04 janvier 2005

Raté

Pff. Moi qui pensais pouvoir tenir mes bonnes résoluchionnes 2005, c'est triste mais je crois que c'est loupé. Oui, on n'est que le 4 janvier, on peut vainement prétendre qu'il s'agit d'un faux départ, que le paquet de chipsters n'était qu'un vil appât, un résidus de réveillon. Je pourrais aussi le penser, si j'étais suffisamment résistante, mais bon, avec le temps (va tout s'en va), j'ai appris à me connaître un tant soit peu. Et là, je suis au regret de vous annoncer le décès de ma résolution numéro une: ne plus manger de cochonneries.

La cochonnerie gustative n'est vraiment pas dégueu. Elle attire l'oeil par son packaging reluisant et ses ingrédients lipidiques. C'est un combat inégal; d'un côté: mon cerveau, de l'autre: la cochonnerie. Attention, je n'ai pas dit la cochonaille, je ne mange pas de cochon moi. Celles qui comme moi sont victimes de l'attirance espiègle des trucs mauvais pour la graisse mais bons pour le moral lèvent le doigt. Ceux aussi, remarque. Mais bon, pour ce genre de choses, y'a jamais de justice. Bref. J'ai donc décidé de ne pas renoncer aux plaisirs gustatifs grossissants comme on dit. L'ennui, justement, c'est comment faire pour limiter la casse? Se fixer un jour par semaine d'intenses orgies de kitkat chunky, de surimi au boursin, de chipsters, de pringles, de tarama, de saumon fumé, de twix leader price? Le tout arrosé de coca light? Ou alors se limiter à une cochonnerie par jour et puis c'est tout? Han, j'hésite. Et puis non, je n'ai pas mal à l'estomac. Je ne mélange pas tout quand même, hein.

10 fruits et légumes par jour, à ce qu'il parait. Oui, 10. Pour avoir la pêche, être en forme, décalquer tout le monde en marathon, il faut manger des fruits, des légumes tout ça. Vous savez, les choses vertes (par exemple). Quand je suis courageuse, que j'ai décidé de faire attention à mon alimentation, j'essaie. Mais il ne faut aucun stress perturbant. Or là... Vous voyez quoi. Mais moi, le chocolat par exemple, quand j'en ai besoin, je le sens, je le sais. Y résister c'est ardu vous savez. Il faudrait que j'y résiste. Il le faudrait, oui. Oh que ça serait raisonnable, comme cela serait une résolution qui tchue, comme ça ferait du bien cet allégemment graissu.

Bon allez, je cesse immédiatemment de me morfondre dans des considérations pondérales. Il ne faut pas se laisser abattre. Et puis, je les mérite, mes cochonneries quand même. Le matin accompagner ma fille dans le froid polaire, aller la chercher à 11.30, la ramener à l'école pour 13.30 et ensuite retourner la chercher une dernière fois. Le tout par - 40°C. Oh hé, à cette température, même la graisse fond, hein!