17 avril 2007

encore onze

Trois kilos en deux semaines, tout en mangeant des chocolats et des pâtes à la sauce tomate (pas les lyophilisées bourrées de glutamate hein)(genre pasta minceur, merci beurk, au bout de deux jours, tu perds effectivement du poids à vomitationner tes tripes devenues dégoulasses). C'est-y pas le bonheur?
Malgré ma nette tendance à aimer que les choses aillent vite à partir du moment où j'ai entrepris un truc, je suis tout de même satisfaite de la tournure que prennent les évènements. J'ai toujours rejeté les régimes qui te promettent une perte de sept kilos en un mois, parce qu'au bout de deux (mois), non seulement tu les as repris mais en plus t'en as gagné d'autres, pile poil dans les zones à risques.




Quand j'étais jeune et sauvage, comme un continent sans rivages, je n'avais aucun problème de poids. Je ne grossissais pas quoique je mangeais, et je perdais vite. Fusse une (courte) période où je suis rentrée dans du 36, mais comme je me fichais grave de mon apparence, je n'ai pas mesuré la chance que j'avais (d'être mince et de le rester). Et cette période ne correspond pas non plus à mes meilleurs souvenirs.
Maintenant, je sais que je vais devoir me fighter un peu avec mes kilos, non seulement ceux qui sont localisés sur mes cuisses et mes hanches (bande d'enfoirés), mais aussi ceux qui restent coincés dans mon Moi profond, qui a des réticences à s'admettre mince. Tout simplement parce que toute mon enfance, puis mon adolescence, on m'a appelée "la Grosse" (alors que je ne l'étais pas hein), puisque j'avais plus de rondeurs que les autres enfants de ma famille. Et oui, comme te ruiner le rapport avec toi-même et surtout avec la nourriture?

Maintenant ça va, j'assume plus ou moins, mais une chose est sûre, c'est que je veux absolument arriver au but que je me suis fixé il y a quinze jours. Je sais bien que cela ne va pas arriver en claquant des doigts, mais moi j'y crouaouaouaouaaaaa.

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