28 décembre 2007

bisou bisounours

Coucou!
Comment ça va, vous?
Ici tout baigne, c'est l'éclate intégrale, on expérimente des trucs, et je n'ai toujours pas fini de déballer les cadals de Noyel, c'est dire que les enfants ne sont pas malheureux, ma pov dame. Oui, c'est ça, les enfants sont trop gâtés, mais c'est ma nouvelle philosophie ad vitam eternam: vivons au pays des bisounours. Mais si voyons, vous n'avez pas croisé un petit nounours rose avec un arc en ciel sur le bidon, récemment?
Ah.
C'est que j'ai des visions, allélouiah (j'aurais préféré avoir des visions plutôt que de voir SuperTalonnette avec le roi du gag débile chez le pape, croyez moi, j'ai failli vomide).

Donc voilà, j'ai eu une DS à Noyel, non qu'on soit subitement devenus riches, mais Pirre-Jack a presque sa titularisation, c'est merveilleux, alors on fait des frais. J'ai aussi eu des jeux alors je fais mon asociale dans mon lit au lieu de m'occuper 1/des enfants 2/de mon blog. C'est mal mais je le vis très bien, après tout je suis en vacances hein, ça va bien deux minutes. Les enfants sont tout à fait capables de fouiller dans le placard pour se trouver à bequetave, faut pas diconner.

Quand le pater familias rentre le soir, il s'occupe des mioches et fait des puzzles ou des jeux de société, et après il donne la douche. Sans doute vous demandez vous pourquoi j'écris de telles platitudes? C'est normal, mon discours est plat contrairement à mes poignées d'amour, qui elles sont plutôt vallonées, mais ce n'est pas le sujet.
Donc pendant que je joue à la DS paisible sur le canapé, comme une grosse morue, j'entends un cri provenant de la salle de bains: "aaaaaaaah viens voir ce qu'a Chonchon". Oué oué, j'arrive.

Et je vois ça (c'est son bras):





Ouh ouh de l'urticaire bien gonflé, bien picoté, magnifique.

La chose a disparu en moins de deux heures. Mais le lendemain, flippant que mon bébé à moi développe un urticaire ailleurs, voire pire, j'essaie d'appeler l'allergologue de Mini, à l'hosto: injoignable.
Mais non voyons, je ne suis pas en panique.
J'appelle l'allergologue débile d'à côté: personne.
Jingle bells jingle bells yihaaaa.
J'appelle l'hosto où Chonchon a subi ses examens et je me fais jeter par une grougnasse (j'ai son nom) qui en avait rien à fout': sympa. S'il y a urgence, que j'aille à l'hôpital le plus près de chez moi.
Ahahahaha.


Le soir venu, j'emmène donc Chonchon chez son doc habituel, qui connaît ses allergies. Avec la photo.
Pas de bol: remplaçante.
Qui me fait le diagnostic du siècle.
Madame, votre fils a une allergie.
Non, sans blague? Une allergie? Ouh? Faut que j'aille voir son allergologue? Non?

Vive les bisounours!


Bisounours - Generique
envoyé par hakim93200

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21 décembre 2007

the show must go on

The following takes place between 7 PM and 11 PM.


Il est en effet 19h en ce mercredi (dernier), il fait un froid polaire comme chacun s'en est rendu compte. Et oui, à moins de vivre dans le Sahara, on est tous passés par le stade doigts frigorifiés malgré les gants et orteils congelés qui ont su faire fi des trois paires de chaussettes enfilées en prévision.

Toujours acheter en hiver des chaussures d'une à deux pointures supérieures, toujours.

Bref, il est 19 heures, Mini a le teint cireux et tousse caverneux, et il faut qu'elle aille chez le médecin, ça urge. Comme sa nunuche de mère s'est plantée d'heure et qu'elle a loupé la consultation libre chez le doc, vlati pas que la gamine a rendez-vous à 19h45. C'est incroyable que dans ce pays, on fasse travailler les gens si tard, mais là n'est pas la question. Mais quand même, c'est incroyable.

La mère de Mini, cette vilaine bonne femme, est partie faire ses dernières courses de Noyel, parce qu'avant, elle ne pouvait pas, because entorse de dos et après elle ne pourra pas non plus, parce que son gentil époux est de permanence hiver dans sa mairie de trouducs, qu'il se lève à 5 heures tous les jours et qu'il travaille même le soir, et ce week-end aussi pendant qu'on y est, on n'aura jamais la paix. Il ne pourra donc pas emmener sa fille chez le doc, non non non, car les pompiers ou je ne sais qui l'appellent en urgence qu'il faut absolument qu'il y aille sinon toute la ville va exploser, limite. Jack Bauer, c'est lui, dans la vraie vie.

Je les fais quand mes courses de Noyel, en janvier?

C'est donc la grand-mère de Mini qui l'emmenera chez le doc. Non sans m'avoir téléphoné avant parce que Mini est brûlante et qu'elle préférerait que sa mère soit là (ouh ouh méééchante, elle est à la fnac ouh bouh nuuuuullle). Alors que je fais péter ma carte bleue, mon téléphone sonne, c'est l'enchaînement dans la louzitude, c'est le MEDECIN qui appelle en LIVE alors que je suis dans un célèbre magasin de jouets (bruyant). Trop discret, hinhin.
Lalalalalalala.
Et oui, j'ai oublié de rappeler que ma fille est allergique à la pénicilline, qu'elle a un traitement de fond et que ça serait bien qu'il represcrive le médoc, y'en a plus.
Lalalalalalala.
La prochaine fois, faire penser à Jack Bauer de ne pas emporter au boulot le carnet de santé de sa fille ainsi que MA carte vitale, c'est préférable, en fait.
Bilan: rhino-trachéite d'enfer, huit jours d'antibios, quatre de cortisone.

Je finis par rentrer chez moi, il est 21h30. Jack ayant accompli sa mission, et est donc à la maison, je peux aller chercher les médocs à la pharmacie de garde, priant pour qu'elle ne soit pas au fin fond du département.
Je passe d'abord au commissariat, c'est tout le temps comme ça, il faut aller faire kikou lol mdr aux flics pour qu'ils vous filent le pass vers la pharmacie de garde.

Bingo.
Fin fond du département.

Mon sens de l'orientation de nuit va être mis à l'épreuve.

C'est rien de le dire.
Mais alors rien du tout.
C'est l'Antarctique dans la voiture, en plus. Enfin, pas que dans la voiture, le chauffage a réussi à se mettre en route au bout de 18 minutes, j'avais les ongles bleus, glamour toujours.

J'ai mis la radio, c'est top la radio, parce que j'ai peur toute seule dans le noir.
RTL2, ptête une chance qu'ils nous mettent pas Pascal Obistro ou Fleuri Panier, pitié, je ne survivrai pas.

Hop ça commence par ce morceau...

Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien

Bouhouh mais pourquoi CETTE NUIT spécialement, c'est une pharmacie paumée que je dois trouver, hein, pourquoi? J'ai peur de la route, puisque je vous le dis, j'ai vraiment super la trouille de me retrouver à Mareil sur Mauldre ou je ne sais où, j'en suis bien capable. Moi au volant c'est: bon je vais par là....ah tiens c'est indiqué là...mais il est où ce ptain de panneau pourri?...C'est ça, double moi gros con....
Charmant.

Le vent l'emportera

Les emportera, les médocs, direct sur mon paillasson. Comment ça non?

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l'instantané de velours
Même s'il ne sert à rien

Voilà c'est exactement ça mon état d'esprit. Surtout le dernier truc, là.

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Bah il lui faudra beaucoup de force au vent, pour me porter. La voiture est crès lourde.


La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain

Justement, j'aimerai bien être rentrée avant demain.

Le vent les portera

Et c'est ce qu'on verra.

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui

Oui, et mon mien, de tapis volant chauffé avec pâtisseries et thé à volonté dessus, il est où?

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Ben en tout cas je suis pas rendue. Vu que ça fait juste vingt-cinq minutes que j'erre dans la forêt à me demander ce que je fabrique là, que les extra-terrestres ont du emporter toutes les pharmacies du coin. Ah si, y'en a une là....

Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?

Ah ben non, mon destin a dit que je ne devais pas trouver la bonne pharmacie tout de suite. En fait, si, tout à l'heure je l'ai trouvée, mais Jack Bauer m'a dit au téléphone que c'était pas celle là. Alors je suis allée me cailler les miches dehors pour rien en me demandant comment entrer dans une pharmacie fermée. Caillera je suis. Ah Ah Ah.

Le vent l'emportera

Tu m'agaces avec ton vent. Il n'emporte rien du tout, et surtout pas la pharmacie. Ah si, le froid polaire, il le répand bien partout, le vent.

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre

Des poussières de toi


Ah victoire, j'arrive sur le parking de la pharmacie. Enfin du centre commercial fermé, brrrr y'a plein de courants d'air et mon nez coule tout seul.

Le vent les portera
Tout disparaîtra

Le vent nous portera


Finalement, j'y suis arrivée, j'ai les médocs, et un petit commentaire de la pharmacienne "rha on dirait que vous avez eu du mal à trouver".
Tu m'étonnes, il est 22h30. Une demi-heure pour moins de dix kilomètres, et y'avait même pas grève.

Trajet retour maintenant.
Evidemment, ne prenons pas le même chemin, ça serait trop facile.


Empty spaces - what are we living for
Abandoned places - I guess we know the score


Bon elle est où, cette route pourrie? Pourquoi y'a pas Vincent Elbaz dehors par -6°C pour m'indiquer le chemin?

On and on,
does anybody know what we are looking for...


Oh si moi je sais très bien ce que je look for: ma maison, ma douche chaude, mes chocolats.

Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime

Hold the line, does anybody want to take it anymore

Mais c'est que je commence à me foutre la trouille toute seule, je suis PAUMEE! Comment c'est possible, mais pourquoiiiiiii?

The show must go on
The show must go on, yeah
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on

Oui, voilà, c'est que ça doit continuer comme ça a commencé, perdu, lost in nowhere, restons calme, je vais bien finir par pouvoir prendre la direction inverse.

Whatever happens, I'll leave it all to chance
Another heartache, another failed romance
On and on, does anybody know what we are living for ?
I guess I'm learning (I'm learning learning learning)

I'm learning, c'est ça. Il me faudrait un GPS tiens, voilà un truc qui me serait utile. Je suis perdue, bourdel à kiottes, à dix kilomètres de chez moi, en plus. Si c'est pas craindre du boudin, je ne sais pas ce que c'est.

I must be warmer now
I'll soon be turning (turning turning turning)
Round the corner now

Oui, voilà, tournons là, let's go, en route pour l'aventure! Ptain ce que ça pèle, je suis fatiguée, j'ai froid, j'ai faim, et personne ne m'a acheté de pyrénnéens, chuis sûre.


Outside the dawn is breaking
But inside in the dark
I'm aching to be free


Alors pas du tout, c'est la NUIT NOIRE, mais archi noire, quelques lampadaires deci delà, mais c'est bien le bout du monde. Alors oui, j'aspire à la liberté, mais autant vous le dire tout de suite, c'est mort pour que j'aille habiter un jour dans le trou des fesses du monde. Out of question, vraiment.

The show must go on
The show must go on, yeah yeah
Ooh, inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on


Oué je suis bien consciente de ma situation, je ne suis pas maquillée mais c'est tout comme, avec les cernes que je me tape, le premier qui me croise aura l'impression que je n'ai pas dormi depuis douze ans. Par contre, mon petit coeur, il a peur de ne pas retrouver son chemin. Alors vite, ça suffit les blagues.

Yeah yeah, whoa wo oh oh

Voilà, laissons nous aller, ça ira mieux après.

My soul is painted like the wings of butterflies
Fairytales of yesterday will grow but never die
I can fly - my friends
The show must go on (go on, go on, go on) yeah yeah
The show must go on (go on, go on, go on)
I'll face it with a grin
I'm never giving in
On - with the show

Oui, telle Mary Poppins, je sais voler, mais je ne préfère pas utiliser ce pouvoir en présence de Moldus. Je n'abandonne jamais, mais jamais, je tiens à ma réussite, je vois le chemin inondé de lumière qui me ramène chez moi (chauffé) et à ma douche chaude brûlantissime. Je vois des papillons aussi, mais c'est mon hypoglycémie.

Ooh, I'll top the bill, I'll overkill
I have to find the will to carry on
On with the show
On with the show
The show - the show must go on
Go on, go on, go on, go on, go on
Go on, go on, go on, go on, go on
Go on, go on, go on, go on, go on
Go on, go on, go on, go on, go on
Go on, go on


Give me five, Freddie, I'm home alive.





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14 décembre 2007

2 ans


Aujourd'hui, mon Chonchon a deux ans.

Deux ans, je n'y crois pas moi-même, toute raide que je suis dans mon corset imaginaire.
Deux ans exactement en arrière, j'étais également que douleur, comme aujourd'hui un peu, mais je préfére y'a deux ans quand même.

Et puis Chonchon, ça ne lui va plus trop comme petit nom.

Je cherche à le changer, Chonchon, c'est son surnom de bébé. Apu bébé, je vous assure, parce quand il vous parle de pelleteuse et de chariot élevateur en tchéco-moldave, il fait vraiment p'tit mec. Quand il dit "vesaire" en vous montrant ses deux doigts parce que deux ans, je me dis que le temps passe viiiite. En fait, je le savais déjà, puisque j'ai présentemment une mobilité de momie.

Mince, je ne trouve pas.

Alors ça va rester Chonchon, pour le moment, pour le bébé de sa môman.

Et demain, sa fête d'anniv, je vais tenter l'exploit du gâteau-train sans oeufs, rhalalalala je vous préviens, ça va buter sa reum (pas moi, en l'occurence, puisque je suis au stade playmobil comme dit précédemment).

Biz a tutti.


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12 décembre 2007

Angel speaking!

Hop hop hop. Dans le noir de la nuit, je hacke le blog de ma coupine. Non mais il faut que je vous raconte. Sinon après vous ne saurez pas. Et quand même, ça vaut son pesant.

Alix, trop elle veut faire son intéressante cette fille. Je vous JURE. Et elle est prête à tout pour qu'on se dise que vraiment elle est extraordinaire dans tout ce qu'elle fait.
Donc là, sa dernière trouvaille, je vous le donne en mille, c'est de s'être fait une entorse de dos. Non on ne rigole pas, je vous jure ça existe, ma copine elle en a une, aha, ce n'est pas une preuve ça? Bon moi perso les entorses je voyais ça plutôt aux articulations, genre chevilles, poignets. Mais Alix, non, elle, quand elle pense entorse, elle pense dos. Bigger than life un peu, la fille.

Après, comme c'est tout à fait possible que d'autres gens se soient aussi fait des entorses de dos éxeuprès pour l'embêter et lui voler la vedette alors que bourdel de kiotte, c'est elle qui souffre le martyre à chaque battement de cils limite - et ce n'est pas facile de regarder Antoine se ballade tout nu à Tahiti dans la télé avec les yeux fermés, croyez moi; Alix elle a préféré prendre les devants et rajouter sa personnal touch of originality.

Parce que ma copine, croyez moi croyez moi pas, elle s'est fait son entorse de dos sa mère se drogue aux anti-inflammatoires, EN DORMANT. Oui Madame, oui Monsieur, oui toi le petit gros au fond, elle dormait. Toute tranquille dans son lit, entrain de rêver de Vincent Elbaz probablement, peut-être il s'est transformé en nain à talonnettes et arghhh elle s'est retournée, et CRAC, le dos. Elle est restée réveillée après. Life is a bitch si vous voyez ce que je veux dire.

Donc depuis ma paaaauuuuuvre copine, elle souffre. Visualisez un playmobil assis. Ca y est? Donnez lui une pitchenette, histoire de le faire tomber sur le côté. C'est fait? Ben voilà, vous avez ma copine allongée bizarre dans son lit, entrain de regarder le téléfilm cucul de la 6.

M'enfin, ne pleurez pas trop dans les chaumières, déjà parce que 1. elle prend un maximum de drogues tout à fait légales, ce qui lui donne une voix charmante au téléphone, comme à travers un oreiller un peu, et 2. elle sort d'une heure de poupougnage intensif chez son kiné, alors bon, on ne va pas la plaindre, non plus!

Ah si?
Bon ben si.

Prière de remplir les commentaires de compassions en tous genres, merci.





Bon ça, c'est fait, maintenant, je vais hacker son Facebook pour lui chourer sa thune virtuelle, hop hop hop. Discret.


a n g e l

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09 décembre 2007

vade retro

...je casse tout.
J'ai les doigts de traviole, la tronche dans les kickers (pour être polite, à défaut d'être profondément glamour, je suis polite en fait).
Je n'ai pourtant jamais été particulièrement maladroite. Mais en ce moment, je les enchaine, punaise, et je ne fais pas semblant.

Mais là j'ai, en un temps record (et pour les plus notables, je ne vais pas non plus faire un inventaire de tous les machins, bidules et autres trucs que j'ai explosé récemment).

- cassé la sculpture "serpent serti de perles" en argile de Mini en l'entreposant dans mon sac rempli de bourdel sans nom. Incident diplomatique.

- pété net la fermeture du volet de la chambre des enfants, comme ça, avec la puissance de mon petit doigt qui n'envie rien à l'astérohache. Simple pour garder le volet fermé en cas de grand vent.

- réussi à broyer l'écran de mon téléphone portable, par la surpuissance de mon cerveau embrumé et des neurones manquants. Pas plus tard que tout à l'heure, le téléphone est tombé de ma poche de manteau. Alors que j'étais persuadée l'avoir rangé dans mon sac, ben non, je l'avais juste transféré dans l'autre poche. Ballot. Il s'est donc logé dans le siège du cinéma. Oui, oui, dedans, vous avez bien lu. Le strapontin a un socle creux, et mon téléphone s'était mis dedans. Je le cherchais partout, on le faisait sonner, impossible de le retrouver. Il était tout simplement en train de mourir grâce au poids de mes grosses fesses méga lourdes.

Bon toutes ces performances n'équivalent pas celles de Pierre Richard, qui profite de mon absence temporaire pour défigurer mon fils. Je partais en quittant un enfant juste un peu boutonneux des joues, je reviens, et mon petit garçon que c'est encore mon bébé a la tronche de l'adversaire de Mike Tyson.

Ce même enfant, qui subissait les sobriquets de sa soeur aînée, sait pourtant se défendre, que diable, et ce par la force des mots.
Sa soeur l'appelait "Mon Petit Lailai", je ne sais pas pourquoi, ne me demandez pas. Alors qu'elle appelait son frère pour la cent quatre-vingt dix-neuvième fois "petit lailai", je l'ai priée d'arrêter sous peine qu'elle se retrouve affublée de l'agréable surnom de "grande momoche". Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Quelques minutes plus tard, voilà mon Chonchon, aperçevant sa soeur dans les escaliers, l'apostrophe de la sorte:
"COUCOU MOMOSSE!"

Ah ah ah.

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07 décembre 2007

adiposa versus monica

Quand même, c'est totalement injuste, la vie est mal faite.
Même si je ne connais pas exactement l'amplitude des dégâts, je ne COMPRENDS PAS pourquoi il n'y a pas baisse notoire de ma masse adipeuse. C'est tout de même incroyable que dans ce pays, on empêche les gens de maigrir un tant soit peu. Faut être un privilégié ou quoi? Bon d'accord, je ne fais pas d'effort, c'est un fait, c'est indéniable. J'assume, mais QUAND MEME.
Je ne suis pas montée sur ma balance depuis le mois de juin, oui c'est vrai, sans doute devrais-je, j'arrêterai de manger si je voyais le chiffre voyez vous, parce que je ne saisis pas, je n'arrive pas à comprendre le processus physiologique qui empêche mon gras de cuisse de se barrer. Un scientifique dans la salle, mon raisonnement ne tient pas la route, je le crois bien, ou alors je n'ai rien capté à mon corps, ce qui est possible aussi.
Je mange quand j'ai le temps, et en ce moment, du temps, j'en trouve entre deux trucs que j'ai à faire, comme de par hasard y'a toujours un bidule à machiner quand c'est à mon tour de manger.
Comme de par hasard.

Rien que cette semaine, une personne constituée normalement, avec mon rythme de vie, aurait dû selon les estimations, perdre environ un dixième de son poids. Et non, je n'exagère pas, si c'était le cas, ça se saurait.
J'ai couru, si vous saviez, et au lieu de m'affiner comme n'importe qui en période d'entraînement préparatoire aux jeux olympiques d'hiver, j'ai pris des ridules, si c'est pas de la louze, ça y ressemble.
Les trajets école, les trajets médecins, les trajets atelier arts plastiques, les trajets avec la poussette, avec onze kilos dans l'écharpe, avec une brochette de gamins accrochés à mon gilet, mon coeur rivalise avec celui des champions, pas besoin de faire du cardio machin, je puise mon énergie je ne sais où. Et voilà qu'en plus, un trou se forme dans mon jean, voilà ce que c'est à trop en faire aussi.

Bon je sais, c'est mal de vouloir toujours plus, certes. Mais ce que je demande, c'est une fonte permanente de la graisse éternelle, en récompense des efforts fournis. C'est quand même légèrement minime comme exigence. Et puis, cela ne sera pas inutile, je pourrais être beaucoup plus efficace sans surcharge dans les largeurs, puisque je vous le dis.
Je demande aussi à être moins laide sur les photos, quand je me regarde en ce moment , je m'enfuis en courant.

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03 décembre 2007

encore un grand moment

J'ai traîné dans un magasin de jouets, je me suis baissée, accroupie, étirée,
J'ai déjeuné chez un suédois, debout,
J'ai fait des courses, je me suis penchée puis relevée,
J'ai chargé, déchargé et rechargé la voiture,
Je suis allée planquer des jouets dans la cave,
J'ai fait semblant d'installer le wi-fi chez mes parents...


...tout ça avec un énorme trou dans mon jean, au niveau de mon very muscled fessier, sans que personne ne me dise rien.








La classe.



* et j'ai pris mon jean en photo, en plus.

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