19 septembre 2007

déo for life

Alors je voulais juste revenir sur un truc de MALADE MENTAL (oui en ce moment j'aime bien parler en capitales, genre je crie)(ça va me passer)(enfin, j'espère) qui m'est arrivé ce week-end. Oui, je vois bien certains d'entre vous qui se demandent comment il peut m'arriver des trucs de fou, je vois tout, je suis l'Oeil de Sauron mais en plus gentil quand même puisque je cherche a priori à ne détruire personne. Oui toi là-bas, je t'ai vu et je sais ce que tu penses, tu peux te sentir visé, effectivement.
Pour être plus précise, malgré ma monicabellucitude naturelle, il semble que le glamour qui m'habite m'abandonne (n'appelez pas la SPA, y'a toujours quelqu'un pour récupérer le glamour, toujours), et je me transformationne en espèce de truc limite sac à patates. Sauf quand j'ouvre au beau facteur, je suis toujours fraîchement douchée, bellissima naturalmente, même que je me lave les dents, ce qui n'est pas si souvent, finalement. Bref.
J'étais donc rendue à l'évènement mondain de l'année, le mariage hollywoodien par excellence, tout était parfait, fleuri, tout sentait bon, tout le monde était beau, même moi, et des gens que je ne connaissais pas me parlaient en m'appelant par mon prénom, ce qui la fout mal quand même quelque part légèrement un peu. Oui je m'appelle vraiment Alix dans la vraie vie, c'est pas si courant même si maintenant la bourgeoise (ou pas) donne ce prénom à son nouveau-né alors que c'est mon mien. Si tu t'appelles Alix et que tu es née dans les 70's, tu es comme moi une novatrice, rien que pour ça, et oui si je dis des couneries, c'est normal, je n'ai pas épousseté ce qui me reste de neurones valides.
Bref, je disais BREF.

Tout était donc fantasmagorique (private joke), somptueux, classe, glamour, je n'avais même pas oublié mes lunettes de soleil, il faisait grand soleil, c'était parfait.

Mais tout d'un coup, je me suis aperçue d'un truc.
Punaise non c'est pas possible.
J'ai oublié mon putaing de déo de mayrde. Mon DEO bourdel, il fait 30°C, j'ai une robe dos nu jusqu'en bas du dos limite et j'ai oublié mon DEO.
Je n'ai plus qu'à m'enfouir sous le sol jusqu'aux aisselles, par égard pour les autres.
Mais EUH, je ne supporte pas l'aisselle malodorante, quoique franchement épilée, je suis raisonnable, je ne suis pas si NULLE. Quoique.

Alors, pour compenser cette faute grave, j'ai développé plusieurs stratégies d'urgence:

1/ demander à toutes mes cousines en âge d'avoir des pouals sous les bras de me prêter leur déo TOUT DE SUITE sinon je me fâche. Tu parles, elles en avaient toutes mis avant de partir. Ou elles m'ont menti, ce que je ne préfére pas savoir.

2/ Aller toutes les heures aux toilettes, et ce jusqu'à la tombée de la nuit (17h: 30°C, 2H du mat: 11°C), me frotter discrètement avec du savon et rincer, tout aussi discrètement. Je suis la reine de la discrétion, on me l'a toujours dit. Comme ça je faisais jeune et fraîche avec mon parfum savon de marseille, c'est bien la peine de se ruiner chez Marionnaud si c'est pour finir à la sous marque de Dove.

3/Profiter des transferts en voiture pour au moins aérer à donf l'aisselle gauche. Tout dans l'astuce. Cadeau.


Je suis traumatisée. Oué je sais, m'en faut peu.

Bilan général: pas plus tard qu'hier, je me suis acheté un déo de poche à Pionch, ni vu ni connu dans le sac, comme ça j'en ai toujours un sur moi. Toujours avoir du déo sur soi, c'est la moindre des choses (il faut aussi d'autres trucs, contraintes de la vie moderne).


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