18 octobre 2004

Rage, bave et canidé

Ce matin encore j'ai eu peur d'un chien. C'est vrai quoi, ils me font peur, les ienchs. Surtout les gros.
Surtout les bergers allemands dégénérés. Ces choses aux oreilles pointues ont toujours une ou deux dents qui sortent, reposant négligemment sur leurs babines pleines de bave. Brr, ça me donne des frissons rien que d'y penser, tiens.
Donc ce matin, je revenais de l'école avec ma MiniMoi (2 ans) et la poussette (âge inconnu). Soudain, j'aperçois la bestiole, au loin, sans personne autour. Je me dis: "ça y est, c'est le berger allemand fou, il a bouffé ses maîtres et il s'est échappé. Profitons vite qu'il soit repu pour fuir" Et j'ai fait demi-tour. J'ai trop peur. Bon, après, je me suis aperçue que finalement, non, il n'avait bouffé personne, que le petit vieux (son maître) l'avait rentré, et que je pouvais désormais passer en toute sérénité. OUF. J'ai eu trop trop peur.
Surtout qu'apparemment, le chemin de l'école est bourré de ienchs nourris aux hormones, puisqu'un peu plus loin, y'a une Bête féroce (communément appelé le chien débile), qui aboit comme un dingue quand tu passes devant (à distance raisonnable tout de même). Cette créature fait peur à mes filles. Canidé fin de race, ascendant goliot.

Les chiens, ils restent chez eux, ils ne m'approchent pas, à moins qu'il sache se tenir un minimum (et encore). J'ai peur, et les gens ne concoivent pas qu'on puisse avoir peur de leur toutou à sa mémère.







EDIT: petite, j'ai été mordue par un chien errant. J'avais 6 ans.Un vilain chien plein de dents. Depuis, j'ai une peur démesurée des chiens. Je demande pardon aux gens qui les apprécie, je comprend, moi aussi j'aime les bébés chiens, mais les gros me font peur, de manière démesurée sans doute. J'ai du être vaccinée contre la rage à cause de cette chose qui m'a mordue, et depuis...voilà ce que je suis devenue. Ce n'est pas du tout violent, ça décrit juste un ressentiment. En plus, ma grand mère avait deux bergers allemands absolument terrifiants. Je me planquais dans ma chambre, ils me foutaient la trouille, à grogner de manière perpétuelle.
Voilà, c'est tout, j'ai fini d'aggraver mon cas.