30 mai 2006

pas golo (enfin si)

Quand on est jeune (et large d'épaule), on a vingt ans (déduction pertinente, applause please), et on fait des projets fous d'avenir. On fait des études et tout ce savoir théorique qui vous tombe sur la face, vous pensez donc tout connaître de la laïfe, ses joies, ses peines, ses dolorosas et ses bonhors.
Moi aussi j'étais comme ça. Déjà pour commencer j'ai passé mon bac (désolée je ne donnerai pas la date) et ensuite je me suis inscrite à la fac. Et là j'ai fait des études de sociologie, un truc de ouf la socio, et à Nanterre en plus, j'étais fière, je me la jouais à fond les manettes avec mon look jean déchiré et t-shirt metallica, ça craignait un peu le patos mais bon, après tout, who cares? Genre j'étais la rebelle, enfin j'en jouais bien le rôle. Aujourd'hui ça me fait doucement rigoler (pas golo pas golo), mais à l'époque j'y croyais (mais d'une force).
Donc à la fac, on avait un cours de statistiques avec un prof qui ne parlait pas bien le français, et c'était doublement folklorique. Déjà, les statistiques, c'est un peu pénible, enfin moi je trouve ça pas très follasse comme matière. Et en plus, je bavais grave sur mon voisin de gauche, alors les statistiques, voyez vous, c'est un peu comme si on me parlait en mandarin. Les formules, c'est rébarbatif, et moi je veux faire de la SOCIO bourdel, et pas des calculs mentaux top complicated. J'ai vingt ans et pas de cerveau, excusez moi, je regrette.
Surtout que la socio, c'était avec une prof grecque qui me sortait :"ah vous alors, vous ferrrez une trrrrrrès boune sociolog". Et moi de pouffer avec mes copines (no excuses).



Je me demande parfois comment ce serait déroulée ma vie si je n'avais pas eu le concours d'instit, et si j'avais poursuivi mes études en sociologie politique (ça se la pète). Ptêtre qu'on m'aurais vue à la télé parce que trop j'aurais été une spécialiste mondiale des détenteurs de caniches abricot, et dieu sait combien ils sont nombreux dans certaines zones géographiques.

Et ben là, non. Pas de caniche ni de bouledogue, car quelques années plus tard, je fais toujours des statistiques. J'ai trois enfants et je suis en congé parental depuis trois ans et demi. Pourtant, j'étudie les chiffres. Ceux du tracker de mon blog. Tout cela pour constater que depuis l'année dernière, le nombre de mes lecteurs a triplé. Limite ça me fait peur. Partez pas les gens, moi yé vous aime d'amor (monica bellucci rules).

Et rien que pour vous, je vous mets une photo de moi naked: c'est . Il fait pas chaud, vous ne trouvez pas qu'on a un mois de mai pourri?


Gérard Blanc- Une autre histoire (vous n'êtes pas obligés d'écouter jusqu'au bout, quoique cela me fasse grand plaisir de bonhor que vous étudiassiez la grandeur philosopique du morceau, merci, danke schön)

Libellés :