22 octobre 2007

fafans et onés

C'est mon fils.
Vingt-deux mois au compteur et totalement atteint du bulbe, si c'est pas malheureux ma pov dame, un enfant si beau, qu'il puisse y avoir de la vapeur sous le couvercle, c'est tout bonnement impensable, et pourtant c'est vrai (you're beautiful it's true rha ptain ayé ça revient).

- Il se lève avant le soleil (sauf qu'il ne donne pas à manger aux oiseaux aux pigeons), et son premier mot de la journée est téter ou alors à bwar, tout dépend. Tavernier, moi, genre.

- Il monte sur le pouf pour se regarder dans le miroir et se parle à lui tout seul. Oh oui bien sûr it's very cute, mais un peu flippant, soyons raisonnable. Il commence par faire blblblblblbl -merci pour le miroir maintenant recouvert sur la zone sud sud ouest d'empreintes de mains, de bouche et de postillons- puis ensuite dit de plus en plus fort "tata TATA TATA". Oué c'est ça. Ensuite il parle un peu malgache pour impressionner sa mère, mais celle-ci le parle couramment, sa deuxième fille lui ayant appris pendant quatre ans et demi.

-Ensuite il prend les petits poneys de sa soeur et s'amuse à les coiffer et ensuite leur fourre un truc en plastique sur la goule en beuglant "manze manze".

- Puis il monte sur sa girafe à bascule et se balance comme un foudingo dessus en braillant "'egad' maman 'egad!"

- Peu après, las de cette gym tonique, il s'aggripe à mon jean en me regardant avec des yeux morts d'amûr et dit "monte monte" . Il n'a d'ailleurs pas besoin de mon accord pour monter quand même, m'arrachant la moitié de ma graisse sub-cuissale. Il réclame alors de faire un "sessin" avec les "caiyons". Très joli sessin. Il se complimente lui-même en me mettant le dessin à 2cm des yeux en disant "booooo sessin boooo". Puis fait genre je compte les crayons "un deux quat ouit deux si". Il "ranze" les crayons dans la boîte en m'obligeant à regarder à tel point il est doué pour le rangement de crayons. Il demande ensuite à "descend'" de mes genoux.

- Il court jusqu'à la salle de bains, comme pris par une idée subite, et effectivement, il s'agit d'une pulsion subite. Il a décidé de jouer avec la tondeuse de son père. Quand je le surprends, il dit "ooh non oooh".

- Il retourne finalement dans sa chambre et essaie de faire parler un éléphant. Mais le fafan, il ne veut pas parler, alors pour sa peine, il va se promener le long de la télé.

- Après il fait genre je veux être propre couches free, alors il va mettre le réducteur sur les toilettes. Mais quand je le mets dessus, il hurle "noooon pas bombé pas bombé" parce qu'une fois, il est tombé des kiottes parce que j'étais au téléphone en train d'envoyer France Loisirs aux roses. L'inverse eût été préférable. Alors je le repose par terre et il va, trois possibilités: soit je lui remets la couche et il me fait une de ses bouses débordantes dont il a le secret dedans, soit je le laisse le u à l'air et il se précipite pour faire pee*pee sur son fauteuil en mousse, soit il fait carrément le tout par terre, oui, là, sur le parquet.

- Il a encore soif alors chouine dans mes pattes en réclamant à bwar, ou de l'eau (mais vite). Et un kako, aussi, pendant que j'y suis.

- S'ennuyant fermement, il décide de rapporter dans le salon son circuit Winnie en bois, qu'il monte intégralement, et fait rouler le piti train dessus (à partir de trois ans mais mon fils à moi que j'ai il est prékausse). Puis, c'est au tour des légos. Puis des livres.

- Tiens justement, il a envie de regarder des livres. Mais seulement ceux qui parlent de pelleteuses (les téteuses sont des machines fascinantes), ou de pompiers, à la rigueur. Ou de chevaux et autres poneys. Les oné sont des animaux à crinière qui le passionnent, mais pas autant que les pelleteuses et autres bétonneuses, ça c'est trop tiptop génial, le plus mieux du must.

Je me souviens alors de la paisiblitude qu'était mienne lorsque Mini avait le même âge. Je pouvais écouter Portishead pendant qu'elle dansait avec son doudou dans le salon, puis elle alignait les légos sur le lit. Ensuite, elle foutait à pwal ses poupées et me demandait de les rhabiller.

La petite fille qui joue aligne sagement ses légos pendant que sa mère vaque à ses occupations:




Le tit mec fou furieux près à bouffer de la mère si celle-ci ne consent pas immédiatement à ces 1001 volontés:




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