24 octobre 2007

complainte

Ras-le-bol. Enfin, en disant bol, je suis polie.

Je vais pouvoir, je pense, d'ici peu, déjà péter le plomb pour commencer, et ensuite faire la référence des différents produits pour personnes allergiques.
Et ça me gonfle. Vraiment, je préfère une bonne vieille mycose à cette maladie allergique super pénible qui me bouffe tant d'énergie.
Avec Mini (je vais d'ailleurs devoir lui trouver un autre pseudo, elle qui a pris 12 cm depuis mai 2006), on avait déjà l'éventail fruits à coque, arachide, pomme/kiwi et noisette. Bien relou déjà. Surtout que je vis déjà avec la peur perpétuelle qu'elle ingére par inadvertance un aliment auquel elle est très allergique et qu'elle me fasse une réaction maousse et que je sois donc par conséquent obligée d'utiliser la seringue d'adrénaline. Voire qu'elle la fasse à l'école, ou en sortie. Oué un petit oedème de Quincke chez Mickey, trop super.

Hier, j'avais rendez-vous chez une gastro-pédiatre pour Chonchon.
Puisque ça fait plusieurs mois qu'il enchaîne des réactions bizarres, genre oedèmes divers, bousasses atomiques et eczéma, il était temps qu'on agisse. J'avais un petit espoir qu'il ai juste un deréglement de la flore intestinale, et qu'avec un médoc, tout se résolve en quelques jours.
Donc j'arrive au rendez-vous, ça commence bien, Chonchon a beaucoup grandi et pas mal grossi, good point.
Puis elle l'ausculte. S'aperçoit de la présence de plaques d'eczéma sur les bras, et sur le torse aussi.
Elle me dit alors: "Madame, il s'agit sûrement d'une allergie aux protéines de lait de vache".

Triple vrille du cerveau, quadruple salto du coeur qui s'entortille dans les poumons (je ne pouvais pas refaire une descente d'organes là....quoique. Mes entrailles ne sont pas belles à voir, tout est mélangé maintenant).

Donc nous revoilà repartis pour une consultation en allergologie: prick-tests et sûrement prises de sang. Je vais devenir une experte. On va donc tester le lait de vache, les oeufs, l'arachide, le soja et le poisson. Je pré-tremble des résultats, j'appréhende à fond. Surtout que la spécialiste d'hier connaît son affaire et a classé le cas de mon fils de relativement urgent. Bah oui, en cas d'allergie alimentaire, soit on réagit immédiatement, soit cela peut prendre plusieurs mois/années avant de se révéler. Il suffit que Chonchon dépasse son quota et hop, il peut faire une réaction brutale.

Je sens que je vais mal pas dormir.
Et pour avoir un rendez-vous en allergo, je ne vous raconte pas le parcours du combattant. Je parle bien évidemment de quelqu'un de compétent hein, pas le tartignolle qui disait que Mini pouvait manger une noisette, pour voir. J'ai appelé l'hôpital où est suivie Mini, premier rendez-vous: le 31 janvier.
Pas possible, moi pas pouvoir vivre dans peur danger permanent, madame.

Je rappelle le cabinet en ville de la même allergologue: 26 novembre.
Pas possible, moi difficile, mais moi flippée, pas pouvoir vivre dans peur danger. Surtout qu'il y a du lait partout, c'est de la folie, je vais passer des heures à faire mes courses. Trouver ce qu'il peut manger, ou pas. Les allergies de mes deux gosses ne correspondent pas, mais c'est exprès pour tester ma patience, ou alors j'étais sur talonnettes dans une autre vie?

Me reste donc une dernière solution, celle proposée par la pédiatre d'hier, qui fera passer Chonchon en priorité sur la liste de l'allergologue d'un hôpital parisien.

Je cours toute la journée, chercher des rendez-vous, lire les étiquettes, expliquer à un bébé de 22 mois que non, il ne peut pas manger de prince et que malgré ses pleurs, tenir bon, la larme à l'oeil et le coeur serré.
Et comme j'allaite encore, je ne peux pas non plus manger de lait de vache, il passe à 20% dans le lait maternel, et ce pendant 48 heures.

Soupir.
Ceci était ma complainte, je hais les allergies, je les hais.

Libellés : , , ,