04 décembre 2004

Du coq à l'âne

Je me suis coupée le doigt avec l'opercule de la crème fraîche champion. Et ben, ça fait mal. Surtout quand on est gourde et qu'on racommode le doudou de sa fille sans dé à coudre et qu'on s'enfonce l'aiguille pile poil dans la coupure élargie par le froid.

Miam miam. Si tu manges, pardon, je m'en excuse.

C'est super dur de taper sur un clavier avec un pansement sur l'index droit.

C'est hardos de déposer des tracts dans des boites aux lettres en étant droitière,
mais ne pouvant pas se servir de la main droite, en fait.

C'est chaud les marrons chauds de faire la vaisselle avec un doigt coupé (soit le liquide vaisselle va chercher dans les méandres de la coupure et te fait jongler ta reum, soit tu mouilles ton pansement. Bon, d'accord, les gants mappa existent. Mais j'aime pas la sensation que cela donne.Remarque, j'aurais pu embaucher quelqu'un mais bon. Enfin bref.)Ne parlons même pas du ménage, alors là, c'est au dessus des forces de mon index droit traumatisé. Passer une éponge, non. Dépoussiérer? Mais vous imaginez que des petites particules de poussière toutes pourrites viennent s'immiscer dans les tréfonds de la coupure? Je pourrais attraper la petite vérole (si si) ou la mixomatose (mais puisque je vous dis que SI)!Han l'angoisse, rien que de l'imaginer, j'en ai des frissons sur tous les doigts.

Tiens ça me fait penser toutes les fois où j'ai simulé un truc pour ne pas me taper les corvées.
Une crise d'asthme, une fois, aux scoutes, pour ne pas me taper leur marche à pied top relou gavante que de toute manière j'aime pas les scouts (du tout du tout).
Un gros bandage sur une toute petite coupure pour ne pas écrire en cours de maths.
Une foulure pour ne pas avoir à courir 50 fois autour de la piste d'athlétisme.
Enfin, des trucs du genre.

Enfin, généralement, se coltiner des activités nulles, on évite. Tiens ça me fait penser qu'une fois, une réunion de famille, avec mon frère on avait chopé une clope dans chaque paquet qu'on avait pu trouver. Oui, c'est à chier de fumer, ça donne des maladies, ça pue, ça file des boutons, une haleine pestilentielle, des doigts jaunes, une toux de tuberculeux. NE FUMEZ PAS. Enfin, je ne fume plus hein. Bref. On avait donc piqué des cigarettes dont une gitane maïs. OH my god! Une horreur, c'est immonde dégoulasse infâme. Je me souviens, on fumait dans le bois, et y'avait un pré avec des moutons. Ce sont les seuls témoins de notre déchéance. Parce qu'on a craché de la gitane maïs (pour pas dire vomi).Cette chose a un gout affreux, pire que les brocolis et la cervelle réunis.Ah oui, on était jeunes (et très cons, mais ça c'est autre chose).

Bon j'arrête le massacre de ce post du jour, c'est du nawak en puissance.