09 décembre 2007

vade retro

...je casse tout.
J'ai les doigts de traviole, la tronche dans les kickers (pour être polite, à défaut d'être profondément glamour, je suis polite en fait).
Je n'ai pourtant jamais été particulièrement maladroite. Mais en ce moment, je les enchaine, punaise, et je ne fais pas semblant.

Mais là j'ai, en un temps record (et pour les plus notables, je ne vais pas non plus faire un inventaire de tous les machins, bidules et autres trucs que j'ai explosé récemment).

- cassé la sculpture "serpent serti de perles" en argile de Mini en l'entreposant dans mon sac rempli de bourdel sans nom. Incident diplomatique.

- pété net la fermeture du volet de la chambre des enfants, comme ça, avec la puissance de mon petit doigt qui n'envie rien à l'astérohache. Simple pour garder le volet fermé en cas de grand vent.

- réussi à broyer l'écran de mon téléphone portable, par la surpuissance de mon cerveau embrumé et des neurones manquants. Pas plus tard que tout à l'heure, le téléphone est tombé de ma poche de manteau. Alors que j'étais persuadée l'avoir rangé dans mon sac, ben non, je l'avais juste transféré dans l'autre poche. Ballot. Il s'est donc logé dans le siège du cinéma. Oui, oui, dedans, vous avez bien lu. Le strapontin a un socle creux, et mon téléphone s'était mis dedans. Je le cherchais partout, on le faisait sonner, impossible de le retrouver. Il était tout simplement en train de mourir grâce au poids de mes grosses fesses méga lourdes.

Bon toutes ces performances n'équivalent pas celles de Pierre Richard, qui profite de mon absence temporaire pour défigurer mon fils. Je partais en quittant un enfant juste un peu boutonneux des joues, je reviens, et mon petit garçon que c'est encore mon bébé a la tronche de l'adversaire de Mike Tyson.

Ce même enfant, qui subissait les sobriquets de sa soeur aînée, sait pourtant se défendre, que diable, et ce par la force des mots.
Sa soeur l'appelait "Mon Petit Lailai", je ne sais pas pourquoi, ne me demandez pas. Alors qu'elle appelait son frère pour la cent quatre-vingt dix-neuvième fois "petit lailai", je l'ai priée d'arrêter sous peine qu'elle se retrouve affublée de l'agréable surnom de "grande momoche". Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Quelques minutes plus tard, voilà mon Chonchon, aperçevant sa soeur dans les escaliers, l'apostrophe de la sorte:
"COUCOU MOMOSSE!"

Ah ah ah.

Libellés :