17 avril 2005

Long is the road



5è semaine seulement.
Plus que 34.
C'est long, c'est interminable, et quand on est obligée de rester couchée, c'est le mal. Remarque, j'ai comme une sorte de balance entre les maux, ça me change. Une fois je dois rester allongée, une autre je me fais agresser par des vilaines odeurs de paquet de surimi ouvert dans le frigo.
Comme qui dirait, ça dépend.

Maintenant j'ai un de ces maux de coeur les amis, c'est un véritable bonheur. Même que ça me réveille la nuit aussi (ptêtre que je l'ai déjà dit, mais c'est toujours vrai, alors j'ai le droit de le répéter, d'abord). J'avais oublié que ça faisait ça. Je me suis dit, oh c'est pas si terrible, les trois premiers mois, et puis je ne suis plus une novice maintenant hein non plus. En fait, j'ai été plutôt surprise de la légéreté des nausées de la semaine dernière. Mais les saletés m'ont rattrapée, et je peux vous dire qu'elles courent sacrément vite. Un peu comme une gastro larvée, qui reste à l'intérieur et qui n'explose pas. Terrible.
Ensuite, un autre truc que j'avais pas trop ressenti les autres fois, c'est la crevitude. Je suis d'un fatiguée, c'est hallucinant. Je ferme les yeux, je dors. Pourtant je ne m'agite pas des masses, c'est pas l'effort qui m'épuise. Si je retrouve l'hormone qui me fait ça...
Et puis tous les soirs, je me sens énorme, comme si je portais des quintuplés. Je me fais des films genre il va falloir déménager ou dévaliser H&M rayon bébé. Oui, je sais, c'est débile. Mais bon, je ne casse pas la baraque niveau neuronalité-intelligencité. Par exemple, je me sens difficilement dans un débat sur la constitution européenne, chais pas, j'ai pas trop d'énergie.

Tout ça pour dire que la nature est bien faite. On oublie les désagréments de la grossesse et de l'accouchement. Et comme des nouilles, on se fait encore avoir. Maintenant que je le sais, je vais me concentrer très fort pour que tout ça ne m'arrive pas une quatrième fois.

J'aime bien mettre des titres en anglais à mes posts, ça fait genre.

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