06 juin 2008

welcome back to work, baby

Dans moins de trois mois, je reprends le travail.

Si si, c'est possible, tss tss bande de mauvaises langues.

Oh bien sûr, je n'ai pas arrêté une seconde pendant ces six années consécutives d'absence de mon cravail, c'est un fait (c'est indéniable). Je tiens à dire que l'organisation globale de ma semaine va demander un effort particulier non seulement de ma part, mais aussi celle de toute ma petite troupe. Tout mon petit train train habituel (mes 6.5km par jour avec la poussette, la course le midi, les trajets avec angel, la radio trottoir tout ça) va cruellement me manquer et surtout c'est le changement qui m'effraie un tantinet. Je m'adapte vite, mais modifier un truc, ça m'angoisse. Alors ok, je fais doucement, je reprends avec un mi-temps, mais même.

Alors j'ai pris le taureau par les cornes -cette image m'a toujours amusée, je me vois très mal attraper cet animal par les cornes, non seulement ça sert à rien mais en plus c'est ridicule- et décidé la de m'occuper de toute la paperasserie déjà de une et ensuite de me faire un plan prévisionnel afin d'aménager au mieux ma future semaine. Tout ce que je peux dire, c'est que ça va être chaud, ça va bouillir dans ma chaumière. Non je n'habite pas une maison normande mais un appartemment rikiki en région parisienne, c'est juste la part de rêve qui joue là en fait, mais laissez-moi euh.

Nan mais c'est un travail de titan:

- inscrire les enfants au centre aéré et à la cantine, faire calculer le quotient familial, remplir de la paperasserie en veux tu en voilà (facile à dire, mais en temps, ça demande énormément);

- inscrire deux des enfants à l'école (ça peut servir pour une certaine disponibilité de ma personne)(rencontrer le charmant directeur de l'élémentaire? hum?), la troisième c'est bon;

- aller voir le doc pour les PAI des enfants, plus c'est fait tôt, plus après je suis tranquille et je n'aurais pas à courir pour des rendez-vous,

- rencontrer mes futures collègues (c'est pour demain),

- amadouer angel pour qu'elle me récupère Chonchon le midi des mes jours travaillés afin de lui faire faire une sieste dans sa maison à elle (bah oui il est tout petit encore)(je crois que j'ai réussi, merci angel, il est mignon mon fils hein)(oui je te rapporterai du cravail à la maison rien que pour toi),

- me préparer psychologiquement à devoir me réveiller une heure plus tôt,

- remplir la paperasse pour mon cher employeur (courrier reçu ce matin)(alors que bon franchement je ne pourrais pas l'envoyer avant la rentrée car il me manque LE papier indispensable, l'arrêté d'affectation, qui ne pourra être signé qu'en septembre)(mais tout le reste est prêt, presque on ne croirait pas que c'est moi la fille qui ne retrouvait pas sa carte vitale chez elle).

- établir un planning prévisionnel des activités extra-scolaires de chacun, mignonnes mes chéries hein, maman n'a pas envie de courir plus vite que Carl Lewis.

Quelle aventure.
Je me souviens de la période où je bossais, avec ma Nounette bébé, c'était la course tous les matins pour la déposer chez la nounou, me taper les embouteillages sur l'autoroute, l'angoisse d'arriver à l'heure ou pas tous les matins (pareil le soir)(super trop la fête). Là au moins je suis tranquille, je suis à cinq minutes en voiture et si je suis courageuse, je pourrais même y aller en bus. Mais je crois que je ne serai pas courageuse, la honte (ou pas).



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