24 septembre 2006

virus week

Il y a des jours où c'est pas ça. Y'a des week-ends aussi. Parfois des semaines. On a juste envie de crier que merdalafin, ça suffit bien l'acharnement, on voudrait juste un peu avoir la paix et poser ses fesses tranquillos peinardos sans qu'une grosse couillette vienne bousiller l'engrenage et que tout parte en vrille en live voire même sans préavis.

Tout a commencé vendredi dernier, non pas celui-là, celui d'avant, car tout ce qui est beau est fait pour durer n'est-ce-pas, et que profiter des bonnes choses, ben chais pas pour vous, mais moi je ne m'en lasse pas et j'aime bien quand ça dure un petit moment, même que oué. Déjà que j'étais bien amochée par une espèce de bronchite asthmatiforme, qui non contente de me pulvériser les poumons, avait en plus été précédée d'un rhume maousse costo et avait orné l'espace entre mon nez et ma bouche d'une délicate rougeur qui pelait, waouh trop trop seeeexy la meuf, visez moi ça.
Bref, je m'étais déjà coltinée tous les trajets entre la maison et l'école (environ huit)(je radote, mais des fois ça monte pas mal)(alors quand on cherche son souffle c'est pas glop)(ben oui je suis obligée de mettre des parenthèses), mais en plus le soir Pierre Richard ne serait pas à la maison, car il enchaînait la soirée et deux nuits supplémentaires au taf. Lalalalayouplaboum, c'est la teuf dans la maison, j'étais toute seule et j'aurais pu inviter mon amant, ou M.Pokora, voire les deux. Bon, j'ai quand même été à max courageuse, car j'ai réussi à m'endormir à 23h30 sans fermer la porte avec mon système anti-découpeur de membres à la hache. J'ai même réussi à éteindre la télé et la lumière, et à m'endormir jusqu'au réveil de Chonchon à l'aube (quand je dis aube, c'est aube, limite pré-aube, maintenant qu'il fait encore nuit à ....non, j'ai rien dit).

Samedi arrive donc, encore sur le pied de guerre avec ma maladie de bronchite à la mords-moi-le et antibios puent duque, réunion de parents à l'école. Obligée de zapper la sieste du matin de Chonchon, je n'ai en plus pas le droit à mon repos du samedi matin. Enfin bref. La réunion générale se passe bien, même si Chonchon pousse des cris stridents qui recouvrent les propos très intéressants de ces dames (alors la petite section et la moyHIIIIIIIIIIIIIIIIIIII un), qui en deviennent donc difficiles à comprendre, la petite troupe est relativement sage. Arrive le moment où il faut aller dans la classe de Mini pour écouter le programme de la maîtresse. Nounette pleure parce que soit disant on l'empêche de prendre les feutres. Chonchon chouinasse de plus en plus fort parce qu'il n'a pas fait sa sieste et refuse de téter, parce que c'est trop extra marrant de la balle tous ces pots de peinture, ces feuilles, et surtout par dessus tout le sac à main de la dame du fond. Mini commence aussi à déblatérer en tchécoslovaque, mais MERDE A LA FIN COMMENT VOULEZ VOUS QUE JE SUIVE?? Je décide de sortir en laissant les filles dans la classe. Quand je reviens, non seulement Chonchon est survolté, mais les filles pleurnichent "môman môman" genre super malheureuses, appelez vite la DDASS je les ai abandonnées depuis je culpabilise de trop sauvez moi vite Jésus Marie Joseph.

Je descends tout le monde dans la cour, assez exaspérée donc, je le reconnais et attend avec impatience Pierre Richard, dépêche toi là, VITE. Il garde les mômes trois quarts d'heure, juste le temps d'avoir cette grosse tanche de gérant d'appart qui finalement au bout de trois ans nous dit: ah ben non on les change pas vos fenêtres pourries, s'il y a du vent dans votre chez vous, c'est tant pis. Voire s'il y a des faisans qui rentrent, ça fera très champêtre, limite sympa, votre p'tit logis messieurs dames. Et voilà Pierre R. qui repart au boulot. Tout le monde à la sieste (même moi figurez vous), sauf que ça ne dure jamais assez longtemps, ces petits moments bien à vous, allongé(e) tranquillos peinardos sur votre lit à penser à tout à rien sans mioches qui viennent vous enquiquiner pour des problèmes d'intendance ou de pipi caca. Après ce bref moment de paix (même pas une heure, et encore, en additionnant les minutes entrecoupées par de pénibles instants et de pénibles enfants).

Comme je suis bien brave au fond, j'ai décidé de ranger la chambre des filles, puis finalement tant que j'y étais, la réagencer totalement, car je suis trop une malade mentale des fois, j'ai des pulsions de rangement (rassurez-vous, ça ne dure pas). J'avoue qu'après avoir couché les enfants, tranquille paisible, j'attendais Pierre Richard pour regarder Lost (enfin surtout moi, parce que lui avait dormi deux heures la nuit d'avant). Il arrive. Il prend sa douche. On se pose.

Aaaaaaaaaaaah. Ah quand même ça fait du bien y'a pas à dire.

GROUUUUUUUBLLL (c'est quoi ce bruit?)
(c'est Nounette qui vomitionne dans ses draps tout propres que je viens de mettre dans son pieu, quelle question!)
Lavage de gosse. Lave-linge programme 3.
Comment dire? Une légère fatigue, voire une toute petite lassitude commence à m'envahir.
Quelqu'un ferait-il de la poupée vaudou sur not' goule ou bien?
(Finalement Nounette vomira toute la nuit, avec son nouveau doudou Bassine).
(Et le lendemain aussi)
Vomi vomi vomi, mon ami, tu sens si bon, ton odeur délicate ne réussira pas à parfumer mon intérieur (je pète le boulard si je veux).

Tout le dimanche entre vomi, SOS médecins et le cocktail primpéran-coca, comme c'est very very cosy charming, isn't it?

Surtout que c'est kiki a chopé le virus et qui vomitationne à son tour?
Votre aimée, MOI.
Je suis atteinte.
Et ça m'a pas lâché de la semaine. Le ventre qui gargouille. La vie dans les WC (oui j'ai le Q qui fuit aussi)(non j'ai pas honte de le dire). Surtout que se lever toutes les deux minutes pour aller là où vous savez, ben ça aide moyen au repos.

J'en ai maaaaaarre.

Surtout que pour couronner le tout, je suis arrivée au tampax day. So magic. La gastro en plus, je vis avec ma bouillotte, je suis très très malheureuse et j'ai très mal, et hier sans faire exprès j'ai même regardé les vacances de l'amour.

Conclusion:
1/j'ai pas perdu un gramme sur la balance alors que je me vide depuis mardi
2/ mes neurones sont atteints, je crains le pire
3/ si vous pouvez, priez pour moi (qui vous voulez, qu'importe, vous me connaissez, je ne suis pas regardante).

Je n'ose pas trop demander aux virus de sortir de mon corps
Imaginez les, sont vicieux: "héhéhéhé c'est par là qu'on sort"


PS: et depuis mercredi, Mini a quatre ans, même si elle persiste à dire qu'elle en a six, du coup je ne sais pas si je peux gruger la esshènecéheffe, vous en pensez quoi?


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