas les quitter. Je me sens toute nue sans mes lunettes. Je serai collée à angel, parce que je suis timide, je ne chante pas des ritournelles à tout le monde tout de même, je sais me tenir en société. Promis. Sauf sacrée bouteille. Sous la pluie. Merveilleux.

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27 septembre 2007

noos est moldave

Il y a quelque temps, je rageais contre mon provider, qui sont quand même vachement à la ramasse. Ils te débitent des conseils préformatés, mais même eux ne comprennent pas la moitié de ce qu'ils disent. Sur le chat, ils vont chercher le petit fichier, hop copier/collé et on se débarasse du client comme d'une chaussette trouée avec la grosse patate au talon. Ahr, noos, c'est top délire méga groove, on pourrait en faire une carte postale de tourisme, genre: noos, ses coupures intempestives, la ligne de téléphone qui ne trouve pas les connections, la carte du décodeur télé qui bugue dès que tu veux te mater sous le soleil paisible.
C'est incroyable comment noos réussit à rythmer mes journées. Le matin, je me connecte, et dans la matinée, c'est obligé, j'ai une coupure, hop, apu noos, parti dans les limbes. Et tu vois le modem qui clignote, tu lui dis: piti modem, tu commences à m'énerver maintenant ça suffit. Mais tu parles, c'est comme un môme, s'en fout, tu penses bien.
Pareil, angel essaie de m'appeler quatorze fois avant que le téléphone sonne. Soit disant, dans mon manoir, toutes les lignes seraient occupées.
Je n'allume pas trop la télé, mais une fois, j'en connais un qui a pété une durite, une coupure écran bleu pendant le match de rugby, le décodeur noos a failli partir dans la stratosphère.

Bref, l'autre jour, noos m'appelle.
J'ai les trois services donc, enfin, si on peut appeler ça services évidemment vu que ça pète à la moindre roubignolle, depuis environ juin 2006. Quand même, c'est pas hier, depuis l'eau a coulé sous les ponts, ma connexion s'est rompue 879 fois depuis.
La nana me dit: bonjour madame alix (écorchage de nom alors que je n'ai aucun R dedans, elle en met, la loose)
Moi (méfiante, le numéro ne s'est pas affiché): euh bonjour
Elle (parle moldave dans la vie de tous les jours, et français spécialement pour noos): désolée je ne peux pas retranscrire, je n'ai pas compris.
Moi: euh oui c'est possible (comme Perceval dans Kaamelott, quand je ne comprends pas, j'ai une phrase toute faite).
Elle: oui, je voulais parler avec vous de votre abonnement, vous avez le forfait 4 méga (je sais c'est pourri, c'est noos), et la télévision sensations (je crois que c'est ça), mais vous n'avez pas le téléphone, cela vous intéresse-t'il?
Moi: ahahaha vous êtes de grands blagueurs chez noos, j'ai le téléphone -que vous me facturez sans aucun doute- depuis environ quinze mois. LA GROSSE MARRADE.
Elle (ricanant): ah ben alors, je n'ai rien à vous proposer.
Moi: effectivement, bonne déduction, au revoir madame noos.
Elle: au revoir.

Ils sont formidables. Quelle compétence, c'est rare, un vrai cadeau.

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25 septembre 2007

fear of the dark

Mais comment j'ai oublié de conter ici la fabuleuse histoire de la tante noire. Comment ai-je pu?
La tante noire est ainsi appelée car elle véhicule mauvais esprit, méchanceté, impôt sur la fortune et idées politiques très moches.

La tante noire s'est invitée au mariage de mon frère, figurez-vous bien, les pique-assiettes n'existent pas que dans sous le soleil, c'est un fait, c'est indéniable. Au départ, on l'aurait bien laissée où elle était, c'est d'ailleurs ce que j'aurais fait, mais je suis très rancunière sur certaines choses que j'estime pas très pardonnables. D'autres gens sont meilleurs et plus naïfs que moi.

J'ai bien cru halluciner quand je l'ai vue avec son sac bleu marine grand ouvert, récupérer des trucs sur les tables quand tout le monde s'était barré pour danser sur Christophe Willem. Hop tiens prends donc cette coupe de champagne, et oh, t'as oublié la nappe, te gêne pas surtout, grougnasse. Elle a même essayé de prendre le kaleïdoscope en plastoc de Chonchon, genre c'est un truc qui vaut de l'argent, Pierre Richard a du lui arracher des mains super calmement en disant:"euh ceci est à mon fils". Il n'a pas rajouté chère madame, parce qu'elle n'est pas chère du tout sur le marché de la mesquinerie, quand même. Plus crétine que chrétienne, que je t'en fais des génuflexions à saint Nicolas du Chardonnaïeyeu, que je confesse allégremment mes péchés que non en fait j'en ai pas je crois bien, mais qu'en fait je ne suis rien qu'une grosse radasse.


En plus, vu que j'en ai rien à cirer de sa goule, qu'elle m'agace prodigieusement, voire m'insupporte carrément, mon défi pour le mariage était tout bonnement de l'éviter.
J'ai réussi les amis! A part deux trois regards du fin fond des ténèbres que je lui ai adressés, elle n'a pas eu droit de bisouiller la douceur de mes joues. Je peux vous dire que si elle me l'avait imposé (elle fait le double de mon poids, et je ne suis pas Kate Moss, imaginez le topo), je pense que j'aurais couru direct au bénitier m'absoudre de la crasse immonde qu'elle m'aurait inévitablement transmise. Ah elle a bien essayé de s'approcher de moi, mais avec ma robe i am not a terrorist, on était bien décidées à ne pas la laisser pénétrer dans notre espace vital. Mission accomplie, elle a je pense pas du tout compris le message, tout d'abord parce qu'elle est profondément atteinte du bulbe, et ensuite parce qu'elle a une image d'elle qui voyage avec la station Mir (au dessus des étoiles, au jardin de lumière et d'argent). Plus tu lui dois le respect éternel parce qu'elle est née en 1949 et toi, non.

Voilà, si un jour, elle recherche mon blog via gougueule -puisque c'est son sport favori de fouiller dans la vie d'autrui- elle ne sera pas déçue. Coucou la Noireaude, t'as réussi à choper un truc gratos pour ton chez toi aujourd'hui? Aristocrate, hum, vraiment une valeur qui se perd, les gens sont d'une vulgarité, pouark (comme le dirait habilement Chonchon devant une plâtrée de brocolis).

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24 septembre 2007

c'est mon choix

C'est lundi.

Pour fêter cette nouvelle semaine, j'ai nettoyé ma gazinière ce matin. De la graisse incrustée en veux tu en voilà. Trois quarts d'heure avec mon cillit bang que normalement ça décape le gras le temps de le dire, et que là j'ai dû user d'huile de coude pour que le produit, il pénètre bien sur les vieilles molécules d'huile d'olive du mois d'août (oui on est de gros dégoulasses, lapidez nous).

Maintenant ma gazinière est propre. Moi, non.

Je vais devoir faire un effort intellectuel intense pour ne pas confondre l'éponge qui a servi à nettoyer la gazinière avec ma fleur de douche (voyez que si, je PEUX être glamour, je sais que je le peux). Allez hop, trop ma vie c'est l'aventure.

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23 septembre 2007

sous vos applaudissements

C'est dimanche.
Je viens de me tartiner la face avec la crème pour les mains.
Sans faire exprès. En plus, je suis allée chercher le tube sur mon bureau, ce n'est pas comme si j'avais pris un tube au hasard.

C'est coule, je vais pouvoir faire la vaisselle directement la tronche dans le bac.

Remarque, ça aurait pu être pire, j'aurais pu me tartiner avec le proctolog, hein.

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21 septembre 2007

fight fire with fire

Qu'ai-je donc fait pour mériter ça? Quoi? Hein, on se le demande. Enfin, vous, moyen, je suppose, mais moi, oui. Justement, pas plus tard que tout à l'heure, je faisais judicieusement remarquer à angel ma gentillesse et ma paisiblitude naturelles, qui sont réelles et jamais hypocrites. Je suis certes extrêmement susceptible et très rancunière, il n'en demeure pas moins que je suis quelqu'un de profondément aimable. Mais si voyons, faites un effort.

Moi qui ai pris un congé parental au détriment de ma carrière professionnelle, je n'ai en retour qu'ingratitude et irrespect. M'en vais t'éduquer tout ça, que ça va être vite fait.
Oui c'est à mon dernier né que je parle. Lui que je n'ai jamais mis à la garderie, que ça te pend au nez mon fils, tu vas voir. Il a vingt et un mois et se croit tout permis, qu'il me marche allégrement sur les tongs, au sens figuré évidemment, puisque si c'était au sens propre, avec ses 10 kg, j'aurais rien senti. Déjà pour commencer, ce matin, je lui fais une réprimande plutôt justifiée, et vlati pas que Monsieur se bouche les oreilles. Tout en me souriant narquoisement, genre t'as vu comme je maîtrise ah ah ah. La journée commençait bien. Et avec la nuit qu'il nous a fait passer (grosso modo, fiesta time in the middle of the night), on ne pouvait pas dire que j'étais spécialement de bonne humeur.
Mais non voyons, je ne râle jamais, life is beautifoul, i love it. Toujours le sourire sur ma face forcément réjouie, par définition logique.
Ensuite, alors que je m'étais vaguement assise ce matin devant le pécé, pour consulter mes deux mails quotidiens (intéressants, parce que sinon j'en ai plein), il m'attrape la cuisse avec ses doigts aux ongles pas coupés et me tord la graisse, que je peux te dire que je l'ai senti passer. Que tu es mignon, mon coeur, à vouloir ainsi attirer l'attention de maman.
Hop, ni une, ni deux, coupage d'ongles.
Lui: aïe aïe aïe (vous pensez bien que je l'ai torturé exprès, pour me venger de la bise de cheval qu'il venait de me faire)(je lui ai refait le remake de Syriana, où George souffre le martyre, c'est horrible, pas pu regarder en entier)
Moi: attends, bouge pas, je vais chercher les tenailles.
Lui: tena' tena' tena'
Rho il ne sait pas ce que sont des tenailles, pauvre enfant.

Peu après, j'ai tenté la mission ultime: accrocher un cadre. Call me MacGyver, my friends. Mais oui, faut de la suite dans les idées, même pour accrocher un cadre, avec un petit garçon qui vous arrache le marteau des mains, bien que j'avais pris la précaution de poser au milieu du salon l'aspirateur (ateu' ouééééé ateu') comme objet de distraction, tu parles Charles, rien n'y a fait. Comme je défendais mon marteau avec une férocité et un volonté incroyables, le pauvre enfant s'est rabattu sur la collection de tournevis de son père, afin de réparer 1/la télé 2/son camion de pompiers 3/le radio-réveil (c'est une honte de programmer cette chose sur chérie FM, il le sait).

Puis dernière lutte de la journée, la tentative de "fais la sieste, mon enfant" pour que ta mère puisse enfin avoir trois minutes de tranquillité dans la journée, si ce n'est évidemment pas trop demander. Comme je suis un peu greluche, très gentille comme précisé ci-dessus, voire un peu crédule voire carrément naïve, j'ai insisté pour qu'il se couche. Et qu'il reste couché. C'était Waterloo, les amis, la débâcle pure et simple, j'ai été mauvaise, mais mauvaise, ste tanche, j'ai honte si vous saviez. J'ai recouché la Bête -en vain- 788 fois pendant 1h30, j'ai dit 457 fois "recouche-toi", et 213 fois "bon tu dors maintenant ça suffit". La-men-table. Evidemment ça n'a servi à rien, j'ai perdu toute crédibilité, alors que si je l'avais laissé jouer avec ses voitures dans le salon, j'aurais eu une paix royale et j'aurais gardé ma dignité.

J'ai engendré mon opposé, du feu sur ma mollitude, de la tenacité sur ma mollesse, de la violence sur mon pacifisme. C'est pas du joli-joli tout ça.

Sans compter qu'il ne peut plus se balader sans deux ou trois bâtons, en clamant "bâton bâton" en les brandissant dangereusement, et ce avec une fierté incommensurable.
Je dis: un mec de plus sur Terre, ça ne va pas en s'arrangeant.

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20 septembre 2007

5 ans




Il y a cinq ans*



Non ce n'est pas possible, mon bébé, déjà cinq ans, non non c'est impossible, je ne peux pas le croire. Je ne fais pas semblant, je n'y crois vraiment pas hein. C'est fou quand même, je me souviens farpaitement de ta naissance comme si c'était hier. De ton premier sourire. De tes premiers pas tant attendus. De ta varicelle et de ta fontanelle (je devrais écrire des chansons, je suis sûre que je réussirais à faire pleurer les foules)(oui les foules toutes entières d'un seul pleur s'uniraient à ma poésie).

Te voilà maintenant avec tes cinq ans, tes mots d'enfant qui nous font tant rire, ta collection de t-shirts d'hello kitty et de gilets, tes superbes dessins (objectivement), tes petits défauts de prononciation, ta façon bien à toi de ranger les playmobils (j'ai des preuves), ton sens aigu de la justice (on t'appelle l'Avocate, dans les milieux un peu brumeux).

Et puis cinq ans c'est grand, alors ce soir, c'est ton tour de faire la vaisselle.

Nan j'déconne, j'exploite pas les enfants quand même hein faut pas croire. Pas DU TOUT mon genre, mais alors PAS DU TOUT.


* photo d'angel, qui était là y'a cinq ans aussi.

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19 septembre 2007

déo for life

Alors je voulais juste revenir sur un truc de MALADE MENTAL (oui en ce moment j'aime bien parler en capitales, genre je crie)(ça va me passer)(enfin, j'espère) qui m'est arrivé ce week-end. Oui, je vois bien certains d'entre vous qui se demandent comment il peut m'arriver des trucs de fou, je vois tout, je suis l'Oeil de Sauron mais en plus gentil quand même puisque je cherche a priori à ne détruire personne. Oui toi là-bas, je t'ai vu et je sais ce que tu penses, tu peux te sentir visé, effectivement.
Pour être plus précise, malgré ma monicabellucitude naturelle, il semble que le glamour qui m'habite m'abandonne (n'appelez pas la SPA, y'a toujours quelqu'un pour récupérer le glamour, toujours), et je me transformationne en espèce de truc limite sac à patates. Sauf quand j'ouvre au beau facteur, je suis toujours fraîchement douchée, bellissima naturalmente, même que je me lave les dents, ce qui n'est pas si souvent, finalement. Bref.
J'étais donc rendue à l'évènement mondain de l'année, le mariage hollywoodien par excellence, tout était parfait, fleuri, tout sentait bon, tout le monde était beau, même moi, et des gens que je ne connaissais pas me parlaient en m'appelant par mon prénom, ce qui la fout mal quand même quelque part légèrement un peu. Oui je m'appelle vraiment Alix dans la vraie vie, c'est pas si courant même si maintenant la bourgeoise (ou pas) donne ce prénom à son nouveau-né alors que c'est mon mien. Si tu t'appelles Alix et que tu es née dans les 70's, tu es comme moi une novatrice, rien que pour ça, et oui si je dis des couneries, c'est normal, je n'ai pas épousseté ce qui me reste de neurones valides.
Bref, je disais BREF.

Tout était donc fantasmagorique (private joke), somptueux, classe, glamour, je n'avais même pas oublié mes lunettes de soleil, il faisait grand soleil, c'était parfait.

Mais tout d'un coup, je me suis aperçue d'un truc.
Punaise non c'est pas possible.
J'ai oublié mon putaing de déo de mayrde. Mon DEO bourdel, il fait 30°C, j'ai une robe dos nu jusqu'en bas du dos limite et j'ai oublié mon DEO.
Je n'ai plus qu'à m'enfouir sous le sol jusqu'aux aisselles, par égard pour les autres.
Mais EUH, je ne supporte pas l'aisselle malodorante, quoique franchement épilée, je suis raisonnable, je ne suis pas si NULLE. Quoique.

Alors, pour compenser cette faute grave, j'ai développé plusieurs stratégies d'urgence:

1/ demander à toutes mes cousines en âge d'avoir des pouals sous les bras de me prêter leur déo TOUT DE SUITE sinon je me fâche. Tu parles, elles en avaient toutes mis avant de partir. Ou elles m'ont menti, ce que je ne préfére pas savoir.

2/ Aller toutes les heures aux toilettes, et ce jusqu'à la tombée de la nuit (17h: 30°C, 2H du mat: 11°C), me frotter discrètement avec du savon et rincer, tout aussi discrètement. Je suis la reine de la discrétion, on me l'a toujours dit. Comme ça je faisais jeune et fraîche avec mon parfum savon de marseille, c'est bien la peine de se ruiner chez Marionnaud si c'est pour finir à la sous marque de Dove.

3/Profiter des transferts en voiture pour au moins aérer à donf l'aisselle gauche. Tout dans l'astuce. Cadeau.


Je suis traumatisée. Oué je sais, m'en faut peu.

Bilan général: pas plus tard qu'hier, je me suis acheté un déo de poche à Pionch, ni vu ni connu dans le sac, comme ça j'en ai toujours un sur moi. Toujours avoir du déo sur soi, c'est la moindre des choses (il faut aussi d'autres trucs, contraintes de la vie moderne).


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18 septembre 2007

le retoude de la pitite noisède

Ce matin, je suis allée chercher les résultats des analyses de Mini au labo. Bon, j'ai mis du temps pour me lever, car hier j'ai fait bombance avec le reste de gatal à la framboise (ou à la fraise, who knows?) récupéré du mariage de samedi, et le moins que l'on puisse dire, c'est que maintenant je dois boire au minimum cinq litres de coca pour retrouver un estomac normal. Forcément, la chose avait voyagé pendant une heure et demi dans la voiture par 30°C, alors il n'a pas trop aimé après le séjour de vingt-quatre heures supplémentaires dans mon frigo.

Bref, je n'étais pas du tout en train de parler de mon état de santé -précaire, la bronchite est encore là, ça sent le sapin-, mais des analyses de Mini, qui m'ont tout de suite fait oublier mon vieux corps décrépi, que des fois la framboise t'en veut personnellement et te le fait payer grassement.

J'arrive au labo donc, pleine d'espoir (mais qui m'a mis Don't cry des Guns sur mon mp3, qui?) et dynamique as usual, je n'avais même pas pris la précaution d'avoir un noeud à l'estomac, la framboise s'en était chargée pour moi, trop trop trop sympa, et à qui on dit merci? A la framboise périmée, oué!
J'avais la bouche collée par tant de harcèlement framboisier (et je ne parle pas des Musclés), j'essaie de parler correctement à la dame, mais je n'y arrive pas et suis donc obligée, au risque certain de me rendre ridicule, qui ne tue pas, merci à lui, de faire un check sound devant la secrétaire genre "un deux un deux check" pour mettre au point mes cordes vocales. S'exprimer correctement n'est pas si facile, surtout avec 1/la bouche pâteuse 2/une nouvelle fausse dent à laquelle on n'est pas tellement habituée, j'aime pas trop les fakes.

La gentille dame finit par me comprendre, ouf, il était temps, ça fait un quart d'heure que j'essaie de sortir trois syllabes cohérentes pour récupérer l'enveloppe. Le résultat m'angoisse. La mesure de l'allergie à la noisette va être révélée, ainsi que son éventuelle allergie à l'arachide. Au moment où je tends la main vers l'enveloppe qui contient l'exacte mesure des IgE spécifiques des trophallergènes (si j'ai envie de me la péter, je le fais, ça faisait longtemps que je rêvais de dire un truc d'intelligent sur ce blog). Mais au moment de l'atteindre, la biologiste la reprend, me regarde et me dit: "attention madame, votre fille a de grosses allergies".
Descente d'organes.

Effectivement:
allergie à la noisette --->29.70 kU/l
allergie à l'arachide---->1.78 kU/L
Pour vous, ces chiffres ne veulent rien dire.
Expliquons brièvement. On sait déjà qu'un résultat supérieur à 0.1 est positif. Cela veut dire qu'il existe dans le sang un anticorps à l'allergène testé. Quand c'est 0.1 ou 0.2, ça va.
Voilà un petit tableau récapitulatif:

<0.35 = classe 0 indétectable
0.35 - 0.70 = classe 1 faible
0.70 - 3.50 = classe 2 modéré
3.50 - 17.50 = classe 3 élévé
17.50 - 50.00 = classe 4 trés élevé
50.00 - 100 = classe 5 trés élevé
> 100 = classe 6 trés élevé

Regardez par vous-même et comprenez ma déprime.
Car malgré l'allergie modérée à l'arachide, ça ne va sans doute pas empêcher l'allergologue de refaire les prick-tests sur Mini la prochaine fois, et pour tous les fruits à coque. J'espère me tromper. Oh, je l'espère sincérement (c'est mal de faire ses diagnostics sur internet, c'est très mal et très vilain, on flippe trois fois plus après).
Et pour la noisette, je pense recontacter l'autre médecin qui m'avait dit en mai que je pouvais essayer de faire goûter de la noisette entière à Mini, "pour voir". Ce qu'il va voir, c'est Xila toute rouge oui, nan mais il veut que j'ai tous les pompiers de la zone dans mon chez-moi lui ou quoi?

Je vais de ce pas remplir un petit dossier de questions sur les aliments contenant de la noisette (et de l'arachide), pour le prochain rendez-vous début octobre.
Ensuite, je file à la pharma, faire le plein de stylos d'adrénaline, pour me sentir sécurisée.

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17 septembre 2007

monsieur mon frère

Samedi, mariage de mon petit frère, église et tout le tralalala (lalalalalèreuh), moi même pas engoncée dans ma robe dos nu sans soutif dessous mais même que c'est vrai, je n'ai pas DU TOUT les nénés qui tombent, svelte dans mon pantacourt la redoute que dedans j'avais de la marge, mais non pas DU TOUT, c'est faux, les coutures n'ont pas craqué. J'étais même coiffée pour une fois avec une brosse à cheveux, magique, tout était parfait. Farpaitement parfait.
Il faisait un temps magnifique, j'ai un peu versé de petites larmes quand cette musique a résonné (mais personne n'a vu parce que je suis extrêment discrète des larmes):
Alison Krauss (BOF O Brother)- Down to the River to Pray


Mon frère était le plus beau du monde entier,même si maintenant je SAIS que c'est lui qui a écrit "wesh diams" sur les orteils du poupon de Mini. Ste honte, j'aurais du le balancer devant tout le monde. Mais il était trop beau, je pouvais pas lui faire ça, vous comprenez. Même si lui n'a pas hésité.
Et ma belle-soeur, j'en parle même pas de celle-là, elle était tellement belle que mes yeux ne s'en sont pas remis, du coup je me suis sentie obligée de l'insulter, parce qu'être jolie comme ça, c'est interdit, bellissima, chérie, je te le dis tel que je le pense. Une princesse, puisque je vous le dis. Mes filles étaient aussi mignonnes avec leurs petites robes, on aurait cru qu'elles étaient parfaites, avec leur petit bouquet, c'était comme dans un épisode de la petite maison dans la prairie (sauf Mini qui se bouffait allégremment la main dans un accès d'élégance quand elle défilait, forcément, elle était impressionnée, c'était sa première fois dans une église)(mixé à la génétique glamour de sa mère, ça pulsait).

Bon après quelqu'un a perdu mon appareil photo, je n'ai pas de photos de ce jour, ça me fait super mal au coeur.
Nounette s'est ouvert le bras sur un silex, AU MOINS, heureusement qu'un médecin a pu lui poser des strips, ça m'a évité de devoir aller aux urgences de BledPaumé.

J'ai même dansé sur Christophe Willem avec Chonchon dans l'écharpe, comme une tarée, avec mon frère et mon cousin préféré . Il ne s'est même pas réveillé (Chonchon, pas le cousin, que j'aurais eu du mal à porter dans l'écharpe, soyons raisonnables). Ste classe. Personne pour filmer, trop dommage.

La preuve en images (merci à ma cousine Anne, trop sympa tu es toi, qui a pitié de ta très vieille cousine qu'elle n'a plus d'appareil photo)



Bon ok j'ai l'air carrément niaise avec les bras en l'air comme à la fête à neuneu, mais c'est moi, chuis comme ça, je me dandine sur des trucs qui d'habitude me font changer de chaîne, faut s'y faire.

Bon là j'ai piscine, je reviens plus tard avec des détails croustillants, que vous attendez tous, je suppose.

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14 septembre 2007

au royaume des cons, le concombre est roi

Nan mais des fois, je suis si cruche que c'en est à me taper la tête contre les murs, pour essayer de faire des trous afin de procéder à une implantation de neurones. Bon je m'en voudrais de piquer ceux de Julien Courbet, quand même lui, il en a bien besoin, surtout depuis que j'ai vu sa tête sur un bus, je lui trouve l'air encore plus mesquin, mais ça n'a rien à voir avec moi. Voyez-vous je noie le poisson exeprès, parce que.

Alors j'explique quand même, pour autant que je puisse m'exprimer avec mes faibles ressources. Tiens à propos de ça, j'ai vu l'autre jour je ne sais plus où qu'il y a un mec en France qui s'est aperçu lors d'un examen de routine qu'il n'avait pas de cerveau. Le truc de fou: il y avait une radio de son crâne, dedans c'est tout noir (liquide céphalo-rachidien ou quelque chose comme ça), et tout son cerveau plaqué contre le crâne, impressionnant. Et ce type a une vie normale, un boulot, des enfants.

Bref.

J'ai donc reçu hier matin, alors que je n'étais même pas chez moi puisque j'étais à l'hôpital à vadrouiller pour des papiers à remplir pour les allergies de Mini, une lettre recommandée.
Hé ho j'attendais pas du tout une lettre recommandée moi! C'est quoi ce truc?
Je pense tout de suite: je dois des sous à quelqu'un, forcément. Le pire, c'est que je ne peux pas aller récupérer ma lettre tout de suite, je respecte le travail de la poste moi, c'est marqué le 14/09 à partir de 9 heures, alors j'attends. Mais ça ne m'empêche pas de gamberger.
Qui peut m'envoyer une lettre recommandée non manuscrite?
Qui?
Alors je compare l'adresse avec celle se situant tous les papiers que j'ai à ma disposition: caf, impôts, administration quelconque, etc. Je me dis alors, rien ne correspond à part celle de v*ert bau*det.
C'est à partir de là que mon petit cerveau part en vrille (oh hé ça va j'ai un cerveau, je le sais, j'ai passé une radio déjà, je vous vois venir)(genre j'aurais pas de cerveau que du liquide na mais je rêve).
Et puis angel, c'est ma copine, et elle rajoute de l'huile sur mon petit feu personnel. Voilà ce qui m'a traversé l'esprit , et celui des personnes à qui je l'ai raconté, obligatoirement:
- J'ai gagné un ordinateur portable dans un concours (je joue à plein de jeux ahahaha);
- J'ai gagné un séjour à center parcs;
- J'ai gagné dix mille euros;
- J'ai gagné une boîte collector de vache qui rit;

Entre autres. J'étais partie dans mon trip grave. J'ai bien eu le temps d'embarquer tout le monde dedans en plus. C'était le mystère de la soirée, l'histoire Pierre Bellemare de l'ouest parisien.

Ce matin, à la poste, j'ai eu ma petite descente personnelle, quand je me suis aperçue qu'en fait, c'était mon assurance protection juridique qui pétait le plomb parce que ça fait trois mois que j'aurais du éventuellement que par hasard, les payer.
Tout pourri.
Ils sont où, mes dix mille euros?
Et mon ordi portable, il est où?
(Non, pas dans mon U, c'est malpoli de le suggérer).

Pff du coup j'ai été obligée de faire le ménage chez moi ce matin pour me calmer, c'est malin.

Et puis ce matin, j'ai revu ça:

(Delarue est insupportable, quelqu'un pour faire d'une pierre deux coups avec le nain? On en prend un pour taper sur l'autre, et hop, apu après, tout le monde vous en sera reconnaissant)
(sinon j'adore l'accent français de saez, terrible)

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13 septembre 2007

no perfectitude inside

Il y a des jours comme ça, où rien ne va comme on voudrait, que même tes enfants à toi se liguent contre tout, que limite tu vas en jeter la moitié sur le palier au risque d'effrayer la collégiale de mamies de l'escalier. Il faut savoir que j'ai présentement ce qui ressemble à une bronchite, voix mutante, toux que je m'abstiendrais de décrire, teint pâle et cerveau se situant derrière des volutes résultant du mélange entre mon inhalation à l'eucalyptus et du grog préparé par angel avec le kirsch immonde de la voisine du dessous. J'ai également eu l'oeil dans le vague, mais ça j'ai arrêté quand je me suis aperçue que mon petit dernier essayait de dessiner au véléda sur les robes d'enfants d'honneur de ses soeurs.

C'est mercredi, jour des enfants, je suis de sombre humeur, voire d'humeur de iench comme on dit communément. La joie et l'allégresse sont pourtant sensées illuminer mon statut de mère de famille nombreuse. Mais en fait non, pas du tout. Pourquoi, me demandez vous. Bah tout d'abord, vous devez le savoir, je suis quelqu'un de profondément sinistre. Je déteste rire, ça ne m'amuse pas, surtout les mercredis 12 septembre. Surtout.

Première mission du jour: aller me ruiner en fringues pour les gamins chez hache&aime. Alors que moi, je suis habillée comme je l'étais en 1912, tout simplement parce que je ne grandis plus, je ne suis pas non plus en phase d'expansion, enfin je l'espère. Que ça y va le futal qui tombe, le t-shirt usé jusqu'à la moëlle (je sais qu'un t shirt n'a pas de moëlle mais j'ai quand même le droit de le dire), la tong millésime 2005 que limite je marche direct par terre tellement la semelle s'est affinée (elle). Eux non, ils grandissent, font exprès, faut que je leur rachète des zabits tout le temps, que ma carte bleue me dit:"assez assez", mais que non c'est jamais assez. On part bras d'ssus bras d'ssous avec QUATRE gosses pour DEUX adultes (on s'est débrouillées pour en laisser deux, ouh là ce qu'on est intelligentes, on emmène les plus relous dis donc). Trajet en train ok, on a même rencontré une fille sympa, ce qui arrive rarement, parce que je peux vous dire que c'est la seule qui m'ait proposé de m'aider à monter/descendre ces pu**** d'escaliers avec la poussette. Ce que les gens peuvent être serviables, j'en ai vu passer une bonne dizaine, que j'avais envie de tartignoler grave à me regarder sans rien faire, c'est quand même incroyable.
Arrivée au magasin, Chonchon a envie de sortir de la poussette au bout de genre douze minutes, qu'il se met à se planquer dans les rayons, ou dans la vitrine (plus tard, il adoptera une technique de repérage quasi animal, l'odeur se répandant à trois mètres autour de lui étant irrespirable). Je ne peux pas choisir un t-shirt sans qu'il se carapate à l'autre bout, hop hop, perds ta graisse et le peu de voix qu'il te reste, mémère.
Finalement, j'y arrive, je n'ai toujours pas PETIT-DEJEUNE, ste loose. Trajet du retour, je m'offre un sandwich triple, qui sera bouffé aux deux-tiers par mes rejetons, qui visent à m'affamer, je pense.
Rentrage à la maison, coucher de Chonchon pour la sieste (je lui ai juste donné une compote en complément du sandwich qu'il m'a extorqué, qu'il a par vengeance étalé sur son pantalon, mixé avec un vieux gatal petit-déjeuner qu'il avait préalablement émietté).

Je me pose ENFIN devant l'ordi, je vaque à mes occupations, genre je suis tranquille, qu'il est déjà l'heure de partir pour la séance orthophonie de Mini.

Et là, j'avoue, j'ai eu un moment d'absence. L'énervement m'est subitement monté à la tête pour trois playmobils, quand j'y repense, j'ai envie de m'auto-étouffer avec tous les coussins du canapé (surtout celui où y'a de la sauce tomate dessus, pour me punir). C'est l'heure de partir moins dix minutes, Chonchon dort encore, les filles ont étalé playmobils et tous les autres jouets de leur chambre tiens aussi, par terre, sur le parquet. Le bazar, des fois, ça me rend toute cheulou, je perds le contrôle et je me mets à brailler des trucs qui dépassent ma pensée :"Rhaaaa mais vous êtes pénibles, je vais prendre TOUS les playmobils et les mettre à la cave". Chose que je ne fais pas car je suis une grosse flemmasse, et puis une chambre sans playmobils, ça craint grave. J'étais toute rouge à courir après Mini qui m'opposait une résistance passive en disant:"pas ranger c'est nul de ranger". Tiens donc. J'étais énervée, on aurait dit une hystérique psychopathe polymorphe, en plus j'avais mangé du yaourt mamie nova chocolat et éclats de coco (super bon de chez super bon), et il m'en restait un peu aux commissures. Oh je dis ça parce que ça devait me donner un air de goliote limite asile psychiatrique d'urgence quand même.

Alors j'ai expédié Nounette traumatisée par sa mère bondissante avec angel, allez hop, et j'ai emmené Mini plus Chonchon -réveillé par les cris, forcément bouhouh- au pas de course chez l'orthophoniste, tout en faisant une morale débile à Mini sur les playmobils (super profond, je ne rentre pas dans les détails). Je suis arrivée là-bas respirant comme une baleine en fin de vie, et je peux vous assurer que de parler normalement à un adulte après ça, c'est super balèse.

Ah là je vous rassure, tout va bien, c'était passager, maintenant je ne me laisserai plus avoir par des playmobils, je savais bien qu'ils allaient un jour ou l'autre se retourner contre moi. Et qui c'est qui a eu l'air crétin, hum? Evidemment, pas eux. Evidemment.

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11 septembre 2007

je suis moche

Mais puisque je vous le dis. Vous ne m'avez pas vu aujourd'hui, vous.


Le deuxième effet rentrée?

1/ Une frayeur rapport à mon ordinateur: j'ai bien cru que mon disque dur était mort. Mais ouf que heureusement le papa d'angel (bon oui sa maman aussi est fortiche) m'a tout réparé. Merci merci merci. Limite dépression, j'ai été obligée de regarder le téléfilm pourri de la six, et non, je ne suis pas une femme d'intérieur. C'est là que j'ai appris, à la pause pub, qu'ils nous remettaient pop stars. Zont que ça à faire ou quoi?

2/Un méga rhube de cerbo, j'ai la voix du parrain, l'irritation subnasale rougissime, le nez dans l'huile essentielle d'eucalyptus, l'impression mauvaise que quelqu'un s'est assis sur mes poumons à l'insu de mon plein gré. Qui, mais qui a osé faire ça? Tout à l'heure, j'avais le coeur qui battait à 124, j'avais même pas fait de marathon, non rien du tout, juste là à manger ma pizza quatre fromages l'oeil morne, quand j'ai entendu pom pom pom derrière mon soutaïf. Et c'était lui, mon coeur qui me signalait son malaise. Tu parles que je l'avais senti, j'ai les mains qui tremblent et les jambes aussi. Après (ou avant, je n'ai plus de schéma temporel valide), je me suis aperçue que j'avais 38° , ce qui ne m'arrive jamais. Je suis pas une chaubouillantasse, dans mon genre.


Bilan: je suis rétamée de la face, mes propos sensés et compréhensibles se résument à environ 2% de ma capacité totale normale.

Ne pas oublier: ne pas parler à des gens qui risqueraient de me prendre pour une tarée shoutée à la rita*line.

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06 septembre 2007

pitite noisède roude*

Vingt-trois.
Je les ai comptées.

Vingt-trois petites piqûres dans les bras pour Mini ce matin chez l'allergologue. Des petits picpics de poussin, qu'elle disait, la dame, afin de rassurer ma fille. Ils devaient être super sauvages, ces poussins-là, car vu comment ma fille a pleuré, je suppose que quand même, ils ne faisaient pas des caresses de bec. Elle pleurait mais ne bougeait pas, elle me regardait, ses grosses larmes coulant sur ma main qui lui tenait le poignet, tout ça en disant doucement "Maman Maman". Elle avait les deux bras picotés et crayonnés et ne pouvait même pas tenir ce grand nigaud de Lumpy contre son coeur pour se rassurer.
Mais comment je fais, moi? Je pleure aussi? C'est hoooorrible! L'allergologue m'a regardée bizarrement, mais oui madame, j'ai des sentiments moi, c'est mon enfant que j'ai portée dans mon ventre, que j'aime et que je protège, même des petits poussins qui piquent.
J'ai maudit ces allergies et mes gènes pourris. Faut pas se leurrer hein, elle a chopé la partie bien naze de mon code génétique, la partie "je suis allergique comme ma mère" et non pas celle "j'éternue vaguement quand je mange du chocolat" de son père.
Allergies à la noisette et au bouleau et tous ses potes (aulne, noisetier et charme) confirmées, avec une allergie croisée probable à la cerise, au kiwi, à la pêche et au brugnon. Sympa pour une petite fille qui adore les fruits -notamment les pommes-, qui salive rien qu'à leur vue. La pomme, c'est dur, car son allergie est vraiment très forte, les réactions quand elle en ingère -maintenant par accident- sont de plus en plus marquées. On a frôlé l'oedème de Quincke la dernière fois, et je flippe de tout ce qui contient de la pomme (crue ou en jus), qu'elle touche de la pomme et porte ses doigts à la bouche. La noisette c'est pareil, et vu qu'elle a toussé pendant toute la nuit d'en avoir mangé une micro-miette, je me refuse à lui donner les fruits qui provoquent les allergies croisés.
J'épluche les étiquettes, j'évite même les "traces de noisette" et les "fabriqué dans un atelier qui utilise des noisettes" ou encore les "présence éventuelle de noisette". Pareil avec l'arachide, on ne sait pas si elle y est ou non allergique.
Tout ça me gonfle, les prick-tests, les prises de sang, ma gamine qui pleure mais qui ne bouge pas lors des examens, la priver d'aliments qu'elle aime. Elle endure tout sans se plaindre, même les médicaments infâmes qu'elle avale en disant miam. Alors je lui dis qu'elle est courageuse, je lui offre des playmobils et des vêtements rouges.
Je sais que c'est pénible, mais qu'il y a pire.
J'ai juste envie d'évacuer (mais non je ne suis pas aux double vécés).

Là ce soir, et ce depuis hier, elle tousse, tout simplement parce que je lui ai donné des "petit écolier" pour le goûter . J'ai envie de dire: mais lâchez la, bande de protéines péraves, vous n'êtes rien qu'à des gwosses dégoulasses.

*traduction: petite noisette rouge

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04 septembre 2007

capital stress

Stress(es) de la semaine (oui j'en ai aussi c'est la vie):


Catégorie I: élevé

Explosage de verrue énorme pour Nounette: la pov tite mère a demandé un patch anésthésiant, mais je crois que là, vu l'étendue de la chose, une palette d'emla sera nécessaire. On l'avait même emmenée aux urgences pendant les vacances car c'était énorme et enflé, ben ils n'ont rien fait là-bas, merci bien, je vais devoir la coincer dans une camisole de force, tellement elle est nerveuse et douillette.

Rendez-vous chez l'allergologue pour Mini: stress décuplé par dix. J'espère que les résultats seront bons, mais en fait, je n'y crois pas trop. Je rappelle qu'elle était allée voir un allergo en avril/mai qui avait decelé une allergie à la pomme crue (privée d'oasis, il y a de la pomme dedans) sous toutes ces formes, à la noisette et à la cacahouète/arachide. Oedèmes variés, problèmes digestifs, toux spasmodique récalcitrante, en voilà les symptômes. Vu que les analyses n'étaient pas bonnes en mai, je crains un peu sur les analyses qui n'ont pas été faites. Paske quand même, être allergique à la pomme, ça craint du boudin. Le goûter à part lors des anniversaires à l'école, c'est triste quand même.

Rappel de vaccin pour Nounette: la vue d'une seringue devrait suffire à la faire fuir. Quoiqu'elle y va avec son père, son héros. Qui lui aussi doit subir un vaccin. Sortez vos fesses, les gens niark.



Catégorie II: modéré

Réunion pour le CP: penser à faire un planning sur les devoirs et révisions. On ne rigole plus maintenant, ça suffit. Je ne sais pas si la maîtresse va bien le prendre, si je prends rendez-vous toutes les semaines pour faire le point?

Reprise des séances d'orthophonie: relecture de toutes les séances de l'année dernière, juste pour réviser. Non ça ne se dit pas "je t'ai dit que j'avais pas envie en putte". Je ne garantis pas que cela soit forcément bien pris en toutes circonstances.

Aaaah, on se demande pourquoi avec tout ce stress mit six kilomètres par jour, je n'ai toujours pas la silhouette parfaite hein.

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03 septembre 2007

bouillie boulgasse

Le moment de l'année communémment appelé "rentrée" a réellement débuté ce matin.

Pour moi enfin. Parce que pour notre petit séprident de la pérublique, là, c'est évidemment une autre affaire. J'ai un planning plus chargé que le sien, mais si je vous assure. Il fait semblant de justifier ses vacances à 7897 salaires annuels, lui hein. Et moi, je ne fais semblant de rien, le congé parental, c'est moins du tiers de ce que je gagnerais si j'avais repris mon activité professionnelle, et je peux te dire que je ne vais pas me faire masser sur un yacht pendant mes vacances et que PERSONNE ne me prépare mon petit déj le matin. Je donne des ordres qu'à des enfants de moins de sept ans, qui sont beaucoup plus intransigeants que Nelson Mandela et beaucoup moins casse-bonbons que madame la Ministre qui, elle, a le privilège de toucher et de bécoter George Clooney. Sisi.
Je crois que je n'ai pas trop des goûts de lusque en fait. Pourtant, j'aurais carrément pu me laisser aller: trop je n'ose pas inviter (bon d'accord je n'en ai pas l'envie non plus) le comte et la comtesse chez ouam pour un thé-granolas, je n'ai pas de porcelaine de Chine ou même de Limoges*.
Voilà, je suis rassurée, je ne lui ressemble pas du tout, même si on fait grosso merdo la même taille mais que lui a de la cellulite et moi, non. Ah et puis je ne fais pas de jogging pour me donner un genre, je fais naturellement six kilomètres par jour mit poussette en contrepoids (je ne prends pas mon 4x4 pour aller chercher les enfants à l'école, d'ailleurs je n'ai pas de 4x4, sauf en gâteau des fois).

Reprendre le taf, c'est ce qui ne va pas manquer de m'arriver, inexorablement, genre l'année prochaine, comment ça va me faire un paf dans ma goule ça aussi, après presque six ans de congé parental, la vache. L'Etat ne m'accorde pas un congé parental supplémentaire sans enfant de moinsse de trois ans, même pour bonne conduite. Les rats, j'y crois même pas.

*Par contre, je suis dans le Bottin Mondain, mes yeux se sont révulsés et avec un cri d'agonie, j'ai tellement hurlé que j'en ai la gorge explosée. Je n'en suis pas fière, je veux en sortir. Surtout que je n'ai rien demandé moi: je crois que je vais leur envoyer un ti mail pas piqué des hannetons en les obligeant à retirer tout ça avant que ça m'agace (j'y pense donc ça m'agace, forcément). Surtout que je ne m'appelle pas Madame Pierre Richard, mais ce que ça m'énerve qu'on appelle les femmes par les nom-prénom de leur mari en rajoutant Madame devant. Plus machiste, sexiste dépassé et tout ce qu'on veut dans le genre, y'a pas.
**Les vannes et autres blagounettes sont autorisées dans les commentaires. Sauf sur la cellulite, là non, désolée, si vous êtes là par hasard et que vous pensez que c'est un blog de fille à cellulite, vous vous trompez.

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02 septembre 2007

out of cellulite

Ouéééé j'ai du perdre au moins le poids d'un chameau de graisse depuis que je suis rentrée de vacances. Faut dire que l'excès de flageolets m'avait plutôt fait enfler (mauvaise vanne pérave).

Maintenant mon pantacourt la redoute me va, so perfect, avant je ne rentrais pas la moitié d'une fesse rebondie dedans, et là j'ai même pu caser mon bide derrière la braguette, unbelievable. Ce qui est plus exact, c'est qu'avant, je devais m'allonger en m'arc-boutant à mort pour réussir à fermer un des trois boutons (les concepteurs de fringues sont de grands malades mentaux). En noir, on dirait presque que je suis mince dites donc! Mais en fait non hein, faut pas croire non plus qu'on m'ait amputée de ma cellulite -quoique non, je n'ai pas de cellulite, je me refuse à avoir de la cellulite- pendant la nuit.

Passionnant n'est-il pas? Je sens que je vais déchaîner les foules avec cette note polémique.

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01 septembre 2007

tam tam tamtam

Ahahaha vous savez ce que j'aurais envie de faire, dans un élan de psychopatherie peu commune? Oui, il faut le reconnaître, j'ai quand même un rapport un peu foldingo avec mon Moi, c'est un fait, c'est indéniable.
Je me suis souvenue de ce que m'avait dit la puéricultrice à l'hôpital, rapport à l'allaitement.
Genre elle me (nous) donnait quinze jours, la vioque.
Vingt mois et demi. Et ce n'est pas encore fini. Presque, mais pas fini quand même.
Aahahaha je retournerai bien la voir pour lui dire qu'en fait, elle est nulle en Madame Irma. Et en allaitement aussi. Et qu'il faudrait voir à se calmer à faire des remarques méchantes et désobligeantes aux jeunes et jolies femmes qui viennent d'accoucher de beaux bébés. L'hôpital, en démontage de moral, champion du monde. Ptêtre qu'elle pourrait changer de travail et aller bosser chez Nest*lé ou Blédimachin? Remarquez, je pourrais amener avec moi mon Chonchon qui parle et qui a des dents et qui tète encore, wahou le gros trauma, ma pov dame.

D'ailleurs, mon fils refuse le lait: j'ai tout essayé. Le lait en brique, dans le verre, dans le bib, dans la tasse, au chocolat, à la vanille, c'est tout le temps: BEURK. Je ne pensais pas qu'un bébé puisse refuser le lait. Et puis je me suis aperçue que cette idée préconçue était débilos crétinos, après tout, tous les goûts sont dans la nature.

Message personnel: mon petit frère (enfin, petit, tout est relatif) s'est marié civilement(si c'est important voyons rhaaaa) aujourd'hui. Félicitations! Plein de bonheur et plein de bébés à vous 2 uhuh. Et en plus, maintenant, ma FutureBelleSoeur, c'est ma BelleSoeur. T'étais drôlement jolie toi aujourd'hui. Maintenant tu vas devoir supporter le frangin ahahaha et la famille dans quinze jours ahahahaha². Love sur vous.


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