17 juin 2008

photo à thon

Retrouvé comme de par hasard ma carte vitale, qui tranaillait dans un panier à bourdel, on ne sait pas pourquoi ni comment elle est arrivée là-dedans, sûrement une errance neuronale de Pierre Richard, l'homme qui jette les cartes vitales des autres dans des paniers ikéa.

C'est super chiant de se faire soigner sans. Bah oui, tant qu'à faire, je l'ai retrouvée trop tard et du coup, buark, obligée d'en refaire faire une autre. Je vais avoir la nouvelle version, avec ma tof dessus.

Du coup, j'ai passé vingt minutes dans le photomaton, ça braille ste machin, tout le monde est au courant dans un périmètre de trois kilomètres que tu tentes de ne pas rater LA photo. Et comme de par hasard, ils placent toujours ces trucs juste à côté de supermarchés, genre pour que tout le monde sache. Mais non voyons, je ne suis pas parano.

T'as le droit à trois essais. Moi aussi.

Premier essai: on dirait que je sors directos d'un goulag, libérée par la perestroïka, in love with Gorbatchev. Pas top joie de vivre, si je puis me permettre cette remarque envers ma propre tronche. J'ai les cheveux attachés parce que je déteste cette longueur et que j'ai la flemme d'aller me les faire couper. Donc j'ai deux petites mèches qui s'échappent juste au dessus des oreilles. Bon, on va voir ce que donne la suivante.

Deuxième essai: rectifiage de sourire, enfin, une ébauche. L'air moins bécasse. Mais punaise, ce que je ressemble à ma mère, pitié, rah, je vais passer au troisième essai on va dire hein. Toujours les petites mèches au dessus des oreilles, à la perpendiculaire de mon visage lunaire. D'un glamour staffaire, je ne vous dis que ça.

Hop, sur un coup de tête, ou plutôt de doigts gourds, je décide de me rattacher les veuchs à l'arrache, genre je les plaque pour qu'ils restent bien où ils faut, et non pas comme si j'avais mis les doigts dans la prise. Je défais mon élastique....
et là, c'est le drame.
Grand moment de solitude.
Mon élastique m'éclate dans les doigts.
Déjà, aïeuh, pour commencer.
Ensuite, regardage dans la vitre et le constat est le suivant: Zézette, sors de la cabine tout de suite!
Ah ben non, la chose là que je vois, c'est MOI.
OMG WTF.

Bon ben, on va faire le troisième essai avec les moyens du bord, hein, tant qu'on y est.
Pas coiffée, cheveux lâchés, pas d'une propritude impeccable, soyons fous, cliquons sur le bouton vert.
Ah oui, mais non en fait.


Bon ben, je vais garder la tof de Bozo le clown qui ressemble à ma mère alors hein, on va faire comme ça.

Hop, discrètement sortie de la cabine, hop, en cinq minutes at home, collé la photo sur le formulaire vitale et hop, dans l'enveloppe, n'en parlons plus.

Sauf que quand même, je me demande si je ne vais pas la perdre aussi, cette carte.


Vintage: j'ai retrouvé mon forfait de ski 1998/99, la classe non?
Non?
(Clique pour voir Morticia Adams en grand)


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