31 décembre 2004

Fin 2004



A tous mes meilleurs voeux à l'aube de cette nouvelle année
Qu'elle soit riche pour tout ce que vous désirez
Et non je ne vais pas écrire un poème rimé
J'ai des toasts à tartiner

Il n'empêche que j'envoie plein de pensées - que j'espère dynamiques- vers toutes les victimes en Asie, parce qu'il ne faut pas les oublier.

Gros bisous, ne conduisez pas en ayant bu surtout.

EDIT (parce qu'Angel me traite de menteuse alors bon): ce n'est pas moi sur la photo. Je répète: ce n'est pas moi sur la photo.
Mais bon, on met ce qu'on veut sur une carte de voeux.
Uhuhuhuhuh

Libellés :

29 décembre 2004

Un peu de douceur et de rêve

Amadou et Mariam mélangent musique traditionnelle malienne, tablas indiens, guitares rock, violon syrien, harmonica, ney égyptien, balafon et harmoniques vocales.


j'adore
j'adore
j'adore


Cet album est merveilleux, je l'écoute en boucle. Les rythmes sont soutenus, les textes simples mais percutants, la Manu Chao touch imprègne les sons.
Magique, mouajdi.
Vous pouvez aller sur leur site et visionner leur dernier clip. Personnellement, j'en étais restée à "sou ni tilé", leur album de 1998, mais là je suis bluffée (et nulle pour les chroniques musicales uhuhu).

Libellés :

Koh lanta...

...sur le parquet (innovation personnelle, copyright all by myyyyseeeelf)

Han les amis, vraiment j'ai une vie trop passionnante, si vous saviez (la nuit je rêve d'être scénariste à Hollywood, c'est pour dire uhuhuh), il m'arrive des trucs de ouf. Bon là, je suis un peu embêtée parce qu'au lieu d'écrire des beuhtises sur mon blog, je ferai mieux de sortir mon o'cédar, mon sopalin, mon balai et tout ça, et de frottationner un bon coup. C'est la revanche de la poussière ici, le Larzac sous les lits. Mais ça attendra (oui je suis une groche dégoulache). Et puis c'est mignon un petit mouton, deux petits moutons, trois petits moutons, qua...enfin, vous avez compris.

Mes nuits sont aussi palpitantes que mes jours. Par exemple, depuis 4 jours, je ne dors pas (ou si peu). Rhoo la la, comment je suis une survivor wonder woman hein! Ben en fait, non. Ne m'imaginez pas en costume magique, loin s'en faut. Le sommeil me guettait, mais du fond de la grotte, ma MiniMoi (je dis ce que je veux, n'en déplaise à certains) toussait rauque et cough cough cough et encore cough cough cough (all niiiight long, all niiiiiight). Comme ça pendant deux nuits (nuiiiiits mahagiques, lalalalala).
Mais rassurez vous les gens, je ne suis pas invincible, et malgré quelques dératés, mon cerveau a quand même quelques lueurs (j'ai dit lueurs, ne le voyez pas plus allumé que ça hein) de lucidité. Cette nuit, j'ai pris ma couette, quelques coussins et oreillers, et j'ai pris la direction de la chambre de la tousseuse (ça se dit ça? j'ai la flemme de vérifier là d'un coup...bon ben tant pis, on dira que c'est une innovation). Je me suis enveloppée dans la couette, en laissant l'homme avec le couvre lit, et je me suis allongée par terre, sur le parquet froid et dur. Han comment c'est pas agréable de quitter la douceur de son épéda! Le pire, c'est que je n'ai aucune prétention de courage ni rien, à infliger à mon dos une telle épreuve. L'avantage, c'est que ma MiniMoi a bien dormi finalement, et quand elle se réveillait, je lui touchait la main et tout de suite elle se remettait à ronfler.
Et là
pom
pom
pom
pom


elle s'est réveillée en hurlant d'un seul coup d'un seul, a réclamé sa mère à grands renforts de cris suraigus. Ne désirant pas gâcher le sommeil du reste de la maisonnée, je l'ai prise dans mes bras et....me suis recouchée.
Donc, pour résumer, j'étais allongée par terre, avec ma minette de 12 kg étendue de tout son long sur mon auguste personne. Et le pire: j'ai dormi.
Rholàlà dites donc, quelle aventure hein.

Après mon dos a réclamé son dû: le lit.
Je me suis rendormie, quel plaisir!
Par contre ce matin, j'ai juste l'impression qu'un 15 tonnes fou furieux a roulé sur mon dos, ou alors qu'un vilain sort a transformé ma colonne vertébrale en marbre.

Nuit mahagiiique, une histoire d'huuumour qui tourne à l'amûûur...

27 décembre 2004

Mode plaintif on

Aaaaaah, le Noyel en famille, c'est top délire méga groove over giga trop bien que ça déchire le chemisier de sa darronne devant la boulangerie monoprix. M'en vais donc vous raconter mon expérience 2004 de la chose, qui vaut son pesant d'or (c'est le cas de le dire).

Donc après le déballage en règle des paquets de mes deux minettes, hop hop hop, on prend notre sac, on met une bouteille de champagne dedans, quelques papillottes et on prend la direction de la dinde pas farcie. Bon, c'est vrai, j'avoue, mes parents habitent à 300m de chez moi, ça peut-être pratique, mais c'est relou à un degré parfois...En plus je suis végétarienne,je mange pas de dinde, pauvre dinde quand même, affublée d'un nom pareil, on peut comprendre qu'elle fasse quelques névroses.

Donc nous voilà partis en faisant des suppositions inconvenantes ("han j'espère que je ne vais pas encore avoir un cd de Patrick Fiori!"), et en marchant rapidement (il faisait froid et on avait soif).
On arrive donc dans l'auguste demeure de mes géniteurs. Ooooh, plein de cadals, le truc de ouf!("pourvu que Patrick Fiori ne soit pas planqué sous le sapin").

Bref, nous avons été gâté, quoique j'ai largement préféré le parc animalier playmobil de ma fille à l'horrible affreux collier en or (Mister T powa), j'oserai jamais mettre un truc pareil. J'ai pas eu de cédé de Patrick Fiori (j'ai tu ma joie quand même, par politesse).

En fin d'après-midi, après avoir joué aux playmobil en éloignant les enfants, on a fait une petite partie de playstation. Han ce truc, c'est le mal. Déjà tu dis des tonnes de gros mots vraiment très moches, qu'il vaut mieux que les enfants ne les entendent pas. Ensuite, je suis d'une nullité affligeante, quand il s'agit de taper frénétiquement sur des touches croix rond croix rond croix rond croix rond (ad lib) ou alors croix quand il faut, tourner avec les manettes au milieu et en même temps taper sur 3 touches dans l'ordre. J'y arrive pas (ou très mal). Remarque, je suis hyper concentrée quand je perds (en jurant et en m'énervant sur les commandes qui ne m'obéissent malheureusement pas).

C'est là que figure mon erreur. Une grosse erreur d'inattention. Ma mère complétement psychopathe arrive et m'explose un pétard de papillotte pile poil dans l'oreille. Alors non seulement ce n'est pas agréable, mais c'est hyper douloureux. Je n'ai toujours pas compris pourquoi elle a fait ça. Même encore maintenant, j'ai comme l'oreille qui se bouche, et fallait que j'en parle. Ben quoi, ça fait mal, ça déchire sa race,et en plus elle l'a fait EXPRES (et non, désolée, je ne faisais pas semblant).


Tout ça pour dire que le jour de Noël en famille me laisse toujours ce petit arrière goût amer (pour le collier) et triste (pour le pétard).

Surtout qu'en rentrant chez moi le soir, je me suis dit qu'enfin j'allais avoir le temps faire péter mon pécé avec les sims 2.Mon fantasme absolu. Ben non, même pas, mon ordi est trop pourri, ça n'a pas fonctionné. Cela m'a encore plus un petit peu légèrement agacée.

Et pour couronner le tout, ma MiniMoi est malade, s'endort exclusivement sur sa mère, finit sa nuit dans mon lit (toujours allongée sur sa mère qui doit constituer un matelas d'un confort exclusif), fait péter le thermomètre, et refuse de goûter à ma grande cuisine.


[/mode plaintif: OFF]

24 décembre 2004

Noyeux Joël



Oui bon ça va, j'ai la tête un peu écrasée en bas à droite, c'est normal, ne vous inquiétez pas, mes neurones ont déclaré forfait ce soir. Dire que je vais avoir un mal fou à tout rattraper :(

En plus j'ai fait une découverte terrible, ce qui m'a profondément affligée:



Pauvre Père Noël, depuis que le pauvre homme a été obligé d'abandonner son blog, ça ne va plus du tout.



22 décembre 2004

Pieds magiques

Aujourd'hui, j'ai fait un peu de shopping, et j'ai craqué sur de super petits chaussons pour ma MiniMoi, des chaussons magiques aussi (comme les miens). Pattes de tigre powa les amis (tope là avec tes griffes).





Ne cliquez pas ici si vous ne voulez pas voir à quel point je peux en tenir une couche, parfois.


21 décembre 2004

Argh

C'est moi qui ai progressivement rangé entassé tout ça?
Nan, c'est pas possible, chuis innocente, je ne me donne pas l'autorisation d'y croire.





Je suis convaincue qu'à mieux regarder, je vais repérer à coup sûr des objets que j'ai perdus/égarés...
Faut que je range, non?

20 décembre 2004

Stop tabac

Comment inciter fortement son chéri qu'on aime d'arrêter de fumer la cigarette qui pue le tabac

En 5 points cruciaux, fondamentaux, développés et expérimentés par moi-même cette semaine (oui je sais, je suis très très vilaine et pas tolérante, mais le tabac tue, c'est pas moi qui le dit aussi). Je vous rassure, je ne vais embêter personne d'autre, sauf peut-être mon frère à la limite tiens (je vais en faire ma prochaine cible niark niark). Merci à Angel pour ses conseils avisés et son expérience perso qui m'ont beaucoup servi.


Premier point: pendant environ une semaine, vous agacez la personne-cible avec des remarques perfides bien placées, pile poil quand elle descend fumer. Genre: "han tu fumes ENCOOOORE?Tu vas puer, purée c'est pénible!" ou alors "ouais c'est ça, descends fumer ta cigarette, va consumer tes poumons, c'est une sage idée" ou encore "je ne supportes pas l'odeur du tabac, ça me fait vomir, mais quand tu te laves les dents apar dessus, je défaille, je me pâme".
Résistance de l'objectif: maximale.


Deuxième point: quand vous en avez marre qu'il vous rigole à la face, vous lui piquez tout moyen de s'alimenter en cigarettes. La personne pourra toujours taxer une clope (ou un cigare, c'est selon: mais cette méthode ne marche pas pour les fumeurs de pipe, ou du moins je ne l'ai pas expérimentée) à qui veut, mais bon, le taxage n'est jamais bien vu. Pour ma part, je lui ai ouvertement chouré sa cébé. Oh oui, ça l'a beaucoup énervé, il a essayé de me torturer mentalement pour savoir où était bien planquée son petit rectangle bleu (dans le paquet d'always), mais j'ai tenu bon. Mon erreur: avoir craqué avant l'heure, mais croyez moi, je me suis bien rattrapée. Ceci-dit, tenez bon, ne craquez pas, je suis derrière vous, et puis c'est vous qui détenez les arguments choc, pas lui (le tabac c'est bon n'étant pas recevable).
Résistance de l'objectif: statu quo.


Troisième point: le jour J, le jour que VOUS avez décidé pour que la personne arrête de s'intoxiquer les poumons et de se jaunir les doigts et les dents, vous devez absolument trouver tous les résidus de tabac dans votre maisonnée. Feuilles, paquets, briquets, allumettes, absolument tout. Là vous pouvez choisir entre deux options: soit vous jetez ou brûlez tout, soit vous le cachez. Perso, j'ai choisi la deuxième option. Préparez vous mentalement, car il/elle ne sera pas content(e) du tout du tout et viendra vous agresser délibéremment alors que vous êtes en train de bloguer innocemment.
Résistance de l'objectif: absolue.


Quatrième point: l'affrontement. Là s'engage un débat un peu violent verbalement avec le tabac addicted. Ne cédez pas, ayez confiance en vos arguments. Je vais d'ailleurs vous en donner quelques uns. "Je préfère te quitter plutôt que de vivre avec quelqu'un qui se donne la mort chaque jour et qui le sait". " Je n'ai pas envie de voir mourir sur un lit d'hôpital et de devoir prendre la décision de te débrancher". Certes, c'est violent, mais y'a que ça qui marque les esprits. C'est désolant et affligeant, mais bon, c'est pour la bonne cause. Embrayez direct sur "Comment annoncer à tes enfants que tu vas mourir d'avoir fumé?" ou alors "Quand tu seras atteint sans espoir de retour, là oui tu regretteras de ne pas avoir arrêté plus tôt" . ça s'appelle un gros coup de pied au cul. Punaise, ça va lui faire du bien aussi. Feintez ses remarques genre "je ne peux pas m'en passer" par "vas voir un médecin, assume, prends toi en charge, arrête de subir". Progressivement, toute résistance faiblira. Ne lâchez pas le morceau à aucun moment. Je dis bien aucun. C'est important. Répétez en reformulant vos arguments. Vous pouvez même rajouter "les industries du tabac se font de la thune sur ton dos, tu n'as pas honte d'enrichir ces grocs de capitalistes?". A la limite, achetez lui Le maître du jeu de Grisham. Qu'il le lise, ça va le/la calmer aussi un peu. Vous la sentez la fêlure dans son raisonnement, vous entendez les craquements dans ses arguments? Oui, c'est là qu'il faut porter le coup de grâce, l'achever. Faites comme si vous aviez gagné. Ne tirez aucune gloire de votre victoire, au contraire, félicitez-le/la d'avoir pris la décision qui lui sauve la vie. Certes, on meurt tous de quelque chose, mais autant ne pas mettre en scène soi-même sa propre mort hein? Selon le caractère de la personne, la résistance peut encore être présente, mais du moment que la décision d'arrêter est prise, c'est le plus important. Là, il(ou elle) prend RV chez un médecin. Rien n'est gagné, la rechute est possible, la cigarette est insidieuse, la mécréante. Elle profite de la faiblesse des gens, ce qui est très vilain. Cela prend du temps, mais dès que la décision est prise, je vous le répète, c'est un pas en avant. De plus, se faire aider est indispensable dès que le niveau d'addiction dépasse un certain stade (plus de 10 ans et/ou plus de 10 par jour). L'important pour la réussite de l'entreprise et de ne pas lâcher le morceau, surtout ne rien lâcher, ne pas céder, jamais jamais jamais. Croire en vous aussi, ayez confiance, j'y suis arrivée, vous aussi le pouvez.
Résistance de l'objectif: nulle à très faible.

Cinquième point: l'aider à prendre rv chez un doc. Ce n'est rien du tout comparativement au point précédent. Le rv est pris? Bravo! Ne croyez pas cependant que c'est gagné définitivement, il faudra toujours surveiller. Discrètement. Cultivez votre odorat pour éventuellement sentir une odeur suspecte et puante. Si c'est le cas, recommencez dès le début. Ne craignez pas la tâche ardue, non. Sachez que vous pouvez l'aider à sauver sa vie, c'est important tout de même.
Enfin, maintenant qu'il/elle prend son médoc, soutenez le/la, dites lui qu'il est un héros/une héroïne, encouragez le/la encore et encore, il/elle y est sensible.


Tout ce que je peux rajouter maintenant, c'est BON COURAGE.

19 décembre 2004

Chers tous

Juste pour m'auto-promouvoir, un petit post du soir bonsoir. En cliquant ici, vous pourrez lire la suite de mon deuxième scénario (crétin).
Cette fois ça se passe en Allemagne et pas aux States des Etats-Unis d'Amérique. Dedans, y'a des méchants très méchants et des gentils très gentils, vous allez voir. Bon on croit que ça va faire peur, mais en fait non, mais vous pouvez toujours faire semblant de, ça me flattera un peu, il faut bien de ça aussi (des fois).

Sinon, rien à voir, mais je tenais à remercier Miss Lulu d'avoir organisé la délicieuse soirée d'hier soir, ce fut un réel plaisir de rencontrer tous ces gens (même si Fredoche m'a accusationnée de faire des trous sur...non non, rien). J'ai été ravie de rencontrer et de discuter avec ces bloggers all over ze world. Bisous à tous, du fond du coeur ;) Et Merci Cali pour ce petit kangouroutillon, il est trop mignon, même que moi, je l'aime.

17 décembre 2004

Au secours

Innommable tempête en ce moment.
Ma fenêtre de salon ne ferme pas, j'ai été obligée de clore les volets, ce qui est le summum du glauque (à 15heures surtout, parce que la nuit, ça va encore).
Oui je sais que ça fait mauvais genre de parler de météo sur son blog, que ça fait genre j'ai rien à dire alors je parle de la pluie et du vent, mais bon, j'assume.

Donc tout à l'heure je suis quand même sortie, malgré le vent inimaginable et même la pluie (heureusement j'avais mis ma jolie casquette, pas celle du tour de france, l'autre) me ruisselait de partout, ainsi que sur la protection pluie de la poussette et sur les cils de ma Nounoute à moi, qui du coup avait de l'eau de la pluie dans les yeux, quelle coquine cette pluie maman.
Bref, y'en avait qu'une qui était au chaud, c'est ma MiniMoi, y'avait juste ses petits pieds chaussés de bottes (aigle jaune en 21) qui dépassaient. Elle a pourtant trouvé le moyen de laisser tomber son doudou et son dumbo chéri qu'elle adore dans la boue, pile poil dans une flaque d'eau gadouilleuse immondasse.
Mais pourquoi suis-je sortie hein?
Pour une simple et bonne raison (à part l'envie de manger des ty two uhhuhuhuhu non j'ai pas honte), c'est qu'il fallait que je rapporte une paire de chaussures au relais colis. Une paire en 23, figurez vous. Je pensais naïvement que la pointure 23 allait convenir aux minuscules petons de ma minimoi, ben non, en fait. Limite on pouvait rentrer les deux pieds dedans. C'est possible, vous croyez, d'avoir des pieds si petits (et surtout de marcher avec)?

Après il a fallu affronter le blizzard pour rentrer, le vent dans la face, la pluie dans la goule,un bonheur de climat. Ah oui, je les ai méritées, mes confiseries bon marché. Nan mais sans déc, ça crève, un vent de face.

Là j'ai juste l'impression que les volets vont s'envoler, que le vent va définitivement achever la vitre de la fenêtre déjà brisée de la chambre de ma fille.
Dites moi, je ne suis pas la seule à trouiller devant les caprices de la nature?


PS: premier chapitre achevé ici

15 décembre 2004

Annonce(s)

J'ai posté l'introduction d'un nouveau scénario.C'est pour l'instant très imprécis, mais dès demain, si j'arrive à dormir cette nuit, vous trouverez un épisode absolument décoiffant.


Ne m'en voulez pas si ça se passe en Allemagne et pas aux States, mais les intrigues de nos voisins allemands valent bien celles des américains parfois. Tout à l'heure, épuisée par trois nuits hachées, je me suis vautrée sur mon lit et me suis endormie devant un téléfilm allemand grandiose. J'en ai oublié le nom, c'est bien dommage, mais globalement, c'était l'histoire d'une nana qui réussissait à convaincre tous ses concitoyens, y compris le maire (ce qui était facile, puisque s'agissant de son frère), de simuler le jour de Noël. Pour la fille de la nana, qui apparemment avait été dans le coma. Donc plutôt que de lui dire la vérité, ils lui font croire que c'est Noël (au mois de mars). Ils font tomber de la fausse neige, décorent les rues, se déguisent, font une fausse créche vivante. Vachement crédible.

Sinon, on me signale que les sardines ayant servi à la pizza ont été épongées au sopalin. Il paraitrait que ce fusse important, et je me devais de faire ce rappel. Merci de votre compréhension.

14 décembre 2004

Sondage (entre autres)

Vous trouverez un sondage juste là à droite. Merci de voter, pour que je puisse enfin clore cette histoire une bonne fois pour toutes, et surtout que je puisse en entamer une nouvelle (qui entre nous va dépoter les géraniums).

Sinon, j'aurais pu vous demander si vous saviez ce que peut sentir une pizza à la sardine à l'huile?
Moi, oui. Depuis hier soir en fait. En effet, quelqu'un a fait cuire cette chose dans mon four, et ce n'est pas moi. Pourtant j'ai déjà mangé des trucs space: une tomate avec du camembert fondu au micro-ondes et du pain trempé dans du coca, entre autres. Mais alors avoir l'idée de mettre des sardines à l'huile de tournesol sur une pizza, j'y aurais pas pensé. Et je n'ai pas osé goûter.

13 décembre 2004

Tarabiscoté

Samedi dernier fut un grand jour les amis (surtout samedi après-midi, en fait). En effet-je prends un ton sérieux si je veux d'abord), nous sommes sortis en famille pour le pestacle de Noël réservé aux enfants du personnel municipal (oui mon chéri travaille dans une mairie, et pas n'importe laquelle je vous dis). Je m'attendais à quelque chose de grandiose,et ça n'a pas loupé.
Nous sommes arrivés dans le théâtre (quand même assez important puisqu'il a accueilli Henri Dès, Patricia Kaas, et prochainement Hugues Auffray, han la vache): alors dans l'endroit, y'avait plein d'enfants qui couraient partout, un énorme sapin décoré à la va vite, et des images lumineuses de Père Noël et un joli village sous la neige, vraiment ça en jettait hein.
J'aurais du me méfier du nom du spectacle musical: Mister PikPik.
Alors en fait c'est l'histoire d'un hérisson, Mister PikPik donc, qui est vraiment triste parce qu'il pique voyez vous. Alors ses potes ne peuvent pas le taper dans le dos, parce que qui s'y frotte s'y pique quoi, alors le pauvre animal (Denise, sors de ce costume, on t'a reconnue) est vraiment hyper giga over malheureux.
Son copain l'âne, qui porte un chapeau jaune qui fait gling gling, un énorme short à bretelles et des pataugas, essaie de lui remonter le moral. Il échoue. Arrive une nana déguisée en coccinelle, mais une malade mentale: elle fait un bruit à elle toute seule, au secours. D'après ce que j'ai compris, elle avait acquis une nouvelle carosserie rouge à points noirs. Apparemment, ça l'excitait beaucoup (ou alors elle avait pris de la drogue, ouh ouh ouh la vilaine coccinelle!). Elle chante une chanson, toujours aussi hystérique, ça larsen, c'est affreux. Ouf elle s'en va.




Là on apprend que le hérisson refuse de participer à l'émission télé animée par un coq.
Alors le coq, il est vraiment excellent. Il avait l'accent de la cité genre "Mé il é ridicul ton chapo, cé bon, arrête, là avec ça" . La seule qui gloussait grassement c'était qui, hein?
Bref. Le coq anime une émission sur télécitrouille, émission dont j'ai oublié le nom.
Deux espèces de greluches déguisées soit-disant en marguerites interprètent une chanson terribilos comme tout, elles se dandinaient comme un mélange de Lorie et Tarkan, sauf qu'elles n'étaient pas habillées pareil. Elles portaient un justaucorps blanc surmonté de fanfreluches de tasspèches, et des pompes de mariée. Ridicule (enfin je trouve).

Ensuite on apprend que le chapeau de l'âne et la carrosserie de la coccinelle ont disparu. Le coq se fout de leurs goules, c'est trop puissant. Bref, c'est à ce moment là qu'arrive une pseudo enquêtrice qui est sensée retrouver ces fabuleux objets. Elle a les cheveux roses, se dandine en remuant les fesses aussi vite que possible, et surtout parle avec une voix extrêmement goliote. C'est vrai quoi, faut oser, quand même. Elle pousse sa chansonnette (tout en maintenant sa voix de fausset, ce qui est une performance vocale inouïe, à moins que la pauvre dame qui joue le rôle aie véritablement cette voix, j'espère que non), et rencontre un lapin mexicain qui chante un refrain avec l'air de mexicoooooooooo. Argh.Le lapin est reporter, donc il va aider la fausse Miss Marple à élucider les mystérieuses disparitions du chapeau et de la "carrosserie". Hé bé, c'est un peu râpé.

Surtout qu'on apprend que le coq animateur est pas mal dans la mouise, car le hérisson refuse de participer à son émission, du coup, il embauche l'âne. L'âne qui depuis le début essaie de faire de la magie, mais bon, Sylvain Mirouf est bien loin. Il foire tout, pov bête. Il passe quand même à l'antenne, et tout le monde se moque (pourtant il essaie, mais c'est vrai que c'est nul).
Mais il réussit un truc exceptionnel, il fait réapparaitre le hérisson dite donc. Han c'est lui le voleur hé. Il a chouré les affaires des autres, le mécréant.

Il a fait ça parce qu'il est malheureux d'avoir des pik pik.
Hé ho, c'est quand même sa nature hein, faut qu'il se calme (en plus il s'emballe alors qu'en fait ce n'est même pas un vrai hérisson uhuhuh).
Bon, tout finit bien, puisque tout le monde lui dit qu'ils l'aiment quand même, parce ce qui compte, c'est ce qu'il y a à l'intérieur.

Trop beau, la fin.

(Je suis méchante, mes filles ont beaucoup aimé)

12 décembre 2004

Page cuisine

Vu dans biba, le magazine pas féministe, qui propose des recettes schlurpsmiaoumiam: la recette de la tarte au chocolat et caramel salé. Bon c'est quand même marqué en bas de page "la recette est signée l'artisan du chocolat est tirée de "green & black's chocolate recipes" (édité par CarolineJeremy Kyle Cathie ltd), biba n'ayant pas employé un chef cuisinier qui aurait créé la recette pour l'occasion.
Je l'ai un peu modifiée quand même, parce que je ne me voyais pas faire une recette pour 14 personnes non plus, et puis la flemme aussi de trouver du sirop de glucose. Alors ça fait un peu des proportions à la vazy la comme jte pousse, mais bon tant pis. Si ça se trouve c'est dégoulasse en plus, je n'ai pas encore goûté, mais j'ose hop hop.

Voici les ingrédients (pour 7 /8 personnes):

Pour la pâte: 200g de farine, 40 g de sucre glace, 70 g de beurre, 1 petit oeuf.
Pour le caramel: 180g de sucre roux, 1/2 cuillère à café de gros sel, 12 g de beurre, 70ml de crème fraiche épaisse.
Pour le nappage: 200g de chocolat, 1 .5 cuillère à café de miel, 200 ml de crème fraîche épaisse, 85g de beurre en petits dés.

La préparation:


D'abord on fait la pâte. Pour ce faire, mélanger la farine et le sucre glace. Mettre les cubes de beurre et malaxer le tout en ajoutant l'oeuf à la fin, jusqu'à l'obtention d'une pâte bien lisse. L'étaler dans un moule à tarte (format basique, mon moule à moi devant faire 24 cm de diamètre maxi), et la laisser refroidir pendant 30 minutes au frigo.
Préchauffer le four à 180°. Piquer la pâte partout partout avec une fourchette et la faire cuire pendant 20 minutes (il faut qu'elle dore un peu). Sortir et laisser refroidir.

Ensuite le caramel. Mouiller le sucre avec un peu d'eau, et mélanger jusqu'à ce que le mélange caramélise. Dans une autre casserole, porter la crème et le sel à ébullition (pas trop, après ça pue). Retirer le caramel du feu, y ajouter le mélange crème/sel, et remettre sur le feu jusqu'à ce que le mélange devienne onctueux. Ensuite, verser sur la pâte.

Pour finir, le nappage. Faire chauffer la crème et le miel, puis ajouter le chocolat en petits morceaux. Remuer doucement avec une cuillère en bois. Retirer du feu, attendre 5 minutes et rajouter le beurre en petits dés. Bien mélanger. Etaler sur le caramel. Mettre au frais pendant longtemps (4 à 6h, c'est marqué).


11 décembre 2004

Casting

Bon allez je me la pète un peu, voilà mon casting pour ce fabuleux scénario:

Mike (le héros): George Clooney
Pamela (la copine du héros): Julia Roberts
Paul (le meilleur ami du héros): Ben Stiller
David (le fils du héros): j'hésite...Daniel Radcliffe?
Dennis (le pompier): Michael Douglas
Alphonse Brown (le maire véreux): Nicolas Cage
Lily (la fille du maire): Sandra Bullock
Diego (le petit ami de Lily): Hugh Grant (il fait pas très latino, mais bon très bronzé uhuhu)
Aline (pour qu'elle revienne): Renee Zellwegger
Gus (le potentiel d'Aline): Matt Damon
La mère de Diego (libre dans sa tête): Kathy Bates
Dany (le gossebo): Denzel Washington
Frances (la femme du gossebo): Uma Thurman

Le chauffeur du bus: Ben Affleck

Et j'en oublie...Mais bon, ce qui importe, ce sont les personnages principaux, non?


EDIT: modifiable à tout moment, selon les suggestions présentées ;)

Où ça sent la fin grave

Ben oui, les meilleures choses ont une fin, et je me sentirai plus à l'aise en ayant terminé ce fabuleux scénario hollywoodien. Donc ce sera le dernier épisode (parce que je le vaux bien). Et puis je commence à en avoir ma claque, de Mike. Non mais franchement, pas vous?

Cet épisode est celui des retrouvailles, comment ça va être émouvant (en fond: la musique des feux de l'amour), j'en pleure déjà rien que d'y penser (uiui je suis très sensible snif snif).

Alors que Mike et ses comparses se situent dans un endroit paumé (on les reverra qu'à la fin, pour ménager le suspense), dans le camp de réfugiés ça commence à s'agiter. Je parle évidemment des personnes qu'on connait qui commencent à rouspéter, parce que c'est pas juste qu'il n'y ai qu'eux qui ne retrouvent pas leur chère moitié.

Annie et Frances, munies d'une lampe de poche et d'une boussole, quittent le camp de réfugiés number two pour rejoindre le camp de régugiés number one. Annie pour y retrouver son fils et son nouveau petit ami, et Frances pour rejoindre Dany, son époux adoré. Bon évidemment pour parvenir à franchir les 20km entre les 2 endroits, c'est un peu compliqué. C'est la nuit évidemment, et en plus il pleut. Elles ont des chaussures de femme, ce qui n'est pas top pour marcher dans la gadoue la gadoue la gadoue. Elles sont toutes sales mais finalement, elles finissent par l'oublier tant l'espoir qui les tient est immense, tant elles espèrent que ce jour sans fin se terminera un jour. Ce qui est beau, c'est que ces deux jeunes femmes minces et élancées, aux abdos musclés et à la volonté de fer se soutiennent dans l'épreuve, alors que finalement, elles ne se connaissent à peine et que si la vague géante n'avait pas inondé leur ville, elles ne se seraient jamais connues. Bref, elles avancent dans le froid et la pluie (sans parapluie). Bon elles sont quand même un peu nouilles car elles auraient très bien pu emprunter un scooter ou une moto de l'armée, en 5 minutes, ça aurait été fait, mais là, elles ont encore besoin de souffrir un peu. Et moi d'en rajouter dans le mélo.
Elles marchent elles marchent encore, la route est longue, elles trébuchent, et pour s'orienter de nuit, bonjour hein (enfin bonsoir plutôt). Heureusement Frances s'y connait en position des étoiles, ce qui ne sert à rien puisqu'il pleut, par conséquent les nuages obstruent le ciel étoilé. Au bout de quelques heures, elles aperçoivent enfin le camp de réfugiés et courent comme des dingues en direction de cette lumière qui les éblouit. Elles crient, ça fait peur limite, mais elles décident de réfléchir et d'y aller doucement, car dans la précipitation rien ne marche, donc faut pas s'exciter de trop, cela rend l'action inefficace.
Bon, on abrège un peu, elles retrouvent leurs chéris dans des larmes, des cris, des baisers d'amour langoureux et du "voulez vous m'épouser?" à " han tu m'as trop manqué mon grand chéri que j'aime trop de tout mon coeur d'amour" en veux tu en voilà.


Pendant ce temps, les choses vont moins bien du côté de Mike. Bon ce qu'il ne sait pas, c'est que des tas de gens tentent de le localiser avec des moyens super modernes que je suis bien incapable de décrire. C'est préférable, parce que vu l'état de l'autre garroté, vaut mieux qu'ils se grouillent, au QG. Il perd du sang par litres entiers, c'est impressionnant, et en plus il gémit. La maman de Diego commence à faire sa crise d'urticaire géante, les boutons sont maousse et plutôt beurk beurk. Tous ont sacrément froid, mais n'ont pas l'idée de se mettre plus ou moins à l'abri du vent glacial dans l'hélico (qui certes ne vole plus,mais il n'est pas cassé, on peut se mettre dedans). Mike aussi est épuisé, et c'est là qu'il tombe dans les pommes. Que va le monde devenir sans notre scientifique aux commandes, sans son indescriptible intelligence, de son inenarrable sang froid? Il a sauvé des millions de gens et maintenant, il s'est écroulé comme une masse, éreinté par cette journée de ouf! Remarque, on ne le serait à moins, car franchement, vu tout ce qu'il a fait aujourd'hui, personne à part lui-même n'aurait pu l'accomplir. C'est lui leur dieu à tous, le krishna de l'Amérique, le triple vainqueur de la coupe du monde de détection de cataclysmes naturels.

Un bus arrive providentiellement de je ne sais où, et le chauffeur qui écoute france infos (si je veux d'abord) a appris par la cb que des gens étaient en panne 38°NSSENNO. C'est le capitaine John Carter, de l'équipe de base ball locale. Il repère de surcroît le feu, ce qui lui donne une chance supplémentaire de participer au coefficient héroïque des habitants de l'endroit.
Il aide tout le monde à monter à bord. Non, ce n'est pas un psychopathe qui va les enlever et demander une rançon (j'y ai pensé, mais je trouvais quand même que ça allait en faire trop). Il les ramène gentiment vers le bon camp, où se situent leurs familles tout ça, pile poil, il ne se trompe pas le gars. En plus, il est top compétent, ce qui est étonnant, mais bon c'est vrai quand même, il a appelé le QG central pour signaler qu'il avait retrouvé les disparus et qu'il les ramenait à bon port.
Pamela est donc prévenue et pleure de soulagement. Quand elle voit son Mikounet arriver sur une civière, elle se cache la bouche avec sa main en sanglotant un peu niaisement (mais bon on lui pardonne, car nous savons qu'il n'est pas mort et qu'il n'a rien de grave, mais elle non). Limite elle le ranime en le bécotant comme une foldingue. Lui pousse des soupirs de satisfaction et finit par se réveiller de sa léthargie.

Plan sur les différents protagonistes de l'histoire, enlaçés chacun avec qui il se doit, regardant vers le ciel, alors que le soleil se lève. Ils ont toutes leurs vies à reconstruire, mais ils vont pouvoir commander de nouveaux meubles chez ikéa et tout, ce qui finalement est moins pire que ce qu'ils auraient pensé.Ils espèrent des jours meilleurs, et surtout, chantent une chanson lalalala j'irai à New York avec toi lalala.

10 décembre 2004

¤J'ai craqué¤


Moi aussi je me suis amusée avec amazon ce matin, et j'ai créé une wishlist. En fait, je trouve le principe très intéressant, car même au-delà de ce qu'elle représente à la base(une liste de souhaits, des envies de cadeaux tout ça), elle permet de mieux cerner la personne qui l'a conçue. Vous trouverez donc la mienne ici.
Amazon, c'est le mal, je confirme.J'ai craqué, je ne suis qu'une misérable pion, c'est limite angoissant.Je m'inquiète des fois.

¤Pause¤

Petite pause.
Ouf, c'est haletant hein!
Pour dire que vous trouverez ce scénario et aussi ceux à venir (parce qu'on ne va pas m'arrêter en si bon chemin uhuhu) sur un blog spécial.
Bon, vous retrouverez quand même la suite des aventures de Mike sur ce blog jusqu'au bout, mais ensuite, j'écrirai les autres histoires là-bas.

Bien sûr je n'écrirai pas toujours des histoires de film catastrophe, mais vous pouvez néanmoins me proposer vos idées, auxquelles je promets de réfléchir.

A bientôt les gens (gros bécots à qui veut)

Où les gens sont remplis d'espoir

Rhôlala, comme c'est triste cette histoire. J'entends tous ces reniflements, ça me met mal à l'aise quand même un peu.
Surtout que tout le monde n'est pas sorti d'affaire, ce serait trop facile, hop la vague elle arrive elle ravage tout et puis finalement plein de gens s'en sortent sans une égratinure.Ah quand même, il faut rajouter du dramatique sur la fin (la fin, c'est pas ici, c'est demain, ou ce soir si je peux) pour tenir en haleine les derniers téléspectateurs qui ont tenu bon face à toutes les incohérences invraisemblables de cette histoire (je tiens d'ailleurs vivement à les remercier, du fond du coeur, merci merci).

Bref.
Le dernier plan qu'on avait des personnages, le voici, le voilà.
Mike, son fils David, Diego et Lily et toute la smala sont dans les hélicos, évacués d'urgence vers un bled paumé du Canada. Arrêtons nous sur leur sort quelques instants. Ces personnes ont frôlé la noyade, pire que les vagues de Saint Jean de Luz, ils sont trempés, crevés, le rimmel coule sur les joues de la maman de Diego. Ils se serrent longtemps les uns contre les autres en se jettant des regards tristes (comme des cockers un peu). A ce moment-là, un hélico en surcharge pondérale depuis 128 kilomètres commence à donner des signes de fatigue certains (celui où se trouve Mike, bien évidemment). Ben oui, c'est un tout petit hélico, ils n'ont trouvé que ça que voulez vous, ils n'ont pas les moyens, et puis ça va bien de critiquer aussi hein. Du coup, le pilote est contraint de poser l'engin au milieu de la nature. Mais ça ne va donc jamais finir, les emmerdes? Parce que là, ça va bien 5 minutes, mais ils sont fatigués les gens, ils en ont marre. Et ils ne peuvent même pas rentrer chez eux car tout est sous des kilomètres de flotte salée.
L'hélico atterrit donc dans un endroit très coquet, top romantique. Le pilote a juste le temps de lancer un message de détresse avant que sa radio ne rende l'âme elle aussi (oui tout part en vrille). Du coup, ils se retrouvent au milieu de nulle part, harassés, trempés, affamés et assoiffés. Parmi les malchanceux: Mike, David et ses amis, Lily, Diego et sa mère, le pilote et le copilote.
Comment vont-ils s'en sortir, les bougres?

Pendant ce temps...
Camp de réfugiés number one
L'autre hélico arrive à bon port, lui. Dedans, les frères et soeurs de Diego, ainsi que son père. Ils prennent connaissance de l'avarie du premier hélico et pleurent aussi très fort, un immense sentiment de ras-le-bol les ayant envahis. Au camp de réfugiés, ils peuvent se réchauffer avec des couvertures (apportées par Dany, qui est décidemment trop bon), manger un peu de raisins secs et boire une tisane à la camomille. Il y a des millions (au moins!) de gens là dedans. La croix rouge est présente, l'armée donne des emplacements aux gens (pour qu'ils fassent semblant de dormir). On aperçoit brièvement Gus et le fils d'Aline, Joe. Ils sont chacun dans un lit de camp. Joe dort (il n'est pas contrariant comme enfant). Gus s'inquiète pour Aline, il voudrait qu'elle revienne, alors il crie "Aline, Aline", mais elle ne revient pas (parce qu'elle ne peut pas l'entendre). Pamela est aussi là, dans le QG. Elle est très inquiète et sert amoureusement la photo de Mike qu'elle a découpé dans le voici local. Elle a réussi à sauver un ordinateur, et du coup pianote dessus comme une malade, pour faire quoi, j'en sais rien, mais ça l'occupe. Elle entend le message du pilote de l'hélico, et va pleurer en cachette, parce qu'elle en a marre d'attendre. En plus, sa jupe est toute déchirée et sa chemise n'en parlons pas, ce qui lui donne un petit genre sexy qui, j'en suis sûre, plaira au docteur.

Camp de réfugiés number two
Aline est hystérique, elle veut absolument retrouver son fils, sa bataille. Certes il ne fallait pas qu'elle s'en aille, mais bon en même temps elle n'avait pas trop le choix. Elle harcèle le chef du camp,et apprend donc qu'un autre camp de réfugiés se situent à 20 kilomètres au sud de l'endroit où elle se trouve. Elle décide donc de partir quand la nuit tombera. Frances l'accompagnera, car elles sont devenues copines grave (et le chien aussi). Frances qui est trop intelligente a réussi à piquer une boussole et une lampe de poche à un soldat (contre un mars, et ça repart), comme ça, elles pourront toutes les deux se diriger dans le nouar. Non, elles n'ont pas peur, elles ont juste envie de retrouver leurs hommes, c'est ça leur but ultime.

Revenons-en à Mike et ses acolytes.
Imaginez le trouduc du monde, juste quelques montagnes, quelques arbres, deux trois buissons, et beaucoup beaucoup de sol sans rien dessus. Y'a personne pour les sauver pour l'instant (un bus va arriver, mais ils ne le savent pas). Mike qui sait aussi se prendre pour Mac Gyver a réussi à trouver un briquet et donne des ordres à tout le monde pour qu'ils aillent chercher du bois. Ou, en allumant un feu, on aura moins froid. Si en plus ils pouvaient trouver des chamallows, ça serait beaucoup plus convivial. Ils font donc un feu et chantent des prières autour. Lily s'endort épuisée, Diego réconforte sa mère qui a oublié son médicament contre les crises d'urticaire (elle en a en cas de stress). Et Mike a une petite discussion avec son fils. Ils parlent d'amour filial tout ça, ont certains regrets mais promettent évidemment qu'une fois sortis de cette crise, ils repartiront sur de meilleurs bases. C'est beau non? C'est à ce moment que le pilote signale la disparition du copilote. Ce couillon sans cervelle a réussi à se casser la margoulette sur un énorme rocher. Mike arrive, en volant presque (image subliminale de superman). Il constate avec effroi l'état de l'homme, retire sa chemise et lui fait un garrot pour empêcher l'hémorragie. Il ne tiendra pas plus de 6 heures, faut qu'ils se grouillent, les secours.

Que va-t-il advenir du copilote? Les secours vont-ils arriver à temps? Frances et Dany, Gus,Joe et Aline vont-ils se retrouver? Mike va-t'il avouer son amour à Pamela? Tout sera-t'il bien qui finit bien?

09 décembre 2004

Où ça chauffe vraiment pour leur matricule

Un bref résumé: Mike est resté à NY pour sauver son fils prisonnier dans un blockhaus, isolé des flots par des murs de béton. Il a 2 heures pour le récupérer, choper son hélico et se barrer vite fait bien fait avant que cela ne se gâte vraiment.
Quasiment tous les personnages sont dans des camps de réfugiés (mais les couples sont séparés, parce que c'est comme ça la vie d'abord et qu'ils vont être si heureux de se retrouver qu'ils oublieront qu'ils ont été séparés, si vous voyez ce que je veux dire). Frances (qui a adopté le yorkshire Médor, medounet pour les intimes) retrouve Aline dans le second camp. Aline est vraiment en pétage de plombs intensif depuis qu'elle a perdu de vue dans la panique son fils Joe et son amour naissant Gus (elle n'a pas eu le temps de l'embrasser, mettez vous à sa place aussi).
Pamela et Alphonse sont arrivés en hélico dans le premier camp (dans lequel se trouve également Dany, le mari de Frances, mais aussi Gus et Joe). Alphonse fait des vannes bien lourdes à Pamela pour essayer de gagner son ticket, mais il échoue lamentablement. La belle est complétement fana de Mike, il ne l'a pas compris, le play boy là? Pff, il se ridiculise de plus en plus, déjà qu'il n'a pas de coui... euh de courage, et en plus il se permet de faire de l'humour à deux balles en situation de crise? Han la teuhon, pov type.

Sur place, il y a encore quelques personnages (sinon la fin n'aurait plus aucun intérêt) qui sont restés(ils doivent avoir envie d'un jacuzzi uhuhuh).
A part Mike et Paul sur leur zodiac qui se dirigent vers l'endroit où se situe David, il y a encore toute la famille de Diego, ainsi que Lily, la fille du maire. Souvenez-vous, ils sont dans leur immeuble, prêt à s'écrouler. Il reste aussi Dennis le pompier, celui là même qui a sauvé Frances (et le chien). C'est lui qui va venir les sauver pile poil juste avant que la vague la plus grosse du monde arrive.
Pff, ça fait encore vachement de monde à sauver, tout ça. Surtout que la catastrophe approche,ça fout les jetons. Ce n'est plus une vague là, c'est l'océan tout entier qui se reconfigure (oui, j'ai envie) sous la pression de l'éruption volcanique. Cette éruption fait non seulement sortir un volcan, mais aussi plein de terres autour. Et oui messieurs dames, vous assistez à la création d'une nouvelle terre émergée. Une plage de sable noir, que dans quelques années ce sera le nouveau Tenerife, cet endroit. Vu que l'océan change, en Europe, ils n'ont pas l'air fin. La Bretagne sera aussi grande que l'Italie (si, je vous assure). L'océan furieux se dirige donc sur NY, sur vos héros favoris. Han comment ça arrive vite, faut se grouiller là.

Dennis le courageux pompier est tout mouillé, mais il s'est juré que cela ne l'empêchera pas de perséverer dans sa mission: sauver les gens. Il sait que NY a été évacué, mais lui, il est au dessus de ça. Il réussit à trouver l'immeuble où se situe la famille de Diego (et Lily). Comme c'est un gars prévoyant, il a sur lui son paquet de chips et aussi un téléphone satellite (offert pas l'amicale des pompiers l'année dernière). Il leur crie de descendre vite. Mais la moitié ne sait pas nager, comment ils vont faire hein?

Mike et Paul sur leur zodiac comme par enchantement passaient par là. C'est une chance, n'est-il pas? Le pompier escalade l'immeuble avec ce qui reste d'escalier de secours. Il parvient à l'étage où il constate qu'il reste 9 personnes là-haut. Diego, Lily, les parents de D., ses trois frères et ses deux soeurs. Dennis demande à Mike si par le plus curieux des hasards il n'y aurait pas des gilets de sauvetage dans le zodiac. Vous connaissez la réponse, chers lecteurs. Evidemment qu'il y a des gilets, trois pour être exacte. Il les envoie au pompier avec une force hulkéenne, et celui ci les rattrape parce qu'il est trop balèze trop fort et trop cool. Trois enfants sautent dans l'eau, sont récupérés par Mike et Paul et l'opération se répéte jusqu'à ce que tout ce petit monde soit à l'abri dans le zodiac.
C'est à ce moment là que l'immeuble s'effondre. Perso, je le trouve plutôt sympa d'avoir attendu que les gens soit sortis, mais dans un scénario pareil, je vous le dis de suite, ça ne se fait pas de faire mourir plein de gens qu'on connait d'un coup. Donc l'immeuble se casse la goule avec force et fracas, zloubadamoum plouf, apu immeuble. Les enfants pleurent, heureusement Dennis a gardé son paquet de chips, du coup les gamins les mangent et arrêtent de pleurer.

L'ennui, c'est qu'il n'y a pas assez de place dans le zodiac. Du coup, Mike et Paul se dévouent héroïquement pour continuer à pied et confient donc une mission de premier ordre au pompier (qui dans mon idée ressemble à Kirk Douglas). Il doit réussir à conduire le bateau sur rempli jusqu'au lieu de rendez vous avec l'hélico. Mike consulte sa montre, il reste 57 minutes et 44 secondes, plus beaucoup de temps, il faut hâter le mouvement et plus vite que ça. Lily demande un téléphone pour appeler son père (qui s'en fout complétement puisque depuis le début il ne pense qu'à sa face). Elle parvient à le joindre. Alphonse fait semblant de s'inquiéter, et dit qu'il sera à bord de l'hélico pour venir la chercher. Cela rassure moyen la jeune fille qui se blottit dans les bras de son fiancé.

Alors que le zodiac s'éloigne au coin de la rue (qui ressemble plutôt à une rivière en crue), Mike et Paul continuent leur chemin à la nage. Ils cassent tous les records en natation faut dire (en plus de leurs autres innombrables qualités), et donc arrivent facilement sur les lieux. Mike aperçoit David par le wasisdass (je l'écris comme je veux). Ouf, il n'est pas mouillé (mais il a l'air un peu stressé, comment se fesse?). C'est à ce moment là qu'on dit adieu à Paul. Epuisé par ses 15 minutes de nage dans de l'eau un peu froide, il se fait assommer par un bout de béton qui tombe et se noie gloupgloupgloup-même qu'on voit le sang à la surface, pour faire plus crédible.
Mike ne perd pas son sang-froid, et ouvre la petite fenêtre. Maintenant, il faut sortir David et ses amis. Mike en profite pour passer un savon à son fils, que s'il avait été au collège aujourd'hui, il ne serait pas dans cette situation-là. Le fabuleux scientifique réussit à trouver un radeau de fortune (un bout de bois qui passait par là).
Il commence à pleuvoir, c'est fâcheux, et c'est un signe pas bon du tout du tout.
Le zodiac aussi arrive précisement au même moment. L'hélico se fait attendre genre 5 minutes, histoire de bien sentir le stress et l'affolement monter chez les protagonistes. Déjà ils se demandent comment ils vont faire pour monter à 15 dans seul hélico.
Là dans les airs volent 2 hélicos. Quel bonheur sans nom indescriptible! Ils vont échapper à une mort certaine, yaiss.
Bon je passe rapidement sur l'hélitreuillage...sauf Dennis qui foire le sien et qui s'emboutit dans un building. Dieu qu'il est con, ce mec! Ben oui, t'es mort, fallait faire gaffe aussi, mais bon, à vouloir se la jouer Jean Claude Vandamme, forcément, en situation d'urgence, on s'écrase. Adieu Dennis (oui c'est un épisode triste, y'en a deux qui meurent). Lily demande pourquoi son père n'est pas à bord. Le pilote lui avoue qu'il s'est fait arracher la tronche par les pales de l'hélico (euh 3 en fait) comme le docteur Romano dans Urgences. RIP Alphonse Brown.

Les deux hélicos s'en vont, et précisement 30 secondes après arrive la catastrophe.
Han la vache, le truc de ouf les amis. La vague se rabat en live sur la ville, faisant tout exploser (même une usine de canards en plastique jaunes de toutes tailles). Y'a non seulement plus rien qui dépasse de l'eau, NY est engloutie, sous les flots comme le Titanic. Mais ce qui donne du peps à ce paysage d'apocalypse, ce sont ces millions de petits canards qui surnagent partout, tels des survivors, tels des résidus de civilisation. On peut faire un plan sous marin, là, pour voir que finalement y'a plus rien qui tient debout. C'est triste, hein?

Mike et ses compagnons d'infortune ont assisté au pestacle avec des larmes de tristesse infinie. Ils se serrent les uns aux autres, ils s'aiment (5 minutes de baragouinages cathos, pour faire genre in god we trust).

Ils vont bientôt tous se retrouver, waouh, ça va faire sortir des larmes.


08 décembre 2004

Où les ennuis montent en puissance...

Mais enfin, vous savez tous qu'un emmerdement ne vient jamais, mais alors jamais, tout seul comme un grand. En effet, il finit par attirer tous ses potes, et ils se concentrent alors au même endroit.
Pour le moment, ils sont tous à NY (ville presque engloutie).

Un bref plan sur les personnages seulement entrevus lors du dernier épisode. Lily (la fille d'Alphonse) est partie avec Diegooooooo (libre dans sa têeuteuh derrièreuh sa feunêtreuh je l'ai déjà faite mais je l'aime bien alors je la remets). Pour être précise, ils sont chez Diego, dans le Bronx. Joli cliché non? Il y a la maman, le papa, les petits frères et les petites soeurs (oui ça va faire du monde à évacuer hein!). Chez eux aussi, c'est la bérézina en fait. Ils ont de l'eau partout partout, et en plus, leur immeuble est sur le point de s'effondrer. Ils sont pas mal dans la mouise, les caves sont remplies de flotte (tant pis pour le trafic d'Anthony, le frère de Diego, qui fait de la livraison de pizzas clandestine), et l'eau ne cesse de monter (ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça). Lily n'arrête pas de couiner, ce qui est très pénible, surtout que ce n'est pas la seule à avoir un avenir proche légèrement compromis on va dire.

Rappelez vous aussi de Mark White (l'adjoint à l'urbanisme d'Alphonse Brown): il était dans un chantier, avec son petit casque jaune et son attaché case de je me la pète. Ben apu, Mark White. Il s'est fait bouffer par la vague quelque chose de bien (c'est donc normal que personne ne puisse lui téléphoner, son cellulaire s'est noyé aussi), et tous les ouvriers sont morts également. Oui, vu qu'ils n'avaient pas été prévenus (suivez mon regard), ils n'ont rien pu faire pour se carapater. Imaginez un chantier plein de boue, de mortier, de béton et un raz de marée qui s'invite. Ben non, ça ne fait pas le poids.

Revenons-en à Mike. Notre héros à tous est actuellement à l'hôtel de ville qui a échappé au pire. Pas pour longtemps je vous rassure, il ne faut pas non plus exagérer dans les incohérences. Bref, il a réussi je ne sais comment à emporter tous ses ordinateurs, sa greluche de service et son meilleur pote. Il est quand même un peu inquiet pour son fils, mais sans plus pour le moment. Là il manipule le clavier avec un stress non dissimulé, on sent qu'il réfléchit, que ça bosse là dedans. C'est limite si on n'entend pas les engrenages de son cerveau se mettre en place. Là il annonce en chuchotant à Pamela que d'après ses observations, un énorme volcan va imminemment entrer en éruption, au milieu de l'Atlantique. Enfin, il en est pas sûr à 100%. C'est sa théorie du chaos perso qui veut ça. Mais vu qu'il a eu raison la première fois, Pamela l'écoute avec un air effrayé en lui touchant le bras (ce qui provoque un hérissement généralisé des poils du merveilleux scientifique). Mais que va t'on faire pour empêcher NY d'être ensevelie sous l'eau comme jadis l'Atlantide perdue sous les flots? Bouhouh c'est trop triste.

Alphonse fait évacuer la ville. Bon, c'est un peu compliqué, parce que la piste de l'aéroport est sous l'eau, mais les avions réussissent quand même à décoller. Oui, ce sont des avions américains, ils sont super puissants. Certaines personnes quittent les lieux par leurs propres moyens. Ce qui va causer des séparations, de la tristesse, des larmes, et évidemment des retrouvailles top feux de l'amour powa.

Commençons par David, le fils de Mike. Evidemment, il ne va pas être évacué tout de suite. Il est toujours dans son blockhaus tranquille peinard, avec ses copains musicos. Bon, ils ont fini par arrêter de faire du bruit pendant 2/3 minutes, et ils se sont rendus compte que quelque chose était pourri au royaume du Danemark. Ils ont quand même une toute petite fenêtre, genre wasisdas (de Was is dass en allemand qui veut dire "qu'est ce qui se passe?"), et ils ont la curiosité de regarder (sans l'ouvrir, ils ne sont pas si naïfs voyons) au travers. Là, ils flippent. De l'eau partout! Il a plu de l'eau, de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut sur les toits rouillés de Rio ou quoi?? Par le plus grand des hasards, il y a une ligne téléphonique dans leur lieu de paix et de quiétude. David essaie de joindre son père. Il y parvient (ben oui quand même hein). Papa qu'est ce qui se passe? On ne peut pas ouvrir la porte, on ne pas sortir, on est coincés putain! Ne parle pas comme ça, ce n'est pas un langage pour un garçon comme toi, le fils de son père. Ne bouge pas, je viendrais te délivrer. Et surtout, n'ouvrez pas la fenêtre et ne sortez sous aucun prétexte. L'océan est en furie grousprbssffpd et mince, la ligne est coupée, zut de diantre.

Dany a été évacué en avion avec la vendeuse de la bijouterie (Colleen). Son bras est amoché, le pauvre. Il est maintenant dans un centre de réfugiés, où y'a plein plein de monde (c'est au Canada), plein de gens qui pleurent. Les militaires font un recensement des personnes présentes. Dany cherche sa femme, Frances. Mais celle-ci n'est pas encore arrivée (et pour cause, elle vient juste de se réveiller). Il est inquiet mais on le rassure en lui affirmant que l'évacuation n'est pas terminée. Il va se faire soigner son bras. Malheureusement pour son look, ils doivent lui couper sa chemise. Oh la belle entaille! Dany souffre, mais il est courageux. Quand il est recousu, il va donner des kits de survie aux autres réfugiés, parce qu'il est généreux, aussi (il n'a pas toutes les qualités, par exemple il triche aux cartes, ce qui est très vilain).

Frances vient de se réveiller donc. Elle dort avec un t shirt de Dany. Elle allume la télé, qui par miracle marche encore, et apprends la catastrophe. Elle est affolée, surtout que personne dans l'hôtel ne l'a prévenue, ce qui est dégueu, oui, vraiment dégueulasse. Elle s'habille vite fait (bien fait aussi, c'est une femme de goût), et essaie de joindre Dany. Han, ça marche pas! Elle appelle le 911, service saturé. Du coup, elle décide de sortir de sa suite royale, en prenant soin d'emmener sa valise. Une fois dans le couloir: personne. L'ascenseur ne marche pas. Hé ho, c'est pas en s'énervant sur le bouton que ça va se mettre en route! Et puis vaut mieux qu'elle ne voit pas qu'il y a des gens morts dedans, parce qu'ils ont eu la mauvaise idée de descendre au parking. Frances pourra t'elle sortir de l'hôtel?

Aline, Joe et Gus sont partis en voiture. C'est Aline qui conduit. Joe dort dans son siège auto, quel adorable bambin. Ils sont dans les embouteillages, des soldats les enjoignent de quitter leur véhicule immédiatement messieurs dames. Ils sont plutôt citoyens obéissants. Mais c'est un peu la panique dehors, du coup Aline est séparée de Gus et Joe. Elle crie, mais rien n'y fait, elle est évacuée en bus, alors que son fils et Gus sont évacués en avion. Mince, ils sont séparés dites donc. Aline fait une crise d'hystérie, mais ce n'est pas la seule.

Dennis le pompier a revêtu sa tenue fétiche. Il est dans un camion de pompiers, à la recherche des gens qui n'ont pas été évacués. L'eau qui lui arrive à la taille n'empêche pas le camion de rouler, pinpom et hop le mégaphone. Avec ses collègues, il réussit à trouver une famille, une vieille dame et un chien. Important le chien. Médor était en train de se noyer! Ouf (grand moment). Il passe devant l'hôtel de Frances et la repère. Frances monte avec soulagement dans le camion et adopte le chien (si). C'est un yorkshire, et ça nage pas bien, ces bestioles, avec leurs toutes petites pattes. On dirait qu'une fois qu'ils ont récupéré Frances, les pompiers n'ont plus rien à faire. Ils repartent vers la zone d'évacuation, mais merdouille, l'aéroport est sous les flots cette fois. Ils sont obligés d'hélitreuiller tout ce petit monde (heureusement Médor est en sécurité dans les bras de sa nouvelle maîtresse). L'hélico se dirige vers un autre camp de réfugiés, parce que le couple ne peut pas se retrouver maintenant, c'est pas fini d'abord.

Voilà pour les personnages.
Mike finit par avouer qu'il pense que le nouveau typhon arrivera avant la tombée de la nuit (quelle journée mouvementée, n'est ce pas?).
Il est temps pour Mike, Pamela, Paul et Alphonse d'évacuer l'hôtel de ville. On vient aussi les chercher en hélico. Mais Mike décide de ne pas y monter, car il doit sauver son fils. Il demande donc au pilote de venir le chercher dans la 3698è avenue dans 2 heures. Oh là là, ça va être och, petit père. Evidemment, l'instant est grave. Pamela se pend au cou de Mike, lui demande de venir avec elle. Bon, dans la situation actuelle, ils sont quand même pressés. Mais ils trouvent quand même le moment propice à un baiser langoureux (avec la langue). Pamela monte dans l'hélico, mais Paul décide d'accompagner son ami dans son escapade( heureusement ils vont trouver un zodiac). Alphonse quant à lui, remercie vivement Mike, et n'a aucun remords à monter dans l'hélicoptère.

Pendant ce temps, le volcan entre en éruption. C'est un volcan sous-marin géant. Il n'est pas content, c'est le moins qu'on puisse dire. Le truc est tellement énorme, c'est fou un volcan pareil, il est aussi gros que la surface de la France dites donc! Son trou béant crache de la fumée, de la lave, limite feu d'artifice. Et surtout, une tempête sans nom se prépare. Une vague gigantesquissime se forme. Elle ne fait pas 4km de haut, mais au moins 10. Elle se dirige vers NY (et pas vers Miami, ou Montréal).

Va falloir faire vite, Mike.






07 décembre 2004

Où ça commence à se gâter grave

Han comment j'ai pas assuré, j'ai oublié des détails.
Merci Heidi de m'y avoir fait penser: effectivement Dany (le jeune marié riche) est black et Diego (le petit ami de la fille du maire, Lily) est hispano-américain (genre beau, mais pauvre, cette fois).
Pardonnez moi, car ces détails ont de l'importance pour la compréhension de l'histoire.

Donc on en était arrivé au moment où Mike cherche à se faire comprendre, mais personne ne le croit, sauf les siens (qu'il a mis 5 minutes à convaincre quand même). Il est dépité, lui qui se voyait en sauveur de l'humanité pour des siècles et des siècles amen allélouiah, ça a l'air râpé. Pauvre Mike, qui s'est donné tant de peine pour faire en sorte que sa théorie bidon tienne la route, il est tout triste entouré de ces ordinateurs, de Pamela qui le soutient pourtant mordicus, et de son pote Paul qui lui fait des blagues débiles genre la banane dans l'oreille. Mais Mike ne rigole jamais, car un héros, ça ne déconne pas.

Pendant qu'il s'apitoie, on voit l'océan qui commence à ne pas être content du tout. Mais pas du tout du tout hein. Des vagues de 4 kilomètres de haut, un truc jamais vu depuis que l'homme existe, un truc de ouf (tout simplement). Pas plusieurs grosses vagues, mais une ENORME gigantesque que si tu la vois, tu as peur (tu peux toujours essayer de faire ton Kelly Slater dessus, mais la vague te bouffera ta planche crac hop).Y'a plein d'écume, et à l'endroit de l'éruption, une île commence à émerger (ne lésinons pas sur les effets spéciaux non plus). Au loin, on voit la statue de la Liberté qui ne fait pas la fière. Parce que c'est la seule à voir ce qui se profile à l'horizon, évidemment aucun bateau au large n'a eu le temps de prévenir les autorités, et puis c'est pas leur rôle non plus, dans ce scénar c'est Mike le grand manitou point barre.

Juste avant que l'énorme vague noie plein de gens en train de faire leurs courses de Noël jingle bells jingle bells, on a un vif aperçu de ce que fabriquent les gens.

Mike est affolé car c'est le seul dans tous les USA à avoir repéré le typhon qui se profile. Il transpire grave des aisselles. Pamela a la tête dans les mains, elle se demande comment le maire a pu ignorer la théorie de son bellâtre. Paul fait semblant d'être intelligent (jusqu'à sa mort, on se demandera ce qu'il fait là; ne pas s'attacher à lui surtout), et clic clic sur l'ordinateur. On dirait qu'il espère que ce qui va arriver est faux, il n'arrive pas à y croire.

Le fils de Mike est dans le studio de répétitions (il est chanteur) et beugle comme un goret qu'on égorge. David est plutôt bon dans son genre, mais faut aimer quand même. Il est tellement dans son truc, enfin, vous allez voir aussi (il ne va pas mourir, on le sait, qu'il va se réconcilier avec son darron, le loustic).

Le maire est au téléphone avec une de ses innombrables maîtresses. Alphonse n'est pas top futefute dans ce coup là. Il s'est préalablement frité avec sa fille, qui lui a dit ses 4 vérités (raciste coincé obtus et j'en passe). Il en a gros sur la patate, car on dirait bien que Lily a envie de faire sa vie avec Diego (libre dans sa tête, quant à lui).
Son adjoint (Mark) est au four au moulin parce qu'il visite un chantier de construction d'une école, au fin fond de NY. Dommage, hein? S'il avait cru Mike, il ne serait pas dans la panade (mais il ne le sait pas encore).

Dany est dans un magasin, il cherche un présent pour Frances. Pas une breloque à 2 dollars hein, mais plutôt un joli bijou (ou un pull en cachemire). Il discute avec une vendeuse, dans une bijouterie chic. Il est quand même charmeur, ce Dany.
Sa femme Frances dort. Elle fait la grassmate. Pauvre innocente.

Dennis regarde un match de basket chez lui dans son salon. Il n'est pas habillé et boit une bière quand même. Ben quoi, il est chez lui, il fait ce qu'il veut quand même! Il est un peu à l'ouest car hier soir, il a fait la teuf grave avec ses voisins du dessus. Il fait sombre (je rappelle qu'une vague de 4m va s'abattre sur la ville d'ici peu et PERSONNE NE LE SAIT) dans son appartement quand même, mais il ne se pose pas de question, vu qu'il a la tête dans le fondement. Ah oui, j'oubliais, il mange des chips (très important).

Aline, Joe et Gus boivent un thé tranquillos peinardos dans un salon pour vieilles dames. Mais ils s'en foutent, à vrai dire. En fait, je crois bien que Gus et Aline sont en train de tomber amoureux. Et puis Gus est adorable avec Joe, ce qui laisse entrevoir une lueur d'espoir chez Aline.

On revient sur Mike à ce moment-là. Toujours aussi intelligent, il a créé un compte à rebours. Donc le public sait exactement quand va arriver la catastrophe, mais pas tous ces gens dont la vie va se terminer sans qu'ils le sachent eux-mêmes.
5
4
On voit la vague bouffer la statue de la Liberté qui tombe. Zyva le symbole.
3
2
Elle se rabat sur les premiers buildings (sans tiep) avec une force inouïe. Les fenêtres éclatent, ça fait un boucan du diable, l'eau de mer salée rentre partout, les gens crient (quelques uns meurent au passage: gros plan sur les morts). Y'a des dauphins qui rentrent dans la ville (ben quoi? c'est mignon un dauphin) et aussi le paquebot de croisière avec Sacha Distel qui défonce certains immeubles, avec des vieilles dames qui crient dedans.
1
PADAM
Zéro.
Y'a de l'eau partout, les gens sont affolés. Ah ben bravo Alphonse Brown qui ne croyait pas notre Mike! C'est malin, y'a une panique générale. Faut dire que tout NY a de l'eau jusqu'au cou, ce qui n'arrange pas l'humeur. Embouteillages monstres, gens qui crient, eau froide et tout le tintouin.
Le maire, dans son bureau au 36é étage, regarde par sa fenêtre. Il ouvre une grande bouche et reste estomaqué pendant environ 34 secondes. Tout de suite, il veut téléphoner à sa fille, mais il tombe sur le répondeur. Il convoque immédiatement son adjoint, mais celui-ci bosse figurez vous et n'est pas à l'hôtel de ville. Hé merde, il va devoir se débrouiller tout seul.
Et devinez qui il appelle?
Et oui, votre chéri à tous Mesdames, le fringant Mike, le visionnaire, le bellâtre doté d'un cerveau. Mike se permet d'engueuler le maire par téléphone satellite.

Avant que Mike ne réussisse à joindre l'hôtel de ville, bref aperçu des personnages (qui sont tous dans le caca de caniche, vous l'aurez deviné).

Seul David ne se rend compte de rien, il est dans un blokhaus insonorisé, une sorte d'abri nucléaire (oui c'est comme ça si je veux). Il continue de beugler dans son micro, pendant que ses congénères jouent un morceau de The Cure. Bref plan autour de l'endroit: c'est comme une île entourée d'eau. Mais comment vont-ils sortir de là?

Dennis a de la chance, il habite au 44è étage et est donc au sec. Il se précipite au rez de chaussée où se situe la caserne des pompiers. Heureusement celle-ci n'est pas intégralement touchée (vive le monde des invraisemblances!), le camion rouge peut rouler dans la flotte et sauver des gens. Dennis reprend du service, mais avant il se la pète un peu auprès de ses collègues genre je suis expérimenté et j'organise les secours. D'ailleurs, il téléphone à Alphonse pour lui annoncer l'étendue des dégâts. Là, c'est clair maintenant, il faut évacuer, Monsieur le Maire!

Dany est encore vivant, mais il est blessé. Il est entraîné dans les étages par la vendeuse qu'il a charmée tout à l'heure. Il est très inquiet, parce que Frances ne répond pas au téléphone (boules quiès powa) et croit qu'il lui est arrivé quelque chose de grave. Lui a quand même le bras droit sacrément endommagé, il souffre. Ils cherchent une armoire à pharmacie pour soigner le jeune homme.

Aline, Joe et Gus sont au fin fond de NY, ils ont juste de l'eau aux genoux. Ils décident de se barrer en voiture loin de là. Mais bon, dans les embouteillages, c'est pas facile, et puis ça énerve quoi. Ben oui, c'est stressant, une catastrophe naturelle.


Mike, Pamela et Paul arrivent à l'hôtel de ville avec tout leur barda. Mike (qui a appelé l'école de son fils et qui est furax parce que celui ci n'y est pas) est encore inquiet et tout speed car il a découvert autre chose.
Il en parle à Alphonse Brown, dans une petite conférence, avec tous ces ordinateurs aux programmes compliqués.
Cette fois, Alphonse ne fait pas le malin. Il convoque les télés et les journalistes qui restent pour une conférence de presse. Il ordonne l'évacuation de la ville, vers le Canada (c'est dangereux, les états unis). Les gens qui peuvent voir ces infos sont paniqués. L'armée entre en jeu (le président qui n'est pas deubeulyou a demandé à l'armée d'intervenir pour évacuer les gens).
C'est impressionnant.
Après celà, Mike annonce une nouvelle terrifiante.
Quelque chose d'encore plus grave va arriver. Un autre volcan est entré en éruption au large. Un beaucoup plus gros, beaucoup plus puissant, qui fait encore plus peur. Ce qu'on vient de vivre, c'est de la gnognotte, Monsieur le Maire.

06 décembre 2004

Où la catastrophe s'annonce...

Bon voilà, donc les personnages sont là, le décor aussi. Maintenant il faut qu'ils interagissent, évidemment.

Mike est dans son laboratoire, à travailler sur son pécé en réseau avec tous les autres ordinateurs du boulot (Mike est plutôt traditionnel, il possède un pc et pas un mac, ne lui en voulez pas). Il dispose d'un logiciel super compliqué qu'il a lui-même créé de ses petites mains, pendant qu'il ne s'occupait pas de son fils. Pas cool, hein. Bref, il a des algorithmes, des programmes, des machins super compliqués que seul un super expert en informatique ET en sciences à la fois peut comprendre. Mike ne rigole pas, il est docteur ès sciences spécialité cataclysmes naturels (son titre de thèse: "Les paramètres combinatoires de thésaurisation des désordres naturels dans le nord Tadjistan depuis la préhistoire"). Il en impose, il est super intelligent, ça tchûe.En plus de ça, il est méga beau: 1m85; 75 kg, élancé donc, brun aux yeux noisettes qu'il cache derrière les lunettes sécurité sociale (pour éviter les tofs à la voici gala, c'est vrai, quoi, c'est pénible). Il est bien habillé en plus (enfin, dans son genre, faut aimer les jeans délavés, les vieilles baskets vintage adidas, la chemise à carreaux (grunge-mais je vous rassure, avant la fin, la chemise aura servi pour faire un garrot à un pauvre malheureux) et une vieille veste héritée de son arrière grand-père Hicham, le paysan.

Je m'égare.

Mike est donc dans son labo quand il s'aperçoit d'un truc: mince de mince alors, faites vos jeux, rien ne va plus. Ses données sur l'Atlantique Nord déconnent. On dirait que quelque chose de très gros, de très dangereux va se produire dites donc (il ne faut pas dire tout de suite quoi). Mike a l'air inquiet, ce qui préoccupe Pamela. Elle aussi a de belles lunettes. Elle serait plutôt jolie sans cette jupe marron en polyester et son chemisier rose en nylon. Elle en a marre de Mike qui ne fait pas attention à elle (elle s'est pourtant maquillée ce matin, et elle s'est acheté des nouvelles bottes hier en plus, quel goujat). En fait, c'est Patricia Mulloche, mais en moins moche qu'au début, en potentiellement jolie en fait. Bref. Là elle s'interroge du comportement de Mike: pourquoi est-il si agité, le gaillard? Quand il lui demande, il répond par un grognement. Mais Pamela n'est pas si niaise, si elle travaille dans le labo, c'est qu'elle a un cerveau. Elle farfouille dans le logiciel pendant que Mike va aux toilettes. Elle découvre le pourquoi du comment, et alors affiche une mine déconfite, la bouche ouverte en O et s'agite également.
Mike revient, et la surprend. Il est très en colère, mais finalement, elle l'apaise en lui disant qu'elle croit en toutes ces données scientifiques, qu'il peut être le sauveur de NY city et de toute la moitié nord des USA. Vraiment, il ne faut pas qu'il garde tout ça pour lui, ça serait de la non assistance à pays en danger. Il prévient alors son ami, docteur aussi en sciences. Paul est d'accord avec Pamela, vraiment, Mike, il faut en parler au maire.

C'est à ce moment là qu'on croit qu'on va savoir ce qui va se passer.

Mais non, en fait. Tout simplement parce qu'on ne connait pas encore les autres personnages et que c'est indispensable pour le dramatique des événements.
Là il faut décrire ce que font les personnages juste avant la catastrophe.

David(le fils de Mike) n'est pas allé en cours, ouh là là, le vilain garçon qui n'a pas écouté son papa! Il est parti chez un pote musicien, là où répète son groupe, les "Midnite Shadows". Oui, ils font du gothique, c'est très sombre comme zik. Ils fument des cigarettes en plus, ce qui est très mal.

Le maire est dans son bureau avec sa secrétaire. Alphonse Brown (le maire) est plutôt beau garçon, mais c'est un enfoiré. Il profite donc de son statut pour embobiner les femmes, au lieu de faire ce pour quoi il est payé. C'est pour ça qu'il a fait installer un canapé dans son bureau. La secrétaire est d'une naïveté exceptionnelle, d'une niaiserie incommensurable, et faut dire qu'elle est quand même vénale. Du coup, ils profitent l'un de l'autre allégremment (heureusement, ils ont fermé les stores du bureau, sinon tout le monde l'aurait su uhuhuh).

Dany et Frances (les jeunes mariés) sont à l'hôtel, un prestigieux même. C'est leur voyage de noces. Ce matin, Dany part faire une course dans NY (il n'est donc pas à l'hôtel au moment des faits), il est mignon car il veut acheter un cadeau pour Frances (qui est une jeune femme fragile mais avec une volonté de fer, ce qui peut servir dans les cas difficiles). Dany est un bel homme aussi (ils sont tous beaux ou quoi là dedans?), il met des beaux costumes Armani à 2000$ pièce. Il est riche aussi, ce qui aide pas mal quand on veut s'habiller staïle et qu'on a envie de se taper un hôtel de luxe avec spa, piscine, et compagnie.

Dennis (le pompier) est un vieux de la vieille. Cela fait bien 20 ans qu'il bosse chez les pompiers, et je peux vous dire qu'il en a vu des vertes et des pas mûres. Quand il n'a rien à faire à la caserne, il tchatche, tchatche et retchatche. Il parle aux petits jeunes de la vie tout ça. Faut dire que son expérience est reconnue au travers tout NY (carrément) et donne même des conférences sur la sécurité incendie, et aussi sur les premiers secours. Il en impose (d'ailleurs, il fait 2m, ça tombe bien). Ce jour-là, il est en congé dans son petit appartement qui donne sur la 5è avenue, mais l'appel du feu sera le plus fort. Il a rien à perdre, sa femme l'a quittée pour un autre y'a 10 ans, parce qu'il n'était jamais là (toujours avec les pompiers, pff).

Aline et son bébé sont chez eux. Aline travaille à domicile pour gagner sa vie et s'occuper de son gamin. C'est honorable, mais ça paie pas des masses. Son mari est parti quand il a appris qu'elle était enceinte (oui, il faut du dramatique à tous les étages), pauvre type. Du coup, elle survit comme elle peut. Ce matin, elle est sortie au square avec Joe, pour qu'il prenne un peu l'air. Elle discute avec un homme qui lui plait bien (Gus), et ils ont décidé d'aller boire un thé dans le salon "A l'heure anglaise".

Revenons en à Mike (vous l'aurez compris, il faut parler pendant 5 minutes de chaque protagoniste, ne pas hésiter sur les détails grivois ni sur le dramatique de la situation de chacun.. Il faut en rajouter le plus possible, c'est cela qui fera sortir les larmes de la ménagère de moins de 50 ans). Mike est au labo et décide de faire une réunion afin d'informer tous ses collaborateurs. Il a repéré une ombre suspecte sur l'Atlantique Nord, et ça l'inquiète.
Lors de cette réunion, il prend l'air grave, accentue ses rides, enlève (ouh qu'il est beau pense Pamela) ses lunettes, agite les bras. Cette ombre ne peut être qu'une énorme tempête, un vent d'une force extraordinaire qui soulève l'océan en une vague gigantesque (même si c'est pas crédible, on s'en fout). Le vent prend de la vitesse, et les observations satellites sont effrayantes (rappelez vous son super logiciel!). Les données ne sont donc pas rassurantes du tout, et il pense que l'océan submergera NY et les villes voisines d'ici 24 à 48 heures (rapide non?).

Son équipe est sous le choc. Les remarques fusent. Ses adjoints le convainquent de parler au maire, il faut évacuer de toute urgence. Mais bien sûr qu'il faut prévenir tout le monde, sinon les gens vont être tout mouillés! Mike est quand même sérieux, il essaie de comprendre pourquoi l'océan se soulève ainsi. Il trouve rapidement (il est intelligent je vous ai dit, et puis il a fait des études, il sait de quoi il parle): en fait, un énorme volcan sous-marin est entré en éruption au large du Groenland. Du coup, cela a provoqué un bazar sans nom dans le nord de l'Atlantique, et évidemment, cela touche uniquement les Etats Unis, les pauvres.

Mike décide de prendre contact avec Alphonse. Celui-ci est occupé comme chacun sait. Il refuse de le recevoir, mais lui donne rendez vous avec son adjoint à l'urbanisme (uhuhuh). Mike se dépêche, il emmène Pamela et Paul pour faire genre j'ai du monde qui me soutient, et il arrive à la mairie le temps de le dire.
Ils rencontrent monsieur White, adjoint du maire, et lui exposent brièvement mais efficacement le sujet (à la télé, le spectateur est convaincu du speech, mais pas Monsieur White Mark). Mark donc (je suis familière et appelle les gens par leurs prénoms) leur rit à la face quelque chose de bien. Pff, je ne vous crois pas, c'est pas possible uhuhuh. Là, le maire arrive en se reboutonnant. Oh, il s'est trompé de salle, mais bon, il reste quand même. Mike répète son discours, mais ne le convainc pas plus. Comment ça, une catastrophe naturelle? Mais ça va pas non votre tête? C'est vrai que Mike a un passé tumultueux, il n'aime pas trop l'autorité et est mal vu. Oh Hé, une vague force 18 va vous tomber dessus, y'aura plus d'empire state building, faut faire quelque chose!


Ben non, il ne fait rien. Et met en péril toute la ville.

A ce moment là, il faut des images de volcan en éruption sous l'océan. Hé bé, ça va barder. C'est pas une éruption de femmelette, ça. Et tous ses gens qui ne se rendent compte de rien, les cols blancs de la city, les ouvriers dans les chantiers, les malades dans les hôpitaux, tout ça! Au secours, il faut dire!

Rassurez vous, tout le monde ne va pas mourir.

Scénariste [première étape]

Comment réussir son scénario de film-catastrophe?
Hein, comment?
C'est très simple: il faut réunir plusieurs ingrédients qui donneront à votre scénario une saveur toute particulière.Et je suis prête à vous en donner la recette, chers amis lecteurs qui venez par paquets de 10 000 sur mon blog, pour enfin connaître le secret de la richesse. Hollywood vous ouvrira ses portes, et même avec un peu de chance, George Clooney himself acceptera de jouer dans votre film pour des clopinettes (il aura été impressionné par votre talent de scénariste).

D'abord il faut quelques personnages clés:

- Un homme d'âge mur (Mike par ex), blessé par les aléas de la vie, qui a commis quelques erreurs d'éducation envers son fils unique (de préférence). Il est célibataire, plutôt ronchon, ne sort jamais, parce que Monsieur est un scientifique de grande envergure.

- Le fils du personnage sus-nommé (David): un peu tout-fou, qui est blasé de l'attitude de son père, tout en l'admirant beaucoup.C'est un adolescent de 15 ans.

- Une femme, plutôt jeune et jolie (Géraldine, euh non, Pamela), qui est amoureuse secrétement de Mike, qui le trouve extraordinaire, beau, sexy et surtout diablement intelligent.Au début, il l'ignore d'ailleurs.Les circonstances dramatiques de la vie les rapprocheront uhuhuh.

- Un couple de jeunes mariés (Dany et Frances): ils s'aiment d'amour tendre et sont au moment des fait séparés. Cela va nous tenir en haleine pendant tout le film, oui, on va attendre qu'ils s'enlacent comme au début en versant cette fois des larmes de bonheur hystérique.

- Le meilleur ami de Mike (Paul), qui autant vous le dire tout de suite, va mourir avant la fin. Il est blagueur, et surtout, il va donner sa vie pour son ami.Han c'est beau,non?

- Le pompier de service (Dennis), qui démontre d'un courage exemplaire. Il sauve plein de vie (mais il meurt aussi, c'est triste mais c'est comme ça).

- Le maire (qui deviendra coordinateur des secours), un homme aigri et pourri (Alphonse), il emmerde tout le monde. Malheureusement, il va devoir partir dans le feu de l'action, tout simplement parce que sa fille (Lily) ainsi que son petit ami (Diego) sont pris dans la tourmente, et qu'il faut absolument les retrouver. En fait, Alphonse ne veut pas que sa fille sorte avec Diego, parce qu'Alphonse est un gros raciste. Alphonse meurt juste dans les dernières minutes. Dommage.

- Une femme isolée (Aline, pour qu'elle revienne) et son bébé (Jo): ils vont se retrouver prisonniers pendant tout le film, et finalement se feront délivrer juste à la fin, quand l'espoir les a quittés.

Il faut évidemment plein de figurants qui se feront destroyer leur maman à tout moment.


Voilà pour les personnages.
Passons au décor.


Une grande ville, vraiment très grande (New York).
Tout va bien au début, il fait même un soleil splendide dites donc. Il va malheureusement arriver quelque chose de très grave. Mike prévient le maire, mais celui ci ne veut pas l'écouter. Il le traite de scientifique foldingo, que de toute façon ses théories ne valent pas tripette, parce qu'Alphonse est un cartésien de première catégorie .Il n'accepte qu'aucun grain de sable puisse venir encrasser le mécanisme, les choses ayant le pouvoir de s'arranger rapidement.
Mais, par manque de chance, Alphonse va être la victime de son esprit étroit, de son cerveau cloisonné, de son manque d'intelligence.

La suite plus tard...

Foutage?

Bon, je sais que j'en ai déjà parlé et que le sujet n'est pas très populaire.Néanmoins, il existe, et il faut ouvrir sa grande bouche de temps en temps.
De la propreté oui oui oui.
Pas de l'hygiène corporelle, mais de la propreté de l'environnement dans lequel nous vivons, nous, en zone urbaine. Parce que des fois, y'a des baffes qui se perdent (et je ne suis pas violente hein). Voici un extrait d'article de notre journal local, de notre superbe ville lalalalalèreuh :



Et maintenant regardez donc les photos que j'ai prises samedi dernier (donc le 4 décembre) alors qu'on nous affirmait le contraire dans le journal daté du 3 décembre (oui je chipote et j'aime ça):



Du coup, je me demandais si par hasard on ne se moquerait pas du citoyen lambda, dans cette ville?

04 décembre 2004

Du coq à l'âne

Je me suis coupée le doigt avec l'opercule de la crème fraîche champion. Et ben, ça fait mal. Surtout quand on est gourde et qu'on racommode le doudou de sa fille sans dé à coudre et qu'on s'enfonce l'aiguille pile poil dans la coupure élargie par le froid.

Miam miam. Si tu manges, pardon, je m'en excuse.

C'est super dur de taper sur un clavier avec un pansement sur l'index droit.

C'est hardos de déposer des tracts dans des boites aux lettres en étant droitière,
mais ne pouvant pas se servir de la main droite, en fait.

C'est chaud les marrons chauds de faire la vaisselle avec un doigt coupé (soit le liquide vaisselle va chercher dans les méandres de la coupure et te fait jongler ta reum, soit tu mouilles ton pansement. Bon, d'accord, les gants mappa existent. Mais j'aime pas la sensation que cela donne.Remarque, j'aurais pu embaucher quelqu'un mais bon. Enfin bref.)Ne parlons même pas du ménage, alors là, c'est au dessus des forces de mon index droit traumatisé. Passer une éponge, non. Dépoussiérer? Mais vous imaginez que des petites particules de poussière toutes pourrites viennent s'immiscer dans les tréfonds de la coupure? Je pourrais attraper la petite vérole (si si) ou la mixomatose (mais puisque je vous dis que SI)!Han l'angoisse, rien que de l'imaginer, j'en ai des frissons sur tous les doigts.

Tiens ça me fait penser toutes les fois où j'ai simulé un truc pour ne pas me taper les corvées.
Une crise d'asthme, une fois, aux scoutes, pour ne pas me taper leur marche à pied top relou gavante que de toute manière j'aime pas les scouts (du tout du tout).
Un gros bandage sur une toute petite coupure pour ne pas écrire en cours de maths.
Une foulure pour ne pas avoir à courir 50 fois autour de la piste d'athlétisme.
Enfin, des trucs du genre.

Enfin, généralement, se coltiner des activités nulles, on évite. Tiens ça me fait penser qu'une fois, une réunion de famille, avec mon frère on avait chopé une clope dans chaque paquet qu'on avait pu trouver. Oui, c'est à chier de fumer, ça donne des maladies, ça pue, ça file des boutons, une haleine pestilentielle, des doigts jaunes, une toux de tuberculeux. NE FUMEZ PAS. Enfin, je ne fume plus hein. Bref. On avait donc piqué des cigarettes dont une gitane maïs. OH my god! Une horreur, c'est immonde dégoulasse infâme. Je me souviens, on fumait dans le bois, et y'avait un pré avec des moutons. Ce sont les seuls témoins de notre déchéance. Parce qu'on a craché de la gitane maïs (pour pas dire vomi).Cette chose a un gout affreux, pire que les brocolis et la cervelle réunis.Ah oui, on était jeunes (et très cons, mais ça c'est autre chose).

Bon j'arrête le massacre de ce post du jour, c'est du nawak en puissance.


02 décembre 2004

Twin Nouilles

(Attention, ce post contient du langage châtié et autre verlan)

Bon, c'est un fait, je ne regarde pas trop la télé.
Enfin, si, je loue des films (ne regardez pas Troie, certes y'a Brad Pitt en jupe qui n'est pas très content, mais il meurt à la fin), mais bon, globalement, je ne me coltine pas les émissions pourrites ni les pubs.
Han, les pubs.
Hier, j'en ai vu une, j'ai failli pas m'en remettre. Pire qu'une pub danone (c'est-le-désordre-à l'intérieur powaaaaaa'), vous imaginez? Non seulement les gens qui ont conçu cette pub doivent avoir un QI négatif, mais en plus, ils doivent fonctionner aux substances illicites (très très illicites).

La scène commence dans un salon plutôt commun/banal, où sont assises sur un canapé deux meufs d'une niaiserie incommensurable. Elles sont fringuées comme des nouilles, et d'après leur tête, je dirai qu'elles ont été lobotomisées récemment. Elles parlent quand même entre elles, mais tu ne sais pas de quoi/qui. Genre "il est merveilleux" "il a du goût" et d'autres remarques, de plus en plus graves de bêtise. Les deux tassepéches sortent finalement une boîte de Twinnings (le thé pêché en haute mer, apparemment). En voyant cet emballage exceptionnel, ces courbes inimaginables, ces couleurs uniques, elles sont à la limite de tomber en pâmoison. C'est soit ça, soit elles vont avoir un orgasme imminent. Elles n'en peuvent plus, les deux gourdasses.
C'est à ce moment là qu'on a le droit à une chute démente. Vraiment, c'est trop fort d'y avoir pensé. Là arrive en arrière-plan une silhouette mâle, qui a l'outrecuidance de pénétrer dans la pièce, ce lieu de luxure incroyable. Les deux pauvres cloches se retournent alors et se mettent à ricaner. Non, pas ricaner. Elles pouffent.

Donc pour résumer:
Deux pétasses s'extasient devant leur tasse remplie d'un liquide jusqu'alors inconnu du téléspectateur (il s'agit des préliminaires apparemment).
Deuxième étape: elles sont à la limite de la jouissance physique à la vue d'une boîte de thé (Twinnings doit être un bon coup).
Troisième étape: les deux niaisasses sont prises sur le fait et gloussent comme deux dindes.


Qui a dit que la pub était un art?

01 décembre 2004

tacatactchac boum

(non ce n'est pas le tube de l'été remasterisé)

Quel bonheur d'avoir son chez-soi (même si on n'est qu'un misérable locataire...)!
Oh oui, quelle joie, vraiment, c'est trop agréable.
Imaginez une petite ville de banlieue (parisienne), ma foi, plutôt paisible, assez mignonne quoiqu'un peu pètepète boubourge sur les bords.
Imaginez une petite résidence, un bloc de 24 appartements sur 3 étages seulement.
Imaginez des murs étroits comme du papier à cigarettes.
Imaginez des fenêtres qui ferment pas (ah non, ça je l'ai déjà dit).
Imaginez surtout de fabuleux voisins.
Ceux du dessous qui font des travaux pendant 1 an non stop, perceuse à marteau piqueur, marteau à coupure d'eau. Tacatacatac toute la journée, bbbbbbbbrrrrrrrrr pendant la sieste du bébé, badaboumchlikpadam et vlan pouet pouet c'est la fête.
Si encore ils étaient sympa (mais non, en fait, ils sont cons, on aurait du se méfier: les gens qui font des travaux chez eux pendant un an ne sont pas forcément très nets, à la base): je me souviens du petit mot mielleux qu'ils avaient collé dans le hall d'entrée, mot que je me suis fait un plaisir de barbouiller de commentaires au feutre rouge ("enfin terminés vos travaux, c'est pas trop tôt" "nous vous remercions de vos excuses, mais ce n'est pas vous qui avez supporté le bruit pendant 1 an, avec un nouveau né" etc).
Dès qu'ils ont terminé leurs travaux (enfin, pas eux, mais les gens qu'ils avaient embauchés, ils n'allaient pas supporter les tacatactchac, les hurluberlus -surtout elle avec son serre-tête bombé et son cul qui touche le sol-non plus, hein!), bref, dès qu'ils ont terminé, de nouveaux voisins se sont installés au dessus (on habite au 2è). Ils ont commencé à manier la perceuse. Et là, ça l'a pas fait. Non, pas du tout. Je leur ai demandé aimablement, vers midi "ça ne vous dérangerait pas d'arrêter votre perceuse pendant 2 heures, que mon bébé de 1 an qui a supporté déjà tous les travaux des fous du rez de chaussée puisse faire la SIESTE?"
Une vieille pouf m'a répondu que non, ils ne pouvaient pas arrêter, et que de toute façon, il n'y aurait que 1 mois de travaux.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH
Là, j'ai pas pu, je lui ai hurlé "vieille conne" (c'est pas mon genre, je suis très poliche moi).

Bon ça s'est arrangé finalement, ils n'ont pas fait tant de bruit que ça.

Mais ils ont déménagé le week end dernier.
Devinez ce qui se passe?
...
...
...
Des travaux!
OUéééééééééééééé: le propriétaire refait l'électricité. 15 jours de perceuse, marteau et petits clous, je saute de joie maintenant ou j'attends?
Dès 8 heures ce matin, clous qui tombent par paquets, coups de marteau qui résonnent, perceuse.

J'adore, ça met de l'animation (et de la bonne humeur, aussi, accessoirement).