23 août 2004

Fuck you Marie-Nadège!

Pas merci au resto chinois, hein, j'ai été malade depuis jeudi matin, non stop, à rester couchée comme une grosse larve grabataire et sans rien manger de surcroît (ceci dit, ma balance n'a pas indiqué de perte incommensurable de poids, voire rien du tout, quelle pétasse).


Pendant tout ce temps, je n'ai pas approché l'ordi, ni même posé le pied à terre, si ce n'est pour des besoins naturels aggravés par une coquille saint jacques pourrie qui s'est introduite comme une malotrue dans mon menu du chef à 18 euros. Aaaaaah, je m'en souviendrai, de ce mollusque vaniteux qui pourrissait vaillamment dans le frigo du resto et qui a sauté dans mon assiette, pernicieusement et l'âme mauvaise, espérant ainsi adoucir sa fin pénible dans mon estomac. Sur le coup, je ne me suis pas méfiée, j'ai trouvé ça très très bon. C'est qu'ensuite, me levant comme dab le lendemain matin, que je me suis rendue compte de la supercherie. J'ai été eue (dans un premier temps, j'ai accusé le virus de la gastro, mais je trouve qu'il a bon dos, ce virus)! Bref, j'ai du rester alitée sur mon lit, sous ma couette, parmi mes miasmes et mes maux de coeur. J'ai dormi, mais la coquille saint jacques (appelons la Marie-Nadège), bref, Marie-Nadège n'a pas du tout aimé son séjour dans mes entrailles.
Pourtant, c'est plutôt sympa, un endroit sombre, chaud, parmi tout plein de viscères qui ne demandent qu'à être contaminées. Elle s'est dit:"Youpi youkaïdi, viva la vida, maintenant que yé souis toutal muerta, je vais lui en faire baver, à celle-là!" . Autant dire qu'elle a réussi son pari.

Restée couchée sans pouvoir rien faire, et a fortiori être obligée de se coltiner les JO (parce qu'ici, on sait profiter de la faiblesse des gens), j'ai eu une lente agonie. Mais contrairement aux pronostics assez défaitistes, je m'en suis sortie. Et ça va se payer. Je vais mettre Modern Talking en boucle, pour commencer.