13 juin 2005

en haut de l'affiche

Spectacle de fin d'année. Danse contemporaine.
Après avoir admiré non sans émotion ma nounette évoluer dans des cailloux en forme de coussins dans une ambiance ruisseau alpin, le pestacle continue.
Salle d'environ 250 personnes, comble.
Les groupes de danseurs se succèdent, tantôt avec de la musique, tantôt sans. Une ambiance particulière règne dans la salle, qui est en forme d'amphithéâtre.
Nous sommes à l'avant-dernier rang, juste au dessus de l'entrée qui mène aux coulisses.
Le dernier groupe de danseuses est sur scène. La mise en scène est lourde, on attend la suite, on se pose des questions sur le pourquoi du comment de chaque pas.
Silence de cathédrale.
Tout d'un coup


DUMBO
OOOOOOOOOOH
DUMBO TOMBéééééééé


Seuil de décibels maximum.
La salle se retourne. Les danseuses gardent leur calme. Nous nous exclaffons bruyamment tels des collégien(ne)s devant Leonardo. On essaie en vain de faire taire la triste protagoniste qui avait fait choir sa peluche fétiche 2 mètres plus bas, dont les yeux disent "pas golo pas golo*".
Ouf. Le pestacle n'a pas été interrompu. Dumbo a été retrouvé, fort heureusement, merci.



* c'est pas rigolo, voyons, veuillez stopper vos ricanements, je vous prie.

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