30 avril 2008

looooove boat

Je ne sais pas pour vous, mais j'ai vraiment l'impression de bloguer que de la merde en ce moment.
Et le pire, c'est que je ne pense pas qu'il m'arrive que des trucs pourris, loin s'en faut, dire le contraire serait abusé, mais j'ai le sentiment que j'écris comme un manche. J'ai perdu mes neurones dans la cortisone, et d'ailleurs on se demande quand je vais arrêter d'en parler de celle-là, c'est super RELOU, il faut le dire. Tout le monde a bien compris que je m'étais tapé une pneumomachin truc que le doc n'a même pas voulu me dire son nom (même si je ne pouvais pas m'enfuir en courant par manque même d'échanges entre mes poumons et l'air ambiant), alors pas la peine d'en faire une conférence non plus.

Bref, me voilà bien, déjà que ma fille débarque dans la salle de bains en hurlant "maman maman maman, c'est la baaaaleine!", alors ça va hein. Je me suis bien rendue compte qu'elle me parlait de sa carte du jeu des 7 familles, mais pendant trois secondes, j'ai quand même eu mal au coeur je vous ferai dire. Alors maintenant c'est interdiction de rentrer dans la salle de bains pendant que je prends ma douche, il n'y a et n'y aura jamais d'urgence salle de bains quand je prends (et prendrai) ma douche, c'est comme ça et on ne discute pas. Ou alors on attend patiemment que môman se soit débarrassée d'une dizaine de kilos, qu'elle perde toute la cellulite qu'elle n'a pas en buvant des préparations infâmes vendues en pharmacie buvez-éliminez genre, qu'elle fasse une quinzaine d'années de sport élec parce qu'elle ne peut pas trop faire son jogging rapport à son manque de souffle, et oui, alors vous pourrez entrer dans la salle de bains et beugler "waouh maman t'as une silhouette de rêve dis donc!!" (oui, exactement ces mots-là je vous prie, surtout si je dois attendre quinze ans).

Oui, j'aime bien penser à un avenir hypothétiquement peu probable, que dire, justifier un tel égarement serait encore pire, je crois.
Et puis ce n'est pas un égarement, je suis ascendant improbable en fait, c'est pour ça que je fais constamment des plans sur la comète (de Haley, celle qui passe tous les 76 ans)(j'ai vérifié alors ce n'est pas la peine de le faire, puisque je vous le dis).

Mais non je ne raconte pas n'importe quoi, et non, je ne suis pas tant à la ramasse que ça.
Je me rends bien compte que ma carafe est pleine de boue hein, ce n'est pas la peine de me faire du chagrinou en me le répétant à chaque occasion, JE LE SAIS et je m'en accommode finalement. Et pourtant, des pas commodes, y'en a à la pelle par chez nous (demandez à angel qui confirmera).

Ce n'est pas parce que c'est les vacances, qu'il fait un temps de kiotte (il grêle là justement puisqu'on en parle) et qu'on ne peut pas sortir (enfin si on peut mais y'a un risque de se faire grêlationner la cheutron à la moindre minute alors je préfère pas) que je dois me faire enquiquiner le bulbe par des gosses en plus, nan mais c'est quand même incroyable. Et apparemment, c'est ma destinée fatale figurez-vous, ils sont tous agrippés à mon bras en train de réclamer des coloriages cars avec des trémolos inquiétants dans la voix je ne vous dis que ça, genre je suis une mère indigne qui ne subvient pas aux besoins primaires de sa progéniture.

Nan mais les mômes, faut voir à se calmer de suite, maman est fatiguée de vos braillages, maman va aller jouer à mario kart ds enfermée dans la salle de bains, avec des boules quiès en plus, pour ne pas vous entendre. Et si vous faites des bêtises, papa vous enfermera à la cave. Que vous pourriez en profiter pour mettre un peu d'ordre là-dedans d'ailleurs, ça ne serait pas du lusque.

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24 avril 2008

i slept with george clooney

J'ai pris mon dernier cacheton ce matin.
Ah punaise la délivrance.
Maintenant j'attends de retrouver des bras de taille normale. C'est ballot car il fait beau pour une fois. Déduisez en donc la conclusion qui s'impose.
Sinon, à part la réduction de sommeil imposée par la cortisone, je tiens à dire que je fais des rêves d'une zarbitude rocambolesque. Quoique, je ne dirais même pas qu'ils sont étranges, je n'arrive d'ailleurs même pas à mettre de mots. Déjà pour commencer, dans mes rêves, je suis super bien foutue. La bombasse. C'est ma belle-soeur qui a suggéré ce petit détail à mon inconscient, qui s'est donc largement amélioré je vous ferais dire. Bah oui, tu tombes tout ce qui bouge dans tes rêves, la classe.

Après, je me réveille, je m'aperçois que je n'ai pas encore tout à fait dégonflé, que j'ai des oedèmes aux mollets donc pour la perfectitude de la gambette, on repassera, que mes cheveux n'ont pas poussé de 27 centimètres pendant la nuit, que j'ai la peau sèche que même un flacon de crème la roche posay n'en vient pas à bout dans un claquement de doigts, et que mes sourcils ne se sont pas épilés tout seuls comme par la magie ancestrale onirique de la muerte absolue.

Alors la conclusion que j'en tire, c'est que les rêves, c'est bien joli je te ferai dire d'abord, mais que ça serait bien aussi que la réalité y mette un peu du sien hein. Je ne demande pas grand chose non plus, c'est pas comme si j'exigeais un voyage à Bora-Bora pour me remettre de mes émotions.

(Le titre est une réalité onirique, et puis y'a personne pour vérifier)
(Et y'a pas que George dans mes rêves)
(ça se bouscule au portillon)
(mouarf)
(Je m'inquiète quand même un peu des fois quand je rêve)



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21 avril 2008

tout ce qui est gras me va bien

Est-ce un comportement NORMAL voire ALTRUISTE (ce qui n'a rien à voir avec une truie, merci de ne pas faire d'amalgames) de recevoir dans sa boîte aux lettres, alors qu'on est condamnée par la force des choses à un régime sans sel même si on n'a pas envie, des prospectus de bouffe bien grasse qui donne l'eau à la bouche?
Pas que l'eau d'ailleurs.
(L'eau est présentement dans mes doigts, ma tronche, mes mollets et mes bras)

D'habitude, je ne prête pas attention à ces pubs, mais là, je crois que la puissance du gras, du salé et du fortement calorique me domine.

Retiendez moi.
Vite.
(oui, même à 9h20 du matin)

et oui, double creux, c'est bien ce qui me caractérise en ce moment, à ne rien avoir avalé pendant une semaine, forcément....


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20 avril 2008

barbatruc

Comme vous pouvez le voir, je suis toujours vivante. Difficilement, péniblement, mais maintenant j'arrive presque à passer autant de temps levée que couchée, ce qui n'était pas du tout le cas il y a trois jours. Mais non voyons je n'exagère pas, pas du tout mon genre.

Bon j'ai énormément gagné en mochitude, c'est vrai et c'est mon grand désespoir. A force de prendre des doses gargantuesques de solupred (entre nous c'est à la vie à la haine, si vous voyez ce que je veux dire), j'ai enflé de la face et me voilà donc avec une tronche difforme. Allez, plus que cinq jours.
De plus, je me suis pris deux uppercuts dans chacun des noeils, en fait c'est le Rulid, l'antibio putride, qui m'a fait ça, ce machin ne devrait pas pouvoir être mélangé à la cortisone. Bref, je passe mon temps à ramasser mon menton, mes doigts se touchent parce qu'eux aussi ont décidé de participer à la fête et d'enfler.

Plus on est de fous....

Ah, autre effet secondaire délicieux, je tremblotte. Quel tableau clinique idyllique, plein de charme et empli de glamour, me direz-vous? Vous avez raison. Bientôt un numéro spécial de Closer avec "les stars qui assument leur enflitude".
Et encore, je ne mentionne pas mes mollets qui eux aussi se la pètent et qui, tel(s) un chameau en plein désert, se sont gorgés d'une substance délicate mêlée d'eau et de graissitude. Par solidarité, et pendant la durée totale des travaux, j'ai donc décidé de ne plus m'épiler les jambes. De toute manière, c'est impossible d'approcher quelconque instrument de torture de cette zone, sinon je crie. La douleur n'a pas de raison, ni même de sentiment, rien, queudalle.

Bon j'arrête de me plaindre deux secondes, j'ai quand même réussi à récupérer un peu de souffle et j'arrive à sortir de chez moi tous les trois jours. Après faut m'hélitreuiller dans les escaliers et j'ai l'air profondément ridicule, une montgolfière et un hélicoptère, ce n'est pas fait pour vivre ensemble.

Je dis n'importe quoi si je veux, si ça se trouve mes deux lobes temporaux ont enflé, mon cervelet aussi, tout ça mixé en une sorte de chair à saucisses répugnante, terrible.

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17 avril 2008

bouilloire

Alors que vous êtes là, affalée tel un éléphant de mer retraité, sur votre canapé pas replié depuis plusieurs jours, que vous ne les comptez plus, d'ailleurs, transpirante vous êtes et regard vitreux vous avez, vous vous dites qu'il est temps de prendre votre température.

Sauf que sur votre lit gisent vos trois enfants, ces trois créatures ingrates que vous avez engendrées et qui se tapent aussi un virus de merde et survivent à 38°5, eux, alors que vous, non. Vos enfants regardent pour la vingt-septième fois le dvd de Cars-Quatre Roues, et vous vous en foutez comme de votre premier thermomètre. C'est inquiétant, oui, je sais. Surtout que vous avez un souffle de naze, quand vous parlez, on a l'impression que c'est un serial killer qui cherche à modifier sa voix pour pas qu'on le reconnaisse (en fait, non, on me dit "Alix, ta goule maintenant, arrête de soupirer de la sorte, c'est très pénible"). Vous cherchez donc de vos gros doigts boudinés le thermomètre auriculaire que c'est de la mierde, mais bon, tant pis, pour une fois ça ira, de toute manière, vous n'avez aucune envie de geindre à mort afin qu'on vous apportasse le thermo à cul. Oui oui, ça va bien hein, déjà que vous vous sentez essoufflée à rester allongée lamentablement, si en plus faut dépasser les 10 décibels pour avoir un truc anal, ça ira mais non.
Bref, vous tendez donc des doigts pourtant musclés (ils jouent à mario kart depuis trois jours sans interruption) vers le machin auriculaire sensé mesurer la température corporelle, mais votre bébé d'amour, qui sait très bien s'en servir, se l'approprie avec un dynamisme que vous jugez hallucinant. Il manipule le truc et se l'enfonce dans l'oreille en piaillant "pature pature mouaaaaa". Oui oui c'est ça, passe moi le oinj baby.
Je me mets le thermo dans l'oreille.


99°4


Ayé je bous, youpiiiiiiiiiii! J'ai atteint le stade gazeux suprême! Tralalalala.
(Le pire c'est que j'y ai cru)
(En fait, non, c'est mon fils qui a réussi à convertir le thermo en degrés fahrenheit, balèze)

Rendez-moi ma vie.
Vite.
Dégagez les microbes, avant que mon cerveau finisse réellement par bouillir.

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12 avril 2008

666

Je reviens bientôt.
Chuis malade comme pas deux, complètement droguée à la cortisone pour tenter de retrouver mon souffle. Passer deux minutes devant l'ordi me fait dépenser une énergie folle, mais que ne ferais-je pas pour ma six cent soixante sixième note?
Je retourne donc m'allonger, la bouche ouverte et le regard inexistant. La fièvre est enfin tombée après 48h d'antibios (je confirme qu'à 39°5, je ressemble à une dingue)(oui, encore plus que d'habitude).
Limite le doc voulait m'envoyer à l'hosto pour un double shoot, mais j'ai tenu bon. J'ai su prendre mes cinq comprimés de solupred quotidiens, je tremble comme une toxico mais je respire un peu mieux.
Certes j'ai, malgré ça, encore, toujours un souffle d'une qualité pourrie, je tousse des tréfonds de l'enfer et ça douille, mais j'ai l'impression que ça commence à aller mieux.
Allez hop, au pieu, la vieille.

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09 avril 2008

une boubourse dans l'quenoule

Si vous voulez connaître la signification du titre de cette note, c'est ici.


Amusez vous, et après, vous me direz quoi, les biloutes. Si vous voulez essayer avec un autre site, libre à vous, cliquez

Allez hop, je retourne cracher mes poumons ailleurs que devant l'écran, ça fait des tâches après.

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05 avril 2008

derniers baisers

Note du samedi, note désespérante.
C'est que je suis d'humeur, alors je partage.

Il y a un moment déjà, j'ai entendu au supermarché, vaste lieu de découvertes musicales et autres célinedionseries à haute teneur pénible, j'ai entendu la chanson de Voulzy, "derniers baisers". Or, cette chanson a touché mon âme d'adolescente et cette mélodie me disait trop quelque chose. Il y a presque vingt ans maintenant, j'avais déjà entendu ce morceau.

Alors j'ai fait ma petite enquête personnelle aujourd'hui.


Bryan Hyland (1962) version originale mit chorégraphie originale



C.Jérôme (1986) (superbes lignes de basse)(mais est ce vraiment de la basse?)(hum)




Jason Donovan (1989)(c'est évidemment de cette piètre version que je me souvenais, y'avait les paroles et une super photo dans "Salut!")(mouarf)(super les images mentales)




Et presque vingt ans après, Laurent Voulzy, à la pointe de la mode




On ne peut même pas dire que c'est faire du neuf avec du vieux, nan, vraiment pas.
Version en anglais "sealed with a kiss"
Version en français "derniers baisers"
Pour ceux qui kifferaient tellement la chanson qu'ils voudraient s'acheter la compil'.

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04 avril 2008

let's move, mama

Je n'ai plus l'âge de prendre un escalator à l'envers.
Si si j'ai fait ça.

Ne me demandez pas pourquoi j'ai fait ça, c'est le manque de réflexion voire l'absence totale de cerveau qui m'a guidée. Ptêt que c'est vrai finalement, je n'ai réellement plus de liaison interneuronale? Ou c'était juste un besoin de frissons intenses et une façon de montrer ma souplesse naturelle.
C'est foiré hein.
Quoiqu'il en soit, c'est malin, je me retrouve avec le bras douloureux et une sorte d'élongation de cuisse manant. Oh ça me tire dans le dos, je me contrôle pour ne pas marcher comme un cow-boy (et pas Clint Eastwood, je vous le dis).
Et en plus sur le coup, j'ai vraiment eu l'air très con. J'avais quand même une jambe sur une marche et l'autre jambe trois marches au dessus, le tout en mouvement. Quant à la position de mon bras, je crois qu'il faisait des sortes de moulinets ridicules tout en s'essayant de s'agripper à la rampe, qui bougeait aussi.
Voilààà, vous visualisez.
Ce n'est pas comme si je portais un collier cervical très mosse la semaine dernière.

Heureusement que cette fois, j'avais mis mon pantalon à l'endroit, c'était toujours ça de pris. Ouf quand même.

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02 avril 2008

tu repasseras, my love

Aujourd'hui est un grand jour.

J'ai utilisé un FER A REPASSER.
Cela ne m'étais pas arrivé depuis un bail.
Je l'ai retrouvé au fin fond du placard de l'entrée, abandonné, le fil entortillé, j'avais presque oublié sa présence. Il n'a pas spécialement l'aura lumineuse, et à part sa petite loupiotte qui s'allume quand tu le branches (ohhhh yeah darling keep it hot), l'étincelle est pour ma part bien éteinte.
Un véritable trauma d'enfance, le fer. D'adolescence, plutôt. Ce n'est pas de sa faute, mais je n'arrive plus à l'aimer. Il a raté son entrée dans ma vie un jour, et depuis, c'est fini, même plus la peine puisque je te le dis. Le repassage comme placebo de la messe, je l'ai vécu, ça existe et ce n'était pas y'a si longtemps.

Là, je n'ai pas fait d'expériences sur des chaussettes ou même sur des polos, que je trouve très mosses. J'ai trop repassé de polos par le passé, alors j'ai dit : no more polos. Comme le bleu marine, un peu. Alors les polos bleu marine, je n'en parle même pas.

Je n'ai pas repassé l'équivalent de trois lessives. Sinon, j'y serai encore, réfléchissez bien. Le trip centrale vapeur et le blackberry-fer, ce n'est pas du tout ce qui illumine mes journées.

C'est super spécial le contact avec cet objet qui s'appelle fer, d'ailleurs pourquoi le nommer ainsi, le mien n'a pas un seul bout de metal qui dépasse. Ou alors j'ai mal regardé. Ce qui est fort possible, observer des fers à repasser dans leur milieu naturel n'ayant jamais été ma spécialité.

Pff à chaque fois que je mange des fraises, je fais des trucs de dingue après.
Aujourd'hui, j'ai repassé. Cette sensation fugace d'aplatissement dans un élan de chaleur, ça m'a fait tout bizarre.

C'est sympa les perles à repasser, ça donne aux gens qui ne repassent jamais d'utiliser leur fer pour des expériences artistiques ultimes.

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