23 octobre 2008

mayennitude

Je n'ai qu'un seul mot à dire:

VACANCES.


Yeeeeehaaaaaa!!

A moi les plaines de la Mayenne, cet exotisme auquel j'aspire me rend toute chose.
Surtout la Mayenne, près de l'Orne, tu croises plus de Super U que d'humains là-bas. Pré-en-Pail par exemple, faudrait que j'étudie ce nom, je me demande qui a eu cette idée d'appeler ce bled comme ça. Le pré dans la paille? Mais faut que je te félicite Monsieur (ou Madame, ne soyons pas sexiste), ce nom est parfaitement trouvé, c'est tout à fait ça. Un pré au milieu de la paille.Comment peuvent bien s'appeler les habitants de Pré-en-Pail? Tiens justement, c'est une question que je me pose (mais dont l'absence de réponse ne m'empêchera pas de dormir).
Allez, je suis trop sympa, je rapporte une photo de là-bas, ça va vous dépayser, je vous promets.
Ah, et puis rien que de penser à toutes ces petites routes à peine plus larges que ma main, toutes cabossées et bourrées de virages, oulà faut que j'arrête, j'ai la tête qui tourne.



Et maintenant, les gens, lâchez ces billets pour le concert de Metallica, ils sont à MOI!

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12 octobre 2008

en vrac, carensac

Désolée de ne point écrire plus, c'est que le temps me manque, je sais bien que ça ressemble à une sale excuse, mais c'est pourtant la plus absolue véritée vraie. Puisque je vous le dis, allélouiah.
Entre mes préparations de classe qui me demandent un temps infini, sans doute à cause de mon souci d'organisation -plus pourri tu votes sarkrozov- , les diverses obligations d'intendance et mes gamins (j'en ai quand même trois rappelons-le), je n'ai plus le temps pour les trucs intellectuels par exemple. Déjà que j'écris en trois endroits différents ce que je dois faire chaque semaine pour ne pas me tromper de jour/d'enfant/de lieu.

Et en plus, pas plus tard que vendredi, j'ai préféré préparer des cookies que lire un chapitre d'un bon roman. Je m'inquiète. Même de lire les blogs! Ptain, quelle desperate suis-je devenue?

J'ignore tout de la rentrée littéraire, qui n'est plus au stade de rentrée d'ailleurs, contrairement à moi.

Ah si, je suis allée voir "Entre les murs". Je suis suffisamment troublée pour ne pas savoir exactement ce que j'en pense.

Mes élèves sont mignons (presque tous), les parents sympas (jocker), et quand j'aurais rattrapé mon cerveau qui vole, libre, je penserais à prendre des photos des superbes réalisations des enfants. Parce que moi, je ne fais rien. Je ne me salis pas. Ce n'est pas moi qu'on a surpris dans la cour avec de la peinture plein le scalp. Je suis fière de leurs ours à la gouache, je crois que je n'aurais pas fait mieux, alors que j'ai trente ans de plus qu'eux.

J'ai vu des scouts ce matin. Ils étaient toujours aussi bleu marine. Rien à voir, je sais, fallait que ça sorte.

Pour les enfants, tout va bien. Chonchon adore sa maîtresse qui lui a appris à mettre ses chaussures. Il est comme sa mère cet enfant, quand il fait de la peinture, il en a jusqu'aux sourcils. Si vous prononcez le prénom de sa petite favorite, il sourit jusqu'aux oreilles.

Mini n'aime pas la méthode syllabique. Elle trouve ça nul de dire "ra pi lu", ça veut rien dire d'abord. Sinon, elle écrit déjà comme un médecin. Mouarf.

Nounette a une branche de baobab dans la main. Sinon ça roule hein, mais quand il s'agit de faire un petit effort de concentration et de réflexion, on a le droit à "c'est trop duuuuuur j'y arriiiiive paaaaas" sur un ton lamentatif extrêmement agaçant. Heureusement que j'ai la réponse top pédagogique pas trop loin "réfléchis mon enfant, tant qu'il t'en est encore donné la possibilité".

Bonne semaine à tous.

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03 octobre 2008

ça gratte

Séquence d'intense concentration dans la classe.
Plusieurs ateliers sont en cours.

Soudain, un élève vient me voir, attristé:

"Maîtreeeeeeeeesse! Ben moi, quand je colorie, ça me gratte là! (montre son front)"

Ne pas rire.
Trouver une réponse adéquate.
Attention, même face à un gamin de quatre ans, j'ai une répartie qui bute.
Je réponds donc:
"Bah gratte-toi le front mon grand, et réessaie de colorier après quand même".


Waouh, j'assure.

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