31 octobre 2007

fiesta time

Aujourd'hui,




Et je sais toujours pas prendre des photos de moi où je ne ressemble pas à une morte-vivante passée au trépas depuis quinze millénaires. Vous avez vu ce petit rictus de psychopathe? C'est tout moi, la bourreau d'enfants, c'est ainsi qu'on m'appelle dans l'escalier de l'immeuble maintenant, à cause des crises genre "je tente de diriger le monde mais ma mère s'y oppose" de Nounette.

Mais bon, c'est une bonne nouvelle quand même, dans un sens, cette photo, car ça veut dire : j'ai enfin un nouvel appareil pour immortaliser mes méfaits.
Que voici (tout le monde s'en fout mais pas moi ah ah ah)(ne cherchez pas la torturationneuse qui est en moi hein) (AH AH AH AH AH AH)

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29 octobre 2007

martine sur mon blog

Pour me détendre et oublier ma monomanie concernant les allergies (l'attente des résultats est super pénible), je me suis amusée sur ce site.
Drôle ou pas, je sais pas, en tout cas j'ai bien ri toute seule et c'est le principal. Enfin, angel a rigoulé aussi parce que c'est ma copine et qu'elle adore mon humour.
Enfin, je suis la flemmasse qui n'a pas réduit la taille des images, si ça prend toute la place, c'est normal.


















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28 octobre 2007

t'vois

Qu'est ce que je disais, déjà?
Je parlais de trucs, de chais plus quoi.
Tout m'échappe et tout s'encrasse, que voulez vous, c'est misère un peu.
C'est comme ça quand on est un peu dépassé par les évènements, le monde tourne et vous avec, et même moi d'ailleurs, sauf que je ne m'en aperçois pas toujours.

Donc vendredi, alors que je rentrais avec Chonchon d'une matinée pas spécialement agréable, il m'est arrivé un truc vraiment super gênant et pas du tout funny youpi tralala. Je m'étais installée dans le train, il n'y avait pas trop de monde vers 13h30, Chonchon était super excité et boinkboinkait sur les sièges en poussant des cris stridents, et moi, j'avais une seule envie: RENTRER, paisible, dans mon home super sweet home.

Une fille, autour de la trentaine, monte dans le train et dit:
"Rha un enfant, je vais me mettre pas loin de vous, ça va me remonter le moral"

Oué oué oué.
Elle prend place pas loin de nous. Avec sa bouteille de rhum-coca. Et commence à me faire la conversation. Je suis fatiguée, j'ai pas spécialement le moral et encore moins envie de discuter avec une fille saoule. Mais comme je suis gentille, je balbutie des trucs à son endroit, de toute manière, je suis sûre qu'à l'heure actuelle, elle ne se souvient plus de moi.

"Ah c'est ton premier? Non? C'est le bonheur les enfants t'vois, j'en ai deux moi des enfants t'vois, et ils sont pas comme les mecs eux hein, t'vois"
Hum.
"Tiens je n'ai plus de sous, mais je voudrais donner un euro à ton fils là t'vois"
Non mais tu sais, il n'en a pas besoin, il a ce qu'il lui faut hein.
"Oué je me doute, mais ça me ferait grave plaisir qu'il mette ça dans sa tirelire, t'vois"
Chonchon coince les pièces entre les sièges, et elle dit que c'est pas grave.

Elle m'avoue qu'elle est défoncée à l'alcool -ce que dans mon subtil odorat avait détecté, entre autres.

Et moi, je suis gênée, parce que la pauvre, elle est bien relouse, mais malheureuse, son mec l'a quittée, sa fille ne veut plus la voir, et elle me colle parce qu'elle est paumée.

Un mec monte à l'arrêt suivant, et elle lui prend la tête en disant que les mecs sont tous des machos, qu'ils peuvent regarder les filles et les filles doivent baisser les yeux, ce en quoi elle n'a pas forcément tort, mais elle le dit agressivement, donc forcément, ça ne passe pas super bien. Le type descend à l'arrêt suivant, elle braille et Chonchon la regarde en décapitant le poupon qu'il a eu en cadeau dans son Papoum (ooooh taté ooooh). Angel m'appelle (MERCI ANGEL), et la fille continue de me parler, elle veut donner un bonbon à mon fils, puis me propose de sa mixture. Non merci hein, t'es gentille, mais non. Je fais un effort pour la regarder dans les yeux quand je lui parle, car cette situation me gêne, elle est agressive avec tout le monde sauf avec nous, et je n'ai pas spécialement envie que ça change.

Finalement, c'est son arrêt, et elle m'embrasse (si si) juste après m'avoir dit "trop c'est dommage que je n'ai pas pu échanger mon numéro de téléphone avec toi". Se casse la binette sur la poussette, me propose son paquet de cigarettes. Puis me souhaite "tout le bonheur du monde parce que vous le méritez" à mon fils et à moi.

C'est bête hein, mais je ne suis pas armée pour ce genre de situation moi, et j'ai réagi comme j'ai pu, à ma manière, naïve quoi. C'est tout moi, ça.


Alors depuis j'écoute the John Butler Trio, et particulièrement cette reprise:


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27 octobre 2007

news du front

Bon alors finalement, j'ai réussi, après moult coups de téléphone, à avoir un rendez-vous pour Chonchon dans un hôpital parisien. C'était hier.
Il a donc été hospitalisé le temps de faire les examens: tests cutanés puis prise de sang. Il a été très courageux.
Tous les tests cutanés sont négatifs, sauf pour le poisson, légèrement positif. Pas très concluant mais maintenant, on attend les résultats de la prise de sang qui devraient arriver en fin de semaine prochaine, début de semaine d'après. A l'hôpital, ils n'ont émis aucun diagnostic définitif. J'ai montré les photos des oedèmes de mon fils à tout le personnel de l'hôpital de jour, et je peux vous dire qu'ils ont bien été étonnés que les tests soient négatifs.
Il n'en demeure pas moins que depuis la suppression totale du lait de vache, Chonchon digère mieux et ça déjà, c'est vraiment agréable pour lui (bon pour nous aussi hein, ne le cachons pas).
Alors on reste sur cette éviction, et je revois le doc dans deux semaines pour faire le point des analyses.


Avec Chonchon, on a pris (je rajoute dans le mélodrame exprès)(aller et retour en additionnant): deux trains de banlieue, deux métros et deux RER, le tout avec les correspondances bien pénibles d'environ 12000 escalators et 264 km parcourus.

La mésaventure qu'on a vécue dans le train du retour sera contée ultérieurement sur ce blog, et je peux vous dire, c'était pas jojo du tout.

Bonne nuit les gens.

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24 octobre 2007

complainte

Ras-le-bol. Enfin, en disant bol, je suis polie.

Je vais pouvoir, je pense, d'ici peu, déjà péter le plomb pour commencer, et ensuite faire la référence des différents produits pour personnes allergiques.
Et ça me gonfle. Vraiment, je préfère une bonne vieille mycose à cette maladie allergique super pénible qui me bouffe tant d'énergie.
Avec Mini (je vais d'ailleurs devoir lui trouver un autre pseudo, elle qui a pris 12 cm depuis mai 2006), on avait déjà l'éventail fruits à coque, arachide, pomme/kiwi et noisette. Bien relou déjà. Surtout que je vis déjà avec la peur perpétuelle qu'elle ingére par inadvertance un aliment auquel elle est très allergique et qu'elle me fasse une réaction maousse et que je sois donc par conséquent obligée d'utiliser la seringue d'adrénaline. Voire qu'elle la fasse à l'école, ou en sortie. Oué un petit oedème de Quincke chez Mickey, trop super.

Hier, j'avais rendez-vous chez une gastro-pédiatre pour Chonchon.
Puisque ça fait plusieurs mois qu'il enchaîne des réactions bizarres, genre oedèmes divers, bousasses atomiques et eczéma, il était temps qu'on agisse. J'avais un petit espoir qu'il ai juste un deréglement de la flore intestinale, et qu'avec un médoc, tout se résolve en quelques jours.
Donc j'arrive au rendez-vous, ça commence bien, Chonchon a beaucoup grandi et pas mal grossi, good point.
Puis elle l'ausculte. S'aperçoit de la présence de plaques d'eczéma sur les bras, et sur le torse aussi.
Elle me dit alors: "Madame, il s'agit sûrement d'une allergie aux protéines de lait de vache".

Triple vrille du cerveau, quadruple salto du coeur qui s'entortille dans les poumons (je ne pouvais pas refaire une descente d'organes là....quoique. Mes entrailles ne sont pas belles à voir, tout est mélangé maintenant).

Donc nous revoilà repartis pour une consultation en allergologie: prick-tests et sûrement prises de sang. Je vais devenir une experte. On va donc tester le lait de vache, les oeufs, l'arachide, le soja et le poisson. Je pré-tremble des résultats, j'appréhende à fond. Surtout que la spécialiste d'hier connaît son affaire et a classé le cas de mon fils de relativement urgent. Bah oui, en cas d'allergie alimentaire, soit on réagit immédiatement, soit cela peut prendre plusieurs mois/années avant de se révéler. Il suffit que Chonchon dépasse son quota et hop, il peut faire une réaction brutale.

Je sens que je vais mal pas dormir.
Et pour avoir un rendez-vous en allergo, je ne vous raconte pas le parcours du combattant. Je parle bien évidemment de quelqu'un de compétent hein, pas le tartignolle qui disait que Mini pouvait manger une noisette, pour voir. J'ai appelé l'hôpital où est suivie Mini, premier rendez-vous: le 31 janvier.
Pas possible, moi pas pouvoir vivre dans peur danger permanent, madame.

Je rappelle le cabinet en ville de la même allergologue: 26 novembre.
Pas possible, moi difficile, mais moi flippée, pas pouvoir vivre dans peur danger. Surtout qu'il y a du lait partout, c'est de la folie, je vais passer des heures à faire mes courses. Trouver ce qu'il peut manger, ou pas. Les allergies de mes deux gosses ne correspondent pas, mais c'est exprès pour tester ma patience, ou alors j'étais sur talonnettes dans une autre vie?

Me reste donc une dernière solution, celle proposée par la pédiatre d'hier, qui fera passer Chonchon en priorité sur la liste de l'allergologue d'un hôpital parisien.

Je cours toute la journée, chercher des rendez-vous, lire les étiquettes, expliquer à un bébé de 22 mois que non, il ne peut pas manger de prince et que malgré ses pleurs, tenir bon, la larme à l'oeil et le coeur serré.
Et comme j'allaite encore, je ne peux pas non plus manger de lait de vache, il passe à 20% dans le lait maternel, et ce pendant 48 heures.

Soupir.
Ceci était ma complainte, je hais les allergies, je les hais.

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22 octobre 2007

fafans et onés

C'est mon fils.
Vingt-deux mois au compteur et totalement atteint du bulbe, si c'est pas malheureux ma pov dame, un enfant si beau, qu'il puisse y avoir de la vapeur sous le couvercle, c'est tout bonnement impensable, et pourtant c'est vrai (you're beautiful it's true rha ptain ayé ça revient).

- Il se lève avant le soleil (sauf qu'il ne donne pas à manger aux oiseaux aux pigeons), et son premier mot de la journée est téter ou alors à bwar, tout dépend. Tavernier, moi, genre.

- Il monte sur le pouf pour se regarder dans le miroir et se parle à lui tout seul. Oh oui bien sûr it's very cute, mais un peu flippant, soyons raisonnable. Il commence par faire blblblblblbl -merci pour le miroir maintenant recouvert sur la zone sud sud ouest d'empreintes de mains, de bouche et de postillons- puis ensuite dit de plus en plus fort "tata TATA TATA". Oué c'est ça. Ensuite il parle un peu malgache pour impressionner sa mère, mais celle-ci le parle couramment, sa deuxième fille lui ayant appris pendant quatre ans et demi.

-Ensuite il prend les petits poneys de sa soeur et s'amuse à les coiffer et ensuite leur fourre un truc en plastique sur la goule en beuglant "manze manze".

- Puis il monte sur sa girafe à bascule et se balance comme un foudingo dessus en braillant "'egad' maman 'egad!"

- Peu après, las de cette gym tonique, il s'aggripe à mon jean en me regardant avec des yeux morts d'amûr et dit "monte monte" . Il n'a d'ailleurs pas besoin de mon accord pour monter quand même, m'arrachant la moitié de ma graisse sub-cuissale. Il réclame alors de faire un "sessin" avec les "caiyons". Très joli sessin. Il se complimente lui-même en me mettant le dessin à 2cm des yeux en disant "booooo sessin boooo". Puis fait genre je compte les crayons "un deux quat ouit deux si". Il "ranze" les crayons dans la boîte en m'obligeant à regarder à tel point il est doué pour le rangement de crayons. Il demande ensuite à "descend'" de mes genoux.

- Il court jusqu'à la salle de bains, comme pris par une idée subite, et effectivement, il s'agit d'une pulsion subite. Il a décidé de jouer avec la tondeuse de son père. Quand je le surprends, il dit "ooh non oooh".

- Il retourne finalement dans sa chambre et essaie de faire parler un éléphant. Mais le fafan, il ne veut pas parler, alors pour sa peine, il va se promener le long de la télé.

- Après il fait genre je veux être propre couches free, alors il va mettre le réducteur sur les toilettes. Mais quand je le mets dessus, il hurle "noooon pas bombé pas bombé" parce qu'une fois, il est tombé des kiottes parce que j'étais au téléphone en train d'envoyer France Loisirs aux roses. L'inverse eût été préférable. Alors je le repose par terre et il va, trois possibilités: soit je lui remets la couche et il me fait une de ses bouses débordantes dont il a le secret dedans, soit je le laisse le u à l'air et il se précipite pour faire pee*pee sur son fauteuil en mousse, soit il fait carrément le tout par terre, oui, là, sur le parquet.

- Il a encore soif alors chouine dans mes pattes en réclamant à bwar, ou de l'eau (mais vite). Et un kako, aussi, pendant que j'y suis.

- S'ennuyant fermement, il décide de rapporter dans le salon son circuit Winnie en bois, qu'il monte intégralement, et fait rouler le piti train dessus (à partir de trois ans mais mon fils à moi que j'ai il est prékausse). Puis, c'est au tour des légos. Puis des livres.

- Tiens justement, il a envie de regarder des livres. Mais seulement ceux qui parlent de pelleteuses (les téteuses sont des machines fascinantes), ou de pompiers, à la rigueur. Ou de chevaux et autres poneys. Les oné sont des animaux à crinière qui le passionnent, mais pas autant que les pelleteuses et autres bétonneuses, ça c'est trop tiptop génial, le plus mieux du must.

Je me souviens alors de la paisiblitude qu'était mienne lorsque Mini avait le même âge. Je pouvais écouter Portishead pendant qu'elle dansait avec son doudou dans le salon, puis elle alignait les légos sur le lit. Ensuite, elle foutait à pwal ses poupées et me demandait de les rhabiller.

La petite fille qui joue aligne sagement ses légos pendant que sa mère vaque à ses occupations:




Le tit mec fou furieux près à bouffer de la mère si celle-ci ne consent pas immédiatement à ces 1001 volontés:




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18 octobre 2007

beurk

Je trouve l'ambiance générale un peu bizarre en ce moment. On dirait bien que tout part à vau l'eau. Les idées moisies sortent du placard avec un naturel délirant, c'est choquant mais ça paraît limite "normal". Et ça notamment. C'est pas de bon ton de critiquer le gouvernement, enfin, gouvernement c'est vite dit, de critiquer l'oligarque suprême, en fait.

On vit dans un pays où il est plus mieux de parler du divorce du couple royal plutôt que des régimes spéciaux, de ce qui est digne de VoiciGala plutôt de ce qui est réellement important. Parce qu'à vous dire franchement, je m'en fous de la vie sentimentale du plus petit séprident du monde (quoique le plus haut sur talonnettes). Comment noyer le poisson... "C'est quand même remarquable et extraordinaire que dans ce pays, on empêche les gens de travailler", cette phrase printanière et revigorante me rafraîchit en cet automne 2007.

Je ne veux pas tirer à la carabine sur les projets sépridentieux (quoiqu'il ne faille pas me tenter longtemps, notamment sur Hors-du-feu, alors cuilà il a vraiment une tête qui fait vomide), mais j'ai entendu pas plus tard qu'hier un témoignage sur la vie dans une entreprise privée, et c'est pas jojo. Ou comment on te fait bosser comme cinq, parce qu'on ne préfère ne pas embaucher. Chers salariés, vous comprenez, ça coûte tout ça. Non on empêche pas les gens de travailler, il y en a certains qui triment en n'osant pas ouvrir leur bouche de peur de se faire virer, et d'autres qui attendent sur le palier qu'on leur ouvre la porte.

"Le gouvernement ne cédera pas" ou "Les réformes sont non négociables", ça laisse champ libre au dialogue, porte ouverte à la liberté, joie et bonheur de voir la vie en gris. Ouh que ça puire je trouve, ouh que ça craint tout ça, ouh que ça donne envie de passer ces cinq prochaines années dans la félicité, le lusque et la facilité. Peut-être que ça commence à gronder dans les chaumières, peut-être que le vernis (je devrais dire le bronzage) sépridentiel est écaillé et que tout le monde le voit sous son vrai jour. Et c'est très laid.

C'est quand même extraordinaire que dans ce pays, les gens refusent d'être exploités.

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16 octobre 2007

proposition alambiquée

J'ai une incroyable mémoire des chiffres.
Je n'arrive pas à l'expliquer.

En fait, je retiens surtout les dates, et je me demande pourquoi. On m'a toujours répété que j'étais nulle en maths et techniquement, je l'étais. Les maths, c'est une gymnastique mentale qui m'échappait, et même si j'ai récemment fait d'immenses progrès en calcul mental -merci mon métier- il n'en demeure pas moins que je n'aurai jamais le prix Nobel. J'avais 5 de moyenne, je pataugeais en géométrie, jamais rien pigé aux primitives et aux intégrales, mes calculs étaient faux la plupart du temps. En fait, ma mémoire sélective me permet de retenir les dates. Pas les numéros de téléphone (je serais emmerdée si jamais je croisais Vincent Elbaz sans même un stylo ou un téléphone, de quoi noter quoi)(nan dans ce cas précis, je suis capable d'écrire avec un cheveu), les formules trigonométriques ou quoi, ou qu'est-ce, non, les DATES. Mais à quoi donc cela peut-il servir? C'est pour ça que je n'avais aucun problème en histoire lors de mes études, les dates me venaient naturellement (j'ai eu 15 en histoire géo au bac, les cinq points manquants étant dûs à ma tendance au blablatage superflu).

Je retiens les dates de naissance, les dates d'évènements marquants (à mon sens hein, je ne suis pas le Quid non plus), les dates des acquisitions de mes enfants, des fois de celles des autres même, les dates même qui me servent à rien mais je les ai quand même dans un coin de ma mémoire. Genre l'anniversaire de Chouette, que je ne reverrai plus jamais de ma vie. Vachement utile, comme compétence. J'aurais préféré savoir dessiner, ou jouer de la guitare, ou parler espagnol. Un truc utile, quoi. Là non. Juste je sais que l'anniversaire de Machin, c'est tel jour. Ou le jour où j'ai acheté le vélo à Bidule, ou Truc a pour la première fois avancé à reculons. Capital savoir-faire. Super, merci. Après on se demande où est l'inné, ou est l'acquis là-dedans, puisque je ne fais RIEN pour cultiver cette compétence, ça m'est naturel (ça fait peur quand même).

Je devais être scribe dans une vie antérieure.

Ah ben rigolez.
J'accepte les échanges.
Si vous savez jouer de la guitare, parlez espagnol couramment, dessinez comme un dieu, je veux bien qu'on échange. Cette liste n'est pas exhaustive.

Contactez moi via les commentaires, je suis évidemment prête à négocier.

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15 octobre 2007

free staïle

Comment ça sera dans cinq ou dix ans, j'en sais rien, mais le shopping avec Mini, c'est du grand art. On a expérimenté la chose, une première depuis ses cinq ans, ce ouikènde. Formidable.

Plusieurs missions:
- Trouver des chaussons de piscine pour Nounette (so classe, chicos à donf);
- Acheter la trottinette cars, cadeau d'anniv de Mini;
- Trouver une tasse pour le petit-déjeuner pour Nounette, son père l'ayant cassé le matin même en s'amusant à démonter la fenêtre de la cuisine (ne me demandez pas de détails, ça me déprime suffisamment).

Cette expédition vous semble plus légère que celle de Paul-Emile Victor, mais lui, au moins, n'avait pas la galère de la foule. Bah oui, un samedi après-midi, les gens se précipitent dans les boutiques, il faut absolument qu'ils fassent des courses. Doivent avoir des sous. C'est quand même extraordinaire que dans ce pays, on empêche les gens de travailler (oups). Oh pourquoi nous alors? Parce que nous étions trois, angel, Mini et moi et tralalali tralalala.

Premier magasin (de sport).
Trouvé les chaussons tout de suite. Attend que ma fille essaie toutes les bombes d'équitation, joue avec tous les ballons exposés, déplie treize t-shirts taille XL, essaie toutes les lampes de poche à la caisse (et ça c'est kwwwwa maaaaman?), s'approprie une planche de surf (et ça c'est pour se mettre debout sur l'eau, maaaaamaaan?). Elle est où ma crotinette cars? Non je n'ai pas répondu dans ton cu*l, mon enfant.

Donc direction, magasin de crotinettes:
Trouvé la crotinette tout de suite. Attend que ma fille essaie les trois toboggans. Attend qu'elle choisisse des polly pocket pas hors de prïce (budget: 10€ max). Qu'elle teste les baballes cars. Qu'elle s'extasie sur les peluches Hello Kikki (si si ça existe).

Puis "à la recherche de la nouvelle tasse".
Boutique numéro 1: ah oui elle est pas mal celle-là, mais allons faire le tour de toutes les 273 boutiques voir si on trouve mieux. Ah oué trop bien oué!

Boutique numéro 2: pas de tasse. Attend que ma fille finisse de jouer avec les mugs à 23 euros l'anse. Qu'elle range les lots de louches et de cuillères à pâtes. Qu'elle se balade avec la cafetière en verre en demandant à quoi ça sert (39 887 décibels).

Boutique numéro 3: pas de tasse pour petite fille. Attend que mon autre fille ai fini de se vautrer dans le canapé d'expo. Qu'elle contemple les rideaux de douche. Mais arrêtez de dire que je n'ai aucune autorité, elle s'exprime cette enfant, d'abord.

Boutique numéro 4: pas de tasse. Regarde ma fille faire tomber une pile de poufs. Attend qu'elle ai fini de jouer et de parler avec un pyjama taille 1 mois. Qu'elle commente un joli gilet, hein maman JE TE PARLE, il est joli le gilet hein?

Boutique numéro 5: pas de tasse. Mais c'est normal, c'est Angel qui cherche une écharpe pour bébé là-dedans. Huum, pas terrible. Attendons que Mini décapite le mannequin en tissu. Qu'elle le(s) déshabille. Qu'il(s) se casse(nt) la goule et que je doive le(s) ramasser devant tout le monde et qu'en plus, ces machins sont montés sur PIQUE, imaginez moi en train d'essayer d'enfoncer un pique dans un trou de u de mannequin enfant (heureusement il n'était pas vivant). Qu'elle déboutonne une tenue pour bébé fille le temps que je m'occupasse du mannequin. Sortons. Oui, maintenant, ça urge.

Retour boutique numéro 1: achat de tasse.

Dégagage du centre commercial.
Vite.

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14 octobre 2007

7 ans

Peux pas bloguer aujourd'hui. Enfin, un truc construit et relativement intelligent (hé Machin, je t'ai entendu, mais si voyons je sais ce que ça veut dire "intelligent")
C'est le jour de mes noces de laine. Si si. Sept ans, trois enfants, on a pas chômé mais en fait, vu qu'on est maintenant au XXIè siècle - quoiqu'en disent certains - je vous informe qu'on avait commencé avant. Ste folaïe, les gens, incredibeul.
M'en vais donc tricoter une petite pelure pour Pierre Richard, en prenant soin aux finitions. C'est mon point faible. Et comme je ne sais pas tricoter, je vais plutôt commander sur le site de l'Homme Moderne, genre.
Surtout que lui fait semblant de s'intéresser à moi, tu parles, il regarde le énième match de rugue de baïe du mois. Alors bon, je ne vais pas m'enfermer dans le cagibi pour lui faire une surprise non plus.
Aaaah, amour, gloire et beauté, m'en manque plus qu'un sur les trois.

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12 octobre 2007

petit message

Quand tu te retrouves l'oeil morne, la bave aux lèvres et le cheveu collé, à regarder une énième diffusion des Vacances de l'Amour, tu te demandes ce qui s'est passé pour que ça finisse ainsi. Toi, l'égérie du glamour, la classe personnifiée, que fais-tu donc vautrée dans ton lit à dix heures du matin? T'as pas des gosses à gérer, en plus, au lieu de glander ainsi, tel un sac à patates moisies? Et en plus, tu n'hésites pas à te ridiculiser devant les amis qui te restent en te vantant d'avoir bien suivi l'intrigue du feuilleton quand même pourri que tu viens de mater. Manquerait plus que tu chouffes en boucle les clips de K-Maro, et ayé, tu seras définitivement fichée, ridicule for life, ça te branche tant que ça? T'es maso? Nan mais c'est quand même hallucinant que tu puisses te permettre des choses pareilles, ste honte, et dire que ce sentiment ne t'atteint même pas, c'est quand même carrément craignos.

Déjà commence par te laver les cheveux, t'as une explosion capillaire sur le côté arrière-droit, même Chabal est mieux coiffé que toi. Tu sors comme ça, pas peignée, et ben t'as vraiment peur de rien dis moi. Tu t'es regardée dans un miroir, récemment? Non? Ben je ne sais même pas pourquoi je te pose la question, parce que c'est évident que tu ne t'es pas vue depuis un bail, tu parles, à ta place, j'aurais pas osé, restons logiques.

Et as-tu vu ton t-shirt, depuis quelques jours? Un chien enragé t'as bavé dessus, c'est ça ton excuse? Permets moi de te dire que c'est vraiment bidon, réfléchis un peu deux secondes, pense à ce que tu viens de dire. Tu connais l'ensemble moderne "lave-linge/lessive"? C'est un truc de ouf, je te ferai remarquer. C'est dingue, ça lave les habits. Ok, je te connais, grosse flemmasse, ça ne plie pas ni ne range dans le placard, mais au moins c'est propre, et dans ton cas, c'est toujours ça de pris. Arrête de porter toujours les mêmes fringues, les gens voient et ça commence à sentir, je t'en prie, fais attention, tu sais à quel point les gens peuvent être méchants parfois.

Ensuite, dernière remarque, je tiens à te dire que tu files un mauvais coton. Arrête de regarder des trucs débiles, je te rappelle que tu es allée à la fac, et que franchement, ça se voit plus du tout qu'un jour t'as eu quelques neurones mis à ta disposition, tu ne les utilises plus du tout. Mais du tout. Quand même, redresse la barre, tu te crois où? Ahr, ça craint, c'est moche tout ça. Je sais pas moi, essaie de lire autre chose que des magazines crétins, même si on t'y abonne à l'insu de ton plein gré, fais un effort bourdel, tu frôles le paillasson là, et je dis ça parce que je t'aime bien.

Allez, dépêche toi, vas faire ce que je t'ai demandé, tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux après. Tu peux me croire, ça ne peut pas être pire.

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11 octobre 2007

et pan !

C'est bien la piscine municipale. Mis à part le fait qu'on puisse mater à loisir tous les petits cucus qui passent (et les gros aussi me fait-on dire, mais ce sont surtout les bien comme il faut qui m'intéressent, je suis une radicale du U), nager, ce qui arrive parfois quand on veut se défouler les jambes qui restent près de la sortie d'air dans le bassin, genre jacuzzi -mais si ahr que bien sûr-, on peut faire aussi des rencontres désagréables. Surtout si on n'a pas pris des précautions élémentaires.
Cette chère piscine municipale, qui va avoir de mes nouvelles si ça continue, car avec ses normes d'hygiène situées bien en deçà des quotas nationaux (c'est très en vogue de parler de quotas, notre séprident n'a que ça à la bouche et croit que ses sourires gingivo-anau*x vont lui permettre de balancer des couneries plus hautes que ses talonnettes en toute impunité), on chope des trucs cheulous dans les pédiluves. Par exemple, des verrues. Oh, je sais que ce mot est d'une beurkitude extrême, et d'ailleurs, si je puis me permettre, le mot est quand même largement moins immonde que la chose en elle-même.

Nounette en a chopé une. Hop séance piscine trop l'éclate au moins de juin, avec l'école. Tralalali tralalalère, elle revient avec un truc au pied qu'on prend naïvement pour un machin glauque super rare. Et les parents paniqués que nous sommes, on a attendu que ça disparaisse comme de par la magie super trop extra puissante. En fait, ça ressemblait à une excroissance du pied, trop moche, et nous restions peinards comme au bon vieux temps dans notre jeunesse.

Vu qu'on ne connaît pas trop les nuances, on est passés directement du stade "je fais rien tout va bien all is biautifoule in bizournours land" à "au secours elle a la gangrène courons aux urgences".
L'interne a alors regardé le pied de Nounette, puis la cheutron inquiète de Pierre Richard, avant de lui dire, moqueur: "euh c'est une verrue, emmenez cette pov enfant chez un dermato".
Ahahahah ste louze mon petit bonhomme, comment t'as du avoir la honte là-bas, allez j'ai pitié, j'emmène Nounette chez la dermato, quand même, tu ne te laisseras pas avoir deux fois, je partage.
Je suis comme ça, généreuse.
J'emmène donc la gamine chez la dermato, qui frémit devant l'ampleur de la tâche (verrue, plutôt), lui crame le bidule sans que l'enfant tremblasse une demi-seconde, genre le pouvoir du courage est en moiiiii.
Je ne sais pas ce qui se passe ensuite, notamment dans la tête de la dermato, qui lui prescrit un produit à l'odeur indescriptible, je pense y avoir décelé un truc genre éther dedans, et moi, ces mélanges-là, j'ai la trouille de les manipuler. En plus, elle nous demande, à NOUS, les parents de l'enfant la plus pénible à soigner au monde (elle a eu quand même deux angines et une otite en six ans et demi), de gratouiller ce qui reste de verrue agonisante PLUS d'y déposer du produit que tu t'en mets sur les doigts, ben t'as pu de doigts. Et tout ça évidemment TOUS LES SOIRS. Elle veut sans doute que je meure dans d'atroces souffrances, déjà par coups de pieds dirigés, plus par valdingages de produit nocif dans ma tête et sur mes veuchs, qu'après je risque de ressembler à Arlette Chabot.
Merci bien la dame, sympa.
C'est effectivement ce qui s'est produit. Sauf le passage Arlette Chabot. La lutte tous les soirs pour la raisonner, que si elle voulait retourner à la piscine avec sa classe, et qu'on parlemente, et qu'on essaie de lui faire comprendre, et que tous les soirs elle se trémousse, elle refuse, elle nous envoie des coups. Enfin, surtout à moi, puisque son père n'a pas la permission d'approcher de la zone à moins de trois mètres sans que des cris de bébé vélociraptor affamés retentissent dans toute la résidence.
Au bout d'environ quelques jours, las de se taper le cirque et de ruiner nos soirées, nous abandonnâmes. Ahr, passivité mon amie, vite appelez super nanny, qui, elle, je pense, aurait réglé le conflit au bout de deux jours. Elle est super trop forte sauf qu'elle est saoulante en fait, avec ses grands airs.
Bref, nous voilà donc comme deux parents permissifs (appelez le séprident et tous les éducateurs du coin), nous relâchions la pression sur notre poire et faisions passer la dermato, fort sympatique au demeurant, pour le Grand Lustucru. Genre elle va te gronder parce que tu n'as pas voulu te soigner. Elle va devoir te faire ce que tu n'as pas voulu qu'on te fasse, nous, tes parents. Et elle nous répondait: "oui oui, mais elle, c'est son travail de s'occuper des verrues, elle sait faire, elle ne fait pas mal". Pff, quelle ingratitude, j'y crois même pas, ma pov fille.


Ce soir, rendez-vous chez la dermato.

Qui dit: "ah et bien vous avez bien bossé, on ne voit presque plus rien".
Tête de Pierre Richard: dégoûté.
Mais madame la dermatologue, pouvons nous vous dire que vous venez de ruiner quinze jours de sapage de moral conjoint? Tout un boulot de l'équipe parental réduit à néant en quelques secondes? C'est quoi ce chantier?
Bon, d'un autre côté, j'ai été flattée de mes talents de killage de verrue. Mais d'un autre, quand même, ste claque! La loose intégrale, y'a pas d'autres mots.
On n'est pas aidés, je te jure, bonjour la crédibilité après.

Nounette peut retourner à la piscine avec tous ses petits camarades d'école.
Avec des petits chaussons de pieds so charmful qui vont faire perdre trente minutes à la maitresse dans les vestiaires. Ou alors je lui mets dès le matin, tiens.
Ah ah ah.

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08 octobre 2007

le lundi c'est spaghetti

Il y a environ longtemps, une fille m'avait passé un questionnaire. J'avais pas oublié du tout en fait, mais comme j'avais la flemme de trouver des images parce que quelqu'un m'a chouravé mon appareil photo donc du coup par conséquence immédiate, je ne peux plus prendre une photo (voire plusieurs) de mes oeuvres. J'étais coincée. Je le suis toujours d'ailleurs, car n'étant par Crésus ni Séprident, je n'ai pas les moyens suffisants pour m'en acheter un autre, à moins de le voler, mais je suppose que cet acte engendrera divers soucis variés. En effet, je ne sais pas être discrète, donc dommage, mais le vol, on repassera, contrairement à certaines personnes de ma famille qui ont piqué la totalité d'un monoprix depuis qu'elles ont des mains.
Venons-en au fait.
Drenka m'a passé un questionnaire sur la bouffe. J'adore la bouffe. Sauf les truffes LP qui vraiment te foutent une gerbe de tous les diables dès que tu dépasses deux et demi.

Je commence.

Quel plat aimes tu préparer pour épater tes amis?

N'étant pas Nadine de Rotschild, j'épate rarement mes amis lorsque je reçois. Souvent, je préfère les emmener au restau chinois d'à côté, c'est vraiment très bon. Sinon, je leur prépare des petits toasts au saumon fumé, puis après des pâtes à la sauce tomate. Ou alors des pâtes au pesto, comment j'avais trop réussi mon pesto maison en ratiboisant le basilic sur mon balcon, trop bon. Après, j'aime bien réussir un gâteau au chocolat, ou alors des petits gâteaux avec de la crème de marrons, d'ailleurs faudrait que j'en refasse. Donc je n'ai pas du tout répondu à la question. C'est normal. Je fais un repas complet à mes amis, pas un plat unique.

Et pour un dîner en tête à tête?

Chais pas, un truc classe. J'hésite entre le moules-frites et la tiptop recette de couscous végétarien qui est dans mon livre de recettes végétariennes. Classe, j'ai dit.

Le plat pour lequel tu vendrais un rein?

Le pain surprise. Je suis accro au pain surprise.

Fromage ou dessert?

Cette question est absurde. Le ou, c'est de la provocation, exeprès pour me taquinationner.


Le plat que tu loupes une fois sur deux?


Une recette avec de la pâte sablée. Y'a une malédiction sur mes mains, elles n'arrivent pas à faire de la pâte sablée, même sous la menace.


Ta dernière expérimentation culinaire foireuse?

Ah c'était très bon le pain sans levure. En plus, personne n'en a voulu comme de par hasard et il a moisi. Le pain sans levure moisit au moins 47 fois plus vite que le pain normal. C'est une expérience intéressante à faire. En fait, ça fait comme un petit tofu compact tout dur au goût de farine.


Apparemment, fallait passer ce questionnaire à trois personnes. Vu que ça date quand même, et que depuis le temps, toute la blogosphère internationale a fait ce questionnaire, je le passe à personne. Bah oui, le ridicule ne tue pas, mais il rend ridicule. J'ai moyen envie de refiler un questionnaire passé de date à quelqu'un qui y aurait déjà répondu depuis 1930. Merci de votre compréhension. Si vous ne l'avez pas fait, vous pouvez vous dénoncer, bien évidemment, et vous y aurez droit immédiatement. C'est vous qui voyez.

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06 octobre 2007

tous en noir ce soir

Très intéressant.
Grand moment de rugue de baïe ce soir.




Chais pas pour vous, mais pour ma part, je me ferai bien du all blacks moi.

<>


Ptêt pas comme ça, un peu après, enfin on verra.

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03 octobre 2007

599

Pour cette dernière note de la centaine numéro cinq, j'ai décidé de faire une annonce officielle, veri importanté.

En CM2, quelqu'un m'a chouravé ma gomme Donald. Une joulie petite gomme avec la cheutron de Donald dessus. Déjà c'est mal de voler, mais en plus me voler MOI, l'innocence que j'avais à cet âge-là, je vous dis même pas.
Je tenais très fort à MA gomme Donald, je l'avais eue à l'anniversaire de mon namoureux. Quelle escroquerie, je suis sûre que le voleur était jaloux comme un pou.

Je sais qui c'est: toi, Benjamin Rio (je sais pas comment ça s'écrit), la mascarade a assez duré, tu vas payer. Et avec les intérêts, ça va douiller mon gaillard, parce que si ça se trouve, la gomme donald 1984, s'il ne me l'avait pas piquée, je l'aurais encore. Et comme je suis plutôt sentimentale, ben si ça se trouve, les jours difficiles, j'aurais pu me rappeler plein de souvenirs rien qu'en touchant cette gomme.

Pov' type, j'ai pas intérêt à te retrouver toi hein. C'est mal ce que tu as fait, c'est très mal.

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02 octobre 2007

edwige rufo

Les gens sont incroyables.
Ils croient toujours savoir mieux que toi ce qu'il faut pour tes propres rejetons. Et que vazy je te balance des conseils, avec des fausses idées pourries d'il y a cinquante ans que maintenant tu dis ça, même Marcel Rufo te rigole à la face. C'est dire.
Par exemple, l'autre jour, au mariage, j'avais Chonchon dans l'écharpe. C'était la teuf, on mangeait des pâtisseries top bueno, et comme j'avais mon bébé sur moi, j'ai coupé la file d'attente (call me Machiavel, en toute modestie bien sûr)(double part s'il vous plaît, pour mon enfant aussi il a faim des fois).
J'ai eu en deux minutes:
"Han mais Alix, ça va pas non de porter ton bébé comme ça toute la soirée, tu vas avoir mal au dos!". Ma réponse: "oui, mon but, c'est de le porter jusqu'à ce que la douleur m'écroulasse comme un camembert trop fait".
"Han mais Alix, il respire là ton bébé, on le voit MEME PAS!". Ma réponse: "Ben non hein, ça fait depuis le début de la soirée que je cherche à l'étouffer". Voyez la photo un peu ci-dessous, vous verrez effectivement que je cherche à achever mon enfant grâce à Christophe Willem.

Après c'est bizarre, plus personne n'est venu me parler de bébé, d'écharpe et de dos niqué.
Les gens, je ne suis pas folle, je sais ce que je fais. Oui ça paraît incroyable, mais c'est la vérité, et toute vérité est bonne à dire (Charles Ingalls, sors de mon clavier tout de suite). Alors quand je prends une décision, aussi simple qu'elle puisse paraître, en rapport avec mes enfants, on ferme sa boubouche deux secondes, voire même deux minutes c'est pas plus mal, et on fait fonctionner son petit cerveau en essayant de connecter quelques neurones. Et puis réchéflir, ça n'a jamais fait de mal à personne. Voilà, c'est fait? Réfléxchionne, extenchionne, hop hop gym neuronale tin tin rapatatam. Voilà, la connexion est faite? Tu me cadres bien, j'ai l'air d'une mère déficiente ou je ne sais plus comment notre séprident qualifie les parents maintenant? Non? Ton jugement est juste, je suis en pleine possession de mes moyens, alors je sais pas, va t'épiler les sourcils, par exemple, au lieu de me parler, ça servira à quelque chose au moins, je peux te le dire.

Autre exemple qui n'a rien à voir avec l'écharpe, puisqu'apparemment c'est un sujet de polémique interminable.

Je me promène avec Chonchon, retour trajet école-maison, mit la poussette, qu'on se demande à quoi elle sert celle-là des fois (ah si je m'en sers comme une camisole pour bébé récalcitrant, c'est vrai, j'eusse oublié). Chonchon, c'est trop le rebelle, et pour sa mère la croix la bannière pour lui donner la main sans qu'il se sente persécuté et en profite pour attendrir le monde en se laissant traîner sur le sol gadouilleux. Alors je lui laisse des petits moments de plaisir, il peut gambader sur le trottoir, embrasser les arbres de l'avenue, monter sur tous les petits murets, ce genre de choses terriblement excitantes pour un enfant de 21 mois et à max relouses pour sa mère qui a envie que d'une seule chose: prendre son petit-déjeuner (ou déjeuner, ça dépendasse de l'heure qu'il est). Mais quand il s'agit de traverser la route, ou de franchir le passage à niveau, faut pas diconner, je reprends mes rênes de SiouperMum. Là, en l'occurence, je le portais DE FORCE, car il voulait marcher, mais qu'il marche comme un alcoolique, ça aussi j'avais oublié de vous dire. Arrivée au bout du passage, je le repose, et lui fait genre marche arrière. Genre! Je réussis à le retenir par le bras.

C'est à ce moment là qu'une nana, à peu près mon âge, me dit:
"AAAAATTATION LE TRAIN!", en essayant de retenir Chonchon déjà arrimé à ma poignée ferme.
Mais c'est qu'elle me ferait flipper ste malade, les barrières ne sont pas fermées, spice de dingo! Rho mais faut pas être bien pour faire peur aux gens comme ça.
Et là, l'autre me montre la poussette (vide) et me dit:
"Mais il serait mieux là-dedans quand même!"
Je sais pas, mais une sorte de fusion nucléaire s'est produite dans mon for intérieur. Et je lui réponds: "Mais vous savez je sais ce qu'il faut faire, je suis sa MERE"(limite je crie)
L'autre se retourne et me dit: "nan mais c'est dangereux les trains, ils passent et puis rhooo je voulais pas dire ça au fait hein"
Moi (qui percute pas trop parce que vu comment elle m'agace, là, à se prendre pour Edwige Antier en plein milieu de la rue): "Je m'en occupe, je suis sa mère".

J'ai été trop bête.
Répartie: nullache. J'aurais du lui dire qu'effectivement, quand on a rien à dire, on se tait. Et que non, mon fils n'était pas en danger, puisque le train était à environ treize minutes de l'endroit où on marchait, et que la probabilité pour qu'il fauche Chonchon était égale à zéro.

Nan mais ptête qu'à force de pratiquer les répliques face aux remarques débiles, j'aurais enfin le mot de la fin. Un jour. Mon fils aura 18 ans si ça se trouve, à ce moment là, mais je l'aurais, un jour, la mémère relouse. Qu'est ce qu'elle va prendre celle-là, elle va pas comprendre.

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01 octobre 2007

homme chercher mammouth

Des fois, quand tu t'aperçois que la répartition des tâches est la suivante:

Alix:

- lessives, pliage et rangeage de linge;

- nettoyage de gazinière redevenue immondasse dégoulasse par la puissance de l'huile sauteuse;

- lavage des sols à grandes eaux, avec de l'eau jusqu'aux genoux tellement chuis pas douée;

- pliage ultra relou de draps, mit contorsionnage de corps crispé;

- multiples trajets école/maison, sous la pluie, sous le vent, sous la pluie et le vent;

- cuisiner le déjeuner (parce que si ça tenait qu'à moi, ça serait chips devant la télé et comme dessert une compote en gourde);

- dépoussiérer les étagères alors que je suis allergique à la poussière, si c'est pas scandaleux;

- brossage de cuvette de double ouatères, mais vraiment la dernière chose dont j'ai envie au monde (ah non la dernière c'est avoir affaire à notre séprident de la pérublique, quand même);

- passer l'aspirateur partout dans tous les recoins, sans aspirationner une souris playmobil ou un chouchou préféré avec un cheval dessus;

- nettoyer le carrelage de la salle de bain, qu'on se demande comment c'est possible qu'on ai pas déjà attrapé la mixomatose, ou la maladie des ongles noirs;

Temps total: journée entière, surtout le lundi, étrangement


Pierre Richard:

- faire la vaisselle, mais sans la ranger (le poil sur la main est mouillé);

- faire chauffer le plat pour bébé pour Chonchon au micro-ondes.


Temps total: 15 minutes


Comparez maintenant.

Ce matin, ça m'a un piti peu énervée, du coup il s'est senti forcé de faire du ménache en rentrant. Je vois d'ici ceux qui prendront sa défense: je vous signale à tout hasard que 1/ c'est mon blog et c'est moi qu'on défend ici et pi c'est tout 2/ il lit Tolkien et d'autres trucs encore à son boulot, des fois il fait genre il cravaille en allant donner un coup de main au marché pour nettoyer la place.

Je vais donc faire une commission officielle de libération du joug machiste, en décrétant que ça suffit les couneries, on arrête deux secondes de se prendre pour celui qui va chasser le mammouth et rapporter la pitance à la caverne. La caverne, elle ne se nettoie pas toute seule et c'est pas la première fois que je le dis. C'est bizarre quand même, y'en a qui rentrent chez eux et qui imaginent que Harry Potter est viendu faire place nette, apu poussière, apu crassouille, lits faits, bouffe cuisinée nickel, gamins alignés la raie sur le côté, magique.

Ils s'étonnent que la magie justement n'ai pas opéré sur la loque humaine qui sert habituellement de mère et de conjointe, pour le meilleur et pour le pire. Pas douchée, cheveux frisotés par la pluie, t-shirt craqué, recouverte de bavouille d'un piti pleurnicheur, top glamour. Je me vois, telle que je suis, non seulement moche et tout ce qui va avec, mais en plus bête à bouffer du foin. J'ai 78 ans à l'entraînement cérébral sur la DS là présentement, j'ai pas essayé mais j'en suis convaincue.

Voilà, maintenant c'est malin, il vit avec Raymonde, d'accord l'appart est rangé et propret, mais je n'ai plus de conversation, ça lui apprendra aussi.


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