02 avril 2008

tu repasseras, my love

Aujourd'hui est un grand jour.

J'ai utilisé un FER A REPASSER.
Cela ne m'étais pas arrivé depuis un bail.
Je l'ai retrouvé au fin fond du placard de l'entrée, abandonné, le fil entortillé, j'avais presque oublié sa présence. Il n'a pas spécialement l'aura lumineuse, et à part sa petite loupiotte qui s'allume quand tu le branches (ohhhh yeah darling keep it hot), l'étincelle est pour ma part bien éteinte.
Un véritable trauma d'enfance, le fer. D'adolescence, plutôt. Ce n'est pas de sa faute, mais je n'arrive plus à l'aimer. Il a raté son entrée dans ma vie un jour, et depuis, c'est fini, même plus la peine puisque je te le dis. Le repassage comme placebo de la messe, je l'ai vécu, ça existe et ce n'était pas y'a si longtemps.

Là, je n'ai pas fait d'expériences sur des chaussettes ou même sur des polos, que je trouve très mosses. J'ai trop repassé de polos par le passé, alors j'ai dit : no more polos. Comme le bleu marine, un peu. Alors les polos bleu marine, je n'en parle même pas.

Je n'ai pas repassé l'équivalent de trois lessives. Sinon, j'y serai encore, réfléchissez bien. Le trip centrale vapeur et le blackberry-fer, ce n'est pas du tout ce qui illumine mes journées.

C'est super spécial le contact avec cet objet qui s'appelle fer, d'ailleurs pourquoi le nommer ainsi, le mien n'a pas un seul bout de metal qui dépasse. Ou alors j'ai mal regardé. Ce qui est fort possible, observer des fers à repasser dans leur milieu naturel n'ayant jamais été ma spécialité.

Pff à chaque fois que je mange des fraises, je fais des trucs de dingue après.
Aujourd'hui, j'ai repassé. Cette sensation fugace d'aplatissement dans un élan de chaleur, ça m'a fait tout bizarre.

C'est sympa les perles à repasser, ça donne aux gens qui ne repassent jamais d'utiliser leur fer pour des expériences artistiques ultimes.

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