29 mars 2008

nuit grave

Bon aujourd'hui c'est mochitude day.
Grave sa race. Mais vraiment, pas un tout petit peu, juste très beaucoup.
Déjà hier j'ai constaté une recrudescence de veuchs blancs, ça commençait mal. Notamment un juste sur la mèche devant, et c'est là que tu te rends compte qu'un cheveu blanc a forcément un diamètre plus élevé qu'un cheveu noir. Et qu'en plus, il est plus intelligent, parce que j'ai essayé de l'arracher mais le con, il a esquivé et avec mes gros doigts, je l'ai loupé. Mais non voyons ça ne m'a pas énervée.
Après je me suis (encore) pris la flotte, je ressemblais à un balai polnareff mal rincé. Bah avec le collier cervical, ça faisait un joli ensemble remarque, j'aurais très bien pu concourir pour un premier prix quelconque (oui parce que pour la mochitude, je suis hors concours, c'est certain).
Bad hair day, very very bad hair day.

Alors aujourd'hui, j'ai essayé de me regarder dans un miroir, avec le syndrome dit de la méchante reine:
"Alors, miroir, que dis-tu de ça aujourd'hui, hum?".
Et il ne s'est pas gêné pour répondre: "ah ben t'as pris quinze kilos pendant la nuit premier point et ensuite, mais C'EST QUOI CETTE TRONCHE?" a-t-il hurlé le plus fort possible pour que tout le monde entende. Je me suis retournée pour voir s'il ne parlait pas à quelqu'un d'autre (ça m'a pris du temps, rapport au collier cervical qui entrave tous mes mouvements et qui me gratte le cou), mais non, c'était bien à moi, la louze. Ptain. Et ensuite, il a rajouté: "ah en fait je ne t'avais pas reconnue tout de suite!!!".
La vache. C'est le cas de le dire.
Pourtant, je me suis lavée les cheveux, mais tu sais, quand tu as une minerve qui te comprime le cou, t'as les bajoues qui retombent sur la mousse, ça te donne un air profondément abruti, alors bon, avoir les cheveux propres, who cares? Je me demande d'ailleurs si ça ne fait pas un peu garrot, ce truc, je trouve que j'ai une mine particulièrement rougeaude depuis deux jours.
La vérité fait peur à voir, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit toujours de la vérité.

Si je croise Vincent Elbaz dans la rue, comme de par hasard je suis sûre que si ça devait m'arriver ça arriverait un jour comme celui-ci, je me verrais contrainte de me cacher derrière un arbre ou n'importe quel mobilier urbain afin de me rendre invisible à sa vue, pour pas qu'il mourrasse devant tant de mochitude.

Libellés :