30 août 2007

alix pleurniche (c'est sa vraie nature)

Ce que je peux avoir la larmichette facile, le truc de ouf. Ce matin, jour de rentrée. Bon ok, y'a a priori pas de quoi en faire un fromage, quel qu'il soit.
Sauf que le hic, c'est que Nounette rentrait au CP ce matin. Punaise, mais j'avais pas assez de kleenex moi. En plus, le directeur appelait les enfants par leur nom chacun leur tour, et ils devaient rejoindre la maîtresse au milieu d'un demi-cercle de parents. Alors ma Nounette, elle est un ti peu comme sa mère, toute émotionnée, le cartable sur les épaules en pyjama dès 7h30. Je vous rassure, elle n'est pas allée en pyj à l'école, je ne suis pas si indigne quand même, n'exagérons rien. Comme son nom est en début de liste, lorsqu'elle l'a entendu, elle s'est tortillée en se tripotant les cheveux. Et moi, qu'est ce que j'ai fait? Non je ne lui ai pas crié: mais tiens toi correctement bon sang, on n'est pas au cirque ici, ce qui aurait été profondément déplacé (malgré les apparences, je sais me tenir en société). Non, j'ai versé mon quota de larmes de l'année (discrétement, sous un sourire de facade dirigé vers le par terre, le temps que ça passe).
Après ça a été, elle est très contente, même si son cartable fait vraiment la moitié de sa taille, ce qui m'étonne quand même un peu (1m18 et demi divisé par deux, ça donne quoi?).

Mini, elle, a affronté la rentrée avec un flegme inégalé de sa part: elle a affiché qu'une seule fois sur le trajet son sourire crispé, machoire inférieure par devant, genre. Bon, non seulement elle est dans la classe de son copain le PitiGasson, mais en plus dans celle de sa copine préhéfrée. Que demande le peuple?

Et Chonchon, dans ce tohu bohu? Bah, il a joué aux légos peinard avec son père, en attendant lundi, jour où il pourra de nouveau gluer sa mère de manière permanente.


PS qui n'a rien à voir: Nounette a été complètement perturbée l'autre jour sur la route, quand on a dépassé un camion remplie de cochons vivants sans doute destinés à l'abattoir. Son père lui a dit la vérité, et moi j'ai lancé un "pov bêtes" ému, donc du coup la gamine était inconsolable et a pleuré toutes les larmes de son corps "je ne veux pas qu'on tuuuuue les cochons". Je me suis sentie impuissante face à la connerie du monde, qui non seulement élève des cochons en masse, les entasse dans un camion, et les bute sans même savoir si ils seront mangés. Tout ça continue de me chagriner, même si je n'y participe pas. Là j'étais plutôt fière d'être végétarienne et de ne pas participer à la cruauté que m'inspirent les abattoirs. C'est mon point de vue, merci de le respecter.

Libellés : , , ,