09 juillet 2005

come back

Oulàlà, autant de temps sans bloguer, comment est-ce possible?
Ben non, je n'étais pas en vacances, quoique je n'aurais pas craché sur une petite semaine aux Bahamas, même s'il fallait prendre l'avion.
En tout cas, je remercie grandement angel de s'être si bien occupée de mon blog pendant mon absence, en fait, je n'étais pas vraiment absente hein, mais vous vous en êtes doutés quand vous avez lu la séance lavage de veuchs absolument épique. Mon salon a survécu, merci. Même si mon Pierre Richard estampillé gaffeur de l'année a mixé la soupe dans le broc qu'il savait avoir servi au délit. On lui pardonnera hein, et puis moi, ça m'a fait bien rire.
J'ai vécu une des semaines les plus terribles que je n'ai jamais vécu. A part la fois où, à la maternité, après la naissance de Nounette, ils m'ont fait croire pendant trois jours qu'elle pouvait avoir une maladie génétique, je crois que là, c'était la médaille d'argent. Tout mon entourage s'est concentré autour de mon stress pour faire monter la tension commune sur mon ventre et sur ce qui se passe à l'intérieur. Et non, je ne sais toujours pas s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon. Toujours pas. Mais je crois que le principal, vraiment, du plus profond de moi et encore plus que toujours d'avant de sa face, c'est que mon bébé aille bien. J'ai la tête qui tourne rien que d'y penser.
Jeudi 30, on m'a annoncé que je devais passer une amniocentèse. Presque obligatoire, étant donné le risque accru. C'est là que le stress monte d'un coup, hop, himalayen même.
J'ai perdu environ 2 kg (bon ok, j'ai des réserves, c'est bon, hein, j'ai entendu).
Lundi matin a lieu l'examen en question. Ce n'est pas que c'est douloureux, mais impressionnant. Je ne sais pas comment décrire ce qui m'a traversé l'esprit. La douleur ne me faisait pas peur. Mais j'ai quand même failli faire pipi dans ma culotte. Cash. Une seringue grande comme mon avant-bras dans le bide. Mon bébé qui fait un pied de nez.
On a tout eu: hôpital et consultation de génétique. Je me sentais comme une baleine sur la terre ferme. L'attente des résultats, terrible. En fait, je crois que je remercie la médecine d'inventer des techniques qui permettent moins d'attente. Remarque, ça décuple le stress.
Le mardi et le mercredi, j'ai attendu. Avec d'énormes contractions déstabilisantes, je ne savais plus comment me mettre, ni à quoi penser. Je voulais juste être soulagée, que quelqu'un me dise que tout va bien. Je crois même que c'est le bébé qui me l'a dit, en me donnant des coups comme jamais. Quand j'ai su les résultats partiels, j'ai pleuré, vous savez, comme dans les dessins animés: je suis sûre que mes larmes étaient horizontales, parallèles au matelas.

C'était mercredi dernier. Cela faisait presque une semaine que je ne mangeais pas, que je dormais mal, et maintenant, j'ai une gastro. Trop top hein.


Je ne remercierai jamais assez angel pour son soutien infaillible. Parce que je pense avoir été chiante à max, allongée sur mon lit, les yeux mi-clos, la bouche pâteuse. Moche quoi. Sauf que grâce à elle, j'ai les cheveux comme dans la pub elsève.

Et c'est bientôt mon anniversaire. D'ailleurs je suis persuadée que les résultats finaux arriveront ce jour là, ma 31ème bougie achèvera peut-être toutes les peurs qui ont été miennes. Et je pourrais écrire: le 21 juillet 2005, enfin, je peux vivre une grossesse sereine (presque).


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