17 octobre 2004

Sociopathe

Un bruit retentit. Un bruit violent, beaucoup trop violent. ça résonne encore et encore dans mes oreilles, le bruit rebondit sur mon cerveau, fait écho dans mon crâne. Il prend son temps, cruellement, lentement, pernicieusement. S'écoulent plusieurs secondes avant que je réalise d'où provient LE bruit. C'est l'interphone. Cette chose mal conçue y'a au moins 25 ans, par des sourds apparemment. En effet, le bruit ne s'est pas seulement répandu avec rage dans la douceur de mon chez moi, mais également dans tout le bâtiment (caves comprises). Limite on avait l'impression que l'interphone lui-même se sentait agressé.
Il est quatorze heures et quelques, en ce jour de semaine (me rappelle plus lequel).
Je décroche.
Les scouts.
Incroyablement sans-gêne, ceux-là. Se croient tout permis parce qu'ils portent un immondissime uniforme, avec tout plein de trucs collés dessus.
Erreur.
Grosse erreur.
Fallait pas sonner ici, les coléoptères sans cervelle (c'est vrai qu'ils se déplacent toujours en masse, on ne sait jamais, un agglomérat de cerveaux dysfonctionnants peut éventuellement former un cerveau de pointe? C'est leur avis, pas le mien)

Fin: non ça ne m'intéresse pas vos calendriers, au revoir.

Fin alternative #1: cassez vous, bande de coyotes avides, chrétiens corrompus qui vendent leur image pour partir 2 semaines en stage de bandits à Vésoul!

Fin alternative 2#: venez donc, je veux vous voir de mon balcon...(au balcon, avec une bonne bassine d'eau gelée): recevez mon offrande, perturbateurs de ma tranquillité diurne! Et n'y revenez plus! (fin un peu trop burlesque)

Fin alternative 3#: montez donc au deuxième étage, petits débraillés. (au deuxième étage): Mais qu'est ce que vous foutez là?J'appelle les flics, petits morveux voleurs de grands mères!
Néanmoins, il faudra penser à appeler mac gyver, pour qu'il puisse concevoir des pièges, pour éviter qu'ils s'enfuient.

Fin alternative #4: montez au deuxième étage: si si, je sais être aimable des fois, je peux quand même leur offrir un petit chocolat chaud, à ces neuneus. Les pauvres, toute la journée à faire du porte à porte et se faire insulter 80 portes sur 100...
(réception à la tronçonneuse de poche acquise à la vitrine magique: bruyant, sanglant, mais ça défoule énormément-et ne parlons pas du nettoyage et des cris horrifiés provenant du rez de chaussée)


J'hésite, pour la prochaine fois.