05 novembre 2006

vincent, i love you

...suite et fin (n'abusons pas des bonnes choses)(pourtant des fois, hein)

Bref, le matin, je téléphone au salon Dessange le plus proche, avec mon bonnet vissé sur la tête façon Puddle of Mudd, heureusement que seuls les enfants me voient, c'est une catastrophe, JE suis une catastrophe.
Salon Dessange, Olivier à votre service! (ouééééé)
Allô, serait-ce possible (je vous en prie, pitié) d'avoir un rendez-vous aujourd'hui?
Oui mais bien sûr madame, quel horaire vous conviendrait le mieux?
Bah, le plus rapidement possible, ma coupe a été ratée, c'est affreux (delivrez moi du mal, amen)(VITE).
Ok, 11h30 (oups, il est 10h20 et je suis ENCORE en pyjama -desperate? non si peu-)
J'aaaaarriiiiive!
Avec ma casquette vissée sur la tête afin de garder un semblant de staïle, je descends l'escalier et je croise ma voisine du dessous.
ça va?
La coiffeuse m'a raté ma coupe et...
Ah oui, ça vous va pas, bouaaaah!
Merci pour le moral en hausse, Madame, justement je retourne chez le coiffeur, parce que là, socialement, avec une tronche pareille, c'est vraiment mort.
Oui oui, vous faites bien, ne restez pas comme ça.
Moral: -36 (ème dessous).

On arrive dans le salon, avec chonchon dans sa poussette-tank, et angel qui en profitera pour prendre un rendez vous pendant le sublime shampoing auquel j'ai eu droit (j'avais les veuchs propres, mais je n'ai pas protesté). C'est Vincent qui va s'occuper de me redonner apparence humaine, ce qui franchement est quasi mission impossible (sans Tom Cruise, j'ai moyen accroché sur top gun). J'hésite à le regarder sans couvre-chef, mes trois tifs sont une abomination, je me sens tellement mal à l'aise, bouhouhouh.
Vincent a les cheveux longs, Vincent est très mimi dans son petit uniforme blanc ((je fais ce que je veux avec mes pensées).

On discute pendant facile vingt minutes sur la coupe qui pourrait me convenir, on feuillette un catalogue (que des blondes, entre nous soit dit), on parlemente, et on parvient à un accord. Il me confesse ne pas aimer beaucoup couper, il préfère arranger sur la longueur, mais dans mon cas, on coupe, faudra bien que je m'y fasse hum.

Là, on passe au shampoing, et à dire vrai, en toute franchise et sans mentir, c'est mon moment préféré. Leur petit massage à l'argile, le massage de cuir chevelu, j'adore, et Vincent sait y faire (quoi?mais si!), je ferme les yeux, extatique. Oh hé, j'ai bien le droit hein, c'est pas vous qui vous êtes baladés entre 18h30 le 3 novembre et midi le 4 novembre avec une tronche de playmobil.
Ensuite, il coupe avec une dextérité incroyable, je sais que je vais douiller à la caisse, mais j'oublierai vite, je pense.
Donc voilà: grosso modo j'ai gardé de la longueur dessus, par contre c'est plutôt court derrière. Je ne suis pas habituée, mais je suis SUPER contente, je suis enfin sortable, j'ai une coupe top glamour, Vincent est un as.

La prochaine fois que je devrais aller chez le coiffeur, je connais l'adresse.
Ils sont adorables (Vincent, surtout).

Je ne montrerai pas de photos de la séance intermédiaire, par pur respect que je porte à ma personne. Une telle laideur, c'est tout bonnement digne de films d'horreur comiques. Ne me dites pas non non non, je sais que si vous m'aviez vu, vous auriez ricané sous cape. J'en suis consciente.
Maintenant, je suis bellissima, figurez-vous, et ce grâce à Vincent, prince charmant de la cisaille, qui a appris à s'en servir, contrairement à d'autres que je ne nommerai pas.
Je n'ai pas pu prendre une photo correcte, donc ça attendra, par contre. J'ai un talent inouï pour rater les photos de ma personne, et en plus sur celles que j'ai prises, chonchon m'a embrassé le t-shirt alors qu'il venait de manger un boudoir.

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