20 avril 2008

barbatruc

Comme vous pouvez le voir, je suis toujours vivante. Difficilement, péniblement, mais maintenant j'arrive presque à passer autant de temps levée que couchée, ce qui n'était pas du tout le cas il y a trois jours. Mais non voyons je n'exagère pas, pas du tout mon genre.

Bon j'ai énormément gagné en mochitude, c'est vrai et c'est mon grand désespoir. A force de prendre des doses gargantuesques de solupred (entre nous c'est à la vie à la haine, si vous voyez ce que je veux dire), j'ai enflé de la face et me voilà donc avec une tronche difforme. Allez, plus que cinq jours.
De plus, je me suis pris deux uppercuts dans chacun des noeils, en fait c'est le Rulid, l'antibio putride, qui m'a fait ça, ce machin ne devrait pas pouvoir être mélangé à la cortisone. Bref, je passe mon temps à ramasser mon menton, mes doigts se touchent parce qu'eux aussi ont décidé de participer à la fête et d'enfler.

Plus on est de fous....

Ah, autre effet secondaire délicieux, je tremblotte. Quel tableau clinique idyllique, plein de charme et empli de glamour, me direz-vous? Vous avez raison. Bientôt un numéro spécial de Closer avec "les stars qui assument leur enflitude".
Et encore, je ne mentionne pas mes mollets qui eux aussi se la pètent et qui, tel(s) un chameau en plein désert, se sont gorgés d'une substance délicate mêlée d'eau et de graissitude. Par solidarité, et pendant la durée totale des travaux, j'ai donc décidé de ne plus m'épiler les jambes. De toute manière, c'est impossible d'approcher quelconque instrument de torture de cette zone, sinon je crie. La douleur n'a pas de raison, ni même de sentiment, rien, queudalle.

Bon j'arrête de me plaindre deux secondes, j'ai quand même réussi à récupérer un peu de souffle et j'arrive à sortir de chez moi tous les trois jours. Après faut m'hélitreuiller dans les escaliers et j'ai l'air profondément ridicule, une montgolfière et un hélicoptère, ce n'est pas fait pour vivre ensemble.

Je dis n'importe quoi si je veux, si ça se trouve mes deux lobes temporaux ont enflé, mon cervelet aussi, tout ça mixé en une sorte de chair à saucisses répugnante, terrible.

Libellés :