pure rider

Il ne me reste plus que cinq minutes sur mon compte internet, alors autant les rentabiliser.
1/ Je suis une trop bonne rideuse (surtout sur les pistes vertes, je double les gens qui n'ont jamais skié et qui galèrent en chasse-neige);
2/ Je hais les télésièges non débrayables, je me suis cassée la tronche de manière ridicule et mon ski a déchaussé et EN PLUS je me suis abîmé le cul;
3/ Nounette, qui n'avait jamais mis son délicat et frêle pied dans une chaussure de ski et encore moins mis lesdites chaussures sur des skis maîtrise trop bien le chasse-neige et ridiculisera sa mère avant la fin du séjour.

4/ Il fait un temps MAGNIFIQUE.

=Fin des 5 min. Joyeux Noyel les gens!!

trouaaaazan

Bon voilà, ayé, mon petit bébé à moi n'en est plus un... Enfin si, mais je ne le dis pas trop fort hein, surtout que lui passe son temps à dire "j'suis mignon moi!" suivi de "je t'aiiiiiiiime", c'est quand même bien différent des onomatopées qui sortaient de sa bouche il n'y a même pas un an.
Trois ans, déjà.
Il va en petite section et reconnaît son prénom sans photo, il trouve que sa maîtresse parle trop, il a une sacrée tchache (flemme de trouver l'ortho), dessine des bonshommes avec ses feutres wall-e.
Il adore cars et les camions-poubelle, les pelleteuses et les tracteurs, et même les camions toupie, ce sont eux les plus jolis.
Je n'ose plus faire couper ses cheveux, moi qui ai attendu si longtemps qu'ils poussent.
C'est un petit condensé d'énergie de 12kg5 (oui je sais c'est light) et de 97cm.

Mon petit loulou d'ammmmouuuuuuur, c'est si précieux de te voir grandir.

(Par contre, si tu pouvais arrêter de faire 40°C, ça serait vraiment super sympa de ta part.)

(J'ai ma 546 114 899è bronchite de l'année, excusez la piètre mise en page de cette note)

la complainte ou la plainte des cons

Septembre, l'été indien, mais oui bien sûr c'est cela même (c'est mon jour bourgeois)
Octobre, doux automne, la pluie à la tonne,
Novembre maussade, macrolides et pénicilline pour pas être en rade,
Décembre sous les nuages, ça fait des ravages.

C'est qu'on arrive à la demi-douzaine de bronchites depuis la rentrée ma bonne dame, entre Chonchon et moi, RAS LA CHOUCHOUILLETTE.
Mais vraiment hein.

Surtout quand on est en panne de ventoline à 16h10 et qu'on a un petit garçon qui siffle comme un camion pompier, il y a une légère tendance à la panique.
Légère hein, je sais me tiendre quand même.
Je me précipite donc à la pharmacie -pas la meilleure officine mais la plus proche néanmoins (j'avais envie de placer néanmoins) -pour récupérer le précieux flacon , parce qu'il faut aller chercher les filles à l'école à 16h30 (la mère de famille aux multiples tentacules, voyez le genre), et je demande donc aimablement comme à mon habitude qu'on me délivrasse, qu'on m'avançasse généreusement le produit afin que mon bébé à moi que j'ai puisse enfin respirer correctement.

(Ne me demandez pas pourquoi j'en avais plus chez moi, c'est une question à laquelle je ne puis répondre).

J'ai du supplier, négocier, payer pour avoir le truc, j'étais en nage de tant essayer alors que mince, mon fils était en pleine crise d'asthme devant ses yeux, à cette greluche. Elle essayait de parlementer avec son chef, l'homme qui a le moins d'humour au monde (essayez de lui demander un antibio pour enfant à la fraise au au lieu de l'infâme banane-anis, je vous parie n'importe quoi qu'il le prend au premier degré voire pire). Bon elle a finalement cédé quand je lui ai montré une vieille ordonnance, démontrant ainsi que je ne cherchais pas à droguer mon enfant.
Je ne sais pas pourquoi mais ça m'a un tantinet énervée voyez-vous. Bonjour le sens du service et de l'aide, ça m'a réchauffé le coeur qu'il existe des gens si compréhensifs.

A peine sortie de là-dedans que je t'ai dégainé le babyhaler dans la rue, et hop en deux trois bouffées c'était réglé. Sauf que c'est pas top discret comme bidule (regardez là) et les quelques passants ont eu 50% de leurs yeux qui sont sortis des orbites en me voyant administrer le machin à mon fils. Qui avait 38°5 donc était rouge comme un coquelicot. Hum.

Le tout sous une pluie bruinassante. Of course.

Bref, tout ça m'a donné une excuse pour boulotter les papillottes des enfants sans que personne ne trouve rien à y redire. Na mais.