20 mai 2008

nanitude

En ce moment, je m'auto-désespère, je pense que j'ai le cerveau embrumé par tous les médocs que je prends, la preuve, le soir je m'endors jamais après 22 heures, ste boulet, même pas cap' de regarder qui veut gagner des mini-lions en entier. Non en fait, je n'ai même pas essayé, j'avoue.
Alors j'ai réchéfli comme je pouvais, et je me suis souvenue.
Du 6 mai 2007.
Je me suis d'ailleurs fait la réflexion l'autre jour quand je me suis rendue compte qu'aucun de mes enfants n'était né sous l'ère du plus petit séprident du monde :"ah ben tiens, je risque encore moins d'en faire un quatrième, avec la joie de vivre et l'allégresse dont il nous enveloppe". Bon l'autre, il puait aussi, mais moins, et il avait quand même une certaine classe. Contrairement à celui que je nommerai pas qui revisite les programmes scolaires en mettant le mot politesse trois fois par phrase alors que lui s'en abstient bien évidemment.

Donc voilà, j'avais envie de ne pas oublier, ce n'est pas parce qu'il croit que 53% des votes est un plébiscite et, de surcroît, un chèque en blanc pour toutes ses couneries faites et à venir, qu'on va oublier de penser.


6 mai 2008


Aujourd'hui, c'est l'anniversaire maudit.
Celui qu'on ne préfère pas célébrer, parce qu'alors, merci bien du cadeau.

Allez, une de faite (mais question pourritude, je crois qu'elle est bien gratinée celle-là), encore quatre foutues années. Bientôt, on verra des rmistes imposables...ah non, suis je bête, y'aura plus de rmi. On verra aussi des gens travailler plus pour gagner plus...ou moins, plutôtt. Plus, plus, plus, toujours du plus, ce que c'est fatigant à la fin. A toujours vouloir plus, on aura rien du tout, des quetsches, des mûres, nada.
A moins qu'à l'horizon se profile un mai 2008 - même un juin 2008 ça ira en fait - puisque de toute manière, on est dans la mouise jusqu'au cuir chevelu.

Le monde entier nous envie. On a gagné le gros lot. Soyez sympas, emballez le, faites quelque chose, que quelqu'un se dévoue, c'est pourtant facile de laisser ouverte une bouche d'égoût. Ou alors on se fait une petite partie au lasso, celui qui perd paie son coup, celui qui gagne remporte la reconnaissance éternelle de 70% des habitants de ce pays. Ou un poker, celui qui mise juste pourra en faire ce qu'il voudra. Ou on en fait don aux Etats-Unis, on le fait naturaliser et il pourra jouer dans FBI portés disparus (par exemple)(c'est juste un exemple au hasard, n'y voyez pas de mauvaises intentions). Mais on s'arrange pour ne pas le retrouver quand même, qu'on ne se soit pas donné autant de mal pour rien.

Allez, une petite conspiration, mâme Chabot, ça plairait aux Français, vous voyez bien que ça marche sur Mars.

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