12 février 2008

oulà, ça puire

Tiens je pensais que mon blog se languissait de ma présence, mais même pas, ça fait grave plaisir de voir que je ne lui ai pas manqué à celui-là.
M'enfin ce n'est pas de sa faute, il est incapable de toute réflexion indépendante. Comme beaucoup de gens aujourd'hui. N'est pas forcément aveugle celui qui ne voit pas.
Si je suis là aujourd'hui, c'est pour casser un peu de sucre rance sur le dos de l'huhainepé, parce que tout ça me chagrine et me donne envie de vomide.
Pourquoi pas l'amour au lieu de la guerre? Ai-je tant d'espoir en l'humain? Je me sens ridicule face à ce rouleau compresseur qui se met en route, nous écrasant les uns après les autres, comme de vulgaires crottes de iench, c'est malheureux. La révolte gronde, mais est-ce encore temps? Les jours défilent, on en apprend des moches, des moches et encore des moches.
Je n'ai certes toujours pas digéré cette machine à expulser, et maintenant, on enchaîne les réformes pourrites sans que personne ne réussisse à faire quoi que ce soit, tout le monde acquiesce en criant au courage et à l'innovation. Parfois, il faut savoir cracher à la goule de ceux qui se prétendent tellement supérieurs aux autres qu'ils décident à leur place. Est-ce ça la démocratie?
Où est notre idéal?
Nous traversons une obscure période, le dénouement est angoissant, je sens quelque chose poindre à l'horizon, mais je n'arrive pas à l'identifier. Renouveau ou terreur?

Bref, je philosophe un peu béatement, alors que mes voisins déménagent leurs meubles pour la 94ème fois de la semaine. Rien à voir? C'est normal.

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