08 mars 2007

cheese

Pour immortaliser (enfin, presque) le fait que mes enfants grandissent, je prends des photos le plus souvent possible. J'en ai des tonnes sur mon ordi, même des moches, parce que la vie est ainsi faite, c'est pas toujours beau, lisse et gentil. Même les plus beaux des gens du monde ont droit à des instants de mochitude intenses, et pourtant, l'image ne reflète en rien leur beauté. Genre par exemple, et en toute modestie, ma tronche avec mon oeil surenflé, c'est une photo de moi absolument hideuse, et bien je la garde pour une raison, celle-ci "ne pas oublier de mettre mes gouttes dans les yeux deux fois par jour ne pas oublier ne pas oublier".

Je n'ai pas oublié mes enfants quand ils étaient tout bébés, je me rappelle de tous les détails, mais il n'en demeure pas moins que chaque photo a son histoire, son anecdocte rattachée, un moment M précis dans notre histoire personnelle.

Alors ce matin, j'ai pris quelques photos de mon fils, parce que j'en avais envie. Mais lui adore appuyer sur tous les boutons du monde entier (sauf ceux d'acné, ça il se les réserve pour plus tard), alors il essayait de déclencher le flash rien que par la puissance de son doigt sur l'objectif.



Il sera sûrement photographe, plus tard. Ou concepteur chez Canon. Ou testeur de boutons sur lesquels on appuie au Palais de la Découverte.

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