de la joie et de la bonne humeur
Souvent je me dis qu'il faut vraiment savoir ce qu'on veut dans la vie, parce que sans un minimum de tenacité, quand tout part en vrille, on renonce vite.
Exemple: régler les horaires d'un bébé de deux mois qui voudrait bien rester collé à sa maman 24h/24. J'y étais plus ou moins parvenue, il dormait de 19h30 à 4h30 du matin, ce qui nécessitait encore quelques petits réglages, mais grosso modo, cela restait un ensemble plutôt encourageant. La journée, pareil, faire en sorte qu'il sieste au moins quatre heures (pas d'un coup, soyons raisonnables, quoiqu'il en soit tout à fait capable). Les journées se ressemblaient, mais c'est carrément rassurant pour mon minimec, qui après tout n'a que deux mois et qu'il ne sait finalement pas grand chose. Cela donne un cadre de vie vous voyez, dans lequel il peut se fixer, et ça le rassure, du coup il dort mieux. Comme un cercle, d'habitude pas trop vicieux mais qui a commencé à le devenir depuis hier. Et oui, je me tape une gastro, vous savez le virus intestinal immondasse qui vous fait passer la nuit dans vos toilettes à attendre que l'intégralité de vos repas dominicaux y soient déversés dans un bruit désagréable et une odeur qui ne l'est pas moins. Ce n'est pas très sympa une gastro en temps habituel, mais quand on allaite, c'est un peu l'angoisse. Vu que je ne mangeais/buvais rien, j'avais peur de ne plus avoir de lait, donc j'avais tendance à donner le néné à mon fils plus fréquemment que d'habitude. On peut dire qu'il fallait que je le veuille réussi, cet allaitement, je vous le dis. Car avec des spasmes à vous tordre l'estomac en vingt-six mille morceaux, une nausée permanente et comme tout médicament un antispasmodique inefficace et un antinauséeux qui vous met dans les vapes, il fallait résister à l'appel du biberon de lait congelé (et oui, pour celles et ceux qui connaissent le tire-lait, les autres, imaginez).
Et voilà aussi que le père de l'enfant, voyant la mère nourricière affaiblie ne fait pourtant aucun effort pour que le fruit de leurs entrailles maintienne le rythme de ses journées passées. Il laisse ses deux filles, âgées respectivement de cinq et trois ans hurler dans leur chambre. Il se mêle de la partie, aussi. Ne respectant pas le sommeil du bébé. Ou alors il errait autour du lit dans lequel j'ai été confinée avec grand plaisir, n'en doutez pas, toute la journée d'hier. Errance accompagnée de hurlements de bébé furieux que son rythme ne soit plus respecté, et qui étant complétement épuisé par une journée de sommeil cahotique, ne trouvait comme réponse que les cris. Et moi, un peu paniquée par mon éventuel manque de lait, lui fournissait la tétée à la demande, sans me préoccuper dudit rythme. Il s'est réveillé trois fois cette nuit, ce qu'il ne faisait plus depuis au moins une semaine.
Résultat: tout est devenu anarchique alors que tout était à peu près organisé.
ça m'énerve.
Tout recommencer depuis le début. Sans compter que mon alimentation se résume à du riz et à de la compote, alors que je commençais à peine un régime. C'est frustrant et déprimant. Quand je disais qu'il fallait savoir être tenace, je vais pouvoir le prouver.
Exemple: régler les horaires d'un bébé de deux mois qui voudrait bien rester collé à sa maman 24h/24. J'y étais plus ou moins parvenue, il dormait de 19h30 à 4h30 du matin, ce qui nécessitait encore quelques petits réglages, mais grosso modo, cela restait un ensemble plutôt encourageant. La journée, pareil, faire en sorte qu'il sieste au moins quatre heures (pas d'un coup, soyons raisonnables, quoiqu'il en soit tout à fait capable). Les journées se ressemblaient, mais c'est carrément rassurant pour mon minimec, qui après tout n'a que deux mois et qu'il ne sait finalement pas grand chose. Cela donne un cadre de vie vous voyez, dans lequel il peut se fixer, et ça le rassure, du coup il dort mieux. Comme un cercle, d'habitude pas trop vicieux mais qui a commencé à le devenir depuis hier. Et oui, je me tape une gastro, vous savez le virus intestinal immondasse qui vous fait passer la nuit dans vos toilettes à attendre que l'intégralité de vos repas dominicaux y soient déversés dans un bruit désagréable et une odeur qui ne l'est pas moins. Ce n'est pas très sympa une gastro en temps habituel, mais quand on allaite, c'est un peu l'angoisse. Vu que je ne mangeais/buvais rien, j'avais peur de ne plus avoir de lait, donc j'avais tendance à donner le néné à mon fils plus fréquemment que d'habitude. On peut dire qu'il fallait que je le veuille réussi, cet allaitement, je vous le dis. Car avec des spasmes à vous tordre l'estomac en vingt-six mille morceaux, une nausée permanente et comme tout médicament un antispasmodique inefficace et un antinauséeux qui vous met dans les vapes, il fallait résister à l'appel du biberon de lait congelé (et oui, pour celles et ceux qui connaissent le tire-lait, les autres, imaginez).
Et voilà aussi que le père de l'enfant, voyant la mère nourricière affaiblie ne fait pourtant aucun effort pour que le fruit de leurs entrailles maintienne le rythme de ses journées passées. Il laisse ses deux filles, âgées respectivement de cinq et trois ans hurler dans leur chambre. Il se mêle de la partie, aussi. Ne respectant pas le sommeil du bébé. Ou alors il errait autour du lit dans lequel j'ai été confinée avec grand plaisir, n'en doutez pas, toute la journée d'hier. Errance accompagnée de hurlements de bébé furieux que son rythme ne soit plus respecté, et qui étant complétement épuisé par une journée de sommeil cahotique, ne trouvait comme réponse que les cris. Et moi, un peu paniquée par mon éventuel manque de lait, lui fournissait la tétée à la demande, sans me préoccuper dudit rythme. Il s'est réveillé trois fois cette nuit, ce qu'il ne faisait plus depuis au moins une semaine.
Résultat: tout est devenu anarchique alors que tout était à peu près organisé.
ça m'énerve.
Tout recommencer depuis le début. Sans compter que mon alimentation se résume à du riz et à de la compote, alors que je commençais à peine un régime. C'est frustrant et déprimant. Quand je disais qu'il fallait savoir être tenace, je vais pouvoir le prouver.
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