27 août 2008

c'est que ça va pas se faire tout seul

Un grand moment va arriver dans quelques jours.
Et oui, après SIX années de congé parental, me voilà face à la dure échéance et la nécessaire obligation (et l'envie certaine) de reprendre le chemin du boulot.
Quand on passe les derniers jours des vacances avec trois gosses déchaînés, ben forcément, on a envie d'être le 2 septembre pour s'occuper d'autres gosses déchaînés, ça va de soi.

En plus, je n'ai pas spécialement avancé la rénovation de ma classe et je culpabilise un tantinet. Moi qui avait prévu de faire le grand chambardement là-dedans, je n'y suis allée qu'une fois. Je déteste manipuler cette alarme, j'ai peur de faire une connerie, alors j'ai évité. Oui, je sais, c'est intelligent. Ce n'est pas la première chose intelligente que je fasse. En plus, les gamins étaient au top de la relouserie, à me foutre un dawa sans limites, quand je rangeais d'un côté, le bourdel était revenu de l'autre et ça m'a vite gavée d'une force incroyable.

Mais ça ne m'a pas empêchée de faire quelques emplettes, que je n'ai pas terminées loin s'en faut.

Comme je me dis que Rome ne s'est pas faite en un jour, je me dis également et sagement que ma classe non plus.

J'ai quand même cousu deux tabliers taille nain de jardin, et si une coupure d'électricité n'avait pas eu lieu dans mon appart pourri, j'aurais même terminé la housse de mon matelas et le rideau pour un immonde panneau fixé au mur de ma classe verte.

Oui, verte.

Pas un joli vert amande hein, non un vert agressif genre ancienne tunique playmobil 1977. Quoique, la comparaison est mauvaise, ce vert va mieux au playmobil qu'à l'intégralité de ma classe: meubles, quelques murs, bancs, tout est vert couvercle de poubelle.
Ma mission, ainsi que celle de mes petits élèves, sera en premier lieu de redécorer cet endroit avec de magnifiques fresques et autres oeuvres artistiques, parce que sinon, la maîtresse va saigner des yeux et ça va leur faire très très peur, alors vite vite vite, on ne fait pas les fous et on s'applique, sinon cette salle restera moche et ça me fera beaucoup de peine.

Non, je n'abuserai pas du chantage affectif, pas du tout mon genre voyons.

En plus, j'ai acheté du venilia feuilles de platane pour recouvrir les affreuses fresques t'choupi que ma collègue avait patiemment apposé sur toute la bibliothèque de la classe. Avec du gros scotch, que si tu tires dessus, t'arraches tout avec. Déjà T'choupi, je ne cautionne pas, je le trouve affreux et niais, mais alors il est partout dans ma classe, je ne peux pas travailler avec T'choupi qui me regarde, je fais un blocage vous comprenez.
Mais vous croyez que le venilia va se mettre tout seul comme de par la magie?

Non, les petits rouleaux attendent patiemment dans le sac énorme à bourdel "à emporter dans la classe" qui trône actuellement dans mon salon.

Faut que je m'y mette, c'est un fait, c'est indéniable.

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17 août 2008

i'm the king of the machine


Bon je sais, c'est petit de bloguer un truc pareil, mais bon, vu que j'ai éprouvé un sentiment très agréable, je vais quand même en parler (le bloguer en fait).
Avec ma petite famille, on a expérimenté une fête à Neu-Neu: bah oui, c'est comme ça les week-ends du mois d'août hein, on erre et on trouve au hasard la chance des trucs à faire avec les gosses. Bon voilà, on a eu de la chance, ma copine Lulu nous a refilé son carnet de tickets (MERCIIIIIIIIII! Uuuuuuuuuuuuuh), alors bon, nous voilà donc montés ni une ni deux dans l'évasion (qui fait un bruit de tracteur, super discret, surtout dans les côtes, hum) et direction l'endroit qui te passe le plus de musique techno le plus fort possible direct dans tes esgourdes que t'avais intérêt à prendre tes quiès.
Les enfants ont fait quelques manèges (Chonchon dans le camion de pompiers qui vole, mémorable), Pierre Richard a craqué son jean dans une attraction (ahahahaha), on a mangé des chichis (miiiiam)(28 000 points WW), et en se dirigeant vers la sortie, Mini a reclamé son dû: une peluche Lumpy.

Oui, elle n'en avait que cinq exemplaires différents, vous comprenez, c'est dur quand même.
Alors vu qu'il me restait quatre euros in ze pocket, paf, direction les machines attrape-trucs, et en l'occurence, attrape-peluches disney. Bah oui, on se refait pas hein, tombés dès la plus tendre enfance dans le consumérisme, rhalalalala.
Un euro, trois tentatives.
Deux euros, huit tentatives.

J'ai mis un euro (au cas où je sois d'une telle nullité qu'aucune peluche mauve ne puisse jamais être prisonnière de ce crochet)

Presque.
Je remets deux euros.

Paf
Lumpy in ze crochet.
J'ai réussi à l'avoir en huit coups.

Pas mal hein!
Bah il me restait encore trois tentatives.

Essayons donc de choper Bourriquet hein, tant que j'y suis.

Pof.
Bourriquet, deux coups.

Ptain, I'm the king of the machine, man
(si tu as l'impression que je m'y crois, c'est vrai, je m'y crois, et en plus je me la joue, voire je me la pète)(oui il m'en faut peu).

Bon j'ai remis deux euros et j'ai loupé Tigrou. Excès de confiance.

Maintenant Mini est l'heureuse propriétaire d'un Lumpy d'une taille non négligeable, et Nounette d'un Bourriquet de taille moyenne.

Les filles me chargent de vous dire que leurs peluches sont très douces et très très mignonnes. Elles sont présentement très fière de leur maman.

Ouh ouh, youpi youkaïda, merci Lulu et mon karma.


* J'avais oublié mon appareil photo, dommage, j'aurais bien filmé mon exploit olympique.

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01 août 2008

keuff caugh chaugh glaps

Bah c'est bien ça de rentrer de vacances et évidemment de TOMBER MALADE.
Ras le popotin la chouquette des bronchites, c'est pas un peu fini non?
Je me suis tapée dimanche une telle crise d'asthme que la doc a du me faire une injection de célestène. En urgence, elle m'a dit cash "c'est ça ou c'est l'hôpital, c'est vous qui voyez!"
Bah c'était vite vu, et puis même pas peur des piqûrasses, d'abord.
Qui c'est qui kiki qui s'est retrouvée total droguée et qui devrait partir en cure à la Bourboule, hum?
Je vais ptêt jouer à ma chochotte, mais ça commence grave à me faire flipper staffaire, sachant que je prends bien une demi-douzaine de médocs par jour. J'ai l'air d'hamtaro avec mon solupred déjà de une, et ensuite j'ai un traitement de fond lourd comme mes cuisses. Ras la chouchouyette, pour faire simple et direct.

J'ai commencé cette semaine en comatant la bouche ouverte, la bave pleine d'antibio sur l'oreiller (oui je fais toujours dans le glamour), un dynamisme jamais atteint m'étreignant alors.

Voilà donc pourquoi je ne blogue pas.
Rien de hot sexy glamourous sous la chaleur parisienne.

Sinon oui, mon Chonchon nage très bien. Si. Il mouline des jambes, il saute dans le bassin que t'as pas le temps de dire ouf et qu'en plus, il voudrait expérimenter le grand bain.
Are you mental, baby?
(rien à voir je sais)

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