bug hormonal
Cela fait deux mois que j'ai accouché. Deux mois très très courts, en fait, et plus le temps passe, plus je m'aperçois qu'il me faut du temps pour m'adapter. Si vous voyez dans ce message plusieurs fois le mot "temps", c'est normal, j'essaie de m'y faire, c'est tout.
Quand je pense à ma grossesse, finalement je retiens surtout à quel point le début a été cahotique, le milieu plein d'embûches et la fin ardue. Quels n'ont pas été les dommages causés par les hormones sur mon cerveau (deux hémisphères atteints)! Je croyais naïvement qu'une fois ces hormones évanouies, et bien j'allais retrouver mon impulsivité et ma rapidité d'esprit.
Que nenni les amis, je pense sincèremment, bien que cela me désole, que je suis atteinte pour la vie. Un petit peu comme si j'étais en permanence enceinte (je parle d'hormones et non d'état physique, bien sûr. Que les utopistes rayent définitivement toute volonté de grossesse dans mon corps, merci bien).
Exemple: hier, je tentais désespéremment (je ne sais jamais où se trouvent ces pénibles accents sur ce mot agaçant) d'imprimer, pour le gentil médecin qui m'a suivie tout au long de ma grossesse, un faire-part de naissance. Il faut bien sûr prendre en compte le fait que j'en ai déjà imprimé quarante-sept, sans trop de problèmes (juste un peu d'aide au début, après ça allait).
Et là, chers amis, j'ai bugué.
Parfaitement.
Partez sur d'autres horizons naviguer sur des blogs plus accueillants, ô gentils lecteurs! Sauf si ça vous intéresse vaguement de connaître la suite. C'est possible qu'il y en ai trois qui restent, c'est vrai quoi, cette histoire est passionnante.
J'ai donc, pendant un moment, quitté totalement notre système pour retourner sous celui qui s'était temporairement endormi en moi. Les hormones sont reviendues et ont mordu mon disque dur, mais alors d'une force, incroyable. J'ai cru un moment que ce n'était plus moi qui contrôlait ma petite cervelle, j'ai eu peur, et puis cette impression de déjà-vu, bouh brr.
Comme avant-goût, j'aurais du me méfier, la veille, lorsque je n'avais pas compris pourquoi cette photo, là, s'imprimait en géant sur mon petit format faire-part, alors que ce n'était pas du tout ce que j'avais demandé. J'avais cherché l'explication, et puis laissé tomber en me disant: "allez, va dormir, petit scarabée, tu trouveras la réponse demain, la nuit porte conseil". Et bien gaussez vous si cela vous plaît, mais la nuit, la réponse m'est venue comme le seigneur à ses fidèles. Mais oui bien sûr, je n'avais pas sélectionné le bon format de papier! (je vous entends rigoler, j'ai pas fini, soyez discrets, je suis extrêmement susceptible). Forcémment, le format A4 sur une feuille A5, hum, ça tournait en eau de boudin grave cette affaire.
Forte de cette expérience et illuminée par cette révélation nocturne, je me décidasse donc le lendemain à renouveller le processus et à réussir coûte que coûte cette impression. Il était dix heures du matin, j'avais quand même bien dormi, donc a priori en pleine possession de mes moyens. Pour imprimer le recto, no problemo, allez, me disais-je, dans cinq minutes je vais avoir fini et donc pouvoir vivre normalement. Je passe au verso. C'est là que j'aurais dû ressentir ces petits chatouillis des hormones, j'aurais du reconnaître ces garces mais elles m'ont eue alors que j'étais distraite, ce qui est très vilain.
Je mets donc le papier dans l'imprimante, paramètre correctement celle-ci, puis me lance dans l'impression.
Oh tiens, ça l'a fait à l'envers, le texte je le veux de l'autre côté et dans l'autre sens. Je change de côté le faire-part et l'introduit à nouveau dans l'imprimante. Et merde, encore raté. Punaise, ça m'échauffe grave cette histoire de sens, je cherche un moyen (vainement) pour corriger le tir et enfin y arriver.
Ce qui devait prendre cinq minutes prendra une demi-heure au bas mot. Je ne me suis pas chronométrée, quoique cela soit d'actualité avec tout ces skis qu'ils nous mettent à la télé. J'ai même été obligée de prendre un petit crayon pour me souvenir dans quel sens j'avais mis le papier la fois d'avant, pour ne pas reproduire la même erreur. J'avais le cerveau en ébullition. Rarement je m'énerve de la sorte.
Quand j'ai enfin réussi à tout imprimer correctement, je me suis prise pour...euh je me la suis pétée grave jusqu'à ce que je réalise à quel point la situation était ridicule.
J'étais soulagée, aussi.
Y'en a une là, avec tous ses boutons et ses diodes vertes, elle a failli trépasser dans d'atroces souffrances, pour m'avoir tenu tête. Bon, c'est quand même moi qui ai gagné. Nananananèreuh.
Quand je dis que les hormones me collent au cerveau, c'est pas possible autrement, des fois j'ai comme qui dirait un coefficient niaiserie maximum, ça fait peur.
Quand je pense à ma grossesse, finalement je retiens surtout à quel point le début a été cahotique, le milieu plein d'embûches et la fin ardue. Quels n'ont pas été les dommages causés par les hormones sur mon cerveau (deux hémisphères atteints)! Je croyais naïvement qu'une fois ces hormones évanouies, et bien j'allais retrouver mon impulsivité et ma rapidité d'esprit.
Que nenni les amis, je pense sincèremment, bien que cela me désole, que je suis atteinte pour la vie. Un petit peu comme si j'étais en permanence enceinte (je parle d'hormones et non d'état physique, bien sûr. Que les utopistes rayent définitivement toute volonté de grossesse dans mon corps, merci bien).
Exemple: hier, je tentais désespéremment (je ne sais jamais où se trouvent ces pénibles accents sur ce mot agaçant) d'imprimer, pour le gentil médecin qui m'a suivie tout au long de ma grossesse, un faire-part de naissance. Il faut bien sûr prendre en compte le fait que j'en ai déjà imprimé quarante-sept, sans trop de problèmes (juste un peu d'aide au début, après ça allait).
Et là, chers amis, j'ai bugué.
Parfaitement.
Partez sur d'autres horizons naviguer sur des blogs plus accueillants, ô gentils lecteurs! Sauf si ça vous intéresse vaguement de connaître la suite. C'est possible qu'il y en ai trois qui restent, c'est vrai quoi, cette histoire est passionnante.
J'ai donc, pendant un moment, quitté totalement notre système pour retourner sous celui qui s'était temporairement endormi en moi. Les hormones sont reviendues et ont mordu mon disque dur, mais alors d'une force, incroyable. J'ai cru un moment que ce n'était plus moi qui contrôlait ma petite cervelle, j'ai eu peur, et puis cette impression de déjà-vu, bouh brr.
Comme avant-goût, j'aurais du me méfier, la veille, lorsque je n'avais pas compris pourquoi cette photo, là, s'imprimait en géant sur mon petit format faire-part, alors que ce n'était pas du tout ce que j'avais demandé. J'avais cherché l'explication, et puis laissé tomber en me disant: "allez, va dormir, petit scarabée, tu trouveras la réponse demain, la nuit porte conseil". Et bien gaussez vous si cela vous plaît, mais la nuit, la réponse m'est venue comme le seigneur à ses fidèles. Mais oui bien sûr, je n'avais pas sélectionné le bon format de papier! (je vous entends rigoler, j'ai pas fini, soyez discrets, je suis extrêmement susceptible). Forcémment, le format A4 sur une feuille A5, hum, ça tournait en eau de boudin grave cette affaire.
Forte de cette expérience et illuminée par cette révélation nocturne, je me décidasse donc le lendemain à renouveller le processus et à réussir coûte que coûte cette impression. Il était dix heures du matin, j'avais quand même bien dormi, donc a priori en pleine possession de mes moyens. Pour imprimer le recto, no problemo, allez, me disais-je, dans cinq minutes je vais avoir fini et donc pouvoir vivre normalement. Je passe au verso. C'est là que j'aurais dû ressentir ces petits chatouillis des hormones, j'aurais du reconnaître ces garces mais elles m'ont eue alors que j'étais distraite, ce qui est très vilain.
Je mets donc le papier dans l'imprimante, paramètre correctement celle-ci, puis me lance dans l'impression.
Oh tiens, ça l'a fait à l'envers, le texte je le veux de l'autre côté et dans l'autre sens. Je change de côté le faire-part et l'introduit à nouveau dans l'imprimante. Et merde, encore raté. Punaise, ça m'échauffe grave cette histoire de sens, je cherche un moyen (vainement) pour corriger le tir et enfin y arriver.
Ce qui devait prendre cinq minutes prendra une demi-heure au bas mot. Je ne me suis pas chronométrée, quoique cela soit d'actualité avec tout ces skis qu'ils nous mettent à la télé. J'ai même été obligée de prendre un petit crayon pour me souvenir dans quel sens j'avais mis le papier la fois d'avant, pour ne pas reproduire la même erreur. J'avais le cerveau en ébullition. Rarement je m'énerve de la sorte.
Quand j'ai enfin réussi à tout imprimer correctement, je me suis prise pour...euh je me la suis pétée grave jusqu'à ce que je réalise à quel point la situation était ridicule.
J'étais soulagée, aussi.
Y'en a une là, avec tous ses boutons et ses diodes vertes, elle a failli trépasser dans d'atroces souffrances, pour m'avoir tenu tête. Bon, c'est quand même moi qui ai gagné. Nananananèreuh.
Quand je dis que les hormones me collent au cerveau, c'est pas possible autrement, des fois j'ai comme qui dirait un coefficient niaiserie maximum, ça fait peur.