29 novembre 2006

U

Il y a des moments dans la vie où il faut savoir faire des (petits) sacrifices. Quand on a décidé de ressembler à une bombasse (genre au hasard, Monica Belluci), il faut d'abord combattre le gros monstre marin qui s'acharne contre la pauvre petite étoile de mer tremblante et ultra sensible, mais cependant courageuse que vous êtes. Donc, vous avez décidé en regardant le dernier James Bond au ciné que c'était injuste que toutes ces grognasses touchassent les muscles de Daniel Craig, tout en ayant leur petit regard de tueuse dans ses yeux bleus (il aime ça). Oui, c'est injuste, ce sont toujours les mêmes counasses qui peuvent toucher mine que rien genre ça leur fait queud (non je ne suis pas jalouse!)(je vous ai dit que NON), alors que vous essayer d'atteindre l'écran avec vos doigts boudinés en rêvant à qui à quoi, mais sûrement pas à l'espoir, stop dreaming darling.

Bref, en fait, ma conclusion est la suivante: "si toi pas bombasse vénale, toi pas pouvoir toucher"

Life is so so cruel.

Comme j'avais envie d'écrire une note ultra superficielle, je vais continuer sur ma lancée, parce que. Cherchez pas, l'envie, le désir, toutes ces choses un peu humaines, ça se commande malheureusement (heureusement) pas, et j'avoue aimer à regarder les petites fesses des hommes, tout en ayant en arrière-pensée: "ma grande, arrête ça quand tu deviendras grand-mère, ça risque de mal tourner cette affaire". Des fois, je regarde des matchs de volley ball sans suivre le jeu juste pour voir toute l'agitation de ces petits shorts là, je me contrôle, enfin, presque. J'aime bien le biathlon aussi, elles sont géniales leurs combinaisons. La vie est si courte, faut savoir profiter, on a des yeux, c'est pas uniquement pour faire des trucs pratiques, on a le droit au plaisir (visuel, s'entend) (mais si). Quand mon esprit vagabonde -quand je m'emmerde sévère par exemple, en attendant quelqu'un, j'ai dit: par exemple-, je regarde les fesses qui passent. C'est pas seksuel. Juste je pense comme un artiste, que je ne prétends aucunement être, loin de moi cette idée (angel, ne rigole pas, je sais que tu rigoles là, je le sais, je le sens), j'aime le beau. Remarquez, mon Beau n'est pas forcément celui d'un(e) autre. Quoique, des fois, il y a unanimité quand même.

Hé! J'ai dit: SUPERFICIEL. Laissons tomber les réflexions philosophiques, hop hop, toute cette réflexions sous-couche, direction biba.

Donc voilà, j'avoue, je regarde. Je l'ai toujours fait. Et j'ai établi des catégories (c'est mal, houhou qu'elle est viiilaine la dame han!). Les petits U, les gros U, les U bas, les U musclés, les U plats, les pas de U... C'est un critère de choix, figurez-vous, mesdames. A la fac, je m'amusais à regarder les chaussures des gens, je trouve qu'une paire de pompes révèle beaucoup sur la personne qui la porte. Depuis, y'a eu évolution (même si j'aime bien regarder les chaussures, on ne se refait pas hinhin -genre fashion victim, sa reum la pouf-). Je crois que la transition s'est opérée quand, à une soirée, j'ai rencontré une tribu de types (au U pas extraordinaire, sans parler de leur QI) les plus coincés du monde. Et c'est là que j'ai VU que le U était un révélateur de la coincitude. Mais pas seulement, heureusement, les statistiques jouent toujours en faveur des belles fesses.

Hé, j'ai dit: SUPERFICIEL. Laissons tomber les réflexions scientifiques, hop hop, tout ça direction point de vue images du monde.

Comme quoi hein, quand on creuse un peu dans le superficiel, on tombe toujours dans des excès incroyables. En fait, je me demandais si toutes les femmes du monde avaient en elle ce pouvoir de percevoir par le "détail" physique toute l'importance que celui-ci revêt, finalement. Vous l'aurez deviné au travers de mon exemple, j'y ai réfléchi.
Mais bon, je ne fais pas une fixette non plus hein.

Ce qui compte plus que tout, c'est la beauté de l'âme, tout le monde sait ça, voyons.



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