13 novembre 2007

la chose de l'enfer

Bon ça suffit maintenant les notes pas glamour, c'est incroyable quand même d'écrire des trucs aussi immondes, na mais faut pas avoir honte non plus.
Puisque c'est comme ça, j'ai décidé de revenir un peu sur mes racines, un peu d'aristocrattitude, ça ne fait de mal à personne, enfin si, mais pas vous, enfin ça m'étonnerait quand même que vous soyiez venus ici en tapant des requests de folie sur gougueule genre "alix aristo" ou "alix dans son château patrimoine france trois étoiles". Enfin, chacun fait ce qu'il veut, on est encore en démocratie (quoique dans ce pays on empêche les gens de travailler, ce qui est tout de même incroyable).
Quand même, je sais bien ce qu'est une vie chez les gens de la haute moi, j'ai même dormi dans un château alors qu'il faisait 5°C à l'intérieur, sans chauffage, évidemment. T'as intérêt à réserver ta place au salon, près de la cheminée, mais à ce moment là, t'es obligé de parler de ta vie à la plus vieille personne que tu connaisses. Donc tu n'y vas pas sans emporter trois manteaux et quinze paires de chaussettes.

Enfin, ce n'est pas ce qui me traumatisa le plus. Mon corps garde pourtant une mémoire de ce vécu: j'ai pris environ beaucoup de kilos pour m'auto-enrober contre le froid, mais ça ne m'empêche pas du tout d'être dans le top 3 des plus frileuses du monde. La semaine dernière, j'ai dormi en pyjama snoopy et en gilet en laine (mais j'avais dit que j'arrêtais le non-glamour alors j'arrête).

J'ai été élevée chez les cathos, et dans le bourrage de crâne, champions du monde. Toutes les cérémonies type communion ou profession de foi en aube blanche symbole de pureté, j'y ai eu droit. Je l'ai fait sans réfléchir, c'est comme ça, il m'arrive parfois de ne pas réchéflir. J'ai même eu droit au catéchisme intégriste où il fallait apprendre les définitions des péchés capitaux, des grâces et compagnie, et que c'était mieux quand même si tu allais aux vêpres.

Alors, intérieurement, vers douze ans, j'ai développé une psychose. Extérieurement, tout était normal, mais en fait non. J'avais une trouille MONSTRUEUSE que le monstre des enfers, la Bête ou bien une sorcière démoniaque soit planquée sous mon lit et vienne me punir. Je commençais par regarder sous le lit, puis je débitais une prière sensée me protéger du mal. La trouille, tout le temps la trouille. J'étais totalement atteinte par une peur accentuée par les lectures de la bible, à l'église. Alors la punition, c'était qu'il me bouffe alive, super logique. La chose m'aurait plutôt envoyée en Ouzbékistan pour évangéliser le pâtre des montagnes.

Vous imaginez comment j'ai pu être atteinte quand même (je le suis toujours mais c'est pas tout à fait la même chose, mais non voyons).
Un truc sous mon lit? A part mon bourdel, y'avait rien, pas l'ombre d'un être vivant. Queud.




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