better way
Alors que je sens qu'on est au bord d'un gouffre, sur le point de dépasser le point de non retour, je suis également dans une espèce de tourment interrogatif, sur les motivations diverses qui amènent les gens à soutenir le candidat contre qui la Ligue des Droits de l'Homme , entre autres, s'est prononcée il y a quelques jours.
J'ai l'impression de vivre dans un brouillard médiatique: l'info est cachée derrière une somme inconvenante de faux-semblants, de non-dits et autres mensonges. J'ai aussi le sentiment que chaque intelligence dans ce pays est niée, à partir du moment où elle est contraire à la pensée unique. Cela s'est bien vu hier soir, lors du débat télévisé. Qui n'a pas regardé l'autre dans les yeux? Hum? Les lectures que j'ai, les émissions que je regarde, les papiers qui me passent dans les mains, tout ça est axé sur ce qui peut se passer dimanche 6 mai. Je me sens limitée dans ma réflexion, en fait, mon esprit n'arrive pas à s'échapper de cette muselière présidentielle. C'est moi, ou alors la donne a tellement changé qu'elle en devient oppressante?
J'ai peur. Et pourtant je ne cours pas me réfugier dans les bras barbelés de celui qui propose l'immoral et l'indignité. La communication maîtresse de notre avenir, qui nous dit comment penser, quoi faire et en quelles circonstances? A ça, je dis non merci.
L'espoir m'a presque quittée, ça me désespère. Les mots sont forts, l'ambiance est crispante. Pourquoi donc le chacun pour soi a t'il autant de succès? C'est cela qui m'attriste le plus, le manque de confiance, de manière générale. On regarde l'inconnu comme une menace potentielle.
Mais regardons-nous, bon sang! On a l'air de quoi avec nos préjugés et nos a prioris? Ce qui ferait du mal à personne, je crois, c'est qu'on se prenne un bon seau d'eau froide dans la tronche. Un truc qui éclaircit bien l'esprit. Et qu'enfin les endormis, les hypnotisés, les mous du bulbe, les inconscients, les léthargiques se réveillent et réalisent ce qui leur a échappé.
Ficher les délinquants potentiels de trois ans, c'est quoi cette idée? Je m'offusquais il y a quelques semaines de ce bilan des 4 ans que ma fille a subi, parce qu'elle ne rentrait pas dans une certaine petite case. Que va t'il se passer, si...? Je m'interroge, et mon coeur de mère pleure de ce qu'on peut faire à ses (ces) enfants.
Cracher sur la misère des gens, l'encourager, la développer. Leur dire que mais non voyons, c'est tout le contraire qu'on fait, vous vous trompez. Les gens ont tort, moi j'ai raison, moi je moi je, parce que voyez-vous, c'est moi qui commande.
Penser que ce sont les femmes uniquement qui s'occupent des enfants, qui les élèvent, qui font les courses. C'est leur rôle, après tout.
Vulgariser le mépris de l'étranger, l'amalgamer au pacha avec son harem, ses moutons et ses 27 gosses.
Oser dire qu'on puisse naître dangereux pour la société. Philosophiquement intenable. Humainement dégueulasse.
Ma conscience me dicte ces mots, et puis c'est mon blog hein, et si j'ai envie de manifester dessus, c'est mon droit le plus strict.
J'ai l'impression de vivre dans un brouillard médiatique: l'info est cachée derrière une somme inconvenante de faux-semblants, de non-dits et autres mensonges. J'ai aussi le sentiment que chaque intelligence dans ce pays est niée, à partir du moment où elle est contraire à la pensée unique. Cela s'est bien vu hier soir, lors du débat télévisé. Qui n'a pas regardé l'autre dans les yeux? Hum? Les lectures que j'ai, les émissions que je regarde, les papiers qui me passent dans les mains, tout ça est axé sur ce qui peut se passer dimanche 6 mai. Je me sens limitée dans ma réflexion, en fait, mon esprit n'arrive pas à s'échapper de cette muselière présidentielle. C'est moi, ou alors la donne a tellement changé qu'elle en devient oppressante?
J'ai peur. Et pourtant je ne cours pas me réfugier dans les bras barbelés de celui qui propose l'immoral et l'indignité. La communication maîtresse de notre avenir, qui nous dit comment penser, quoi faire et en quelles circonstances? A ça, je dis non merci.
L'espoir m'a presque quittée, ça me désespère. Les mots sont forts, l'ambiance est crispante. Pourquoi donc le chacun pour soi a t'il autant de succès? C'est cela qui m'attriste le plus, le manque de confiance, de manière générale. On regarde l'inconnu comme une menace potentielle.
Mais regardons-nous, bon sang! On a l'air de quoi avec nos préjugés et nos a prioris? Ce qui ferait du mal à personne, je crois, c'est qu'on se prenne un bon seau d'eau froide dans la tronche. Un truc qui éclaircit bien l'esprit. Et qu'enfin les endormis, les hypnotisés, les mous du bulbe, les inconscients, les léthargiques se réveillent et réalisent ce qui leur a échappé.
Ficher les délinquants potentiels de trois ans, c'est quoi cette idée? Je m'offusquais il y a quelques semaines de ce bilan des 4 ans que ma fille a subi, parce qu'elle ne rentrait pas dans une certaine petite case. Que va t'il se passer, si...? Je m'interroge, et mon coeur de mère pleure de ce qu'on peut faire à ses (ces) enfants.
Cracher sur la misère des gens, l'encourager, la développer. Leur dire que mais non voyons, c'est tout le contraire qu'on fait, vous vous trompez. Les gens ont tort, moi j'ai raison, moi je moi je, parce que voyez-vous, c'est moi qui commande.
Penser que ce sont les femmes uniquement qui s'occupent des enfants, qui les élèvent, qui font les courses. C'est leur rôle, après tout.
Vulgariser le mépris de l'étranger, l'amalgamer au pacha avec son harem, ses moutons et ses 27 gosses.
Oser dire qu'on puisse naître dangereux pour la société. Philosophiquement intenable. Humainement dégueulasse.
Ma conscience me dicte ces mots, et puis c'est mon blog hein, et si j'ai envie de manifester dessus, c'est mon droit le plus strict.
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