01 mars 2006

all night long, all niiiight

Nuit épouvantable.
Hachée comme le steak fou là.
Pire nuit depuis...oulà...la maternité tiens.

Je m'endors comme une masse à 23h00.
Me réveille à 1h06 pour me moucher.
Me rendort paisiblement et immédiatement.
3h26, le téléphone sonne.
+tain de cochonceté de daube pourrite.
Qui peut appeler à trois heures du matin?
Le BOULOT de Pierre Richard. Pas le grand blond, l'autre.
Qui a pris des permanences d'hiver en mairie LA NUIT (afin d'intervenir pour sabler les rues)? Hum?
Et qui sont les couillons qui se permettent d'appeler CHEZ MOI alors que JE DORS ainsi que MES ENFANTS? (Je précise que Pierre R. avait branché son téléphone mobile de son job-qui-réveille-les-gens-à-3h-du mat').

Un type qui a vu que les rues étaient recouvertes de neige et qu'il fallait donc procéder au sablage des rues. Mais au lieu d'appeler le portable-qui-vibre, il a appelé le fixe-qui-fait-de-la-musique-trop-sonore.).Argh.

La sonnerie flippante à trois heures et demie réveille: la mère (très énervée) puis le père (agacé la fille (qui tousse) et le bébé (qui chouine).

Mais je vais tous leur péter leur goule dans cette mairie!


Et hop le Pierre Richard qui allume la lumière, qui rappelle en parlant super fort, je sens que je vais imminemment péter les plombs.
Heureusement, vers 3h41, le bébé se rendort. La fille aussi.
Ouf.
Mais pas la mère qui ressasse toute la nuit cet évènement (très énervant).
Je me rendors vers 4h30.
A 5h00, Mini se réveille en toussant et en pleurant.
J'ai soooommeil! Je veux dormiiiiiir (geignements +++++).

A 5h40, minimec se réveille de sa nuit.
Bouhouhouh, je veux encore dormiiiir.
Finalement, ma fabuleuse épopée nocturne s'achève à 7h40 avec le réveil des filles.

Alors, bien dormi, chérie?
NOOOOOOOON

Et en ce qui concerne la mairie, je vais carrément couper mon téléphone la nuit prochaine. D'ailleurs, au prochain appel, j'écris au maire. Figurez-vous qu'une hystérique municipale me rappelle à 8h30 pour parler à Pierre Richard (qui est donc sorti depuis 3h40 du matin pour sabler les rues de la ville). Elle me demande comment va le sablage. Hum. Je dois encore rêver, suis-je bien réveillée? Il doit y avoir erreur madame, je ne travaille pas pour vous moi.
Au secours.