26 septembre 2004

Nawak

On dirait bien que l'inspiration m'a quittée...Pourtant, j'avais l'impression d'avoir pas mal d'imagination, mais force est de constater que non, en fait. Il y a quelque chose de cassé dans ma tête ou quoi?

Du coup, je vais tenter une expérience inédite (oui j'emploie des gros mots, et alors?): parler de tout ce qui me passe par la tête. Y'en a qui feraient mieux d'avoir peur, parce que ce qui circule entre mes deux lobes, mon cervelet tout ça, c'est pas toujours super folichon.
D'ailleurs, je suis en train de me demander un truc, un truc complétement stupide: je pourrais me la péter et enlever les commentaires sur mon blog. Me la jouer nana célèbre comme Virginie Despentes (qui a son blog sur 20six). Ah ouais, je ferais ça, trop top délire méga groove de à fond trop cool! Comme si les autres gens étaient moins beaux et intelligents que moi. Avoir leur commentaire, ça me paraîtrait inintéressant. Je me sentirais un peu comme le centre du monde, à me trifouiller le nombril comme une gueudin, les méninges en action et tout ça. Ah ouais, top excitant. Comment je fais des rêves de ouf, je me surprend moi-même.

Tiens, ça me fait penser à autre chose: l'univers des blogs. Le principe de laisser un commentaire chez les autres est une idée fort passionnante de partage. Dans un monde où la communication se réduit comme peau de chagrin, les blogueurs représentent une fissure. C'est vrai n'empêche, on peut se lier avec des gens qu'on aurait sans doute jamais rencontré dans la "vraie" vie. Mais bon, je remarque quand même qu'il y a autant de lèche-bottes que dans les relations "physiques". Je laisse cette réflexion en suspend, sans doute y reviendrai-je un jour, ça ne fait pas suffisamment longtemps que je pratique les blogs pour en connaitres les utilisateurs sur le bout des doigts.

De surcroît (uhuhu), je regrette de ne pas savoir utiliser l'html correctement, mais que voulez vous, quand on en tient une couche, c'est pour la vie (si si). Cela implique les expériences douteuses qui ont eu lieu ici même depuis quelques jours. Un de ces jours, je vais faire un concours, celui qui le premier dira "preum's". Il aura droit à....on verra, à un truc ou à rien, ça dépendra. Je divague, et je reconnais aimer ça. Et ça craint le patos, ou le boudin, charmant abat dont j'ai un jour traité un garçon de 5è à mon entrée au collège. Je sais être un peu brutale des fois, quand il le faut vraiment.

Bref, je disais quoi déjà?
Ah ouais, ça fait plaisir, y'en a pas un qui suit.
J'ai les noms, attention.

J'aime pas me répéter, c'est maladif. Quand on me fait répéter, j'ai toujours l'impression qu'on se fout de ma goule. Ce que je dis serait-il donc si peu spirituel ou intéressant que je doive le brailler une seconde fois pour une personne qui ne daigne même pas l'écouter la première fois? C'est du vrai délire.
Déjà que j'ai l'impression que mon avis est fondamental dans cette maison, que c'est moi le genre de matrone qui gère tous les avis. Y'en a qui ont réellement la tête qui part en vrille. Je ne pense pas détenir la science infuse (ça se saurait). Une question sur l'agencement des nouilles dans le placard ou l'emplacement d'une brosse à cheveux, ça me rend dingue. Enfin, poser des questions comme ça, voilà ce que ça m'inspire si ça m'arrivait: j'aurai l'impression de m'adresser à ma mère. Comment c'est charmant, j'en tremble par anticipation éventuelle. Faut quand même être nounouille, la vache. Evidemment je ne parle pas des questionnements de mes enfants en bas âge, mais de ceux qui turlupinent le cerveau embrumé de mon keum. C'est vrai, quoi, mince, il le trouve où le shampoing? Et le riz, alors? C'est tellement plus simple d'ouvrir sa grande bouche plutôt que de faire marcher un tant soit peu ses connexions neuronales et son raisonnement logique. Déprimant des fois, je vous jure.
Ce que je dis ne vous évoque rien: c'est normal.
Ce n'est pas vous qui avez un problème (enfin si, mais pas celui-là).



Rassurez vous, vous venez de lire ce post jusqu'au bout.