11 mai 2007

heroix quotidianex

C'est quand même bizarre que quelques jours après l'avénement du plus mégalo des nains du monde, y'a comme qui dirait une sorte de virus pérave venant s'incruster. C'est louche les amis, je serai parano que je crierai au complot. Il devait y avoir un truc sur les bulletins sego.
Bref.
Mercredi matin, je me lève, fraîche et dispose (ou du moins quasiment), et je donne la tétée à mon fils. Celui-ci, pris de hauts le coeur, se met à gerbouiller sur ma couette. Ah ben pas merci le réveil hein. Je comatais encore à moitié quand il a commencé, et j'ai fait comme j'ai pu pour sauvegarder ce qui pouvait l'être. Hop gerbouille sur le parquet, sur mes tongs et encore sur le parquet (nous maudissons le dieu de la moquette, la moquette ABSORBE le vomi, et après ça pue puissance vingt millions). Encore un petit coup dans le lavabo. Ouééé, bravo mon Chonchon, t'es formidable. Je change les draps, je mets le tout à laver, et j'appelle Pierre Richard. Si, faut qu'il partage ce moment ultra glamour.
Mais euh! Pourquoi ne répond-il pas?
Ah si "bah alors, t'es avec ta maîtresse ou quoi?" (trait d'humour vachement drôle, notez bien)
Lui:"bah non j'dégobille tant que je peux là, je rentre, j'en peux plus"
Ah ben super.
Les filles sont en pleine forme, mon fils est chonchon car nauséeux et légérement fiévreux, et maintenant je vais me taper le père au fond du pieu. Trop la oij.

Hauts les coeurs!
J'emmène ma smala dehors pour laisser l'homme dormir. Comme je suis gentille, je vais même lui acheter du coca (au pionch, environ beaucoup de centaines de mètres).
Je reviens, lui part chez le docteur Colique (mouarf), je fais déjeuner les enfants.
Là, encore, je me sens bien hein, genre wonder woman qui assure trop. Comme quoi, ça peut m'arriver aussi.
Finalement, je réussis à coucher Chonchon, à calmer les filles et on décide de faire la sieste. Je suis soudainement fatiguée. C'est louche, mais je ne me suis pas méfiée. Bah non, d'habitude, j'attrape ce genre de virus toute seule et personne d'autre ne l'a. Alors qu'au contraire, ce que tout le monde chope, je ne l'ai jamais. Prions le seigneur allelouiah.

Je me réveille avec une de ces nausées monstrueuses, phénoménales. Je bois un peu de coca, mais ça passe pas. Comme j'ai décidé que je résisterai, ben je résiste et j'emmène les enfants acheter le goûter au pionch (à des milliards de kilomètres). Pierre Richard continue de pioncer comme un bienheureux. Et moi, je peux vous dire que c'est l'apocalypse inside. Je ne veux pas craquer devant les enfants. Je les emmène gouter dans le parc. Ma nausée puissante résiste à la vue du brossard écrabouillé par Chonchon sur le banc.

Finalement, je rentrerai en bus avec angel, de retour de ses courses hebdomadaires. C'est une lutte de tous les instants, un parfait contrôle de soi pour ne pas vomitationner sur la chemise à carreaux du mec de devant. C'est super loin, chez moi, en fait! Et dire que je me sentais si bien ce matin, si fraîche et épanouie comme une rose au petit jour!
Cahin-caha, je réussis à me propulser dans les escaliers, j'arrive en trombe dans l'appart, j'allume la chaîne hi-fi pour que personne ne m'entende.
Et là, le soulagement. Il était moins deux quand même.
Après, je ne vaux plus rien. Telle une grosse masse, je gis désormais sur mon lit, la bouche ouverte et l'oeil vitreux.
Deux heures plus tard, rebelotte.
J'ai mal au veeeeentreuh.

Et hier, je suis restée au lit, à regarder des trucs débiles à la tévé. C'est comme ça que j'ai appris qu'on avait maintenant le plus petit séprident du monde. Y'en a qui vont venir nous voir pour ça. En plus, ses idées aussi n'ont pas grandi. Et avec son faux bronzage, il ressemblait à une carotte naine, on aurait dit un jet-setter ringard, qui a abusé de vinasse millésimé.
Buark, j'arrête, je me sens mal.

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