08 mars 2006

bu leche

Bon. Je sais que c'est facile de se servir de ses enfants pour trouver matière à nourrir ce blog.
En ce jour de la femme (yeux qui roulent à toute vitesse dans leurs orbites respectives), j'ai décidé de faire une note sur l'allaitement.

Oh j'en vois déjà qui s'en vont là, mais c'est pas grave (j'ai trop regardé friends ces derniers temps, j'ai certaines remarques qui me viennent en anglais).

Je ne vais pas parler de généralités mais de mon vécu à moi que j'ai.
Waouh! Encore une dizaine (au moins) de lecteurs potentiels qui viennent de cliquer sur la petite croix en haut, à droite.
Je n'ai pas allaité ma Nounette, par inexpérience, immaturité et tout le tintouin. Je voulais, mais je n'y suis pas arrivée. Je m'en suis (beaucoup) voulu par la suite, mais il faut dire pour ma défense que j'ai un rapport complexe avec les hôpitaux et le personnel soignant en général. Pour Mini, j'avais abandonné à la maternité, pris un médoc (celles qui connaissent savent qu'il n'est pas exempt d'effets indésirables vraiment vraiment indésirables) pour stopper la montée de lait et je suis rentrée chez moi. Malgré le médoc, j'avais quand même du lait (c'est peu courant, d'après ce que j'ai compris), et j'ai donc décidé, avec le soutien précieux d'angel, de relancer ma "lactation" (mode mot savant ON). Ma fille tétait, puis buvait des biberons. J'attendais d'avoir assez de lait. Hop, au bout de trois jours, une gastro épouvantable. Moment super dur. Je persévère. Finalement, on a pu supprimer les bibs quand elle a eu quinze jours, et j'ai pu l'allaiter quinze mois.

Donc, quand j'étais enceinte de Minimec, je ne me suis pas posé de questions. Je pensais que tout allait rouler tout de suite, j'avais l'expérience. Mouais. Déjà, à l'hôpital, les nanas qui vous triturent les nénés, c'est physique, c'est épidermique, je ne peux pas. Obliger mon nouveau né à téter alors qu'il n'a que trois jours (et demi), ça a donné: "non mais c'est bon là, LAISSEZ MOI FAIRE". Finalement, malgré les prédictions de mauvaise augure de Nostradapuéricultrice, mon fils tète encore (et même qu'il fait ses nuits).
J'avais cependant oublié:
- l'utilisation intensive de couches, de lessive, de vanish super nettoyant, de brosse et d'huile de coude.
- les poussées de croissance que je les aime celle-là, qu'on a l'impression de vivre avec un bébé vissé au néné toute la journée déjà de une et de deux, d'avoir la méga dalle également 24h/24, quoiqu'on puisse ingurgiter (oui, même trois kg de patates).
- les crachats dégobillages inattendus et parfois spectaculaires.

Quand on a la chance d'avoir un bébé qui refuse le biberon (absolument et clairement), qui est capable d'attendre sa mère pendant une heure ou deux en hurlant, même si c'est juste l'emballage qui change (je fais cette chose très glamour qui est de tirer mon lait avec ça, on se demande bien pourquoi d'ailleurs)...comment dire ça hum? ça bloque quelque peu mes possibilités de sortie(s) sans lui.

Quoiqu'il se couche tôt...Je pourrais aller en boîte, limite. Faut voir.


Ceci dit, l'allaitement est une expérience formidable. En plus, ça ne coûte rien. Juste une boîte de coussinets de temps en temps. A placer confortablement dans le soutif d'allaitement, qui n'a de "soutien" que le nom. Charming.


Please, no photos.

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